• Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module proposition d’étude de texte sacré (Juillet 2014)

     

    Texte sacré Juillet 2014

     

    Bouddhisme

    Le chemin octuple du Bouddha

     

    Le chemin octuple ou noble sentier du Bouddha est en réalité le chemin qui lui à permis d’arrivé jusqu’au Nirvana. C’est la quintessence de tout son enseignement. Cette voie du milieu qu’il prône à partir des quatre nobles vérités, il la développe pleinement à partir de la dernière comme étant très exactement le remède ou l’accomplissement de sa doctrine. Il explique comment pratiquer de manière à avancer sur le chemin de la libération de la souffrance. Cette voie comporte huit aspects, ou plutôt huit embranchements qui doivent être pratiqués simultanément car ils sont complètements interdépendants. Dans l’enseignement du Bouddha il y a trois aspects importants qui sont principaux et considérés comme tripode.  S’il manque un pied, cela ne fonctionne pas, la voie ne peut pas être véritablement réalisée. Il s’agit de la sagesse, de l’éthique et de la méditation. C’est par ses trois pratiques conjointes que le chemin octuple peut s’ouvrir et être appréhendé dans toute sa lumière.

     

    La première étape du chemin est la sagesse ou discernement (Prajna) qui consiste en une vision directe de la réalité. Puis un développement des trois caractéristiques principales de l’existence de tout être. A savoir : L’avidité ou soif de désir, la colère ou aversion et l’ignorance ou l’indifférence. C’est la sagesse primaire de l’individu, celle que tout le monde peut appréhender.

     

    La deuxième étape est l’éthique (Sila) qui consiste en une bonne moralité, une discipline adéquate et en résonnance l’une de l’autre. Ne pas mentir par exemple, ne pas semer la discorde, ni séparer les êtres entre eux. Respecter les préceptes et les appliquer dans notre vie, conformément à la doctrine. Exercer également une profession honnête qui respecte cette éthique et qui garantie une moralité saine.

     

    La troisième étape est la méditation (Samadhi) qui consiste à pratiquer une discipline mentale pour travailler la concentration. Un effort et une persévérance juste pour vaincre ce qui est néfaste et entreprendre ce qui est favorable. Une attention juste favorise les prises de conscience. Une absorption établir l’être dans l’éveil.

     

    Le chemin octuple est le chemin de la « justesse » qui conduit à la perfection de l’être « parfait ». C’est la parabole du médecin qui à pour tâche de guérir les souffrances des êtres. Ce chemin guide l’être en constatant simplement tous les symptômes, en les diagnostiquant, puis il propose la guérison avec une méthode adaptée en prescrivant le médicament. L’être n’a plus qu’à suivre l’ordonnance pour sortir de la souffrance.

     

    La quatrième Noble vérité du Bouddha nous enseigne le chemin octuple menant à la cessation des souffrances. C’est la vision parfaite, l’intuition parfaite, la parole parfaite, l’action parfaite, les moyens d’existences parfaits, l’effort parfait, l’attention parfaite et la contemplation parfaite.

     

    1/ La vision parfaite (sammā diṭṭhi) c’est la compréhension de la souffrance, de son origine, de sa cessation, et de la voie qui mène à sa fin. Ce sont les vues et les croyances qui conditionnent tous les choix que nous entreprenons dans l’existence. Il est nécessaire que cette vision  soit correcte et repose sur une réalité non déformée par l’illusion, le désir ou l’aversion. Par cette compréhension, nous réalisons et mettons en place des actions qui vont venir structurer notre vie.  C’est cette vision globale parfaite, des quatre nobles vérités dans toutes leurs justesses,  qui nous guide sur le chemin octuple, sur le chemin de la guérison. Elle est le point de départ qui nous donne envie de nous impliquer dans cette pratique, parce qu’elle est expliquer concrètement, et saisie avec  une vue de toute la profondeur de cette réalité. Ce premier aspect de cette vision nette et précise nous lie au chemin octuple. La vision est l’intermédiaire, le guide sublime qui ouvre le sentier pour nous, pour allez plus loin. La vision parfaite est donc la connaissance de la souffrance, la connaissance de l’origine de la souffrance, la connaissance de la cessation de la souffrance et la connaissance de la voie menant à la cessation de la souffrance.

     

    2/ L’intention parfaite (sammā saṅkappa) c’est la volonté qui surgit du cœur et qui vise le cœur de la cible avec une parfaite perfection. L’intention est à la hauteur de la pureté du cœur, et la volonté que l’on a de faire quelque chose.  Mais cette intention est soulevée par les vues et les visions que nous observons dans notre vie de tous les jours. Ce sont elles qui vont conditionnées nos projets. Encore faut-il que ces vues soient éclairées et véridiques pour soutenir  des actes profitables qui garantiront la justesse de ces actions. La première intention est de prendre conscience que le désir est la cause de la souffrance et que le renoncement est le remède. Il convient donc d’opposer une résistance à l’attraction  des désirs en les abandonnant, non pas parce qu’ils sont moralement mauvais mais parce qu’ils sont la racine de nos souffrances. En brisant la chaîne du désir, en comprenant la vraie nature de cet attrait, l’être s’apaise et retrouve progressivement le bien-être intérieur. De plus, il peut s’affranchir complètement de cette dépendance petit à petit. La deuxième intention est la bienveillance pour faire contre poids à l’aversion. L’intention  d’aimer tous les autres êtres aide à développer les qualités de cœur dans un travail régulier et progressif. Une belle façon de se recentrer et de rayonner dans une apogée de bonheur pour tous. La troisième intention est celle de la compassion symbole de non violence qui fait contre poids aux pensées négatives et agressives envers les autres êtres sensibles. En s’apercevant que tous les êtres souffrent de la même souffrance que la notre, il est plus aisé de travailler pour que nous sortions tous de cette difficulté mageur. Ces trois intentions dites « négatives » sont des tendances naturelles de l’être et celui-ci doit se positionner fermement en sens contraire, pour modifier sa nature et remonter le courant dans l’autre sens. Avec une pratique méditative régulière il soutient cette inclinaison et découvre tous les bénéfices liés à cette régularité. De cette culture intensive nait une intention nouvelle particulièrement positive, bénéfique et salutaire. L’intention parfaite est l’intention de renoncer à toute forme de désir, avec une intention d’être bienveillant et salutaire avec tous les êtres sensibles en pratiquant la non-violence.

         

    3/ La parole parfaite (Samma vaca) est divisée en quatre catégories :

    L’abstention du mensonge, l’abstention de la calomnie, l’abstention des paroles dures et méchantes, l’abstention du bavardage. Un entrainement permanent permet d’ aller contre une nature qui choisit la facilité du mensonge et une pédagogie pour que le pratiquant sorte de ses tendances naturelles. Mais le Bouddha s’explique : « Il faut éviter le mensonge et s’en abstenir. Il faut dire la vérité, être fidèle à la vérité, fiable et digne de confiance ».  Aucune exception n’est acceptable !  Il vaut mieux choisir le silence. Le mensonge à des conséquences beaucoup trop dramatique, dévastatrice, pour envisager son emploi. Il doit être évité et la sagesse est la réalisation de cette vérité. Une manière toute particulière de se positionner soi-même dans cette vérité et très loin de toute illusion.

    L’abstention de la calomnie est une manière d’éviter la discorde des êtres entre eux. Le bouddha s’explique : « Il évite la calomnie et s’en abstient. Ce qu’il a entendu ici, il ne le répète pas là-bas pour ne pas causer de dissension. Ainsi, il réunit ceux qui sont divisés et il encourage ceux qui sont unis. Il se réjouit de la concorde, il se plaît et est heureux dans la concorde. C'est la concorde qu'il répand par ses paroles ».

    L’abstention de paroles dures et méchantes est une manière d’éviter les paroles criantes et leur contenu malveillant. Fuir les propos injurieux, blessants et dévalorisants et choisir plutôt leurs contraires. Le Bouddha s’explique : « Il évite les paroles dures et s’en abstient. Il prononce des mots doux, agréables à l’oreille, affectueux. De tels mots vont droits au cœur. Ils sont polis, amicaux et agréables pour tous ».

    L’abstention de bavardages est d’éviter des bavardages intempestifs qui n’apportent rien, des paroles superficielles et vides de sens, et choisir plutôt leurs contraires. Le Bouddha s’explique : «  Il évite le bavardage et s’en abstient. Il parle au bon moment, en rapports avec les faits. Il parle de ce qui est utile, du Dharma. Sa parole est comme un trésor, prononcée au moment opportun, accompagné par la raison, modérée et sensée ». La parole parfaite est donc l’abstention de mentir, de calomnier, de répandre des paroles dures et méchantes et de pratiquer le bavardage.

     

    4/ L’action parfaite (sammā kammanta) est divisé en trois catégories : 

    Le pratiquant doit s’abstenir de prendre la vie, que ce soit celle d’un simple moustique à celle d’un être humain. Le Bouddha s’explique : Il évite de prendre la vie et s’en abstient. Sans bâton et sans épée, conscient, plein de sympathie, il désire le bien de tous les êtres sensibles ».

    Le pratiquant doit s’abstenir de voler ou plus précisément de « prendre ce qui n’a pas été donné. » Nous devons apprendre à nous contenter de ce que nous avons et développer l’honnêteté qui est une qualité sociale importante. 

    Le pratiquant doit s’abstenir d’inconduite sexuelle comme commettre l’adultère ou fréquenter des personnes aux mœurs  douteuses. L’action parfaite est donc d’éviter de commettre le meurtre, le vol, et avoir une pratique sexuelle correcte.

     

    5/ Les moyens d’existences parfaits (sammā ājīva)

    Les moyens d’existences justes sont une richesse acquise par des moyens honnête, pacifiques et légaux. La richesse ne doit pas provenir d’activités basées sur la souffrance des êtres comme la boucherie, le trafic d’êtres humains ou d’armes, la vente de poisons tels que les drogues.  Avoir des moyens d’existence parfaits est donc  de vivre avec des moyens d’existence honnête.   

     

    6) L'effort parfait (sammā vāyāma) 

    C’est face à quelque chose de mal et de non salutaire qui n’est pas encore apparu, élever sa volonté, appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de mal et de non salutaire qui apparait, élever sa volonté, y appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de salutaire qui n’est pas encore apparut, élever sa volonté, y appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de salutaire qui apparait, pour le maintenir et ne pas le négliger, pour le développer, l’amener à pleine maturité, le faire grandir, éveiller sa volonté, appliquer son esprit et lutter.

    L’effort parfait est donc l’effort de restreindre les formations mentales, l’effort d’abandonner les formations mentales, l’effort de cultiver les états favorables et l’effort de maintenir les états favorables.

     

    7/ L’attention parfaite (sammā sati)

    C’est demeurer dans la contemplation des sensations sur les sensations, la contemplation de l’esprit sur l’esprit, des objets mentaux sur les objets mentaux, avec une claire compréhension et sans convoitise ni soucis envers le monde. C’est une simple observation dans un détachement complet. Dans la pratique de l’attention parfaite, l’esprit s’entraine à demeurer, calme, ouvert et en alerte. Toutes les interprétations et projections sont suspendues et délaissées. Cela permet au pratiquant de se tenir entièrement dans le présent sans en être chassé par les vagues incessantes des pensées. Mais l’attention parfaite est cultivée à travers une pratique appelée « les quatre fondements de l’attention ». L’attention parfaite est donc une attention consciente du corps, une attention consciente des sensations, une attention  consciente de l’esprit, et une attention consciente des phénomènes.

     

    8/ La concentration parfaite (sammā samadhi) 

    Il y a quatre formes de concentrations justes qui correspondent à quatre états de dhyâna.

    Le premier dhyâna,  c’est être détaché des plaisirs grossiers, détachés des choses non salutaires, avec la pensée appliquée à un objet et la pensée analysant cet objet, avec la joie et le bonheur nés de cette discrimination, entrer dans cette première absorption et y demeurer.

    Le deuxième dhyâna se produit quand la pensée appliquée à un objet et la pensée analysant cet objet se sont calmées, et qu’intérieurement l’esprit est tranquillisé et unifié, il entre dans un état libre de pensée appliquée et de pensée analytique, avec le ravissement et le bonheur nés de cette composition de l’esprit, entrer dans la deuxième absorption et y demeurer.

    Le troisième dhyâna c’est avec le détachement du ravissement, demeurer dans l’équanimité, attentif et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce bien-être dont les Nobles disent : « équanime et attentif, demeure dans le bonheur » ainsi entrer dans la troisième absorption et y demeurer.

    Le quatrième dhyâna est dans l’abandon du bonheur, dans l’abandon de la douleur et dans la résorption du plaisir et de la peine précédente, se trouver dans un état au-delà du plaisir et de la souffrance, purifiée par l’équanimité et l’attention, ainsi entrer dans la quatrième absorption et y demeurer.

    La concentration parfaite est la réalisation des quatre dhyânas.

     

    Ces huit aspects de ce chemin octuple sont la vérité de la Voie menant à la cessation de la souffrance. Avec une vision parfaite, une intention parfaite, une parole parfaite, une action parfaite, une activité parfaite, un effort parfait, une attention parfaite et une contemplation parfaite, le pratiquant se libère de toute forme de souffrance et gagne la libération par l’atteinte du but ultime de Nirvana.

     

    Il est conforme à l'ordre des choses que chez une personne vertueuse, à la vertu achevée, émerge l'absence de remord. Il est conforme à l'ordre des choses que chez une personne libérée du remord, le contentement émerge. Que chez une personne contentée, le ravissement émerge. Que chez une personne ravie, le corps soit apaisé. Qu'une personne dont le corps est apaisé ressente du plaisir. Que l'esprit d'une personne qui ressent du plaisir se concentre peu à peu. Qu'une personne dont l'esprit est concentré voit les choses telles qu'elles sont réellement. Qu'une personne qui voit les choses telles qu'elles sont, en soit détachée. Qu'une personne détachée n'ait plus de passions. Qu'une personne sans passion réalise la connaissance et la vision de la libération. 

     

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

    Le mois prochain, nous continuerons cette étude avec « les douze liens interdépendants ».

     

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur Créateur

     

    Exercice philosophique/symbolique (juillet 2014)

     

    Lisez ce texte sur la « symbolique du quatre » pour vous imprégnez de son contenu. Vous devez lire en libérant votre cœur et votre intellectuel, de toutes pensées discriminatoires et  de toutes moqueries sur tout ce que vous lirez. Puis répondez aux questions qui suivent ce texte. Très bon travail.

     

    Symbolique juillet 2014

    Symbolique du chiffre quatre

     

    Les significations symboliques du quatre se rattachent à celles du carré et de la croix. Depuis les époques voisines de la préhistoire, le 4 fut utilisé pour signifier le solide, le tangible, le sensible. Son rapport avec la croix en faisait un symbole incomparable de plénitude, d’universalité, un symbole totalisateur. La croisée d’un méridien et d’un parallèle divise la terre en quatre secteurs. Dans tous les continents, chefs et rois sont appelés : Maîtres des quatre mers… des quatre soleils… des quatre parties du monde… etc. : ce qui peut signifier à la fois l’étendue de leur pouvoir en surface et la totalité de ce pouvoir sur tous les actes de leurs sujets (CHAS, 31).

     

    Il existe quatre points cardinaux, quatre vents, quatre piliers de l’Univers, quatre phases de la lune, quatre saisons, quatre éléments, quatre humeurs, quatre fleuves du Paradis, quatre lettres dans le nom de Dieu (YHVH), du premier des hommes (Adam), quatre bras de la croix, quatre Evangélistes, etc. Le quatre désigne le premier carré et la décade ; la tétrachtys pythagoricienne, est produite par l’addition des quatre premiers nombres (1+2+3+4). Le quatre symbolise le terrestre, la totalité du créé et du révélé.

     

    Cette totalité du créé est en même temps la totalité du périssable. Il est singulier que le même mot shi signifie en japonais quatre et mort. Aussi, les Japonais évitent-ils avec soin de prononcer ce mot ; ils le remplacent dans la vie quotidienne par Yo ou Yon.

     

    Nombre sacré dans le Véda, qui est divisé en quatre parties (Hymnes, Charmes, Liturgie, Spéculation). L’homme aussi se compose du carré de quatre, 16 parties, selon la Chandogya Upanishad, ainsi que la féérie du Soma qui comporte 16 récitations, de même que l’enseignement sur le Brahman, qui est distribué en quatre quarts, correspondant aux quatre domaines de l’univers : les régions de l’espace, les mondes, les lumières, les sens : Celui qui sachant ainsi, connaît ce quart du Brahman, ou quatre seizièmes, qui est lumière, celui-là brille en ce monde. Il conquiert des mondes lumineux, celui qui, sachant ainsi, connaît le quart du brahman, ou quatre seizièmes, qui est lumière. (trad. E. Senard, in VEDV, 388). Quand il sait les quatre quarts du Brahman, ou quatre fois quatre seizièmes, le disciple ou initié connaît toute la science du maître. Le quatre se révèle ici encore, avec ses multiples et ses diviseurs, le symbole de la totalité.

