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    Être un cœur créateur

     

    Exercice philosophique/symbolique (Septembre 2014)

    Symbolique Septembre 2014

     

     

    Symbolique du chiffre « 7»

     

    Sept correspond aux sept jours de la semaine, aux sept planètes, aux sept degré de la perfection, aux sept sphères ou degré célestes, aux sept pétales de la rose, aux sept têtes du naja d'Angkor, aux sept branches de l'arbre cosmique et sacrificiel du chamanisme, etc. 

    Certains septénaires sont symboles d'autres septénaires : ainsi la rose aux sept pétales évoquerait les sept cieux, les sept hiérarchies angéliques, tous ensembles parfaits.

    Sept désigne la totalité des ordres planétaires et angéliques, la totalité des demeures célestes, la totalité de l'ordre moral, la totalité des énergies et principalement dans l'ordre spirituel.

    Il était chez les Égyptiens symbole de vie éternelle. Il symbolise un cycle complet, une perfection dynamique. Chaque période lunaire dure sept jours et les quatre périodes du cycle lunaire (7 x 4) ferment le cycle. Philon d'Alexandrie observe à ce propos que la somme des sept premiers nombres (1 = 2 = 3 = 4 = 5 = 6 = 7) arrive au même total : 28. Sept indique le sens d'un changement après un cycle accompli et d'un renouvellement positif.

    Le nombre sept est caractéristique du culte d'Apollon : les cérémonies apolliniennes se célébraient au septième jour du mois. En Chine également, les fêtes populaires avaient lieu un septième jour. Il apparaît dans d'innombrables traditions et légendes grecques : les sept Hespérides, les sept portes de Thèbes, les sept fils et sept filles de Niobé ; les sept cordes de la lyre, les sept sphères, etc.

    Il y a sept emblèmes du Bouddha.

    Les circumambulations de La Mecque comprennent sept tours.

    Il se trouve exprimé, si l'on y ajoute le centre dans l'hexagramme (Sceau de Salomon). La semaine comprend six jours actifs, plus un jour de repos, figuré par le centre ; le ciel six planètes (dans le comput ancien), le soleil étant au centre : l'hexagramme six angles, six côté ou six branches d'étoiles, le centre jouant le rôle d'un septième ; les six directions de l'espace ont un point médian ou central, qui donne le nombre sept. Il symbolise la totalité de l'espace et la totalité du temps.

    Associant le nombre quatre, qui symbolise la terre (avec ses quatre point cardinaux) et le nombre trois qui symbolise le ciel, sept représente la totalité de l'univers en mouvement.

    Le septénaire résume aussi la totalité de la vie morale, en additionnant les trois vertus théologales, la foi, l'espérance et la charité, et les quatre vertus cardinales, la prudence, la tempérance, la justice et la force. (Louis-Claude de Saint Martin - Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'homme et l'Univers - Rochefort sur Mer, 1946).

    Les sept couleurs de l'arc en ciel et les sept notes de la gamme diatonique révèlent le septénaire comme un régulateur des vibrations, vibrations dont plusieurs traditions primitives font l'essence même de la matière.

    On prête à Hippocrate cette sentence : « Le nombre sept, par ses vertus cachées, maintient dans l'être toutes choses ; il dispense vie et mouvement : il influence jusqu'aux êtres célestes ».

    Sept est le nombre, a-t-on noté d'abord, de l'achèvement cyclique et de son renouveau. Le monde ayant été créé en six jours, Dieu chôma le septième et en fit un jour saint : le sabbat n'est donc pas vraiment un repos extérieur à la création, mais son couronnement, son achèvement dans la perfection. C'est ce qu'évoque la semaine, durée d'un quartier lunaire.

    La perfection à sept du rythme sénaire est aussi familière à l'Islam, et notamment à l'Ismaélisme : le solide possède sept côtés (les six faces plus sa totalité - qui correspond au sabbat-). « Tout ce qu'il y a dans le monde est sept, parce que chaque chose possède une ipséité et six côtés ». Les « dons de l'intelligence » sont sept (six plus la « ghaybat » la connaissance suprasensible). Les Imâm d'une période sont sept (six plus le Qâ'im, l'Imâm de la résurrection). Ces différentes séries sont de plus en correspondances les unes avec les autres. La religion littérale se développe sur un cycle de six « jours », qui sont six millénaires, suivis d'un septième, « le Sabbat de la religion en vérité », le « jour » du soleil et de la lumière, de la manifestation de l'Imâm jusque là caché. (Henri Corbin - Trilogie Ismaélienne - Paris, Téhéran - 1961).

    Une tradition hindoue attribue au soleil sept rayons : six correspondent aux directions de l'espace, le septième au centre.

    Semblablement l'arc en ciel n'a pas sept couleurs mais six : la septième est le blanc, synthèse des six autres.

    De même les sept faces du mont Meru, tournées vers chacun des sept dvîpa (continents) correspondant aux sept directions de l'espace hindou (six plus le centre).(Jean Herbert - Introduction à l'Asie).

    De Dieu, « Cœur de l'univers », écrit Clément d'Alexandrie, émanent les « six étendues et les six phases du temps : c'est là le secret du nombre 7 » ; le retour au « centre », au Principe, à l'issue du développement sénaire, parfait le septénaire.

    Le nombre 7 est bien universellement le symbole d'une totalité, mais d'une totalité en mouvement ou d'un dynamisme total. Il est, comme tel, la clef de l'Apocalypse (7 églises, 7 étoiles, 7 esprits de Dieu, 7 sceaux, 7 trompettes, 7 tonnerres, 7 têtes, 7 fléaux, 7 coupes, 7 rois...)

    Sept est le nombre des cieux bouddhiques, mais aussi les sept pas du Bouddha ; voyons à ce propos ce que nous dit Mircea Eliade alors qu'il évoquait les différents symbolismes de l'ascension :

    « « Examinons maintenant un autre groupe d'images et de symboles, dont nous avons déjà fait état, du fait qu'il est solidaire du symbolisme du vol : l'ascension au Ciel par le truchement des marches. Voici d'abord un texte bouddhique particulièrement intéressant, qui nous montre à quel point les images traditionnelles sont susceptibles d'une revalorisation métaphysique. « Aussitôt né, le Boddhisattva pose ses pieds à plat sur le sol et tourné vers le nord fait sept enjambées, abrité par un parasol blanc. Il considère aux alentours toutes les régions et dit de sa voix de taureau : « Je suis le plus haut du monde, je suis le meilleur du monde, je suis l'aîné du monde ; ceci est ma dernière naissance ; il n'y aura plus désormais pour moi de nouvelle existence. » (Majjhima -Nikâya, III, p. 123). Ce trait mythique de la Nativité du Bouddha est repris, avec certaines dans la littérature ultérieure des Nikâya-Agama, des Vinaya et dans les biographies du Bouddha. Dans une longue note de sa traduction de Mahâprajnâpâramitâsastra de Nâgârjuna, M. Etienne Lamotte a groupé les textes les plus importants : le Bouddha fait sept pas dans une seule direction, le nord, ou dans quatre ou dans six, ou dans dix directions; il fait ces pas les pieds posés à plat sur le sol, ou reposant sur un lotus, ou à une hauteur de quatre pouces. [(Etienne Lamotte, Le Traité de la grande vertu de Nâgârjuna, t.I (Louvain, 1944), pp. 6 sq. Pour les représentations des sapta pâdani, voir A. Foucher, L'Art gréco-bouddhique du Gandhâra (Paris, 1905-1922), fig. 154-155 ; cf. aussi Images et symboles, pp.98 sq.)]

    La fréquence du premier motif - les sept pas fait dans une seule direction, le nord - nous induit à croire que les autres variantes (les quatre, six ou dix directions) sont plus tardives, dues peut-être, à l'intégration de ce thème mythique dans un symbolisme plus compliqué. Laissons de côté pour l'instant l'analyse des différentes manières dont le Bouddha atteint le Nord (les pieds posés à plat, ou sur un lotus, ou en position planante, pour nous occuper du symbolisme central des sept pas. En étudiant ce thème mythique M. Paul Mus a bien mis en évidence sa structure cosmologique et sa signification métaphysique (Paul Mus, Barabadur. Esquisse d'une histoire du bouddhisme (Hanoï, 1935, I, pp. 476-575 ; id. La Notion du temps réversible dans la mythologie bouddhique (Melun, 1939)). En effet les sept pas portent le Bouddha au sommet du monde cosmique. L'expression « je suis le plus haut du monde » (aggo'ham asmi lokassa) ne signifie pas autre chose que la transcendance spatiale du Bouddha, il a atteint la « cime du monde » (lokkagge) en traversant les sept étages cosmiques qui correspondent, on le sait, aux sept cieux planétaires. D'autre part, le monument connu sous le nom de « prâsâda à sept étages », symbolise le Monde culminant au Nord cosmique : de sa cime on touche la Terre suprême de Bouddha (cf. Paul Mus, Bârâbudur, pp. 95 sq., 320 sq.). Ce que le mythe de la Nativité exprime avec la plus nette précision c'est que le Bouddha, aussitôt né, transcende le Cosmos et abolit l'espace temps (il devient « le plus haut » et « le plus vieux du Monde ». Le symbole de la transcendance est bien mis en lumière par les différentes manières dont le Bouddha effectue les sept pas. Soit qu'il ne touche pas le sol, sois que des lotus jaillissent sous ses pas, soit qu'il marche « à plat »,- il n'est souillé par aucun contact direct avec ce monde-ci. Concernant le symbolisme des pieds posés à plat sur le sol, Burnouf avait rappelé déjà un texte bouddhique que Paul Mus reprend et commente (Barabadur, p. 484) : « Là où s'avance le chef du Monde, les lieux bas se soulèvent, et les lieux hauts deviennent unis » etc. Sous les pieds du Bouddha la Terre devient « lisse », entendez que les volumes sont réduits et la troisième dimension est abolie, expression imagée de la transcendance spatiale. L'interprétation métaphysique du symbolisme de la transcendance spatiale est portée à ses limites extrêmes par la spéculation bouddhiste. Mais ce symbolisme n'est évidemment pas une création bouddhiste. La transcendance du Monde par l'élévation au Ciel était connue déjà aux temps prébouddhiques.

    « Le sacrifice, en son ensemble, c'est la nef qui mène au Ciel » (çatapatha Brâhmana, IV, 2, 5, 10). Le mécanisme du rituel est une dûrohana, « une ascension difficile ». L'officiant escalade les marches (àkramana) du poteau de sacrifice, et, parvenu au sommet, il étend les mains (comme un oiseau ses ailes !) et s'écrie : « J'ai atteint le Ciel, les Dieux ; je suis devenu immortel ! » (Taittirîya Samaithâ, 1, 7, 9). «A la vérité, le sacrifiant se fait une échelle et un pont pour atteindre le monde céleste » (ibid. VI, 6, 4, 2). Dans ces cas, nous avons évidemment affaire à une croyance dans l'efficacité magico-religieuse du sacrifice védique ; ce n'est pas encore la « transcendance » du Cosmos dont fait état le thème bouddhiste de la nativité. Néanmoins, il est de remarquer l'analogie entre les pas du Bouddha et les « marches » du poteau du sacrifice que l'officiant gravit jusqu'au sommet. Dans les deux cas, le résultat est homologue : on atteint la cime culminante de l’Univers, qui Équivaut au Nord cosmique ou au « Centre du Monde ». La traversée par Bouddha des sept cieux pour atteindre « le point le plus élevé » - c'est à dire son ascension à travers les sept étages cosmiques, correspondant aux sept cieux planétaires - est un thème qui s'intègre dans un complexe symbolico-rituel commun à l'Inde, à l'Asie centrale et au Proche-Orient antique. Nous avons étudié ce système de croyance et de rites dans notre Chamanisme (Mircea Eliade, pp.237sq, 423 sq. et passim), au quel nous nous permettons de renvoyer le lecteur. Observons seulement que les « sept pas du Bouddha » sont analogues à l'ascension du chaman sibérien au ciel, par le truchement des entailles pratiquées dans le bouleau cérémoniel (sept, neuf ou douze entailles symbolisant les sept, neuf ou douze Cieux) ou à l'échelle des sept échelons gravit par l'initié dans les mystères de Mithra. Tous ces rites et mythes ont une structure commune : l'Univers est conçu comme ayant sept étages superposée (i.e. sept cieux planétaires) ; le sommet est constitué soit par le Nord cosmique, soit par l'étoile Polaire, soit par l'Empyrée, formules équivalentes du même symbolisme du « Centre du Monde » ; l'élévation au Ciel suprême, c'est à dire l'acte de transcender le monde, a lieu près d'un « Centre » (temple, ville royale, mais aussi arbre sacrificiel homologué à l'Arbre cosmique, poteau du sacrifice assimilé à l'Axis Mundi, etc.), parce que c'est dans un « Centre » que s'opère la rupture des niveaux, et donc le passage de la Terre au Ciel. (cf. Images et symboles, pp.52 sq.).

    Pour revenir au thème de la Nativité du Bouddha, il est certain que nous nous trouvons devant une réinterprétation de ce symbolisme archaïque de transcendance. La principale différence entre les Sept Pas du Bouddha et les rituels brahmanique, sibérien ou mithriaque consiste dans leur orientation religieuse et leurs implications métaphysiques différentes. Le mythe de la Nativité nous révèle la transcendance par le Bouddha de ce monde souillé et douloureux. Les rituels brahmanique et chamanique visent une ascension céleste destinée à faire participer au monde des Dieux et à assurer une condition excellente après la mort, ou à obtenir un service du Dieu suprême. L'initié dans les mystères de Mithra entreprend symboliquement la traversée des sept cieux pour se « purifier » des influences de leurs planètes tutélaires et s ‘élever jusqu'à l'Empyrée. Mais la structure de tous ces « motifs » est identique : on transcende le monde en traversant les sept cieux et en atteignant le sommet cosmique, le Pôle. Comme le remarque Paul Mus, dans al cosmologie indienne, le point d'où est partie la Création est le sommet : « la création s'est faite graduellement au-dessous de lui, par étapes successives. » Le Pôle n'est pas seulement l'axe des mouvements cosmiques ; il est aussi l'endroit le plus « vieux », parce que c'est là que le Monde est venu à l'existence. C'est pourquoi Bouddha s'écrie : « C'est moi qui suis à la pointe du Monde...C'est moi qui en suis l'Aîné. » Car en atteignant le sommet cosmique, Bouddha devient contemporain du commencement du Monde. Il a aboli le Temps et la Création, et se trouve dans l'instant atemporel qui précède la cosmogonie. Il s'agit donc d'un « retour en arrière », afin de réintégrer la situation primordiale, situation « pure » et incorruptible puisque non encore engagée dans le Temps. « Revenir en arrière», atteindre le point le plus « vieux »du Monde, équivaut à abolir la durée, à anéantir l'œuvre du Temps. En s'écriant qu'il est « l'Aîné du Monde », le Bouddha proclame sa transcendance par rapport au Temps, tout comme il déclare qu'il a transcendé l'Espace en arrivant « à la pointe du Monde ». Les deux images expriment un dépassement total du Monde et la réintégration d'un « état absolu » et paradoxal, au delà du Temps et de l'Espace.