     

    Dans la bible et notamment dans l’Apocalypse, ce chiffre suggère aussi l’idée d’Universalité : les quatre vivants, c’est l’ensemble des vivants dans le monde de la lumière (ils sont constellés d’yeux). Les quatre cavaliers apportent les quatre fléaux majeurs. Les quatre couleurs des chevaux correspondent aux couleurs des points cardinaux et à celles de la journée, pour montrer l’universalité de l’action dans l’espace et dans le temps : blanc est l’Est et l’aube ; rouge, le Sud et midi ; glauque l’Ouest et le crépuscule ; noir le Nord et la nuit. Les quatre anges destructeurs debout aux quatre coins de la terre ; les quatre fleuves du Paradis ; les quatre murailles de la Jérusalem céleste faisant face aux quatre orients ; les quatre camps des douze tribus d’Israël (Nombres, 2) ; les quatre emblèmes des tribus, un pour chaque groupe de trois, le lion, l’homme, le taureau, l’aigle ; les quatre lettres du nom divin YHVH, chacune correspondant à l’un de ces emblèmes, selon une tradition juive : Y à l’homme, H au lion, V au taureau, le second H à l’aigle ; les quatre Evangélistes : il ne pouvait, selon saint Irénée, y en avoir ni plus, ni moins ; et chacun des quatre emblèmes des tribus d’Israël a été attribué à un des quatre Evangélistes, dans un accord assez singulier, avec les caractéristiques de chacun des Evangiles : le lion à Marc, l’homme à Matthieu, le taureau à Luc, l’aigle à Jean ; ces animaux, d’autre part,  correspondent aux quatre constellations cardinales de la bande zodiacale : Le Taureau, le Lion, l’Homme et l’Aigle ; tous ces quaternaires (CHAS, 429) expriment une totalité.

     

    Dans la vision d’Ezéchiel (1, 5 et s.) qui remonte vers 593 avant notre ère, on observe déjà cette extraordinaire symbolique : … Je discernai comme quatre animaux dont voici l’aspect : ils avaient une forme humaine ; ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes… Leurs faces étaient tournées vers les quatre directions… Ils avaient une face d’homme et tous les quatre avaient une face de lion à droite, une face de taureau à gauche…et une face d’aigle. Les exégètes y voient le symbole de la mobilité, de l’ubiquité spirituelle de Yahvé, qui n’est pas attachée seulement au Temple de Jérusalem, mais qui assure tous ses fidèles de sa présence, quelle que soit la direction de l’exil. Les mêmes exégètes observent que ces figures étranges de la vision d’Ezéchiel rappellent les Karibu assyriens (dont le nom correspond à celui des Chérubins de l’arche, voir Exode, 25, 18 s), êtres à tête humaine, corps de lion, pattes de taureau et ailes d’aigle, dont les statues gardaient le palais de Babylone. Ces serviteurs des Dieux païens sont ici attelés au char du Dieu d’Israël : expression frappante de la transcendance de Yahvé (BIBJ, 475). Ils servent aussi de support au trône de Dieu, les têtes ressemblant à une voûte éclatante comme le soleil… au-dessus de la voûte, il y avait comme une pierre de saphir en forme de trône ; … au-dessus du trône, un être ayant apparence humaine, avec l’éclat du vermeil et tout autour de lui comme du feu… et une lueur semblable à l’arc qui apparaît dans les nuages, les jours de pluie… C’était quelque chose ayant l’aspect de la gloire de Yahvé (Ezéchiel, 1, 26-28). On ne saurait mieux suggérer, par une escalade des degrés du ciel, la supériorité transcendantale de Dieu, par rapport à tous ces quaternaires.

     

    Quatre est encore le chiffre qui caractérise l’univers dans sa totalité (le plus souvent il s’agit du monde matériel, sensible). Ainsi les quatre fleuves qui sortent d’Eden, selon Genèse 2, 10 ss, arrosent et délimitent l’univers habitable. L’Apocalypse (7, 1 ; 20, 8) parle des quatre extrémités de la terre d’où soufflent les quatre vents (Jérémie, 49, 36 ; Ezéchiel, 37, 9 ; Daniel, 2, et 7) et distingue quatre grandes périodes qui embrassent toute l’histoire du monde.

     

    Le nombre 4, selon Alexander (ALEC, 204) joue un rôle déterminant dans la pensée et la philosophie des indiens d’Amérique du Nord. Il est un principe d’organisation, et d’une certaine façon, une force. L’espace se divise en quatre parties ; le temps se mesure par quatre unités : le jour, la nuit, la lune et l’année ; il y a quatre parties dans les plantes : la racine , la tige, la fleur et le fruit ; les espèces animales sont au nombre de quatre :  celles qui rampent, celles qui volent,  celles qui marchent sur quatre pattes, celles qui marches sur deux pattes ; les quatre êtres célestes sont le ciel, le soleil, la lune, et les étoiles et quatre sont les vents qui marchent autour du cercle du monde ; la vie humaine se divise en quatre collines : l’enfance, la jeunesse, la maturité et la vieillesse ; quatre vertus fondamentales chez l’homme : le courage, l’endurance, la générosité et la fidélité ; chez la femme : l’habileté, l’hospitalité , la loyauté et la fécondité, etc.

     

    Quatre est aussi le nombre totalisateur. Nous avons fait quatre fois quatre tours autour de la loge… Quatre fois quatre signifie plénitude. Maintenant toutes les forces de là-haut et d’ici-bas, mâles et femelles, ont été invoquées. (Cérémonies de Hako chez les Indiens Pawnee, in ALEC, 153). Sur le plan métaphysique, Wakantanka, le Grand Mystère, est une quaternité, faite du Dieu Chef, du Dieu Esprit, du Dieu Créateur, et du Dieu Exécutant. Chacun de ces dieux est lui-même une quaternité faite de deux dyades opposées. (Théologie des Dakota, ALEC, 205-206).

     

    Rappelant que les disciples de Pythagore faisaient eux aussi de la tétrade la clé d’un symbolisme numérique qui pût donner un cadre à l’ordre du monde. Alexander voit dans le panthéon Dakota un pythagoricisme du Nouveau-Monde.

     

    Dans la tradition Maya-Quiché (Popol-Vuh) il y a eu quatre créations successives, correspondant à quatre soleils et à quatre âges. L’homme définitif – homme de maïs – n’apparaissant qu’avec le dernier âge (GIRP).

     

    Quatre degrés initiatiques conduisent à l’initiation parfaite, dans la Société des Hommes-Médecine chez les Algonquins (MULR, 250), en liaison avec le symbole d’un univers quadripartite. Le grand Manitou qui règne sur le 4e degré est représenté par une série de symboles quaternaires, dont une crois sur un pilier carré, chaque face étant peinte d’une couleur cosmique.

     

    Dans la cosmogonie des Zuni, basée sur la hiérogamie élémentaire Terre-Ciel, la Terre est appelée La Terre-Mère quadruple qui contient. Ce qui confirme l’universalité de la valeur symbolique du nombre quatre, comme définissant la matérialité passive. Quatre, comme la Terre, ne créé pas,  mais contient tout ce qui se crée à partir de lui. Sa valeur est potentielle. Quatre est le nombre de la terre ; mais par extrapolation, il peut convenir au Dieu suprême, en ce qu’il contient tout, lui qui est l’alpha et l’oméga et qui laisse aux démiurges le soin de créer, d’animer en lui.

     

    En plus des quatre éléments et des quatre directions cardinales (commandées pour les Indiens Pueblo par les Quatre Dieux de la Pluie, et chez les Maya, par les quatre tiges, ou jaguars, défendant les plantations du village) les Zuni (Pueblo) voient, au fond de la terre, quatre cavernes, les quatre ventres de la Terre-Mère. De l’étage le plus bas, l’obscurité extrême du monde, viennent les hommes, grâce à l’action des jumeaux divins, les guerriers Ayahutas, créés par le soleil et envoyés par lui à la recherche des hommes. Pour arriver à la lumière, les hommes ont traversés le monde de la suie, le monde du soufre, le monde du brouillard, le monde des ailes (H. Lehman).

     

    Au Pérou, le chroniqueur Guaman Poma de Ayala parle également de quatre ères mythiques qui ont précédé la création de l’homme sous sa forme actuelle.  

     

    En résumé, quatre apparaît comme le signe de la potentialité, attendant que s’opère la manifestation, qui vient avec le cinq.

     

    Pour les Dogons du Mali, quatre est le nombre de la féminité, et, par extension, celui du soleil, symbole de la matrice originelle. La matrice fécondée, représentée comme un œuf ouvert vers le bas, réplique terrestre de l’œuf cosmique (fermé) a pour valeur numérique 4 (le haut, les deux côtés, l’ouverture) (GRIS). Quatre est également le nom donné au prépuce, considéré comme l’âme femelle de l’homme, qui est circoncis pour cette raison.

     

    Pour les Dogons, l’unique est l’erreur, l’impur. La pureté, c’est la justesse voulant que toute chose créée soit deux en un, jumelle faite de l’association des sexes – des principes contraires, comme on l’a vu en ce qui concerne l’âme. De ce fait, c’est sous la forme de son double, le huit, que le nombre quatre est le symbole de la création : il y a huit ancêtres et huit familles d’hommes, d’animaux, de plantes, etc., à l’origine des temps. Mais la perfection est représentée pour les Dogons et Bambaras par le 7, associant les deux principes – ou sexes – opposés : le 4, principe femelle et le 3, principe mâle (DIEB).

     

    La division de nombre en quatre plans, sur les branches d’une croix verticale orientée Ouest-Est, est attestée chez les Balubas et Luluas du Kasaï (Congo) (FOUA).

     

    Frobénius relève parmi les traits caractéristiques des cultures de la côte occidentale d’Afrique, de l’embouchure du Sénégal à celle du Congo, une sexualisation inverse des nombres Trois et Quatre, quatre étant ici un symbole masculin et trois un symbole féminin (FROA). Mais cette inversion des symboles paraît plutôt exceptionnelle.

     

    Quatre, nombre des éléments, est le nombre des portes que doit franchir l’adepte de la voie mystique, selon la tradition des Soufi et des anciennes congrégations de derviches turcs. A chacune de ses portes est associé un des quatre éléments, , dans l’ordre de progression suivant : air, feu, eau, terre. Ce symbolisme peut s’interpréter ainsi : à la première porte (le Sheriat), le néophyte qui ne connaît que le livre, c'est-à-dire la lettre de la religion, est dans l’air, c'est-à-dire dans le vide. Il se brûle au passage du seuil initiatique, représenté par la deuxième porte, qui est celle de la voie, autrement dit de l’engagement dans la discipline de l’ordre choisi (Tarikat) ; ceux qui ont passé cette deuxième porte sont parfois nommés les ascètes (Zahitler). La troisième porte ouvre à l’homme la connaissance mystique ; il devient un gnostique (Arif), et correspond à l’élément eau. Enfin, celui qui atteint Dieu et se fond en lui comme en l’unique Réalité (Hak), passe, avec la quatrième et dernière porte (celle du Hakikat) dans l’élément le plus dense, la terre. On nomme ces élus les Amants. De l’air à la terre, il y a là un renversement de l’évolution mystique, telle qu’elle est habituellement imaginée par un esprit européen ; et pourtant le chemin de perfection d’un Ibn Mansour el Alladj ou d’un Mewlana Jalal ed din Rûmi n’est pas si éloigné de celui d’une Thérèse d’Avila ou d’un Jean de la Croix. Mais la doctrine Soufi, plus nettement peut-être que la mystique chrétienne, est partie du postulat selon lequel ce que nous nommons Réalité n’est qu’un reflet (irréel donc) de la seule Réalité, divine et transcendante, cachée par le voile de dualité qui sépare le non-croyant de Dieu et le met ainsi en état de péché (pour la Théorie des Quatre Portes, voir J.-M. Birges, BIRD, 95 sq). On a remarqué qu’entre ces quatre états successifs de l’ascension mystique, figurés par autant de portes, il n’y en a qu’une, la seconde,  associée à la symbolique purificatrice et transformatrice du feu, qui constitue un seuil initiatique. Les étapes de l’ascension mystique proprement dites ne sont donc que trois : Tarikat, Marifet, Hakikat. Ce qui est extrêmement proche des trois degrés de perfection que reconnaissaient les néo-platoniciens d’Alexandrie : successivement la vertu, la sagesse et l’extase. C.-E. Monod-Herzen commente ces étapes en ces termes : Le premier degré correspond à la perfection de la vie sociale et s’atteint par la pratique de la porale, la contemplation intellectuelle procure le second et l’enthousiasme conduit au plus haut terme (MONA, 53). Ces idées étaient alors aussi bien celles d’un chrétien comme Clément d’Alexandrie que celles d’un païen comme Plotin.

     

    De ces quatre stades ou portes du perfectionnement mystique, on peut rapprocher l’évolution quaternaire de l’anima selon les théories de Jung ; le psychanalyste en prend pour représentation archétypales : Eve, qui représente des fonctions purement instinctuelles et biologiques ; l’Hélène de Faust, qui personnifie le niveau romantique et esthétique, encore caractérisés cependant par des éléments sexuels ; la Vierge Marie, chez qui l’amour (l’Eros) atteint l’altitude de la dévotion spirituelle ; et enfin la Sulamite du Cantique des Cantiques, incarnation de la Sagesse qui transcende même la sainteté de la pureté. La figure de Mona Lisa constituerait, selon Marie-Louise Von Franz, une autre représentation de ce stade quatrième et ultime de l’anima (JUNS, 185). On voit clairement, toutefois, combien cette conception spirituelle de l’école jungienne diffère des hiérarchies traditionnelles.

     

    Quoi qu’il en soit, le système entier de la pensée jungienne est fondé sur l’importance fondamentale qu’il reconnaît au nombre quatre, la quaternité représentant pour lui, le fondement archétype de la psyché humaine (JACC, 139), c'est-à-dire la totalité des processus psychiques conscients et inconscients (JUNT, 425). Toute son analyse des types psychologiques repose en effet sur sa théorie des quatre fonctions fondamentales de la conscience : la pensée, le sentiment, l’intuition, et la sensation (Ibid. p. 499).  Le psychanalyste maintient ici une attitude humaine qui paraît constante depuis le paléolithique et qui, depuis la croix des directions cardinales, présente à l’aube de toutes les cosmologies, passe par la théorie des initiés et des alchimistes, pour lesquels la quaternité constituait  un axiome fondamental dans la poursuite du Grand Œuvre et la recherche de la pierre Philosophale.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     

     

     

    Le carré parfait est l'image de l'homme qui a atteint l'harmonie en lui. Entre esprit et matière, entre corps physique et corps spirituel, le point d’équilibre est atteint. 

    Voici les questions

      

    1/ Que représente pour vous le chiffre 4, les quatre points cardinaux, les quatre seizième et le concept de totalité ? Donnez une explication d’au moins 10 lignes sur chacun d’entre eux ?

     

    2/ Croyez-vous que le quatre agit comme une structure fondamentale de l’être, des choses et de l’Univers tout entier ? Pensez-vous qu’il à une influence sur vous, sur votre environnement, sur vos traditions et sur toutes les croyances traditionnelles ?

     

    3/ Y’a-t-il autour de vous, une structure environnementale naturelle, qui équilibrerait et harmoniserait le monde ? Argumentez votre point de vue ?   

     

    4/ Croyez-vous à la réincarnation, à la naissance, à la vie et à la mort, dans une suite de vie successives, jusqu’au nirvana le plus absolu ? Si oui, expliquez ce que vous en pensez ? Si non, dites pourquoi vous n’y croyez pas ?

     

    5/ Tous les cercles d’influences, du plus traditionnel au plus sacré, ont construit leurs enseignement à partir du chiffre quatre, pensez-vous avoir compris pourquoi ?

      

    6/ La terre est représentée par le chiffre quatre, pouvez-vous expliquer pourquoi, selon vous ? Y aurait-il un lien évident entre matérialité et chiffre quatre ?

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

    Que la philosophie dégagée par les symboliques éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namaste  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Exercice de prière (Juillet 2014)

      

    Exercice prière Juillet 2014

     

    1. Par le cœur, la pensée et l’action, la prière est un acte d’amour et de purification pour soi-même.
    2. Faire l’effort de prendre quelques minutes de son temps, chaque jour, pour se relier à la source d’Amour, et se mettre en harmonie avec tous les éléments de l’univers est un geste sacré.
    3. En utilisant des mots simples et des phrases empreintes de votre plus belle sincérité, la prière favorise une purification complète de l’être tout entier. 
    4. Bénir est un acte de grande gratitude qui apporte soulagement et reconnaissance.
    5. La prière relie la terre au ciel, connecte avec la source d’abondance, la lumineuse, et l’énergie vitale positive, qui booste le cœur et les sentiments qu’il véhicule admirablement.
    6. Par la prière, nous nous détachons du monde matériel pour entrer dans le monde spirituel.
    7. Ici, Il y a une entrée, un seuil de lumière à franchir, qui témoigne de l’éternel.
    8. C’est la communion du cœur personnel avec le cœur Divin, une unité qui s’affirme.
    9. Le dialogue s’installe alors ou tout change et devient possible. 

    Exercice

     

    Apprendre l’humilité en alliant un exercice corporel avec le réel travail de la prière.

     

    Objectif à atteindre

    Cet enchaînement complet alterne successivement musculation, relâchement, étirement, et assouplissement, pour une position de prière parfaite en synchronisation avec tous les autres éléments. 

     

    1/ On démarre à genoux, les bras tendus en arrière. 

    Exercice prière Juillet 2014

    2/ Tirez les fesses en arrière afin de descendre jusqu'à ce que la poitrine soit en contact avec les cuisses. Restez couchée sur les cuisses, puis amenez lentement, les bras tendus en avant. Etirez le dos sans décoller les fessiers des talons. Faites trois grandes inspirations/Expirations. 

     

    Exercice prière Juillet 2014

    3/Relâchez les bras, la tête et les épaules. Décollez les fessiers des talons pour amorcer la remontée. Remontez en arrondissant le dos. Baissez la tête et laissez les bras glisser au sol puis sur les cuisses. Ne relevez la tête que quand vous êtes revenue à la position initiale. Faites trois grandes inspirations/Expirations.

    Exercice prière Juillet 2014

    4/ A genoux, montez les bras et étirez-les vers le plafond. Relâchez-les le long du corps.  Faites trois grandes inspirations/Expirations.

    Exercice prière Juillet 2014

    5/ Joignez vos mains au niveau de votre chakra du cœur. Petit temps d’arrêt. (Remerciement par le cœur). 

     

    6/ Remonter vos mains toujours jointes,  les deux pouces contre votre bouche. Petit temps d’arrêt. (Remerciements par la parole).

     

    7/ Remonter vos mains toujours jointes,  les deux pouces au niveau du troisième œil. Petit temps d’arrêt. (Remerciement par la pensée).

     

    8/ Posez les coudes, puis les avant-bras et les paumes de mains à plats sur le sol devant vous. Les coudes doivent être placés à hauteur des genoux. Ensuite posez délicatement votre front au sol entre vos deux mains. (Remerciement pour l’Unité du TOUT).

     

    9/ Remontez et recommencer cette salutations 3X. Puis récitez la prière proposée ici.

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

     

    Prière du mois

     

    Exercice prière Juillet 2014

     

    Bénédiction de l’Univers

     

    Je bénis la source Divine et éternelle,

    Je bénis la source de l’Amour Inconditionnel,

    Je bénis la source bienveillante et fraternelle qui circule à travers moi du ciel à la terre.

     

    Je bénis le soleil

    Je bénis la lumière

    Je bénis les éclaircissements.

     

    Je bénis l’éther qui me glorifie,

    Je bénis le feu qui me purifie,

    Je bénis l’air qui me fortifie,

    Je bénis l’eau qui me nourrit,

    Je bénie La terre qui me construit,

    Je bénis les 5 éléments du « tout » infiniment.

     

    Je bénis tous les êtres sensibles

    Je bénis tout ce qui contribue à mon évolution matérielle

    Je bénis tout ce qui favorise mon éveil spirituel.

     

    Je bénis le « tout »

    Je bénis le « tout »

    Je bénis le « tout »

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

     

    Que la foi grandisse dans votre cœur

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

      

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Exercice de méditation (juillet 2014)

     

    Exercice méditatif juillet 2014

     

     

    Développement de la concentration / Antidote contre la distraction 

     

    Cette deuxième méditation est pour vous aidez, à développer votre concentration et votre attention. En effet, votre « pensée est souvent distraite » et virevolte d’un sujet à un autre. Votre attention vagabonde généralement à sa guise et sans but, comme le ferait un papillon batifolant d’une fleur à une autre. Ce tourbillon successif, épuise considérablement votre énergie. En vue d’empêcher le flot discontinu de votre pensée, de voyager excessivement, vous allez apprendre à le canaliser. Grace à un exercice extrêmement simple,  en le maintenant dans une seule et même direction. Fort de cette nouvelle technique, un calme intérieur s’installera progressivement. Cela permettra à votre esprit, d’entrer dans un premier temps, dans la douce chaleur de la relaxation. Ensuite, un travail beaucoup plus sérieux s’installera, celui d’une vraie médiation. Cette première étape est « l’entrée dans la voie du disciple ». C’est comment appréhender la concentration et l’attention en canalisant le flux de la pensée. En contrôlant votre activité cérébrale, vous vous imposer une certaine discipline pour reprendre le contrôle du « soi ». Petit à petit, vous gagnerez en concentration et vous pourrez canaliser votre attention sur autre chose. Par la suite, vous nourrirez votre esprit avec de très bonnes cultures contenues dans les méditations suivantes.

     

    Explications relative au mode de fonctionnement de votre pensée avec cet exercice : Cette méditation est une méditation qui est exclusivement portée sur la respiration, dans toutes ses nuances et toutes ses modalités. Dans les 2 premières étapes, il s’agit d’observer sa respiration (sans aucun contrôle), en examinant la longueur de l’inspire et de l’expire. Dans la troisième étape, il s’agit de ressentir tout le corps de respiration. Dans la quatrième étape, la respiration devient calme, subtile, et l’attention se porte sur elle à chaque instant, sans chercher à reconnaître si c’est une inspiration ou une expiration. Dans la cinquième et sixième étape, la joie et le bonheur apparaissent progressivement et naturellement par le contentement. L’énergie mentale passe complètement dans l’observation. A la septième étape, la respiration semble avoir disparut, elle n’est plus qu’un sujet et les 5 bases des sens sont écartées. A la huitième étape, la peur ou l’excitation peuvent survenir, afin d’apprendre à la contrecarrer. A la neuvième étape, une lumière très vive apparait à l’esprit ou des sensations similaires. A la dixième et onzième étape la brillance augmente au même titre que les autres phénomènes. En soutenant l’attention on devient de plus en plus stable. A la douzième étape l’esprit entre en jhana, par absorption pure et simple, dans un abandon de toute action. L’esprit est à présent libre du corps et des cinq sens.

     

    Exercice pratique

     

    Apprendre à détendre son corps en position de méditation et réaliser un travail de comptage pour développer plus d’attention.  Réaliser cet exercice tous les jours pendant un mois.  

     

    1. Ajuster votre coussin de méditation afin d’être installer relativement droit et détendu.
    2. Vos mains sont rassemblées délicatement sur vos cuisses, main droite dans la main gauche, pouces joints.
    3. Relâchez vos épaules afin que votre poitrine soit dégagée.
    4. Ajustez l’angle de votre tête pour que la nuque soit détendue. Votre menton sera légèrement rentré.
    5. Fermez délicatement les yeux. Vous êtes maintenant prêt à entreprendre votre méditation.  
    6. Votre attention se portera sur votre corps, des pieds à la tête, en prenant conscience de chaque membre, en les détendant le plus possible l’un après l’autre, comme vous l’avez expérimenté le mois dernier.
    7. Laissez-vous absorber dans le va et vient du souffle, en gardant une respiration naturelle et détendue. Voyez comment les sensations changent rapidement et comment les respirations ne sont jamais vraiment les mêmes.
    8. Quand vous vous sentez prêt, le premier exercice débute avec un comptage avec deux série de 10 inspire/10 expire ou le comptage débute après l’inspire/ expire. Si vous êtes distrait, ramenez doucement votre esprit vers l’inspire/expire au niveau du ventre. Avec l’habitude, tout vous semblera beaucoup plus facile et votre esprit deviendra plus malléable. Allez c’est parti. 
    9. Inspirez – Expirez – comptez 1
    10. Inspirez – Expirez – comptez 2
    11. Inspirez – Expirez – comptez 3….….et ainsi de suite jusqu’à 10….
    12. Stopper le comptage quand vous arrivez à dix, tout en continuant de respirer. Maintenez tout de même votre attention pendant quelques secondes puis reprenez le comptage de la deuxième série de 10, afin d’entrainer votre esprit à la concentration. Si votre esprit s’égare, ramenez le fermement et continuez le comptage.
    13. Quand vous avez terminé, Relâcher votre attention pendant 1 minute.
    14. Quand vous vous sentez prêt, le deuxième exercice débute avec un comptage avec deux série de 10 inspire/10 expire ou le comptage débute avant l’inspire/ expire. Si vous êtes distrait, ramenez doucement votre esprit vers l’inspire/expire au niveau du ventre. Avec l’habitude, tout vous semblera beaucoup plus facile et votre esprit deviendra plus malléable. 
    15. Comptez 1-Inspirez – Expirez
    16. Comptez 2-Inspirez – Expirez
    17. Comptez 3-Inspirez – Expirez                 ….et ainsi de suite jusqu’à 10….
    18. Stopper le comptage quand vous arrivez à dix, tout en continuant de respirer. Maintenez tout de même votre attention pendant quelques secondes puis reprenez le comptage de la deuxième série de 10, afin d’entrainer votre esprit à la concentration. Si votre esprit s’égare, ramenez le fermement et continuez le comptage.
    19. Quand vous vous sentez prêt, le troisième exercice débute. Laissez tomber le comptage et suivez simplement la respiration qui va et qui vient. Observez le corps de la respiration au complet, c’est-à-dire, inspire pause, expire pause. Observez simplement votre inspire/expire, en prenant conscience de toutes les modalités du souffle. La chaleur, l’humidité, la sensation, l’air qui entre et qui sort, etc. 
    20. Respirer en observant pendant quelques minutes sans faire aucune note mentale
    21. Inspirez - Pause – Expirez - Pause
    22. Inspirez - Pause – Expirez - Pause
    23. Inspirez- Pause – Expirez – Pause            Continuez encore  plusieurs minutes.  
    24. Quand vous vous sentez prêt, le quatrième exercice débute. Maintenant, la concentration se porte exclusivement sur le bord des narines et la lèvre supérieure, là ou l’air de la respiration passe. Prenez conscience de ce léger souffle qui effleure le bord de votre nez et votre lèvre supérieure. L’esprit doit se fixer à cet endroit et y demeurer. A un moment, le mouvement de la respiration sera de nouveau perceptible. Observez cette pleine contemplation pendant plusieurs minutes.
    25. Ouvrez délicatement les yeux.
    26. Reprenez contact avec votre environnement
    27. Tournez lentement la tête à droite puis à gauche plusieurs fois.
    28. Détendez vos épaules avec des mouvements circulaires
    29. Arrondissez votre dos afin de détendre les muscles dorsaux
    30. Quittez la méditation comme vous y êtes entré, avec délicatesse et un joli sourire à la vie.

     

    Très bonne méditation

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Être un cœur créateur

     

    Exercice « MAITRI » (Juillet 2014)

     

    Exercice Maitri Juillet 2014

     

     Beauté divine et innocence

     

    C’est en prenant Conscience de la Mère Divine, que nous prenons Conscience de notre Innocence.

      

    L’innocence est la première parcelle d’amour qui jaillit spontanément de notre cœur d’enfant. Elle est légère, joyeuse, cristalline et témoigne de notre authenticité. La grande difficulté dans la réalisation de notre vie reste de préserver cette pureté de cœur et d’intention jusqu’à notre dernier souffle. C’est à partir de la naissance et de l’apprentissage, que la ruse, la fausseté, le mensonge où la méchanceté entre autre, vont venir entacher notre belle candeur originelle. En prenant conscience de l’immense cadeau que nous recevons tous à la naissance, une étincelle de vie pure de la part de la Mère Divine, nous prenons réellement conscience de notre beauté intérieure. Après, tout dépendra de ce que nous en ferons. Alors, posez-vous les bonnes questions.  Avez-vous réussit à préserver votre authenticité, votre fraîcheur d’esprit, votre naïveté amoureuse, et votre simplicité naturelle, devant toutes les difficultés de la vie ? Parce que c’est très justement cette magnifique  fleur virginale intime, qui évoque l’étincelle de votre amour pur. Celui que vous offrez aux autres, au travers de votre expression et de toute votre communication.

     

    Exercice

     

    Prendre conscience des choses est un exercice pour ouvrir notre esprit sur des vérités qui lui sont totalement étrangères. Mais cette ouverture peut se produire de multiples façons. Parfois cette prise de conscience est facile et salutaire,  mais la plupart du temps, elle est difficile et obligatoire.  Notre conscience individuelle ou collective à parfois besoin d’éclaircissements violents pour résoudre les adéquations de la vie. Il faut dire que la conscience n’est pas dualitaire mais qu’elle essaie toujours de trouver l’unité dans toutes les circonstances.  En préparant notre conscience, en la guidant sur le chemin de la découverte et de l’évolution, en l’aidant avec des exercices appropriés, nous l’éduquons. Ainsi les prises de consciences deviennent beaucoup plus douces, et beaucoup plus adaptés à notre mode de vie.

     

     

    Voici les questions

     

    Lisez toutes les questions et laissez les agir en vous pendant quelques jours. Puis, faites un résumé de 10 lignes minimum pour répondre à chaque question.  Laissez mariner quelques jours, puis relisez-vous, pour comprendre ou vous en êtes, dans la prise de conscience de cet exercice. Vous pouvez refaire cet exercice dans quelques mois, pour voir ou en est votre évolution. Quand on ouvre une porte à l’esprit, il continue sa progression dans toute la pièce, souvent à notre insu.

     

    1/ Avez-vous réussit à préserver votre innocence d’enfant, malgré les turpitudes de la vie ?

     

    2/ Avez-vous réussit à préserver votre authenticité, votre simplicité naturelle, votre fraicheur d’esprit, et votre beauté amoureuse, malgré les difficultés de la vie ?

     

    3/ Pensez-vous que votre manière d’aimer est complètement authentique et représentative de votre réelle beauté intérieure ?

     

    4/ Vivez-vous votre amour intérieurement et extérieurement dans la même dynamique ? Avez-vous peur de montrer votre Amour et pourquoi ?

     

    5/ Croyez-vous que vous pouvez être un cœur créateur en puissance ? Pourquoi selon vous ?

     

     

    Très bon travail

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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  • Méditation Vijranavadin 

    Être un cœur créateur 

    Pleine lune du mois entre 21h et 22h (heure française) 

    Voici les 4 dates (même heure) pour les méditations de juillet 2014, pour les élèves confirmés :  

    (Nouvelle lune le 27 juin, premier quartier le 5 juillet, pleine lune le 12 juillet, dernier quartier le 19 juillet) 

     

    Méditation Conscience Universelle (MCU) juillet 2014

     

    Cette méditation collective et mondiale s’adresse à tous les êtres sensibles et se pratique  seul ou en groupe, ou que vous soyez sur la planète terre. C’est le simple fait, d’être connecter tous ensemble en « Conscience », avec un « Sentiment d’Amour Universel » au même instant, qui augmente l’envergure de toutes nos possibilités. C’est allier nos connaissances réciproques avec « Sagesse », pour faire avancer le Monde vers la PAIX. L’Amour et la Sagesse réunit ensemble, sont la plus belle « Création » que nous puissions offrir généreusement aux autres. Cette mise en mouvement solidaire engendre un élan et une dynamique extrêmement positive. Appelée Cœur Créateur,  celui-ci profite à l’enrichissement général de toute la Conscience Universelle. Que vous soyez simple méditant débutant ou confirmé, sans religion particulière ou avec déjà un beau bagage spirituel, cette méditation en Unité de Conscience, rassemble toutes les Sœurs et les Frères de lumière, qui œuvre pour « l’Universalité ». Si votre Cœur déborde d’Amour et de Sagesse, soyez bienvenue, soyez créateur. La méditation de la Conscience Universelle réunit le jour de la pleine lune, tous les êtres sensibles qui soutiennent  l’émergence de la Bienveillance, de la Sagesse et de la Créativité.  Elle débute par 30 minutes de préparation (21h à 21h30 heure de Paris), puis 30 minutes de méditation (21h30 à 22h). Vous pouvez la raccourcir ou la prolonger si vous le souhaitez et faire des pauses si nécessaire. Il est préconisé de s’habiller en blanc, pour exprimer une volonté de « purification » personnelle et collective.