    Remarquons que la cosmologie indienne n'est pas seule à faire commencer la Création au sommet. D'après les traditions sémites, le Monde a été créé en partant de l'ombilic (image du Centre) et les mêmes idées se retrouvent ailleurs. [Mircea Eliade, Le Mythe de l'éternel retour, pp. 36 sq. ; et Traité d'Histoire des religions, pp. 323 sq.]. Le Centre du Monde est nécessairement le lieu le plus « vieux »de l'Univers. Mais il ne faut pas oublier que, dans la perspective des symbolismes qui nous occupent, la « vieillesse » signifie l'instant où le Monde a commencé à se développer, donc le moment où le Temps a fait irruption ; autrement dit, la « vieillesse » est une formule du Temps primordial, du « premier » Temps. L' « aînesse » (jyeshta) du Bouddha est une façon de dire qu'il était déjà là avant la naissance du Monde, qu'il a vu le Monde venir à l'existence et le Temps faire son apparition. D'autre part nous savons que les ascensions rituelles au Ciel ont toujours lieu dans un « centre ». L'arbre chamanique est censé se trouver au « Centre du Monde », le poteau sacrificiel (Yûpa) est la réplique de l'Axis Mundi.

    Mais un symbolisme analogue est attesté dans la structure même des temples et des habitations humaines. Du fait que tous les sanctuaires, les palais, les villes royales, et, par extension, toutes les maisons, sont symboliquement situés au « Centre du Monde », il résulte que dans n'importe laquelle de ces constructions est possible la rupture des niveaux ; c'est à dire qu'est possible à la fois la transcendance spatiale (l'élévation au Ciel) et la transcendance temporelle (la réintégration de l'instant primordial où le monde n'était pas encore venu à l'existence). Ce qui n'est pas pour nous surprendre, car on sait que toute habitation humaine est une image Mundi et que chaque construction d'une maison nouvelle réitère la cosmogonie.

    En somme, ces symboles solidaires et complémentaires présentent tous, dans les perspectives qui leur sont propres, une même signification : il existe, pour l'homme, une possibilité de transcender le Monde - spatialement en allant « vers le haut », et temporellement en allant « à rebours », « à reculons ». En transcendant ce monde-ci, on réintègre une situation primordiale : l'état plénier du commencement du Monde, la perfection du « premier instant », alors que rien n'était « souillé », rien n'était « usé », parce que le Monde venait à peine de naître.

    Par des moyens multiples, et en partant de points de vue différents, l'homme religieux s'efforçait toujours de se régénérer, de se renouveler en réintégrant périodiquement la « perfection des commencements » ; c'est à dire en retrouvant la source première de la Vie, lorsque la Vie, comme toute la Création, était encore sacrée parce qu'elle venait de sortir des mains du Créateur. [Ce texte des « Sept pas du Bouddha est extrait du livre Mircea Eliade, Mythes, rêves et mystères, pp. 139 à 145, Ed. Gallimard, Collection folio, Série Essais, mars 2001, ISBN 2-07-032520-2]

    Avicenne décrit aussi les « Sept Archanges princes des sept Cieux » qui sont les sept « Veilleurs d'Hénoch » et correspondent aussi aux sept Rishi védiques. Ceux-ci résident dans les sept étoiles de la Grande Ourse, avec lesquelles les Chinois mettent en rapport les 7 ouvertures du corps et les 7 ouvertures du cœur. La lampe rouge des sociétés secrètes chinoises a 7 branches comme le chandelier des Hébreux.

    Certains textes musulmans rapportent les 7 sens ésotériques du Coran aux sept sens subtils de l'homme.

    On rappellera que le Yoga connaît aussi sept sens subtils (les six chakras, plus le sahasrâra-padma).

    Selon Abû Ya'qûb, les « Formes spirituelles » ont été manifestées par les « sept lettres suprêmes », qui sont les « sept intelligences », les « sept chérubins ».

    Sept, nombre des Cieux, est aussi selon, selon Dante Allighiéri, celui des sphères planétaires, auxquelles les Cathares faisaient correspondre les 7 arts libéraux. (René Guénon - L'ésotérisme de Dante - Paris, 1925).

    Il faut encore noter qu'il fallait aussi assimiler aux sept cieux les sept encoches de l'arbre axial sibérien, les sept couleurs de l'escalier du Bouddha, les sept métaux de l'échelle des mystères mithriaques, les sept échelons de l'échelle des Kadosh de la Maçonnerie écossaise : c'est le nombre des états spirituels hiérarchisés qui permettent le passage de la terre au ciel. (René Guénon - Le Roi du Monde - Paris, 1927 et Symboles fondamentaux de la Science Sacrée - Paris, 1962).

    On a noté que le Bouddha naissant avait mesuré l'univers en faisant sept pas dans chacune des quatre directions. Quatre des étapes essentielles de son expérience libératrice correspondant à des arrêts de sept jours chacun sous quatre arbres différents.

    Les nombres yang, écrit Sseu-ma Ts'ien, atteignent leur perfections à 7.

    La divination par les baguettes d'achillée considère sept catégories d'indice ; ces baguettes sont 49 (7 x 7). (M. Granet - La pensée chinoise - Paris, 1934).

    49 est aussi le nombre du Bardo, l'état intermédiaire suivant la mort, chez les Tibétains : cet état dure 49 jours divisés, au début tout au moins, en 7 périodes de 7 jours. (Dr. W. Y. Evans - Wentz : Le Bardo Thödol - Livre des morts tibétains - Paris, 1961).

    Les âmes japonaises sont dites séjournées 49 jours sur le toit des maisons, ce qui a la même signification.