     

    L’Amour Inconditionnel, la Bienveillance, le Partage, et la Fraternité sont les outils indispensables à cette méditation. Mais une seule de ces quatre qualités suffit pour entreprendre et participer à cette initiative collective.

     

     

    Vijranavadin ou Voie de la « Conscience Universelle »

     

    Participer à la méditation de la Conscience Universelle, c’est être dans un « état d’esprit » qui prend « Conscience » de tous les éléments qui la constitue et de tous les niveaux qui la caractérise, sans aucune discrimination des éléments entre eux. Avec humilité et sans jugement, le méditant de la « Conscience Universelle», l’observateur  des êtres, des choses, et de l’univers tout entier, accepte  chaque parcelle de chaque être, avec un Amour Inconditionnel « Pleinement Conscient ». Nous possédons tous une graine d’Amour universel à la naissance, un Cœur pour « Aimer » et avoir « la Foi ». Ce « réservoir d’Amour Divin » est  caché dans chaque cœur  et ne demande qu’à briller et grandir. Aujourd’hui certain sont prêt et rempli d’Amour Inconditionnel, d’autres le sont moins, mais quelle importance. Puisque le cœur est le Véhicule qui guide jusqu’aux portes de l’éveil.

     

    Fort de cet « Amour Inconditionnel » qui le porte et qui habite chaque être de l’Univers tout entier, le méditant de la «  Conscience Universelle » transcende tous les niveaux de Conscience. Attiré inconditionnellement vers la Lumière de la Divinité, uniquement désireux d’enseignements supérieurs, celui-ci gagne en détachements, au fur et à mesure de son apprentissage. De plus en plus il progresse vers cet idéal, en observant les êtres et les choses partialement. Ainsi il fait des clichés instantanés qu’il place immédiatement dans le Divin Absolu. Ayant «  Confiance » en cet Absolu, il s’en remet complètement à LUI ! Cette action faite d’humilité et de gratitude envers le petit comme le très grand, offre une corrélation continuelle entre sa propre « Conscience Individuelle» et la « Conscience Universelle ». Cet échange harmonieux très avantageux, lui offre la souplesse d’esprit nécessaire  à la compréhension éclairante. Cette « Observation impartiale » est le siège de la « Conscience Individuelle».  Celui qui sait « observer » avec une « foi » constante et confiante, voyage en Première Class.

     

    De cette manière le méditant de la « Conscience Universelle », l’observateur  des êtres, des choses, et de l’univers tout entier, prend  Pleinement Conscience  de ce « souffle vital » qui habite TOUT et unifie TOUT. Cet air appelé « Ether » élève l’esprit vers le Divin Absolu,  est une part d’énergie qui alimente le corps, l’esprit et la Conscience de toute la mécanique de l’Universalité. Quand le méditant de la « Conscience Universelle » respire, il respire en Union Totale avec le Divin contenu dans tout l’Univers. Du plus petit au plus grand, tout « fonctionne » grâce à cette particule nommée « souffle vital ». A cet instant si particulier, ou le méditant aligne sa « Conscience Individuelle » sur la « Conscience Universelle » dans « l’Absolu Divin » c’est l’illumination. Rayonnant et illuminé du phénoménal potentiel de l’énergie « ETHER », le corps du méditant Maître de la « Conscience Universelle » devient la roue qui rayonne et éclaire les autres êtres, comme le ferait une Lampe.

     

    C’est un peu comme allumer toutes les pièces de tous les étages. Quand tout l’immeuble est allumé, tout le monde peut y voir beaucoup plus clair. C’est être tous ensemble ……. avec le même sourire !!

     

    Sujet de la méditation

     

    Prendre Conscience de notre propre « souffle vital » et de celui qui existe dans chaque être qui nous entoure. Aller au-delà des « Apparences » pour Rassembler et Guider « cette Conscience Individuelle » vers  « la Conscience Universelle » de l’absolu Divin de toutes les religions, mais également et surtout de tous les êtres.

     

    Cette méditation est ouverte à tous les êtres, débutants ou confirmés, puisque chacun apportera tout l’Amour Bienveillant et salutaire dont il dispose. Elle dure 1 heure mais vous pouvez rester le temps que vous souhaitez.   

     

    Préparation

     

    Afin de faciliter cette méditation très particulière, vous devez faire quelques prières pour vous centrer sur le chakra du cœur ou bien penser à quelqu’un que vous appréciez ou que vous aimez. La bienveillance envers « soi » et les autres est l’outil indispensable à cette préparation. Les élèves confirmés utiliseront leurs propres préliminaires.

     

    Méditation

     

    Stade 1 : Installez-vous confortablement le dos bien droit, assis en tailleur ou sur une chaise. Rassemblez vos deux mains sur vos cuisses, mains droite dans la main gauche, les deux pouces se touchent. Fermez délicatement les yeux et détendez chaque partie de votre corps. Quand celui-ci est complètement détendu, observez cette belle plénitude et « Prenez-en Conscience » !

     

    Stade 2 : Maintenant observez votre respiration. A l’inspire le ventre se gonfle et à l’expire le ventre se dégonfle. Observez cela pendant quelques minutes et « Prenez-en Conscience ». Dès que vous êtes bien installé sur votre « souffle vital » ou « va et vient de votre respiration », accrochez-vous à ce souffle et « Prenez-en Conscience ».

     

    Stade 3 : A présent observez le calme de votre pensée, réduite par le « souffle vital » de votre respiration. Regardez votre pensée se déposer, sur les pétales de votre cœur, et « prenez en Conscience ». Ici, votre pensée trône en Première Class, sur le siège de votre Amour et  Bien au chaud dans votre cœur.  Elle est complètement prête, pour le magnifique voyage vers « La Conscience Universelle ». « Prenez-en Conscience » pleinement.

     

    Stade 3 : Maintenant vous êtes l’observateur sans discrimination de votre vie, et de la vie des autres. « Prenez Pleinement Conscience de ce grand privilège ».

     

    Stade 4 :

    Votre Conscience «  souffle vital » observe votre corps qui est assis et parfaitement détendu.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe votre cœur rempli d’Amour et vit en harmonie avec cet Amour.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe la première lampe de votre cœur qui s’allume.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe votre pensée posée sur les pétales de votre cœur.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe votre pensée qui se réduit de plus en plus.

    Votre Conscience « souffle vital » observe tous les êtres qui vous entourent et observe leur cœur rempli d’Amour.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe toutes les autres lampes qui s’allument autour de vous.

    Votre Conscience « souffle vital »  observe tous les êtres qui habitent votre immeuble, votre ville et votre pays.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe toutes ces nouvelles lampes qui s’allument dans votre ville et dans votre pays.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe tous les êtres vivants dans le monde entier.

     Votre Conscience «  souffle vital » observe tous les êtres qui s’allume dans le monde entier.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe la terre et tout l’Univers.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe la terre et tout l’Univers qui s’allument.

     

    Stade 5 :

    Votre Conscience «  souffle vital » observe l’Amour Inconditionnel contenu dans le cœur de chaque être.

    Votre Conscience « souffle vital » observe votre Amour Inconditionnel qui rejoint l’Amour Inconditionnel des autres.

    Votre Conscience «  souffle vital » observe votre cœur qui vit et respire dans l’Amour Inconditionnel de tous les êtres.

     

    Stade 6 :

    Votre Conscience «  souffle vital » observe le cœur de tous les êtres « Réunis et Unifiés » par la Source Divine de L’Amour Absolu.

     

    Stade 7 :

    Votre Conscience «  souffle vital » observe « la Conscience Individuelle » absorbée par la « Conscience Universelle ».

    Votre Conscience «  souffle vital » est aspirée dans l’harmonie de la « Conscience Universelle » et à ce stade elle ne perçoit plus rien. 

    Votre « Conscience «  souffle vital » est en harmonie avec tous les êtres et tout l’Univers.

    Votre « Conscience «  souffle vital » peut demeurer ainsi aussi longtemps que vous le souhaitez.

     

    Très bonne méditation et au mois prochain.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et Salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Module apprentissage de la charte d’éthique (Juillet 2014)

      

    Charte d'éthique juillet 2014

     

     

    Le Maitriyo est un code moral de conduite personnelle et de base spirituelle pour toute personne qui s’engage sur la Voie de l’Amour Fraternel. Que ce soit par adhésion à cette éthique ou tout simplement pour évoluer en conscience, ou encore pour solidifier une pratique spirituelle,  le « Maitriyo » est une référence incontournable.

     

    Cette charte d’éthique  comporte 19 vertus morales à développer, que chaque adhérent est tenu d’observer dans sa pratique quotidienne.  Tous les membres qui adhèrent, s’engagent à respecter ce code comme éthique, en famille, avec leurs amis, et dans tous leurs rapports de vie. Ils doivent faire preuve d’Amour Fraternel envers toutes les races, toutes les ethnies, et toutes les religions, sans discrimination, dans le respect, la joie et la bonne humeur.

     

    Le Maitriyo est perpétué par tous les êtres qui développent des qualités fraternelles, par les adhérents et toutes les personnes désireuses d’avancer sur la  voie de l’Amour Fraternel et de la Paix. Chaque personne qui adhère à ce code devient un ambassadeur du Maitriyo et porte « le bracelet de distinction » en signe d’adhésion.

     

    Code moral du Maitriyo 

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

    2/ La bienveillance  est la richesse du cœur

    3/ La bonté se dévoue pour être généreuse

    4/ La convivialité sereine est un partage harmonieux

    5/ La sincérité affectueuse exprime ses sentiments sans artifice

    6/ La confiance mutuelle est une conquête de chaque instant

    7/ La politesse est une vallée respectueuse et impartiale

    8/ L’aide et l’entraide s’aident entre elles

    9/ La tolérance est une conquête sur « soi »

    10/ L’égalité des chances est une chance d’égaliser

    11/ La solidarité est l’unité qui fait la force

    12/ La moralité se construit sur l’exemple

    13/ La compréhension est une prise de conscience effectuée en douceur

    14/ La patience prend son temps

    15/ La liberté n’a pas de maître

    16/ L’honneur est une distinction qui cache bien ses trésors

    17/ La méditation cherche son âme dans les profondeurs intérieures

    18/ L’humilité est un écrin de douceur pour l’âme

    19/ L’espoir apaisant réunit chemin et but dans l’instant présent

      

     

    Développement de la deuxième vertu

     

    Charte d'éthique juillet 2014

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

     

    L’Amour Fraternel est la graine de l’humanité.  Nous avons tous cette ressemblance en tant qu’humain. Cette identité génétique est le plus pur des sentiments qui harmonise la vie des frères et sœurs de l’humanité, dans le monde entier. C’est un  sentiment de solidarité, de même appartenance, un savant  mélange d’affection, de respect, et de confiance entre des personnes qui se soucient les unes des autres.  Cette évidence est valorisante puisqu’elle n’est plus assujettie aux déboires des passions et des attachements. « Être » avec chaque « être » que nous rencontrons, toujours « aimant » attentionné et hospitalier, en souhaitant répondre et  apporter satisfaction à toutes les parties, que cela commence de soi-même jusqu’à l’autre. Il y a ici une grande notion du « bien » pour tous, qui ouvre « la voie » à la pleine réalisation de tous les êtres sensibles, sans aucune séparativité. Un grand pas vers la non-possessivité, un avancement conséquent dans l’impersonnalité, et une prise de conscience de notre unité fraternelle.  L’amour inconditionnel et la bienveillance se cultive ensemble, en offrant à l’autre exactement la même chose que ce que l’on souhaiterait pour soi-même et rien de moins. C’est une reconnaissance identitaire consciente. Une excellente manière de lutter contre la  jalousie qui n’a pas lieu d’être, en renonçant à vouloir toujours plus que nos frères et sœurs humains. Nous devons réaliser cette grande prise de conscience et accepter notre part d’égalité, afin de partager équitablement et de rendre la justice plus fraternelle.  Ce qu’il nous est demandé, est un acte hautement symbolique de concorde, entre tous les êtres comme si l’on était « un » tous ensemble.  L’aboutissement est la représentation totale de « l’être Divin » purifié des voiles de toutes les formes de négativités.

     

    Ouvrir son cœur et sa conscience, à l’Amour fraternel, à la petite graine que nous sommes, afin de l’accueillir, de la recevoir et de la faire grandir. Se dire que tous les membres du Maitriyo œuvrent dans la même direction. Penser que cette action est représentative, d’un arbre plus un arbre, plus encore un autre arbre, c’est l’arbre qui fait la forêt. Un simple pas qui fait grandir la Paix dans tous les cœurs. Tous ensembles, nous construisons notre vie individuelle et collective, et le nouveau monde que nous aimerions « voir » émerger. Alors si nous souhaitons le mettre en place, utilisons largement l’Amour fraternel comme symbolise de la « Paix Universelle ».

     

    Le contraire de l’Amour Fraternel est la mort symbolique,  ou plutôt l’absence de conscience et tous les comportements qui empêchent la graine de l’humanité de s’élever vers les hauteurs spirituelles. Mais cela peut-être aussi  la séparativité, l’antipathie, l’animosité, la discorde, la désunion, l’inimitié, la répulsion, l’éloignement, la méchanceté, le dédain, et la perversité entre autre.

     


    Très bon travail

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

      

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

      

    Module proposition d’étude de texte sacré (Juin 2014)

     

    Texte sacré Juin 2014

      

    Bouddhisme

    Les 4 nobles vérités du Bouddha (texte original)

     

    Le Dhammacakkappavattana Sutta est considéré comme le premier enseignement transmis par le Bouddha après son illumination. Ce sermon fut donné à un ascète qu’il croisa sur le chemin de Varanasi, après son éveil à Bodh Gaya. Bouddha trouva cet enseignement trop subtil pour être compris par tout le monde et ainsi il décida de s’abstenir d’enseigner et de retourner méditer sous son arbre dans le calme, loin de l’agitation des hommes. Mais pendant qu’il entretenait de telles pensées, Brahma Sahampati, une divinité hindoue, lui apparue et fut à même de persuader Bouddha qu’il existait des individus qui seraient réceptifs à son enseignement, des êtres avancés spirituellement qui sont prêts à écouter et à comprendre. Dès le début, l’enseignement du Bouddha n’était pas destiné à la masse, dans le sens où il ne souhaitait pas fonder une religion. Mais plutôt garder l’enseignement à un certain niveau d’intensité spirituelle sans le diluer dans des cultes et autres superstitions ésotériques.

     

    Voici le texte original des 4 nobles vérités

     

     

    Quelle est la Noble Vérité de la Souffrance ? 

    La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance et la mort est souffrance. Etre séparé de ce qu’on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l’on désire est souffrance : en résumé, les cinq catégories d’attachements sont sources de souffrance.

    Il y a la Noble Vérité de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors non exprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par une compréhension complète de la souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par une compréhension complète de la souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité au sujet de l’origine de la souffrance ? 

    C’est l’avidité qui renouvelle l’existence, accompagnée du plaisir et de la convoitise, qui trouve toujours par ci par là de nouvelles jouissances : en d’autres termes, la soif pour les désirs sensuels, la soif d’existence, la soif de non-existence. Mais quel est le terreau de cette avidité qui lui permet d’apparaître et de s’épanouir ? Partout où il y a une apparence de plaisir et de satisfaction, c’est là qu’elle surgit et prospère.

    Voici quelle est la Noble Vérité de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par l’abandon de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par l’abandon de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance ? 

    C’est la disparition totale, la cessation de cette même convoitise ; c’est la rejeter, l’abandonner, y renoncer. Mais quels sont les prémices de cette convoitise qui doit être abandonnée et amenée à sa cessation ? Partout où se trouve ce qui paraît agréable et source de plaisir, sur ces prémices, la convoitise doit être abandonnée et menée à sa cessation.

    Il y a cette Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par la réalisation de la Cessation de la Souffrance ; telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par la réalisation de la Cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité qui mène à la cessation de la souffrance ? 

    Elle n’est autre que le Noble Chemin Octuple, c’est-à-dire : la Compréhension Juste, l’Intention Juste, la Parole Juste, l’Action Juste, le Moyen d’Existence Juste, l’Effort Juste, l’Attention Juste et la Concentration Juste.