    Le nombre sept est fréquemment employé dans la bible. Par exemple le chandelier à sept branches ; sept esprits reposant sur la tige de Jessé ; sept cieux ou habitent les ordres angéliques ; Salomon construisit le temple en sept ans (1 Rois, 6, 38). Non seulement le septième jour, mais la septième année est de repos. Tous les sept ans, les serviteurs sont libérés, les débiteurs exemptés. Sept est utilisé 77 fois dans l'Ancien Testament ; Le chiffre sept par la transformation qu'il inaugure, possède en lui même un pouvoir, c'est un nombre magique. Lors de la prise de Jéricho, sept prêtres portant sept trompettes doivent, le septième jour, faire sept fois le tour de la ville. Elisée éternue sept fois et l'enfant ressuscite (11 Rois, 4, 35). Un lépreux plonge sept fois dans le Jourdain et se lève guéri (11 Rois, 5, 14). Le juste tombe sept fois et se relève pardonné (Proverbe, 24, 16). Sept animaux purs de chaque espèce seront sauvés du déluge. Joseph rêve de sept vaches grasses et de sept vaches maigres.

    Sept comporte cependant une anxiété par le fait qu'il indique le passage du connu à l'inconnu : un cycle s'est accompli, mais quel sera le suivant ?

    Chiffre sacré déjà chez les Sumériens, sept (et certains de ses multiples) est bien l'enfant chéri de l'arithmologie biblique. Correspondant au nombre des planètes (comput des anciens), il caractérise toujours la perfection (dans la gnose, le plérôme), sinon la divinité. La semaine dure sept jours en souvenir de la durée de la création (Genèse. 2, 2 s.). Si la fête pascale des pains sans levains couvre sept jours (Ex. 12, 15,19), c'est assurément parce que l'exode est regardé comme une nouvelle création, la création salvatrice.

    Zacharie (3, 9) parle des sept yeux de Dieu. Les septénaires de l'Apocalypse (les sept lampes qui sont les sept esprits de Dieu = son esprit tout entier (4, 5) ; les sept lettres aux sept églises = à l'Eglise tout entière ; les sept trompettes, coupes, etc. annoncent l'exécution finale de la volonté de Dieu dans le monde.

    C'est pourquoi sept est aussi le chiffre de Satan qui s'efforce de copier Dieu : « le singe de Dieu ». Ainsi la bête infernale de l'Apocalypse (13, 1) a sept têtes.

    Mais le voyant de Patmos réserve aux puissances mauvaises la moitié de sept, trois et demi, manifestant par là l'échec assuré des entreprises du mal (Apoc. 12, 6) : le dragon ne peut menacer la femme (= le peuple de Dieu) plus longtemps que 1260 jours = 3 ans et demi (voir encore 12, 14 : trois temps et demi).

    Sept est la clé de l'Evangile de Saint Jean : les sept semaines, les sept miracles, les sept mentions du Christ : « Je suis ».

    Il revient quarante fois dans l'Apocalypse : septénaire des sceaux, des trompettes, des coupes, des visions, etc. Le livre est construit par série de sept. Ce nombre désigne ici encore la plénitude d'une période de temps révolue (la création dans la Genèse) ; l'accomplissement d'un temps, d'une ère, d'une phase ; la plénitude des grâces données par l'Esprit saint à l'Eglise.

    Le « septième jour » a fait l'objet de nombreuses interprétations symbolique dans un sens mystique. Ce jour où Dieu se repose après la Création signifie comme une restauration des forces divines dans la contemplation de l'œuvre accomplie. Ce repos du septième jour marque un pacte entre Dieu et l'homme ;

    Le sept symbolise l'achèvement du monde et la plénitude des temps. Selon Saint Augustin il mesure le temps de l'histoire, le temps du pèlerinage terrestre de l'homme. Si Dieu prend un jour pour se reposer c'est, dira Saint Augustin, parce qu'il veut se distinguer de la création, être indépendant d'elle et lui permettre de se reposer en lui. D'autre part, l'homme lui-même par le chiffre sept, qui indique le repos, la cessation du travail, est inviter à se tourner vers Dieu pour se reposer en lui seul (De Gen. Ad litt, 4, 16). Augustin parlera aussi du grand mystère de la pêche miraculeuse représentant la fin du monde. Le Christ est accompagné de sept disciples et par la même il inaugure la fin des temps.

    Enfin le six désigne une partie, car le travail est dans la partie : seul le repos signifie le tout, car il désigne la perfection. Nous souffrons dans la mesure même où nous connaissons en partie, sans la plénitude de la rencontre avec Dieu ; ce qui est partie s'évanouira, le sept couronnera le six (cf. De Civitate Dei, 11,31). (Sur ce thème et l'interprétation donnée par Saint Augustin, voir Auguste Luneau, l'Histoire du salut chez les Pères de l'Eglise, Paris, 1964, pp. 336-338).

    Si l'on en croit le Talmud, les Hébreux voyaient aussi dans le nombre sept le symbole de la « totalité humaine », mâle et femelle à la fois, et ceci par addition de quatre et trois : en effet Adam, dans les « heures » de sa première « journée » reçoit l'âme qui lui donne complètement existence à l'heure quatre ; c'est à l'heure sept qu'il reçoit sa compagne, c'est-à-dire qu'il se dédouble en Adam et Eve.

    En Islam sept est également un nombre faste, symbole de perfection : sept cieux, sept terres, sept mers, sept divisions de l'enfer, sept portes. Les sept versets de la Fatiha (sourate ouvrant le Coran), les sept lettres non utilisées de l'alphabet arabe « qui sont tombées sous la table », les sept mots qui composent la profession de foi musulmane, la Sahâda, etc. Lors du pèlerinage à la Mecque, on doit effectuer sept tours de la Ka'ba et sept parcours entre les monts Cafâ et Marnia.

    Les compagnons de la Caverne, Ashab al-Kahf (Coran, 17) étaient sept (les sept Dormants). Des charmes sont composés avec leurs noms, auxquels on ajoute celui du chien qui les garda pendant 300 ans (E. W. Lane - The Arabian Night ‘Entertainment, New York ,1927 (nouvelle édition)).

    Les sept portes du paradis s'ouvrent devant la mère de sept filles. On lit sur la femme enceinte menacée d'un danger sept versets de la sourate. En Iran au moment de l'accouchement, on place sur une nappe une lampe allumée et on garnit la nappe de sept sortes de fruits et de sept espèces de graines aromatiques. L'enfant recevait généralement son nom le septième jour. Parfois à la veille de son mariage, une jeune fille se rend à la rivière, remplit et vide sept fois sa cruche, puis jette à l'eau sept poignées de grains (H. Masse - Croyances et coutumes persanes, 2 volumes, Paris, 1938). Symbole magique de fécondité.

    Au Maroc, les femmes stériles enroulent leur ceinture sept fois autour du tronc de certains arbres, puis l'attache à l'une des sept cordes qui y sont fixées. (E. Westermarck - Ritual and belief in Morocco, 2 volumes, London, 1926).

    En Syrie une jeune fille sans prétendant exorcise les mauvaises influences qui l'empêchent de trouver un mari en se baignant dans la mer et en laissant passer sept vagues au-dessus de sa tête.

    Si l'on met un sabre nu devant un enfant âgé de sept jours il deviendra courageux.

    Sept éléments sont essentiels à la parure des femmes. Pour assurer à un défunt le pardon de ses péchés, il faut tirer sept lignes sur sa tombe. L'inhumation faite on s'éloigne de sept pas, puis on revient d'autant.

    On rend visite au mausolée du saint, qu'on veut solliciter, sept jours ou quatre fois sept jours.

    Des voyageurs devant passer la nuit dans un lieu inhabité en font sept fois le tour.

    On pense souvent que l'âme des morts reste auprès de la tombe pendant sept jours.

    Les exemples sont innombrables. Il s'agit d'un nombre sacré, généralement bénéfique, parfois maléfique. Un dicton déclare que « sept est difficile ».

    Le célèbre ouvrage de Nizami, « Les sept Princesses », joint le symbolisme des couleurs à l'astrologie : sept palais ont chacun la couleur d'une des sept planètes ; dans chacun d'eux se trouve une princesse de l'un des sept climats.

    Les mystiques musulmans déclarent que le Coran comporte sept sens (il est parfois question de soixante-dix sens). Une tradition du Prophète (hadith) affirme : « le Coran a un sens exotérique et un sens ésotérique. Ce sens ésotérique a lui-même un sens ésotérique, et ainsi de suite jusqu'à sept sens ésotériques ».

    La physiologie mystique, si caractéristique du soufisme iranien, se fonde sur le septénaire. Des auteurs tel que Semnâni distinguent sept organes (ou enveloppes) subtils « dont chacun est la typification d'un prophète dans le microcosme humain....

    Le premier est désigné comme l'organe corporel subtil ; il est désigné comme l'Adam de ton être...

    Le sixième est le Jésus de ton être.

    Le septième est le Mohammad de ton être ».

    (Henri Corbin, L'homme de lumière dans le soufisme iranien (pages : 238 et suivantes), Paris, 1961).

    Ces enveloppes subtils sont associées à des couleurs : noir mat, pour l' « Adam » ; bleu, pour « Noé » ; rouge pour »Abraham » ; blanc, pour « Moïse » ; Jaune, pour « David » ; noir lumineux, pour « Jésus » ; vert, pour « Mohammad ». (Henri Corbin, L'homme de lumière dans le soufisme iranien (pages : 242).

    Les sept différentes étapes sur la voie mystique sont symbolisées par ATTAR, dans son célèbre poème intitulé « Le langage des oiseaux », par sept vallées : la première est celle de la recherche (talab) ; la deuxième est celle de l'amour (eshq) ; la troisième est celle de la connaissance (ma'rifat) ; la quatrième est celle de l'indépendance (istignâ) ; la cinquième celle de l'unité (tawhîd) ; la sixième celle de l'émerveillement (hayrat) ; et la septième, celle du dénuement (faqr) et de la mort mystique (fenâ).

    Chez les indiens de la Prairie, ce nombre représente les coordonnées cosmiques de l'Homme par addition des quatre points cardinaux (plan de l'immanence) et de l'axe du monde, traversant ce plan en son centre, qui est l' « ici » (l'Homme) et se terminant par l'en-dessous et l'au-dessus. 7 = 4 (points cardinaux) + 2 (axe vertical) + 1 (centre), ce 1 étant la résultante de 4 et 2. L'opposition transcendantale de l'au-dessus et de l'en-dessous se résout par la rencontre du plan d'immanence en l'Unité, qui est la place de l'Homme (d'après Hartley Burr Alexander, Le Cercle du Monde (The world's rim : Great mysteries of the north american indians), Paris, 1962).

    Même symbole, mais transposé sur le plan social, chez les indiens Pueblo. La ville sainte de Zuni, « Centre du Monde », est divisée en sept parties correspondant aux « sept quartiers du monde ». Elle est faite de la réunion de sept anciens villages qui représentent la même division du cosmos. La division sociale était calquée sur le même plan, les clans étant rattachés par groupes de trois à ces septièmes, à l'exception du clan des perroquets, premier clan de la tribu, qui occupait seul le « milieu », l' « ici » (Werner Muller, les religions des indiens d'Amérique du Nord, in Les religions amérindiennes (pages 277 et 278), traduit de l'allemand par L. Jospin, Paris, 1962). Les couleurs cosmiques étaient réparties selon cette même « boussole cosmique ».

    Chez les Maya - Quiché, le Grand Dieu du Ciel, qui se fait Dieu - Treize avec les douze étoiles (dieu de la pluie) se fait aussi Dieu - Sept avec six soleils cosmiques : il constitue ainsi le groupe des dieux agraires. L’idéogramme du Dieu - Sept est représenté par la Grande - Ourse.

    Chez les Mames, descendants des Mayas, le foyer est formé de six pierres (trois grandes et trois petites) qui, en recevant la marmite, forment le nombre sept, attribut du Dieu - Agraire, qui est aussi celui du feu sous toutes ses formes : feu divin = foudre ; feu de l'inframonde = réchauffant la Grand-Mère Terre ; foyer = feu des hommes (Raphaël Girard, Le Popol-Vuh, Histoire culturelle des Maya-Quiché (page 81), Paris, 1954).

    Le Dieu Agraire est Dieu-Sept parce que le nombre sept est lié au phénomène astronomique du passage du soleil par le zénith, qui détermine la saison des pluies (Popol-Vuh). Ce Dieu étant l'archétype de l'Homme Parfait impose son symbole numérique à la famille humaine : celle-ci, en effet, doit idéalement comprendre six enfants ; ils forment le corps du sept, dont la tête est faite de la symbiose luni-solaire des parents, rappelant les Jumeaux divins créateurs (Raphaël Girard, Le Popol-Vuh, Histoire Naturelle culturelle des Mayas-Quiché (page 237), Paris, 1954.

    Chez les Mayas, le septième jour, placé au milieu de la semaine de treize jours, est sous le signe du dieu Jaguar, expression des forces internes de la terre. C'est un jour faste (Eric S. Thompson Junior, Maya Hieroglyphic writing, university of Oklahoma, nouvelle édition, 1960).

    La déesse 7, appelée "sept serpents" ou "sept épis", placée au milieu de la série 1 à 13, symbolise le cœur de l'homme et du mais. Les jours numérotés 7 sont favorables (Jacques Soustelle, La pensée cosmologique des anciens Mexicains, Paris, 1940 et Eric S. Thompson Junior (ibidem)).

    Dans le temple de Coricancha, à Cuzco, où était résumé tout le panthéon des Incas, un mur portait près de l'arbre cosmique, un dessin représentant sept yeux nommés, « les yeux de toutes choses ». Lehman-Nitsche pense qu'il s'agir à la fois de la constellation des Pléiades et, sans doute, des yeux de la divinité suprême ouranienne, Viracocha. Il observe que le prophète Zacharie (4, 10) parle des « sept yeux du Seigneur », qui surveillent tous les peuples de la terre.

    En Afrique également, sept est un symbole de la perfection et de l'unité. Chez les Dogons, 7 étant la somme de 4, symbole de la féminité, et de 3 symbole de la masculinité, représente la perfection humaine (Marcel Griaule, Dieu d'eau, Paris, 1948).

    Les Dogons considèrent le nombre 7 comme le symbole de l'union des contraires, de la résolution du dualisme, donc comme un symbole d'unicité et par là de perfection. Mais cette union des contraires, qui est très précisément celles des sexes, est également symbole de fécondation. Pour cette raison, le verbe étant analogue au sperme comme l'oreille est au vagin, pour le Dogon, le nombre 7 est l'insigne du Maître de la Parole, dieu des pluies nouvelles, et donc de l'orage et des forgerons (Marcel Griaule (ibidem) et P. Grison, la légende des Hong, in Et. trad. n° 377, Paris, 1963).