    Ceci est la Noble Vérité de la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée en cultivant la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée en cultivant la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Exercice

     

    Ø  La première Noble Vérité est la reconnaissance et l’identification de la souffrance, et de ce qui provoque la souffrance. Quand l’être « aime » il ne supporte pas d’être séparé de l’objet de son « amour », alors il y a souffrance. Mais c’est l’attachement qui créé cette souffrance. Cette vérité est un survol total de toutes les conditions liés à la souffrance afin de les repérer et d’en prendre connaissance. La découverte réalisée ici remonte jusqu’à l’origine, jusqu’à la racine du mal. Les cinq catégories d’attachements sont citées clairement. C’est un listing complet de tout ce qui est désagréable dans la vie et du pourquoi cela est déplaisant.  Ainsi l’être peut identifier l’endroit de ses souffrances par la compréhension et en prendre « conscience ».  S’il accepte cette découverte, il peut la comprendre totalement et agir sur « elle ». « Ceci est la souffrance », c’est une peu comme la « voir » et témoigner d’elle. Mais la souffrance ne peut être comprise en profondeur, si l’attachement qui la caractérise n’est pas identifié. Dans cette formule, Il y a souffrance et je l’ai pénétrée pour la comprendre. Vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière, c’est j’ai « vu », je « comprends », je « muris », je « sais », et je « témoigne ». Alors dans la vie de tous les jours, cette souffrance sera « vue, acceptée et comprise». Tant qu’il y a lutte contre la souffrance et qu’il n’y a pas d’acceptation comme quelque chose d’inévitable, alors la souffrance ne pourra pas être assimilée, admise et dépassée. C’est dans cet arrangement en trois temps que la première noble vérité est un début de cessation de la souffrance.  Parce que je prends connaissance ici de tout le fonctionnement de la souffrance dans sa globalité. Il y a une explication à cette souffrance, elle n’est pas gratuite. Il y a une reconnaissance et une explication intellectuelle, qui efface toute fatalité. Et surtout il y a un moyen de sortir de cette souffrance.

     1/ il y a souffrance (je souffre). 2/ la souffrance est comprise (je remonte vers la cause) 3/ La souffrance à été comprise (je connais la cause).

    Faire un résumé de ce que représente la souffrance pour vous.

     

     

    Ø  La deuxième Noble Vérité est l’identification  de la véritable origine de tous les maux des humains. C’est leur soif excessive de désirs et de convoitise en tous genres. Ils ne veulent que du plaisir, et entretiennent ce défaut en permanence. Ils souhaitent que leur vie entière ne soit qu’une source de satisfaction, de bonheur et de prospérité. La vie devient alors pour eux, une course perpétuelle pour épancher et satisfaire cette illusion de plaisir. Mais dès que le bien-être n’est plus là, dès qu’il se sente en manque, la souffrance apparait alors dans toute sa vérité. Parce que le plaisir est un appât dont le résultat est la douleur. Cette course aux envies multiples et abondantes  devient malheureusement le fruit de tous leurs tourments. Parce que c’est une fuite en avant qui leur cause beaucoup de stress et un déséquilibre de tout leur « être ». C’est une échappée qui demande toujours plus, leur fait perdre pieds et les précipite dans le gouffre de la douleur. Comme un refus de se connaitre, il passe a côté de l’essentiel de leur vie, « eux ». Au bout d’un certain temps, ils se rendent compte de cette pratique douteuse et finissent par abandonner. Pour permettre à leur « être » de vivre une vie normale, recentré dans l’accueil de l’instant présent. C’est dans ce lâcher-prise que le réel bonheur de l’être existe et pourra s’installer. Dans cet abandon, l’être pourra faire connaissance et trouver satisfaction avec lui-même et les multiples facettes de sa personnalité.  Cette plénitude s’épanouira alors totalement dans un bonheur loin de tout désir matériel. Chaque être désire avoir des choses et tirer du plaisir de la vie. Mais cette représentation ne doit pas le pousser à rechercher inlassablement cette note plaisante. Parce que c’est cet attachement à vivre toujours dans des choses réjouissantes qui le conduit directement à sa perte, c'est-à-dire la douleur de « l’insatisfaction ». Heureusement le réel bonheur de l’être n’est pas ici, il est dans l’essence de l’être, dans l’essence que chaque individu doit découvrir à l’intérieur de lui-même et très loin de tous désirs extérieurs.

    1/ Il y a désir (je désire). 2/ Le désir doit être abandonné (j’abandonne mes désirs). 3/ Le désir à été abandonné (j’ai lâcher-prise).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous le désir.

     

    Ø  La troisième noble vérité est le rejet et l’abandon de toute forme de convoitise. C’est le renoncement total  de tous les prémisses des désirs quels qu’ils soient. La moindre petite forme de plaisir, la plus minuscule soif d’envie de satisfaction, doit être combattue et abandonnée sur le champ. L’être ne doit pas rechercher l’ivresse du plaisir mais allez vers la cessation de cette recherche, jusqu’à sa complète éradication. Parce que cette extinction est la fin de la souffrance. Alors, l’être doit apprendre à refuser d’écouter ses moindres désirs, il doit apprendre à ne plus y répondre, pour s’affranchir totalement de toute l’affliction.  Celui qui dompte son « moi » et qui refuse de laisser ces désirs dominer sa vie, gagne la victoire sur la souffrance. S’il se détache progressivement de toutes envies, petit à petit il déracine le mal et la douleur de son cœur. La flamme du désir ne trouve plus de carburant et finit par s’éteindre complètement. En agissant ainsi, l’être ne se laisse plus dominer par son « moi » et savoure la plénitude du détachement. Cette noble vérité est la pénétration de la réalisation de la cessation de la souffrance. Il y a une grande compréhension qui s’installe dans l’esprit qui accepte de se séparer de cette dépendance.  En coupant l’arbre du désir, l’être pénètre au cœur de la cessation de la souffrance et goûte le fruit de son effort immédiatement. En expérimentant avec lucidité cette expérience, il progresse sur le chemin de la libération. Cette troisième noble vérité est la révélation de l’ordonnance médicale contre la souffrance et offre symboliquement la prescription pour échapper à cette sentence. Mais comprendre et mettre en pratique cette vérité au travers de la vie de tous les jours, en acceptant de renoncer à toute forme de plaisir, est une difficulté majeure. Pourtant c’est en minimisant, chaque fois un peu plus,  le flot de la recherche du plaisir, dans un renoncement salutaire, que l’être déguste sa liberté  retrouvée.  

    1/ La cessation de la souffrance (l’abandon des désirs). 2/La souffrance est abandonnée(le désir est abandonné). 3/ La souffrance à été abandonnée (le désir à été abandonné).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous l’abandon du désir.

     

    Ø  La quatrième noble vérité est le noble chemin octuple, c'est-à-dire la prescription, le médicament qui sort définitivement de la souffrance. Cet antidote est la compréhension juste, l’intention juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence juste, l’effort juste, l’attention juste, et la concentration juste. C’est être tout simplement parfaitement juste dans sa conduite. Il est sauvé celui dont le « moi » disparait devant la vérité. Celui qui exécute cette prescription sans y apporté aucune modification. Celui dont la volonté se subordonne au devoir. Celui qui n’à point d’autre désir que de faire son devoir. Celui qui transforme son karma en dharma. Celui qui se comporte avec la plus grande sagesse devant toute la vérité dévoilée. C’est la découverte du chemin octuple, sa pénétration et sa réalisation. Celui qui à compris ce qu’il doit faire pour échapper à la souffrance et qui le met en pratique dans sa vie de tous les jours. Avec une bonne éthique soutenue dans un effort de compréhension sincère, avec une intention noble, une parole vraie empreinte de justesse, une action non violente, des moyens d’existence sans excès, dans un effort journalier appuyé, une attention et une concentration adéquates, ses huit facteurs lui permettent d’accéder à la parfaite maitrise. C’est ainsi et seulement ainsi, grâce au « noble chemin octuple » que l’être en finira avec  tous ses désirs et toutes ses souffrances. C’est dans cette voie du milieu qu’il franchira tous les stades qui conduise directement vers l’éveil. Dans l’instant présent, en acceptant toutes les conditions de la vie, il découvrira son essence et atteindra à la pleine réalisation.  Bien à l’abri du noble chemin octuple, il grandira tranquillement, dans la conquête du détachement pour s’affranchir chaque jour un peu plus de toute forme de souffrance.

    1/ La voie du chemin octuple (la prescription). 2 Le chemin octuple est pris (la pharmacie). Le chemin octuple à été réalisé (la prise du médicament).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous cette quatrième noble vérité.

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

    Le mois prochain, nous continuerons cette étude avec le « chemin octuple ».

     

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯ •°*”˜”*°•.¸ 

     

    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ »*°•**•°* »˜¯ 

     

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module apprentissage de la charte d’éthique (Juin 2014) 

    Charte d'éthique juin 2014

     

    LLe Maitriyo est un code moral de conduite personnelle et de base spirituelle pour toute personne qui s’engage sur la Voie de l’Amour Fraternel. Que ce soit par adhésion à cette éthique ou tout simplement pour évoluer en conscience, ou encore pour solidifier une pratique spirituelle,  le « Maitriyo » est une référence incontournable.

     

    Cette charte d’éthique  comporte 19 vertus morales à développer, que chaque adhérent est tenu d’observer dans sa pratique quotidienne.  Tous les membres qui adhèrent, s’engagent à respecter ce code comme éthique, en famille, avec leurs amis, et dans tous leurs rapports de vie. Ils doivent faire preuve d’Amour Fraternel envers toutes les races, toutes les éthnies, et toutes les religions, sans discrimination, dans le respect, la joie et la bonne humeur.

     

    Le Maitriyo est perpétué par tous les êtres qui développent des qualités fraternelles, par les adhérents et toutes les personnes désireuses d’avancer sur la  voie de l’Amour Fraternel et de la Paix. Chaque personne qui adhère à ce code devient un ambassadeur du Maitriyo et porte « le bracelet de distinction » en signe d’adhésion.

     

    Code moral du Maitriyo 

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

    2/ La bienveillance  est la richesse du cœur

    3/ La bonté se dévoue pour être généreuse

    4/ La convivialité sereine est un partage harmonieux

    5/ La sincérité affectueuse exprime ses sentiments sans artifice

    6/ La confiance mutuelle est une conquête de chaque instant

    7/ La politesse est une vallée respectueuse et impartiale

    8/ L’aide et l’entraide s’aident entre elles

    9/ La tolérance est une conquête sur « soi »

    10/ L’égalité des chances est une chance d’égaliser

    11/ La solidarité est l’unité qui fait la force

    12/ La moralité se construit sur l’exemple

    13/ La compréhension est une prise de conscience effectuée en douceur

    14/ La patience prend son temps

    15/ La liberté n’a pas de maître

    16/ L’honneur est une distinction qui cache bien ses trésors

    17/ La méditation cherche son âme dans les profondeurs intérieures

    18/ L’humilité est un écrin de douceur pour l’âme

    19/ L’espoir apaisant réunit chemin et but dans l’instant présent

     

    Développement de la première vertu

     

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

     

    L’Amour Fraternel est la graine de l’humanité.  Nous avons tous cette ressemblance en tant qu’humain. Cette identité génétique est le plus pur des sentiments qui harmonise la vie des frères et sœurs de l’humanité, dans le monde entier. C’est un  sentiment de solidarité, de même appartenance, un savant  mélange d’affection, de respect, et de confiance entre des personnes qui se soucient les unes des autres.  Cette évidence est valorisante puisqu’elle n’est plus assujettie aux déboires des passions et des attachements. « Être » avec chaque « être » que nous rencontrons, toujours « aimant » attentionné et hospitalier, en souhaitant répondre et  apporter satisfaction à toutes les parties, que cela commence de soi-même jusqu’à l’autre. Il y a ici une grande notion du « bien » pour tous, qui ouvre « la voie » à la pleine réalisation de tous les êtres sensibles, sans aucune séparativité. Un grand pas vers la non-possessivité, un avancement conséquent dans l’impersonnalité, et une prise de conscience de notre unité fraternelle.  L’amour inconditionnel et la bienveillance se cultive ensemble, en offrant à l’autre exactement la même chose que ce que l’on souhaiterait pour soi-même et rien de moins. C’est une reconnaissance identitaire consciente. Une excellente manière de lutter contre la  jalousie qui n’a pas lieu d’être, en renonçant à vouloir toujours plus que nos frères et sœurs humains. Nous devons réaliser cette grande prise de conscience et accepter notre part d’égalité, afin de partager équitablement et de rendre la justice plus fraternelle.  Ce qu’il nous est demandé, est un acte hautement symbolique de concorde, entre tous les êtres comme si l’on était « un » tous ensemble.  L’aboutissement est la représentation totale de « l’être Divin » purifié des voiles de toutes les formes de négativités.

     

    Ouvrir son cœur et sa conscience, à l’Amour fraternel, à la petite graine que nous sommes, afin de l’accueillir, de la recevoir et de la faire grandir. Se dire que tous les membres du Maitriyo œuvrent dans la même direction. Penser que cette action est représentative, d’un arbre plus un arbre, plus encore un autre arbre, c’est l’arbre qui fait la forêt. Un simple pas qui fait grandir la Paix dans tous les cœurs. Tous ensembles, nous construisons notre vie individuelle et collective, et le nouveau monde que nous aimerions « voir » émerger. Alors si nous souhaitons le mettre en place, utilisons largement l’Amour fraternel comme symbolise de la « Paix Universelle ».

     

    Le contraire de l’Amour Fraternel est la mort symbolique,  ou plutôt l’absence de conscience et tous les comportements qui empêchent la graine de l’humanité de s’élever vers les hauteurs spirituelles. Mais cela peut-être aussi  la séparativité, l’antipathie, l’animosité, la discorde, la désunion, l’inimitié, la répulsion, l’éloignement, la méchanceté, le dédain, et la perversité entre autre.

     


    Très bon travail

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Méditation Vijranavadin 

    Être un cœur créateur 

    Pleine lune du mois entre 21h et 22h (heure française) 

    Voici les 4 dates (même heure) pour les méditations de juin 2014, pour les élèves confirmés :  

    (Nouvelle lune le 28 mai, premier quartier le 5 juin, pleine lune le 13 juin, dernier quartier le 27 juin) 

    Méditation Conscience Universelle (MCU) juin 2014

     

    Cette méditation mondiale s’adresse à tous les êtres sensibles et se pratique  seul ou en groupe, ou que vous soyez sur la planète terre. C’est le simple fait, d’être connecter tous ensemble en « Conscience », avec un « Sentiment d’Amour Universel » au même instant, qui augmente l’envergure de toutes nos possibilités. C’est allier nos connaissances réciproques avec « Sagesse », pour faire avancer le Monde vers la PAIX. L’Amour et la Sagesse réunit ensemble, sont la plus belle « Création » que nous puissions offrir généreusement aux autres. Cette mise en mouvement solidaire engendre un élan et une dynamique extrêmement positive. Appelée Cœur Créateur,  celui-ci profite à l’enrichissement général de toute la Conscience Universelle. Que vous soyez simple méditant débutant ou confirmé, sans religion particulière ou avec déjà un beau bagage spirituel, cette méditation en Unité de Conscience, rassemble toutes les Sœurs et les Frères de lumière, qui œuvre pour « l’Universalité ». Si votre Cœur déborde d’Amour et de Sagesse, soyez bienvenue, soyez créateur. La méditation de la Conscience Universelle réunit le jour de la pleine lune, tous les êtres sensibles qui soutiennent  l’émergence de la Bienveillance, de la Sagesse et de la Créativité.  Elle débute par 30 minutes de préparation (21h à 21h30 heure de Paris), puis 30 minutes de méditation (21h30 à 22h). Vous pouvez la raccourcir ou la prolonger si vous le souhaitez et faire des pauses si nécessaire. Il est préconisé de s’habiller en blanc, pour exprimer une volonté de « purification » personnelle et collective.

     

    L’Amour Inconditionnel, la Bienveillance, le Partage, et la Fraternité sont les outils indispensables à cette méditation. Mais une seule de ces quatre qualités suffit pour entreprendre et participer à cette initiative collective.

     

     

    Vijranavadin ou Voie de la « Conscience Universelle »

     

    Participer à la méditation de la Conscience Universelle, c’est être dans un « état d’esprit » qui prend « Conscience » de tous les éléments qui la constitue et de tous les niveaux qui la caractérise, sans aucune discrimination des éléments entre eux. Avec humilité et sans jugement, le méditant de la « Conscience Universelle», l’observateur  des êtres, des choses, et de l’univers tout entier, accepte  chaque parcelle de chaque être, avec un Amour Inconditionnel « Pleinement Conscient ». Nous possédons tous une graine d’Amour universel à la naissance, un Cœur pour « Aimer » et avoir « la Foi ». Ce « réservoir d’Amour Divin » est  caché dans chaque cœur  et ne demande qu’à grandir. Aujourd’hui certain sont prêt et rempli d’Amour Inconditionnel, d’autres le sont moins, mais quelle importance. Puisque le cœur est le Véhicule qui guide jusqu’aux portes de l’éveil.