    Sept, somme du 4 femelle et du 3 mâle, est également le nombre de la perfection pour les Bambaras. Le dieu souverain, Faro, dieu d'eau et du verbe, habite le septième ciel, avec l'eau fécondante qu'il dispense sous forme de pluies. C'est également dans le septième ciel que s'abîme chaque soir le soleil à la fin de sa course. La terre, comme les cieux, comprend sept étages et les eaux terrestres sont également au nombre de sept, de même que les métaux. Sept est à la fois le nombre de l'homme et le principe de l'univers.

    Somme de 4 et 3, il est le signe de l'homme complet (avec ses deux principes spirituels et de sexe différents), du monde complet, de la création aboutie, de la croissance de la nature. Il est aussi l'expression de la Parole Parfaite et par là de l'unité originelle.

    Les Tatars de l'Altaï, pour vanter les sanctuaires de leur pays natal les comprennent tous sous une seule dénomination « Mon pays aux Sept Portes et mes eaux » (Uno Harva, Les représentations religieuses des peuples altaïques, traduit de l'allemand par Jean-Louis Perret, Paris, 1959).

    Le chiffre sept est un « chiffre cosmique sacré » chez les Turco-Mongols souligne Jean-Paul Roux, page 98, dans Faune et Flore sacrées dans les Sociétés Altaïques, (Paris, 1966).

    Le sept, nombre de l'homme parfait - c'est-à-dire de l'homme parfaitement réalisé-, est donc, on le comprend aisément, le nombre de l'androgyne hermétique, comme il est en Afrique celui des Jumeaux mythiques. Car il est bien certain que cet androgyne et ces jumeaux ne font qu'un. Significatifs sont encore les mariages d'arcanes majeures du Tarot qui forment le sept. Sept par quatre et trois c'est le couple Empereur - Impératrice, le Père et la Mère, la perfection dans le Manifesté, l'intérieur et l'extérieur du pouvoir temporel assumé, la Somme harmonieuse des Quatre Eléments et des Trois Principes de la Science Secrète. En revanche le couple de la spiritualité, Pape - Papesse, donne lui aussi sept, mais par cinq et deux. Quand à l'arcane sept, expression de ces deux mariages, on ne s'étonnera pas qu'il soit celui du Chariot, signe d'accomplissement.

    Dans les contes et légendes se nombre exprimerait les « Sept états de la matière, les Sept degrés de la conscience, les Sept étapes de l'évolution :

    1 - conscience du corps physique : désirs apaisés de façon élémentaire et brutale ;

    2 - conscience de l'émotion : les pulsions se compliquent de sentiment et d'imagination ;

    3 - conscience de l'intelligence : le sujet classe, ordonne, raisonne ;

    4 - conscience de l'intuition : les relations avec l'inconscient se perçoivent ;

    5 - conscience de la spiritualité : détachement de la vie matérielle ;

    6 - conscience de la volonté : qui fait pousser le savoir dans l'action ;

    7 - conscience de la vie : qui dirige toute activité vers la vie éternelle et le salut. 

    (Dictionnaire des symboles-Robert Laffont)


     

    Exercice pratique

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur et extérieur. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel.  Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, juste d’être vous-même, juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et honnête, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » maintenant. Ce travail vous aide à faire « connaissance » avec vous, à chaque fois de manière renouvelée et en toute objectivité. Grâce à cette réalité véridique, vous pouvez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observez, et de l’élévation que vous constatez. Au fur et à mesure des exercices, votre Conscience Individuelle grandit, s’affine et change, c’est cela la transmutation, l’ascension vers la source de la Conscience Universelle…... !

     

    Voici les questions:

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion, sur votre relation avec la symbolique du chiffre « 7 »,  et observer toutes les particularités que celle-ci véhicule. C’est un entrainement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » vos réactions personnelles, qu’elles soient avec les autres ou avec  le Cosmos. Votre environnement intérieur et extérieur, sont mis à contribution pour vous révéler « qui vous êtes » exactement, mais également « qui sont les autres », et « qui sommes nous » tous ensemble.  C’est une manière particulière de se défaire des contraintes, en prenant conscience des corrélations qui existent dans tous les niveaux de conscience. Une manière divine de se lier aux autres, avec ceux qui nous ressemblent et avec tout le Cosmos.

     

    1/ Que pensez-vous de la symbolique du chiffre 7 ? Qu’a-t-elle ouvert en vous ? Avez-vous compris les stades de la compréhension du 7 ? Qu’en pensez-vous personnellement ?

     

    2/ Quelle corrélation pouvez-vous faire entre la symbolique du 7, votre Conscience Individuelle, la conscience collective et la Conscience Universelle ?

     

    3/ Pensez-vous qu’il y a une correspondance entre votre centre, votre intériorité manifestée, les autres et le centre de l’univers ?

     

    4/ Le sept est la totalité de vous-même, mais également la totalité de l’univers, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. Pouvez-vous expliquer ce fait et ce que vous en avez compris en une vingtaine de ligne ?

     

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°•. 

     

    Que la philosophie dégagée par les symboliques éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Exercice de prière (Septembre 2014)

     

     

    Exercice de prière Septembre 2014

     

    Cet exercice est un exercice pour  stimuler le chakra du cœur appelé « Anahata ». Associé à la compassion et à la guérison, le chakra Anahata est une source de lumière et d'amour inconditionnel. Il est considéré comme le siège de l'Amour Divin en chacun de nous. Anahata est le chakra qui régule notre vie émotionnelle. Toutes les qualités et interactions qui passent de la joie, à la douleur, ou encore à la peur, mais également aux émotions vives telle que la colère, passent par ce chakra. Il est donc nécessaire de s'assurer que les émotions circulent librement et peuvent être exprimées normalement. C’est pour cette raison qu’il doit être actif et bien équilibré avec les autres centres d’énergies.

     

    Exercice pour équilibrer où rééquilibre Anahata . 

     

    1. L’exercice débute comme une méditation, assis en tailleur.
    2. Joignez vos  deux mains aux niveaux du chakra du cœur. Vous devez les garder ici pendant tout le temps de l’exercice.
    3. Commencer, comme à chaque fois, par un travail respiratoire et une concentration au niveau de l’inspire et de l’expire.
    4. Dès que le calme est installé, concentrez-vous au niveau du chakra du cœur pendant quelques minutes.
    5. Sentez l’énergie de la Source Divine qui descend du dessus de votre tête et arrive jusque dans votre chakra du cœur.
    6. Cette connexion grandit en énergie et vous réchauffe.
    7. Vous êtes régénéré et réconforté.
    8. Vivez la présence de cette énergie pendant quelques minutes.
    9. Votre conscience s’installe confortablement dans le chakra du cœur, en allant puiser l’énergie en haut sur l’inspire et en la restituant en bas sur l’expire.
    10. Maintenant vous pouvez prier en gardant vos mains jointes au niveau du chakra du cœur.