     

    Être un cœur créateur est pour le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier, une manière de développer toujours plus d’Amour Inconditionnel et de le partager généreusement avec les autres.

     

    Avoir une grande bienveillance envers tous les autres êtres est une qualité, une prédisposition affective qui vise le Bien et le Bonheur de tous. Cette capacité toute particulière « d’Amour tournée vers les autres » devient aujourd’hui une culture de l’esprit que beaucoup souhaite développer, afin de contribuer modestement à la paix dans le monde. Mais surtout, parce qu’Aimer Inconditionnellement procure beaucoup de satisfaction, de joie, de bonheur et de sérénité. C’est la clef qui fait grandir le monde.  

     

    Incontestablement, maintenant, de plus en plus de personnes subissent autour d'elle toutes les pressions de la négativité. Non seulement elles doivent se débarrasser de leurs penchants négatifs, mais en même temps, elles doivent lutter contre un extérieur particulièrement vif en ce moment. Cette évidence devient une lutte journalière, ou chacun désire trouver une méthode, qui lui permettra de développer de la bienveillance pour lui-même et pour les autres. C’est pourquoi, le méditant de la Conscience Universelle, vit une vie épanouissante au sein d'un environnement favorable, en développant, de la compassion, de la bienveillance, et toujours plus d’amour universel, au cœur d’une collectivité pour le moins exigeante.

     

    « Maitri » est un terme Sanscrit qui signifie Bienveillance, ou Amour Inconditionnel, ou plus précisément Amour Universel. C’est un Amour semblable à l’Amour que nous pouvons éprouver pour quelqu’un que nous aimons très fort. Mais celui-ci s’est purifié de la passion et de tous les liens d’attachements qui peuvent entraver sa progression. L’Amour Universel est illimité. Ce n’est pas l’Amour lié à la passion, qui suscite des émotions très négatives, telles que la jalousie ou la méchanceté. Cet amour possessif attache dans le couple, dans la famille, dans l’amitié, dans le travail, dans la religion, et dans la matérialité, en véhiculant beaucoup de souffrance de part et d’autre.   Alors que « Maitri » permet au contraire d’étendre l’Amour Bienveillant au maximum de ses possibilité, en travaillant précisément sur le détachement. C’est pourquoi, le méditant de la conscience universel développe « MahaMaitri », la grande bienveillance fraternelle, les ailes de la liberté, la légèreté qui change tout avec un pur esprit d’unité.

     

    En aimant telle une « mère » qui chérit et affectionne son unique enfant, l’Amour Inconditionnel donne tout et à tous sans aucune contrepartie. Cet Amour rayonne comme un soleil quoi qu’il arrive, pour soutenir, favoriser, valoriser, éclairer, enrichir, participer, enseigner et transmettre des valeurs d’amour et de fraternité. Comme la mère se prépare au départ de son enfant, L’Amour Universel dissout tous les conflits, efface tous les doutes, coupe avec tous les empêchements, afin d’offrir l’opportunité à l’autre de s’épanouir dans sa totalité. Il règle les problèmes en apportant la solution du cœur qui observe sans jugement.  C’est pourquoi, le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier, travaille cette forme d’amour, qui  n’est pas sujette à l’agitation émotionnelle des inclinaisons personnelles. Chaque jour, il médite afin de purifier son cœur des péchés de l’esprit, comme la méchanceté, l’égoïsme, la confusion mentale, la jalousie, la colère et l’orgueil.

     

    En veillant avec beaucoup d’attentions et une grande gentillesse envers tous, le méditant de la Conscience Universelle dissout les maux même les plus incurables. Par l’écoute sans jugement, sa bonté facilite grandement la résolution des problèmes. Sa patience calme la colère qui est souvent mauvaise conseillère. La Bienveillance passe également partout parce qu’elle est entendue par tous. En s’émerveillant de tout comme un enfant, le méditant ramène vers l’essentiel, vers le cœur et les sentiments nobles. Il Aime dans la joie, dans la peine et même au-delà dans une grandeur d’âme qui pardonne tout. Sa tendresse affective et volontaire embrasse harmonieusement tous les défis, pour relever le débat de la pensée collective. Maître de lui-même, il sait combien difficile est le chemin de la vie, alors il aide son prochain dans aucune arrière pensée. Avec tout l’amour que contient son cœur, il agit comme un tuteur qui redresse et fait confiance. Mais aussi comme un pilier qui solidifie et protège. Ayant compris que chacun souhaite sortir de la souffrance, il considère donc chaque personne comme un frère ou une sœur  de l’Univers. En acceptant et reconnaissant le coté négatif des choses, comme le coté positif, le méditant de la Conscience Universelle comprend qu’ils ne sont tous deux que de passage, alors il ne s’attache ni à l’un ni à l’autre.  Ayant assimilé le sens de cette dualité, il comprend le combat des autres, et essaie modestement de contribuer à les éclairer sur le chemin de la libération. Que se soit à travers lui ou à travers les autres, la Grande Bienveillance fraternelle choisit de porter un regard positif sur tout. Cette solidarité active envers l’univers tout entier est une forte représentation de la loyauté des valeurs sacrées que MahaMaitri propose généreusement à la société toute entière. Réconciliatrice, elle aime unir et maintenir les gens dans la joie et le bonheur des histoires qui se déroulent « bien ».

     

    Pour réaliser cette tâche, le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier s’emploie à travailler avec un esprit favorable et optimiste à « prendre soin des autres ». Son domicile est dans le lotus du cœur jusqu’à l’épanouissement complet. C’est ici qu’il apprend à garder son esprit sous contrôle, sans vraiment s’en rendre compte, absorbé dans l’activité bienveillante, il œuvre aspirée continuellement dans la demande. L’Amour Inconditionnel est vécue comme l’antidote à la haine et à la séparativité, en offrant sa bienveillance en partage convivial comme contre poids. Cet Amour fraternel des uns envers les autres le ramène toujours dans le présent de la réalité. Afin de comprendre et saisir toutes les possibilités qui lui sont données de devenir « meilleur tous ensemble ». Le méditant nous montre que tout est possible, il fait naitre l’espoir qui redresse la situation, et encourage les efforts vers un avenir pacifié.

     

    C’est pourquoi, le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’Univers tout entier sait qu’il est un cœur créateur en puissance. Conscient de son pouvoir et afin d’amplifier son action positive au cœur du monde entier, il participe pleinement aux méditations de la conscience Universelle, proposées à chaque pleine lune mensuelle. Réunit avec tous les autres méditants de la planète terre, il forme ensemble un Cœur Créateur immense. Qu’il soit seul ou en groupe, il forme avec les autres membres de la Conscience Universelle, une magnifique énergie d’Amour qui se déverse sur tous les êtres sensibles.

     

    Le travail de rassemblement mondial des membres du « Cœur Créateur » maintient la qualité de la Conscience Universelle et l’ensemencement de projets nobles et fraternels au cœur de la Terre. Cette connexion ensemble dans l'Amour Inconditionnel Bienveillant reflète une dynamique porteuse des plus belles valeurs universelles. La nouvelle conscience prend forme avec l’énergie "éther" qui agit sur les trois consciences, physique, émotionnelle et spirituelle, ou l'Amour, la Beauté et la Créativité s’unissent pour s’exprimer pleinement. Ses énergies sont en nous des germes à développer.

     

    Sujet de la méditation

     

    Être un havre d'Amour pour la terre, un havre bienveillant pour chacun, un havre harmonieux pour tous, juste parce que nous sommes des cœurs créateurs en puissance. Ce n'est pas tous les jours « facile », mais Aimer Universellement est un trésor précieux, une perle d'abondance qui nous offre la meilleure des récompenses, l’Unité de Conscience. Alors soyons fort ensemble, soyons des soleils lumineux déterminés, soyons respectueux des promesses dont nous sommes détenteurs. Soyons le remède que tout le monde attend, la lumière dont chacun à besoin pour sortir des difficultés, l'élan qui porte vers un présent « meilleur ». Soyons les Pionniers de l’audace et de la conquête spirituelle. Soyons l’Amour et l’harmonie, la Foi qui éclaire la vérité, et le courage qui foudroie l’illusion. Déployons nos mérites à la multitude pour que chacun puisse vivre abondamment dans  l’Amour et le bonheur.  Soyons la Beauté et la Sagesse qui nous caractérise le plus, en offrant  notre plus bel Amour Inconditionnel à tous ceux qui en ont besoin. Soyons chacun la perle authentique de notre cœur,  notre plus belle essence suprême en pleine activité céleste. Soyons ensemble cet immense collier, ce Cœur Créateur qui embrasse le monde de Paix et de Sérénité. Soyons des fleurs aux mille senteurs bienveillantes et fraternelles qui rayonnent d’amour à l’unisson. En offrant les fruits de notre travail aux autres, nous produisons l’étincelle de vie de l’éveil spirituel, dans notre cœur et dans le cœur de tous les êtres sensibles. Cela n’a pas de prix. C’est une richesse inestimable pour toute l’humanité !

     

    Méditation 

     

    Stade 1 : Installez-vous confortablement le dos bien droit, assis en tailleur ou sur une chaise. Rassemblez vos deux mains sur vos cuisses, mains droite dans la main gauche, les deux pouces se touchent. Fermez délicatement les yeux et détendez chaque partie de votre corps. Quand celui-ci est complètement détendu, observez cette belle plénitude et « Prenez-en Conscience » !

     

    Stade 2 : Maintenant observez votre respiration. A l’inspire le ventre se gonfle et à l’expire le ventre se dégonfle. Observez cela pendant quelques minutes et « Prenez-en Conscience ». Dès que vous êtes bien installé sur votre « souffle vital » ou « va et vient de votre respiration », accrochez-vous à ce souffle et « Prenez-en Conscience ».

     

    Stade 3 : A présent observez le calme de votre pensée, réduite par le « souffle vital » de votre respiration. Votre pensée se dépose délicatement sur les pétales du cœur, et laisse le cœur exister pleinement dans le sentiment d’amour.  Prenez conscience de cet amour infini qui vit dans tout votre « être ».

     

    A ce moment précis, votre pensée sera :

    - soit inexistante si vous êtes expérimenté,

    - soit réduite au maximum si vous êtes élèves confirmés,

    - soit très embarrassante si vous êtes débutants.

     

    Pour les débutants, soyez patient avec vous-même, et dites-vous que « déposer la pensée sur les pétales du cœur » est un exercice difficile pour certain, dont la pensée est comme un papillon qui butine de fleur en fleur. La concentration viendra finalement et au bout d’un certain temps, pacifier  le joli papillon qui ne demandera pas mieux, que de se déposer sur un aussi joli endroit, que votre cœur. En attendant, pour l’exercice,  ramener votre pensée sur le « sentiment d’amour qui vibre avec l’univers », à chaque fois qu’elle s’échappe. Faite le avec délicatesse et beaucoup de douceur envers vous-même. La plus grande difficulté pour un débutant est de dépasser l’inconfort de l’inactivité, et de redevenir le Maitre de sa pensée.

     

    Dès que la pensée se calme, vous êtes l’observateur sans discrimination de votre vie, et de la vie des autres. « Prenez Pleinement Conscience de ce grand privilège ».

     

    Observez votre cœur rempli d’Amour et vivez en harmonie avec cet Amour, au rythme de votre souffle vital. Puis étendez cet amour tout autour de vous, envers vos proches, les personnes qui habitent votre immeuble, votre ville et au plus loin que vous pouvez l’offrir.

     

    Demeurer dans cet espace pendant 30 minutes, puis revenez progressivement vers votre vie matérielle.

     

    Très bonne méditation et au mois prochain.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Exercice philosophique/symbolique (juin 2014)

     

    Lisez ce texte sur la « symbolique du cœur » pour vous imprégnez de son contenu. Vous devez lire en libérant votre cœur et votre intellectuel, de toutes pensées discriminatoires et  de toutes moqueries sur tout ce que vous lirez. Puis répondez aux questions qui suivent ce texte. Très bon travail.

     

    Symbolique juin 2014

     

    Symbolique du « Cœur »

      

    Cet exercice est très enrichissant pour vous, car il est triple en apprentissage. Dans un premier temps, il vous demande une ouverture complète sur les autres, sur leurs connaissances et leurs savoirs faires. Puis dans un deuxième temps, il vous demande de revenir vers vous pour voir ou vous en êtes. Ensuite, il vous demande un effort pour aligner vos connaissances avec celles des autres, en vue d’un enrichissement commun. C’est un véritable travail d’investigation sur les trois plans, intérieur, extérieur puis intérieur/extérieur réunit. C’est un exercice pour prendre l’habitude de tenir compte de vous, des autres, et de faire en sorte de trouver l’unité et non la dualité entre les deux. Car cette dualité ou  cette unité est en vous, facteur de cette triplicité comprise ou pas ? Plus vous utiliserez cette manière « triple » de faire, plus vous prendrez « Conscience » de l’Unité.

     

    Cet exercice est pour vous aider à prendre conscience des différences qui existent entre vous et les autres. Celles-ci ne sont en rien « dualitaire » mais juste différente. Il n’est pas question ici d’entrer dans un débat, pour savoir si vous avez raison ou tord, mais juste de vous ouvrir à autres choses. Cet exercice peut vous paraitre difficile au début, parce qu’il demande un certain travail intellectuel de lecture et de compréhension. Ensuite, il nécessite une investigation personnelle et beaucoup de sincérité de votre part. Il y a presque toujours une difficulté dans le travail à réaliser. Soit dans le fait d’aller vers l’extérieur et vers les autres, soit dans le fait de revenir vers le « soi » pour s’occuper de son intériorité, ou encore dans la réunion de ses deux là.  Est-ce que c’est plus confortable pour vous de rester à l’intérieur de vous-même ou plutôt d’aller vers les autres ? Il y en a toujours une des deux qui prime, c’est normal, car c’est la nature même du « soi ». Toute la difficulté repose sur l’équilibre et l’assouplissement entre cette intériorité et cette extériorité. Mais en repérant quelle est votre tendance propre, vous repérez votre difficulté personnelle. En prenant l’habitude d’effectuez cet exercice régulièrement,  vous éclairez votre Conscience et repérez progressivement tous les obstacles qui vous enferment dans la dualité.

     

    1/ Lisez ce texte sur la « symbolique du cœur » pour vous imprégnez de son contenu. Vous devez lire en libérant vos pensées de tous jugements discriminatoires et  de toutes moqueries sur tout ce que vous lirez. Si vous avez des difficultés, notez-les, et faites cet exercice en plusieurs fois. Surtout ne baissez pas les bras avant d’avoir bien compris l’exercice.

     

    Je vous laisse une belle « coupe » de cœur remplie de courage, une immense « couverture » d’énergie positive, et un wagon de patience juste pour vous, pour vous aider dans la réalisation de cet exercice. C’est en prenant « Conscience » de vos difficultés que vous abordez un véritable « chemin » vers le changement.

     

    « La symbolique du Cœur »

     

    Le cœur organe central de l’individu, correspond de façon très générale à la notion de « centre ». Si l’occident en fait le siège des sentiments, toutes les civilisations traditionnelles y localisent au contraire l’intelligence et l’intuition : c’est peut-être que le centre de la personnalité s’est déplacé, de l’intellectualisation à l’effectivité. Mais Pascal ne dit-il pas que « les grandes pensées viennent du cœur » ? On peut dire aussi que, dans les cultures traditionnelles, la connaissance s’entend en un sens très large, qui n’exclut pas les valeurs affectives.

     

    Le cœur est effectivement le centre vital de l’être humain, en tant qu’il assure la circulation du sang. C’est pourquoi il est pris comme symbole – et non bien sûr comme siège effectif – des fonctions intellectuelles. On trouve cette localisation en Grèce. Elle est importante en Inde où le cœur est considéré comme Brahmapura, la demeure de Brahma. Le cœur du croyant, dit-on en Islam, est le trône de Dieu. Si, dans le vocabulaire chrétien également, le cœur est dit contenir, le royaume de Dieu, c’est que ce centre de l’individualité, vers lequel la personne fait retour dans la démarche spirituelle, figure l’état primordial, en parlant du lieu de l’activité Divine. Le cœur dit Angélus Silesius, est le temple, l’autel de Dieu : il peut le contenir entièrement. Le cœur, lit-on encore dans le Houang-ti nei king, est un organe Royal ; il représente le roi ; en lui réside l’Esprit. Si l’église cruciforme s’identifie au corps du Christ, l’emplacement du cœur est occupé par l’autel. Le Saint des Saints est dit être le cœur du temple de Jérusalem, lui-même cœur de Sion, qui est, comme tout centre spirituel, un cœur du monde.