     

    Afin de permettre au lotus du cœur de s’ouvrir, le choix de la prière est d’importance puisqu’elle doit s’adresser à tous les êtres sensibles et être pleine d’Amour et de Compassion. En voici deux pour exemple, que vous devez utiliser ensemble pour lier le féminin sacré avec le masculin sacré. Mais, vous pouvez en utiliser d’autres, celle de votre choix, car celles-ci, ne sont proposées ici que pour vous aider.  

     

    Faire cette prière 15 minutes tous les matins et 15 minutes tous les soirs pendant 1 mois, afin d’ouvrir pleinement le chakra du cœur. Quand vous aurez terminé, prenez le temps de remercier l'univers.

     

    Prière du mois

     

     

    Exercice de prière Septembre 2014

     

    « MahaMaitri »  

    Prière de Véronique-Arlette

     

    Que je sois, maintenant et toujours,

    L’observateur attentif qui réduit les inégalités,

    La bienveillance qui réchauffe ceux qui manque d’Amour,

    La foi hospitalière qui éclaire ceux qui ont perdu confiance,

    Le modèle affectueux qui montre le chemin à suivre,

    La droiture chaleureuse qui ne faiblit pas devant les obstacles,

    La patience gracieuse qui installe le calme et la paix,

    La générosité pure qui aide les plus faibles,

    Le dévouement altruiste qui illustre de la richesse des êtres,

    La moralité sage qui libère des injustices,

    Et l’Amoureux inconditionnel qui souhaite le bonheur de tous.

     

     

    « Être le serviteur »

    Prière du Dalaï-lama 

     

    Que je puisse devenir, maintenant et toujours,

    Le protecteur de ceux qui sont sans protection,

    Le guide de ceux qui se sont égarés,

    Le vaisseau de ceux qui parcourent les océans,

    Le sanctuaire de ceux qui sont en danger,

    Le phare de ceux qui sont sans lumière,

    Le lieu de refuge de ceux qui sont sans abri,

    Et le serviteur de tous ceux qui sont dans le besoin.

     

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

     

     

    Que la foi grandisse dans votre cœur

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur Créateur

     

     

    Exercice de méditation (Septembre 2014)

     

    Exercice méditatif septembre 2014

     

     

    Développement de la respiration 

     

    La respiration est la vie et la vie est la respiration. Ce cadeau nous est donné à la naissance et la respiration nous quittera quand nous devrons partir pour notre dernier voyage. Mais qui nous donne et nous reprend ce merveilleux « présent » ? Pour nous « spiritualiste », le souffle est lié au créateur, peut importe de quelle religion nous sommes, il est le lien qui nous unit à notre Dieu. Réhabiliter ce précieux souffle divin s’apprend. Il suffit juste d’apprendre à prendre conscience du Dieu qui vit en nous et nous maintient en vie à travers l’expérience matérielle. La prise de conscience effectuée apporte déjà beaucoup de bienfaits avec elle-même, mais pour ceux qui souhaiterons aller au-delà, les bénéfices de cette pratique sont illimités. Cet exercice est un exercice extrêmement facile et simple, qui accompagnera toutes vos méditations du plus jeune enfant au plus vieux sage, car elle vous unit en permanence avec la divinité, sans jamais faire appel à quelque intellectualisation. Juste apprendre à laisser « le Divin » respirer et s’exprimer en nous. Chacun d’entre nous est un disciple, un Maître, un Dieu, un Bouddha où un Bodhisattva qui ne demande qu’à naître en nous.

     

    Quand on prend le temps d’écouter sa respiration, un son subtil s’en dégage. Ce son respiratoire est identifié à « So » à l’inspire et « Ham » à l’expire. Considérez que ce « SON » est la part du divin qui réside en vous. Suivant votre religion ce peut-être le Christ, un Ange, Dieu, Bouddha où Brahman. Le So-Ham n’appartient à personne, il est la personne suprême, c'est-à-dire le Dieu manifesté en vous, par le souffle de la respiration. Le « S » étant le souffle divin créateur et le « O » étant la conscience globale du TOUT. « H » étant le souffle humain projetant vers l’infini son expression « A » aux confins de la création pour fusionner « M » en conscience de la Divinité.


    Considérez que vous êtes un être qui évolue de jour en jour, grâce à des exercices méditatifs, grâce aussi à une pratique constante, et grâce à votre croyance. Ainsi, vous êtes comme un oiseau qui s’élève du monde matériel vers le monde spirituel. Pour cela, il vous faut un véhicule adapté. Ce véhicule spirituel sera représenté par le cygne suprême appelé « Hamsa ». Porté par votre Dieu avec le « So-Ham » vous montez vers le ciel, et grâce à « Hamsa » vous maintenez le vol dans les airs. Au fur et à mesure de vos répétitions, vous entretenez l’énergie vitale qui propulse votre véhicule toujours un peu plus haut. Ainsi le « Cygne » prend son élan sur l’eau et décolle pour s’élever vers les hauteurs divines. Considérez que le cygne suprême est votre âme.

     

    Unir une pensée avec un son est un mantra. Le « So-Ham Hamsa » est une manière de lier le corps et l’esprit. So-Ham Hamsa est considéré comme « je suis cela – cela est ». Ainsi le souffle vital qui est le véhicule du Prâna et le Mantra s’unissent ensemble pour fusionner l’un dans l’autre. De cela naît l’être suprême l’« âme » spirituelle.    

     

    Exercice pratique

     

    Apprendre à développer sa respiration « en force » et apprendre à maîtriser cette énergie subtile. Réaliser cet exercice méditatif tous les jours pendant 1 mois.

     

    1. Asseyez-vous tranquillement et confortablement sur votre coussin de méditation. Détendez-vous complètement quelques minutes. Effectuez 3 longs inspires/expires. Quand vous êtes installé dans une position calme, portez votre attention sur votre respiration naturelle. N’essayez pas de l’influencer. Laissez aller le flot de l’air, suivez son parcours de la pointe des narines jusqu’aux alvéoles pulmonaires. A l’inspire, l’air pénètre par les fosses nasales, passe par la gorge, la trachée, entre dans les bronches, et rempli chaque bronchioles des poumons. Puis, il repart en sens inverse sur l’expire. Les poumons se dégonflent, l’air remonte naturellement, et repasse par où il est passé mais en sens inverse. Continuez à suivre son parcours en remontée.  
    2. Lorsque la conscience de ces mouvements relatifs au souffle est bien établie, associez le son à la respiration.
    3. A l’inspire pensez « So »
    4. A l’expire pensez « Ham »
    5. A l’inspire pensez « Ham »
    6. A l’expire pensez « Sa »
    7. Continuez cet exercice pendant 15 minutes minimum. Puis augmentez de 5 minutes chaque semaine. A la fin du mois, vous atteindrez les 30 minutes et votre âme aura certainement décollée.

     

    Lier le son avec le souffle vital est essentiel, je dirais plutôt primordial, dans toute pratique spirituelle. Mettre le matériel et le spirituel en contact fait gagner du temps dans la pratique. Très vite le son et le souffle s’identifie de manière indifférencié créant une unité à l’intérieure même de l’être. Vous ne cherchez plus « à faire » mais lâchez-prise, vous laissant « porter » par le souffle divin. Le centrage de votre être se fait alors tout en douceur et progressivement au rythme de la pratique. Un jour viendra où le mental s’immobilisera complètement pour s’ouvrir sur un autre monde, un autre espace, un autre présent. Le contentement est dans la véritable nature……de l'être !!!