     

    Le double mouvement (systole et diastole) du cœur en fait aussi le symbole du double mouvement d’expansion et de résorption de l’Univers. C’est pourquoi le cœur est Prajâpati;  il est Brahmâ dans sa fonction productrice, il est l’origine des cycles du temps. Selon Clément d’Alexandrie, Dieu, cœur du monde, se manifeste selon les six directions de l’espace. Allah est semblablement Cœur des cœurs et Esprit des esprits.

     

    Parce qu’il est au centre, les chinois font correspondre au cœur l’élément terre et le nombre cinq. Mais en raison de sa nature – car il est le soleil – ils lui attribuent aussi l’élément Feu. Il s’élève jusqu’au principe de la lumière, commente le Sou-wen. La lumière de l’esprit, celle de l’intuition intellectuelle, de la révélation, brille dans la caverne du cœur. L’organe d’une telle perception est, selon le soufisme, l’œil du Cœur (Ayn el-Qalb), expression qu’on retrouve dans nombre de textes chrétiens, et notamment chez saint Augustin.

     

    Le cœur est le Roi, disait le Nei-king. La fonction du cœur est de gouverner, confirme un texte ismaélien. Le cœur, enseigne le maître taoïste Liu-tsou, est le maître du souffle; ceci pourrait s’expliquer par la seule analogie entre le rythme cardiaque et la respiration, identifiés dans leurs fonctions de symboles cosmiques. Mais Plutarque utilise la même image : le soleil diffuse la lumière comme le cœur diffuse le souffle. Or, dans le taoïsme aussi, le souffle (k’i) est la lumière ; il est l’esprit. Liu-tsou concentre l’esprit entre les sourcils, là ou le Yoga situe l’Ajna-chakra ; il y transfère en quelque sorte la fonction du cœur ; c’est pourquoi cet espace d’un pouce est appelé cœur céleste (t’iensin).

     

    L’écriture hiéroglyphique égyptienne représente le cœur par un vase. Or le cœur est aussi mis en relation avec le saint Graal, coupe qui recueillit le sang du Christ. Il est d’ailleurs remarquable que le triangle renversé, qui est une figuration de la coupe, soit aussi le symbole du cœur, outre que la coupe contenant le breuvage d’immortalité s’atteint nécessairement « au cœur du monde ».

     

    Dans la religion égyptienne, le cœur joue un rôle fondamental : selon la cosmogonie memphite, Dieu Ptah a pensé l’univers avec son cœur avant de la matérialiser par la force du verbe créateur. Mais surtout, il est en chaque homme le centre de la vie, de la volonté, de l’intelligence. Lors de la psychostasie, c’est le cœur du défunt – seul viscère laissé à sa place dans la momie – qui est posé sur l’un des plateaux de la balance et le scarabée du cœur, amulette essentielle, porte gravée la formule magique qui empêche au cœur de témoigner contre le mort au tribunal d’Osiris. Le cœur d’un homme est son propre Dieu et mon cœur est satisfait de mes actes, est-il inscrit dans la biographie d’un disciple des Sages. De même sur une stèle du Louvre, le cœur est assimilé à la « Conscience » : quand à mon cœur il m’a fait accomplir ces actions, tandis qu’il guidait mes affaires. Il fut pour moi un témoin excellent….J’excellais parce qu’il faisait que j’agisse….C’est un jugement du Dieu qui est en tout corps. Le souhait suprême de chacun est celui que formule Paheri d’El-Kab : Puisses-tu traverser l’éternité en douceur de cœur, avec les faveurs du Dieu qui est en toi. Ainsi le cœur est en nous le symbole même de la « présence divine » et de la « Conscience » de cette présence.

     

    Dans l’antiquité gréco romaine, le cœur n’a pas de signification symbolique précise. Une tradition rapporte que Zeus, ayant avalé le cœur encore palpitant de Zagreus que les Titans déchaînés avaient taillé en morceaux, régénéra son fils en engendrant Dionysos avec Sémélé. Il semble que ce soit la seule légende où le cœur joue un rôle ; et ce rôle est celui d’un principe de vie et de personnalité : le cœur de Zagreus régénéré donnera Dionysos.

     

    Dans le monde celtique, il existe une remarquable interférence sémantique entre le nom du centre (en Breton kreiz, gall.craidd et l’irlandais cridhe) et celui du cœur. Ces trois mots se rattachent à la racine indo-européenne krd cœur centre, milieu dont sont issus les noms latin, grec, arménien, germanique, et slave du cœur. Pour désigner le cœur, les trois langues brittoniques ont un emprunt roman (bret.kalon, corn. Et gall. Calon). Les textes irlandais disent quelques fois, pour évoquer la mort d’un personnage accablé de tristesse, que son cœur se brisa dans sa poitrine. Le cœur symbolise manifestement le centre de la vie.

     

    Dans la tradition biblique, le cœur symbolise l’homme intérieur, sa vie affective, le siège de l’intelligence et de la sagesse. Le cœur est à l’homme intérieur ce qu’est le corps à l’homme extérieur. C’est dans le cœur que se trouve le principe du mal, l’homme risque toujours de suivre son cœur mauvais. La perversion du cœur provient de la chair et du sang. Babua ben Asher commentait le texte : aimer de tout ton cœur dira que le cœur est le premier organe qui se forme et le dernier à mourir, d’où l’expression de tout ton cœur signifie jusqu’à ton dernier soupir.

     

    Le cœur tient une très grande place dans la tradition hébraïque. Faire attention se dit : sim lev, c'est-à-dire mettre son cœur, et la méditation signifie : parler à son cœur.

     

    Selon un Midrash, le cœur de pierre de l’homme doit devenir un cœur de chair. Les sages de cœur ont l’esprit de sagesse.

     

    Dans la bible le mot cœur est employé une dizaine de fois pour désigner l’organe corporel alors qu’on retrouve plus de mille exemples dans lesquels son interprétation est métaphorique. La mémoire et l’imagination relèvent du cœur, ainsi que la vigilance, d’où cette phrase : je dors mais mon cœur veille. Le cœur tient un rôle central dans la vie spirituelle : il pense, il décide, il ébauche des projets, il affirme ces responsabilités. Prendre le cœur de quelqu’un, c’est lui faire perdre « le contrôle de soi » (Cantique des Cantiques 4,9-10).

     

    Le cœur est associé à l’esprit et parfois les termes se mélangent en raison de leurs significations identiques. D’où les expressions : esprit nouveau et cœur nouveau (Ezéchiel 36, 26) ; cœur contrit et esprit contrit (Ps.51, 19). Le cœur est toujours plus lié à l’esprit qu’à l’âme.

     

    Dans la tradition Islamique, le cœur (qualb) représente, non pas l’organe de l’affectivité, mais celui de la contemplation et de la vie spirituelle. Point d’insertion de l’esprit dans la matière….c’est l’essentiel de l’homme, cette oscillation régulatrice placée au-dedans d’un morceau de chair. C’est le lieu caché et secret (sirr) de la conscience (MASH, 477).

     

    Il est représenté comme constitué d’enveloppes successives (‘Alâ al Dawlah en distingue sept), dont les couleurs sont visibles dans l’extase. Au-dedans de la nafs, l’âme charnelle, le sirr constitue la personnalité latente, conscience implicite, subconscient profond, cellule secrète murée à toute créature, vierge inviolée (MASH, 486. Rapprocher l’étincelle, le fondement de l’âme de Maître Eckhart).

     

    Cet organe spirituel que les Soufis appellent le cœur (qalb) se distingue à peine de l’esprit (ruh) : Jîlî dit que lorsque le Coran parle de l’esprit Divin insufflé en Adam, c’est du cœur qu’il s’agit (NICM, 113). Ce même mystique décrit le cœur comme la lumière éternelle et la conscience sublime (sirr) révélée dans la quintessence des êtres créés, afin que Dieu puisse contempler l’Homme par ce moyen. C’est le trône de Dieu  (Al-‘Arsh) et son temple dans l’homme…..le centre de la conscience divine et la circonférence du cercle de tout ce qui existe.

     

    Le Coran dit que le cœur du croyant se trouve entre deux doigts du Miséricordieux ; et une tradition sacrée fait dire à Dieu : Le ciel, la terre ne me contiennent pas, mais je suis contenu dans le cœur de mon serviteur. Les noms et les Attributs divins constituent la véritable nature du cœur : le cœur représente la présence de l’Esprit sous son double aspect (Connaissance et Être), car il est à la fois l’organe de l’intuition (al-kashf=dévoilement) et le point d’identification (wajd) avec l’Être (al-wujûd). Le point le plus intime du cœur est appelé le mystère (as-sirr) et c’est le point insaisissable où la créature rencontre Dieu.

     

    Pour les mystiques Soufis, le cœur est aussi le Trône de la miséricorde. L’amour dont il est siège manifeste en effet l’amour de Dieu. Le cœur aimant est une théophanie, le miroir du monde invisible et de Dieu.

     

    Pour Ibn al-‘Arabî, le cœur du mystique est absolument réceptif et plastique. C’est pourquoi, il revêt toute forme en laquelle Dieu se révèle, comme la cire reçoit l’empreinte du sceau (il existe une analogie entre la racine du mot qalb (cœur) QLB, et la racine de qâbil QBL qui signifie recevoir, être en face de (être passif, réceptif).

     

    Tirmidhî expose, en psychologue mystique, la théorie de la science des cœurs et note explicitement que qalb (cœur) désigne à la fois l’organe régulateur de la pensée et le viscère de la chair.

     

    En psychologie musulmane, le cœur suggère les pensées les plus cachées, les plus secrètes, les plus authentiques, la base même de la nature intellectuelle de l’homme.

     

    La notion de naissance spirituelle se rattache au symbole du cœur : Les cœurs en leur secret sont une seule vierge, dit al-hallâj. Les mystiques s’appellent chez les Soufis, les hommes du cœur. La vision spirituelle est comparée à l’Œil du cœur : J’ai vu mon Seigneur avec l’œil du cœur, dit encore al-Hallâj.

     

    Le Coran lui-même fait allusion à la connaissance par le cœur : Le cœur ne dément pas ce qu’il a vu (à propos de la vision du Prophète, et ce ne sont pas leurs yeux qui sont aveugles, ce sont leurs cœurs, dans leurs poitrines, qui sont aveugles.

     

    Un seul mot désigne l’âme chez les Caraïbes du Venezuela et des Guyanes ; Chez les Tucano (Bassin de l’Amazone) un seul mot pour cœur, âme et pouls ; pour les Wuitoto (sud-Colombiens), cœur, poitrine, mémoire et pensée sont même chose.

     

    Pour les indiens Pueblo de l’Arizona les enfants sont le produit de la semence sortie de la moelle épinière de l’homme et du sang du cœur de la femme.

     

    Dans les traditions modernes, le cœur est devenu le symbole de l’amour profane, de la charité en tant qu’amour Divin, de l’amitié et de la droiture.

     

    Guénon a observé que le cœur avait la forme d’un triangle inversé. Comme les symboles qui revêtent cette forme, le cœur se référerait au principe passif ou féminin de la manifestation universelle…tandis que ceux (les symboles) qui sont schématisés par le triangle droit se rapportent au principe actif ou masculin. On rappellera que, dans l’Egypte ancienne, le vase était l’hiéroglyphe du cœur et que dans l’Inde, le triangle inversé est l’un des principaux symboles de la Shakti, l’élément féminin de l’être, en même temps que celui des eaux primordiales.

    (Dictionnaire des symboles Robert Laffont)

     

    Suite de l’exercice :

     

    1/ Repérez toutes les complémentarités qui existent sur cette symbolique universelle du cœur. Avez-vous ressentis de la dualité dans cette lecture ou plutôt un sentiment d’unité ? Avez-vous collez facilement à cette lecture ? Votre compréhension à t-elle été aisée ou pas ?

     

    2/ Recentrez-vous sur vous-même et sur votre fonctionnement personnel. Quelle est votre manière d’aimer, laissez-vous votre cœur guider votre personnalité au travers de la vie ? Votre cœur, votre personnalité et votre vie sont elles bien alignées l’une à l’intérieur de l’autre et en symbiose ? Votre cœur respire t-il en harmonie avec votre extérieur, les autres et l’Univers ?

     

    3/ Synthèse sur cette triplicité : Vous retrouvez-vous dans ce texte ou pas du tout ? Quelles sont les différences que vous pouvez mettre en évidence entre vous et les autres ? Cette lecture vous a-t-elle rapprochée d'eux ou carrément éloigné ? Vous êtes-vous enrichit à la lecture de ce texte ? Êtes-vous capables de vous embellir au contact des différences des autres ? Êtes-vous capable d’effectuer un rapprochement entre votre manière d'être avec le cœur et votre manière de penser avec votre intellectuel? Pouvez-vous réaliser un changement dans votre manière d’être ?  Est-ce qu’à l’ avenir vous serez beaucoup plus compréhensif avec les autres ? Est-ce que vous parviendrez plus facilement à expliquer vos différences aux autres ?

     

    Conclusion de l’exercice

     

    Le cœur est très lié à la respiration et à la pensée. En lui-même il est très constructeur de notre environnement. La compréhension de la dualité nous conduit vers l’Unité. Le cœur est le siège de l’Amour….qui est lié au Divin. Toutes les religions ont des chemins différents parce que nous sommes tous différents. Toutes les religions amènent au Cœur qui est la demeure où l’Amour grandit vers le suprême.  Notre cœur est-il dans la dualité des différences ou dans l’unité Spirituelle et respectueuse de chacun ? Par le cœur, nous sommes tous les mêmes, par le cœur nous sommes tous « Frères et Sœurs ». Alors prenons pleinement « Conscience » de cette vérité avec une grande compassion envers nous-mêmes et envers les autres.

     

    Le cœur du Croyant est le siège du  Divin.

     

     

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    Que la philosophie dégagée par les symboliques éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namaste  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Être un cœur créateur

     

    Exercice « MAITRI » (Juin 2014)

      

    Exercice Maitri Juin 2014

      

     C’est en prenant Conscience de la Beauté du Monde, que nous prenons conscience de notre souffle vital.

     

     Au commencement était la respiration. C’est notre souffle vital, ce qui nous relie en premier à la vie. De cette première respiration nait la Conscience.  Tout au long de notre vie il y aura de nombreuses  « prise de conscience » jusqu’à la dernière, celle de notre dernier  souffle juste avant la mort. Respiration, vie et conscience sont liées ensemble  dans l’unité, le fil conducteur de notre destinée. C’est pour cette raison que nous disons « une beauté à couper le souffle ». Un peu comme si cette beauté nous amenait dans les hauteurs et nous laissait suspendu dans les airs, le temps de quelques minutes……. !

     

    Exercice

     

    « Prendre conscience » des êtres, des actes, des vérités  est un exercice pour ouvrir notre esprit sur des choses qui lui sont totalement étrangères. Mais cette ouverture peut se produire de multiples façons. Parfois cette prise de conscience est facile et salutaire,  mais la plupart du temps, elle est difficile et obligatoire.  Notre conscience individuelle ou collective à parfois besoin d’éclaircissements violents pour résoudre les adéquations de la vie. Il faut dire que la conscience n’est pas dualitaire mais qu’elle essaie toujours de trouver l’unité dans toutes les circonstances.  En préparant notre conscience, en la guidant sur le chemin de la découverte et de l’évolution, en l’aidant avec des exercices appropriés, nous l’éduquons. Ainsi les prises de consciences deviennent beaucoup plus douces, et beaucoup plus adaptés à notre mode de vie.

     

    Voici les questions

      

    Lisez toutes les questions et répondez immédiatement dans un résumé d’au moins 10 à 20 lignes. Puis laissez-les agir en vous pendant quelques jours. Puis, faites de nouveau un résumé de 10 à 20 lignes minimum pour répondre à chaque question. Comparez vos réponses pour voir si votre « conscience s’est élargie.  Laissez mariner encore quelques jours, puis relisez-vous, et écrivez ce qui à encore émergé.  Ainsi vous  comprenez ou vous en êtes, dans la prise de conscience de cet exercice. Vous pouvez refaire cet exercice dans quelques mois, pour voir ou en est votre évolution. Quand on ouvre une porte à l’esprit, il continue sa progression dans toute la pièce, souvent à notre insu. 

     

    1/ De quelle manière concevez-vous, la naissance, l’existence et la mort ?

     

    2/ Croyez-vous en la réincarnation ?

     

    3/ Que représente pour vous « Avoir conscience » de quelque chose ? Que représentent pour vous la conscience individuelle, la conscience collective et la conscience universelle ?

     

    3/ Pensez-vous que votre conscience est lié à votre respiration ou souffle vital ? Et de quelle manière est-ce possible ?

     

    Très bon travail !

    Que vos prises de conscience s’effectuent dans la douceur et l’harmonie en parfaite adéquation avec la lumière de votre âme.

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namaste  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    « Être un cœur créateur »

     

    Exercice de prière 1 (juin 2014) 

     

    Exercice prière Juin 2014

     

     

    La prière transforme l’étudiant qui l’aborde parce qu’elle l’ensence. Elle est l’essence de son amour, sa senteur intérieure et l’odeur qu’il laisse derrière lui. L’amour Universel est la graine pure d’amour que chacun reçoit en son cœur, en son âme et conscience à la naissance. Cette étincelle de vie, celle qu’il doit préserver de toute souillure, celle qui ne fait pas les choses par attachement est « son lien divin ».

     

    Croire en "soi", avoir « confiance » en ses capacités,  embrasser l’avenir avec sérénité, est un acte de « foi ». Une  source de sécurité qui se construit progressivement à l’intérieur même de l’être. Avoir « confiance », c’est avoir « la foi au cœur » et croire que tout est possible. Alors, Il n’y a rien de mieux que la prière pour augmenter ce pouvoir en « soi ». Prier est un acte d’amour. Il faut prier en « aimant infiniment » celui ou celle à qui nous adressons nos prières. Petit à petit, celles-ci vont devenir un escalier qui élève l’âme et un rempart contre toutes les attaques de l’existence. Rien ne pourra déséquilibrer les êtres tant leur foi sera devenue forte et sublime. Ce lien avec la Divinité va se renforcer chaque fois un peu plus pour devenir indestructible. Mais prier, ce n’est pas réciter par cœur et sans forme ni substance, mais bien au contraire, un exercice dédié à manifester tout notre amour envers la Divinité. Le sentiment grandit, prend corps, s’affirme, pour devenir abondance. Il est un petit ruisseau qui deviendra une grande rivière majestueuse dont la solidité du courant ne pourra plus jamais être détournée de son objectif. Alors faisons cet acte de foi, le mieux possible.

     

    Loin de moi de désacraliser la prière, mais vous pouvez utiliser tous les supports à votre convenances et tous les lieux que vous souhaitez, pour autant que votre prière soit sincère. Un petit coin réservé à cette occasion est très certainement le meilleur endroit pour cet acte. Vous disposerez un petit autel, avec les représentations qui vous parlent. Chacun  son temple, chacun sa religion, et chacun son interprétation personnelle pour ouvrir le cœur et l’esprit. Certains choisiront des prières, d’autres des poèmes, d’autres des textes sacrés et d’autres encore des Mantras, des chants spirituels, de la musique, la réalisation de mandalas, ou encore des supports particulièrement originaux. Peut importe le lien qui est utilisé, l’essentiel de l’exercice consiste à connecter son cœur avec la divinité, dans un souci de préservation et de purification des sentiments.  Se mettre à genoux, les deux mains jointes au niveau du plexus solaire est la prise de conscience d’une très vaste humilié devant l’univers. La reconnaissance d’un Amour Supérieur, et l’identification d’être un « être » qui débute sa démarche tout en bas et qui sortira de cet acte tout en haut en « pleine confiance »,  « fort dans sa foi » et comme un soleil complètement  « illuminé ». 

     

    Exercice

     

    Choisissez toutes les choses que vous aimeriez voir se développer dans votre vie. Exemple « trouvez un emploi » ou «  une belle histoire d’Amour », « avoir un peu plus d’argent », « la guérison d’une maladie », « se débarrasser d’un défaut » ou toute autre chose.   Dressez en une liste. Repérez la plus importante et attribuez-lui une prière, un poème, un mantra, un dicton que vous jugez « sacrée », suivant votre croyance. Ecrivez votre souhait sur une belle feuille en haut, puis écrivez la prière/poème/ texte choisie que vous destinez à cette attention, juste en dessous.  Puis choisissez une pièce de votre habitation où vous passez au moins deux fois par jour. Collez la feuille dessus et à chaque fois que vous devrez entrer dans la pièce, ce sera le mot de Pass. En arrivant devant la porte et avant d’ouvrir, vous réciterez cette prière avec tout votre cœur, comme une offrande que vous feriez à l’Univers. Un beau bouquet d’amour que vous égrainerez continuellement comme un chapelet témoin de tout l’amour que contient votre cœur. Offrez cette prière/poème/texte à l’univers, dans l’intention d’ouvrir largement votre cœur, dans un grand geste de « don ». Soyez très généreux pour que l’Univers soit particulièrement généreux envers vous.  

     

    Pour exemple, j’ai une prière sur la porte de mon bureau, et tous les matins, avant d’entrer, je prononce ma prière. Quand je repasse en début d’après midi, je prie de nouveau. Et si je repasse le soir, je formule à nouveau. Quand j’entre dans la pièce, je suis empreinte de cette formule magique qui agira dans toutes mes pensées et dans tous mes actes. Le plus formidable dans cette action, c’est quand quelqu’un m’attend devant la porte de mon bureau pour un RDV et que je le vois lire cette prière. Tout à coup, c’est un secret que nous partageons inconsciemment, comme si nous unissions nos souhaits. Mais c’est aussi une multiplication, quand cette personne me demande l’explication de cette prière, s’il peut faire la même chose, et s’il peut recopier cette prière. C’est avec beaucoup de plaisir que je lui présente une photocopie. En partageant cette action de grâce, je lui donne un moyen de devenir « meilleur », d’« aimer mieux » et de se « libérer » progressivement.  N’ayez jamais « honte » de partager cette pratique avec quelqu’un et n’hésitez pas à divulguer tous les secrets contenus dans cette formule magique. Tout le monde à droit au bonheur.

     

    Aujourd’hui, je vais vous léguer cette prière, mais vous êtes libre d’utiliser celle que vous aimez. Par la suite, vous apprendrez à multiplier les prières, sur toutes les portes de votre domicile. Mais attention, il faut respectez chaque initiative. Alors choisissez en conséquence. Pas trop long, mais pas trop court non plus. Un savant dosage harmonieux, pour un emplacement stratégique.  Par exemple sur la porte de la salle de bains, vous pouvez demandez à vous débarrassez des poisons qui encombrent vos esprits, ou de la maladie qui vous fatigue, parce que c’est un excellent endroit pour se laver et se débarrassez des choses difficiles. Sur la porte du bureau, c’est plus le travail. Sur la porte du salon ou de la salle à manger, ce sont plus  les choses familiales. Sur la chambre à coucher, les histoires d’Amour les plus pures. Attention, ne déformez pas les choses vers quelque chose de salace. Tout doit être dans l’esprit de l’amour le plus pur, parfaitement droit et structurer dans votre esprit, pour construire positivement et fermement vos projets en toute conscience. La durée de l’exercice est d’un mois, mais vous pouvez jouer les prolongations si vous avez placez le vœu un peu trop haut. Pas de souhait trop matérialiste style « je veux être immensément riche » ! Restez simple et humble, en demandant juste le principal, et laissez le miracle se produire.

       

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

     

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     Vivre l’Unité Fraternelle

     

    Exercice prière Juin 2014

      

    Pour toi, je choisis l’amour et la bienveillance,

    A travers toi, je réalise la sincérité du cœur,

    Et la vérité des sentiments authentiques.

    Parce que cette loyauté est éternelle,

    Au-delà du temps, elle demeure perfection,

    Un chemin de douceur pour nos âmes.

    Tu es moi et je suis toi, dans le cœur créateur,

    Unis à jamais dans l’instant présent de notre Amour,

    Liés avec satisfaction et joie à la source perpétuelle.

     

    - Je suis un Cœur Créateur –

    - L’expression de la Source idéalisée –

    - Le couronnement de la bonté du Cœur –

    - Je suis l’Amour Universel –

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

     

     Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Que la foi s’établisse dans votre cœur et grandisse à travers vos sentiments.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment.

    Véronique-Arlette

    Namaste  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Être un cœur Créateur 

     

    Exercice de méditation (juin 2014)

     

    Exercice méditatif Juin 2014

     

     

    La méditation  sextuple yoga est axée sur 6 points :

     

    1/ Sur « la respiration » ou souffle vital. En prenant conscience de sa respiration, l’étudiant prend conscience du rythme des lois de la nature. Il réapprend à vivre avec l’énergie de son souffle, avec l’énergie de son cœur et avec l’énergie de son esprit. Son corps, son cœur et son esprit participe pleinement à son épanouissement personnel alors il tend à les purifier.  En concentrant toute son attention sur son souffle,  il reprend progressivement le contrôle de chacun de ses trois éléments. Car le contrôle sur le souffle procure un très grand bien-être et favorise une progression vers les autres états de Conscience, vers le cœur puis l’esprit. La méditation sextuple yoga n’est pas une relaxation mais une yoga de l’esprit qui ouvre vers le monde spirituel par le contrôle du souffle. Respirer pendant 5 minutes en « observant » sa respiration.

     

    2/ Sur « le retrait des sens ». L’étudiant  travaille avec ses 5 sens comme support. Ceux-ci sont la vue, l’odorat, le goût, le son et le toucher. Grâce à ses 5 sens, il nourrit son corps, son cœur et son esprit en consommant de la nourriture adaptée pour chacun d’entre eux.  Il sait combien ses sens peuvent jouer un rôle important dans sa vie corporelle, intellectuelle et spirituelle.  Cette investigation se développe et amène l’étudiant dans une prise de conscience essentielle qui est la suivante : En retirant ses sens, il parvient à les contrôler de mieux en mieux, et se coupe progressivement de toute la dépendance  extérieure qu’ils  suscitent. Ce lâcher-prise avec tous les objets de saisie est le fruit d’une discipline journalière régulière qui place l’étudiant dans un confort intérieur de plus en plus grand.  Cette prise de conscience à évidemment une conséquence sur son corps, son cœur et son esprit. « Observer » pendant 5 minutes, les bruits, les odeurs, les visions yeux fermés, les présences, et la déglutition.

     

    3/ Sur l’ « état méditatif ». L’étudiant effectue un véritable travail d’investigation sur les trois plans en même temps. A savoir, il s’intéresse de près à tout ce qui se passe dans son corps, dans son cœur et dans son esprit. Il surveille attentivement que chacun de ses trois niveaux soient alimentés en permanence par des choses positives. S’il s’aperçoit d’une défaillance quelque part, il redresse immédiatement la barre. Cette yoga méditative le protège du négativisme et encourage son action vers la progression, c'est-à-dire vers le haut. Il s’emploie principalement à purifier toutes ses mauvaises tendances l’une après l’autre jusqu'à la perfection et se réjouit avec contentement de toutes ses avancées. Cet état méditatif est maintenu au cœur même de sa propre vie et dans tout ce qu’il réalise. Pendant cinq minutes, mettre un nom sur les sensations ressenties. Exemple, la peur, le froid, l’exaspération, etc.

     

    4/ Sur la « concentration ». L’étudiant apprend à mobiliser toutes ses facultés mentales et physiques pour les ramener vers son centre. Progressivement, il y arrive de mieux en mieux et son attention progresse vers une concentration très pointue. Cet acte volontaire de mobiliser son activité cérébrale développe ses perceptions sensorielles. Il prend « conscience » que les simples actes d’écouter, d’observer,  de goûter, d’humer, de toucher, de penser et d’être affinent considérablement sa concentration.  Quand celle-ci est soutenue, elle s’inscrit dans la durée, pour une notion d’assimilation plus rapide et plus vive. L’observation des choses est amplifiée à l’extrême et  donne accès à des découvertes et des secrets d’envergure.  Cet apprentissage purifie l’esprit de l’étudiant qui s’en rend compte dans sa vie par des prises de conscience très « vive ». Compter doucement jusqu’à 20, puis décomptez tout aussi doucement jusqu’à zéro, puis repartez dans l’autre sens, pour revenir encore une fois à zéro. Le but est de ne pas perdre le fils du comptage.

     

    5/ Sur la « maitrise du mental ». L’étudiant apprend à comprendre le fonctionnement de son mental. Tout ce qui est créé autour de lui provient de son mental. En travaillant sur son mental, il prend conscience que c’est lui-même qui dresse les obstacles sur sa route, pour la seule raison de les vaincre et de parvenir à une pleine évolution de son esprit. En maitrisant son mental, il redevient progressivement le « maître » qui dompte le « soi ». Que ce soit sa propre agitation mentale, sa confusion,  ses pensées et tout ce qui est autour de lui. En apprenant à maitriser son mental, l’étudiant prend « conscience » qu’il à la capacité de dominer son mental, pour ne plus être « la victime consentante » de ce même mental. En bref,  il comprend que c’est lui le maitre et non son mental ! Fort de cette découverte l’avancement du méditant est une progression « Consciente » sur le chemin de la vie. En utilisant son propre mental, il restructure et redessine ses pensées, ses sentiments, ses actes avec un esprit beaucoup plus positif. Pendant cinq minutes, essayez de diriger votre mental sur quelque chose de précis, une photo, le visage de quelqu’un, ou un sentiment d’amour ou de bien-être, sans décrocher. Si malgré tout vous décrochez…..ramenez-le doucement et fermement sur l’objet.

     

    6/ Sur « l’immersion extatique ». En renonçant progressivement aux objets des sens, l’étudiant  atteint à la « vision de la réalité » ou état de Samadhi. Cette immersion totale est vécue en Conscience, pour favoriser son éveil spirituel.

    Une immersion complète et profonde dans les courants corporels subtils est une pleine observation de la montée progressive de la Kundalini à travers tous les chakras. Cette sagesse magique et dynamisante aligne et redéfinit complètement l’être de l’étudiant. C’est un grand bain au cœur de sa propre conscience dans le sein de la matrice de la Conscience Universelle. « Sahaja » est le terme sanscrit utiliser pour expliquer exactement cette immersion extatique.  Ce sont tous les états successifs de la méditation qui sont aussi appelés états de Samâdhi.

     

    Exercice méditation guidée du mois 

     

    Apprendre à détendre son corps en position de méditation pendant 10 à 15 minutes chaque jour, le matin ou le soir. Lisez doucement cet énoncé tout en pratiquant l’exercice en même temps.

     

    1. Ajuster votre coussin de méditation afin d’être installer relativement droit et détendu. Vos pieds sont ancrés solidement dans le sol.
    2. Vos mains sont rassemblées délicatement sur vos cuisses, main droite dans la main gauche, pouces joints.
    3. Relâchez vos épaules afin que votre poitrine soit dégagée.
    4. Ajustez l’angle de votre tête pour que la nuque soit détendue. Votre menton sera légèrement rentré.
    5. Vous êtes maintenant prêt à entreprendre votre méditation.  
    6. Votre attention se portera sur votre corps, des pieds à la tête, en prenant conscience de chaque membre, en les détendant le plus possible l’un après l’autre. Surtout prenez votre temps pour réaliser cette investigation. Si votre attention s’égare, ramenez-la délicatement vers votre corps.
    7. Commencez par détendre le sommet de votre tête, puis votre visage, ensuite l’arrière de votre tête et le cou.  Laissez-vous envahir tout doucement par cette vague de bien-être qui descend en vous, comme une douche d’amour et de tendresse.  Sentez vos épaules se relâcher, puis votre poitrine et votre dos, votre plexus solaire et votre ventre. Vos deux bras se détendent complètement, depuis les biceps, aux coudes, en passant par les avants bras, pour finir par les mains. Maintenant ce sont vos fessiers qui se relâchent, ainsi que vos cuisses, vos genoux, vos mollets, puis vos chevilles. Sentez une profonde détente qui arrive dans vos pieds, pénètre votre voute plantaire et se termine jusque dans vos doigts de pieds. Tout votre corps est profondément détendu.
    8. Après avoir parcouru votre corps des pieds à la tête, prenez conscience de votre corps tout entier, tout en gardant une posture droite et inébranlable.
    9. Ensuite prenez conscience des sensations liées à votre respiration. Laissez votre souffle remplir votre attention, et votre attention remplir votre souffle.  Entrez dans la contemplation de votre souffle vital. Entrer dans la contemplation de l’instant présent. Entrer dans l’amour universel.  
    10. Petit à petit les mouvements d’inspire et d’expire calment votre esprit, et votre pensée se réduit. Continuer cette concentration sur votre respiration pendant quelques minutes.
    11. Quand le gong de fin de méditation « sonne », sortez de votre état méditatif avec délicatesse, en prenant bien soin de retourner dans la vie, avec calme et sérénité.

     

    Réaliser cet exercice quotidien pendant tout le mois.

     

    Très bonne méditation, rendez-vous le mois prochain.

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment.

    Véronique-Arlette

    Namaste  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ »*°•**•°* »˜¯ 

     

      

     

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