     

     

    Très bonne méditation

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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  • Méditation Vijranavadin

    Être un cœur créateur

    Pleine lune du 9 septembre 2014, entre 21h et 22h (heure française)

     

    Voici les 4 dates (même heure) pour les méditations de Septembre 2014, pour les élèves confirmés :

    (Nouvelle Lune le 25 août 2014, premier quartier 2 septembre, pleine lune 9 septembre, dernier quartier 16 septembre)

     

    Méditation Conscience Universelle (MCU) Septembre 2014

     

    Cette méditation collective et mondiale est ouverte à tous les êtres,  débutants ou confirmés. Peut importe votre religion puisque nous sommes tous frères et sœurs. Peut importe si vous n’êtes d’aucune religion, si votre cœur déborde d’amour, soyez les bienvenues. Elle débute par 30 minutes de préparation (21h à 21h30), puis 30 minutes de méditation (21h30 à 22h). Vous pouvez la raccourcir ou la prolonger si vous le souhaitez et faire des pauses si nécessaire. Dans un souci de purification et de pureté, il est conseillé de s’habiller en blanc, car cette couleur exprime la « pureté » libre de tous les voiles de l’esprit.  Elle s’adresse à tous les êtres sensibles et se pratique  seul ou en groupe, ou que vous soyez sur la planète terre. C’est le simple fait d’être connecter tous ensemble dans un « sentiment d’Amour Universel » au même instant, qui augmente l’envergure de toutes nos possibilités.

     

    L’Amour Inconditionnel, la Bienveillance, le Partage, et la Fraternité sont les outils indispensables à cette méditation. Mais une seule de ces quatre qualités suffit pour entreprendre et participer à cette initiative collective.

     

     

     Vijranavadin ou Voie de la « Conscience Universelle »

     

    Méditation de la nouvelle lune du 25 Août 2014 :

    Aujourd’hui chers méditants de la « Conscience Universelle », laissez-moi vous parler de l’Amour Universel. Lors de notre dernière méditation, nous avons parlé de la « grotte du cœur » et de la « clef » qui donne accès  au trésor caché de l’Amour Universel. En « Aimant pareil au Divin », nous entrons dans une autre dimension, dans le refuge, dans le temple Sacré de l’Amour. Ici, ce n’est pas notre intellectuel ou notre réflexion qui interviennent, mais tout simplement l’intelligence du cœur. Le cœur ne discute pas, le cœur n’intellectualise pas, le cœur ne compare pas !! Il est pur instinct, « Pure Conscience », pur reflet de notre relation à l’Amour. Il rejoint ainsi tous les êtres sensibles, tous les Maîtres de Sagesse, toute la Divinité, pour s’identifier en s’unifiant à leur contact. La recherche de l’amour, de l’harmonie et de la beauté est constante. Donner et recevoir spirituellement, devient alors une nouvelle forme d’amour tournée vers l’universalité. Rétablir l’harmonie entre les humains en leur faisant redécouvrir la « foi », rétablir « le plan » avec des outils adaptés à chacun, rétablir « la planète » dans sa diversité au moyen d’une restructuration écologiste.  Une nouvelle manière d’aimer est née « l’amour universel », à l’humanité de la développer et de remettre en pratique le développement des vertus qui consolide les humains entre eux.

     

    Méditation du premier quartier de lune du 2 septembre 2014 :

    Maintenant, découvrons ensemble cette « Roue » qui se met doucement en mouvement, pour prendre de l’envergure et distribuer délicatement le doux parfum de la Pureté Originelle. Voyez, combien le méditant de la « Conscience Universelle » donne et reçoit,  quand il est ouvert et confiant en la « Source Sacrée ». Percevez, combien il est arrosé abondamment et entretenu en permanence par celle-ci, quand il donne sans compter. Contemplez, combien il s’épanouit inconditionnellement à ce contact, dans une ouverture à chaque fois plus grande, quand il est dans « l’ici et maintenant ». Aucune « peur » ne peut atteindre cette foi inébranlable, quand cette foi est solidement connectée à la Source. Quand la connexion avec celle-ci est enfin « réalisée », que l’ancrage avec la Terre est « stabilisé », que l’ouvrage de cette nouvelle édification est soutenue par les « Maîtres de Sagesse »,  plus rien ne peut ébranler le Méditant de la « Conscience Universelle ». Car celui-ci ne discute plus, celui-ci n’intellectualise plus, celui-ci ne retient plus. Il est l’Amour Universel qui se déverse à travers lui tel un torrent indomptable. En devenant tout simplement « Pure Conscience » et « Pure Abondance » la roue s’ébranle et tourne enfin ! Sachant que le Divin ne peut être observé, le méditant de La « Conscience Universelle » le reflète à travers lui. Son contentement et sa gratitude, sont sans obstacle, laissant échapper leurs « vérités en abondance ». La générosité de cœur ne s’encombre pas intellectuellement parlant, elle est la « Perle » du royaume d’Akanishtha. Son passage en ce monde est obligatoire et incontournable. Dans ce royaume elle s’habille de blanc.  

     

    Méditation de la Pleine Lune du 9 septembre 2014 :

    (Mettre une coupelle d’eau « pure » à proximité pour nettoyer son karma).

    Ainsi le méditant de la « Conscience Universelle », l’observateur des êtres, des choses et de l’Univers tout entier, devient une rivière d’Amour Sacrée qui se déverse abondamment dans tous les êtres sensibles. Il se déploie à l’endroit même ou il se trouve. L’Amour universel l’habite. Il est dans chaque respiration, dans chaque geste, dans chaque pensée, et dans chaque acte de la vie courante. Dans la « pleine conscience » de l’Amour Universel il rayonne tel un « LION » en pleine ardeur, transperçant chaque pore de sa peau avec cette énergie lumineuse. Ainsi, il irradie tout autour de lui.  Son « Aura » déverse copieusement son nectar sur la terre avec beaucoup d’enthousiasme. En « PURE CONSCIENCE » sans fard ni mensonge, tel un « Innocent Juvénile », il libère un flot de lumière d’une pureté infinie. Le débordement massif traverse toutes les couches de la Conscience et donc  toutes les illusions sur son passage, et abreuve chaque être d’un sublime Amour Universel.  Son action profonde et radicale dissout tous les maux même les plus incurables. Mais surtout, son action pénétrante harmonieuse, pénètre tout l’environnement, grâce à la sublime note harmonieuse du « OM » primordial. Le miracle de l’Aube s’étant produit antérieurement, le « soleil du zénith » finalise l’entrée dans l’ère du Verseau.  Une longue maturation, conséquence d’un travail mondial et d’une attente collective aura décidé de cette « renaissance ». La communication sera alors « rétablit » avec tous les méditants capable d’entendre la « voix du Maitre ». Cette « Réunion Solennelle Consciente » pour beaucoup, donnera naissance à  une authentique remise en question des valeurs fondamentales humaines.  Porteuse d’un discernement libérateur, cette « Coupe Divine » Bienveillante et Rafraîchissante sera salutaire à tous ceux qui sauront profiter de cet instant magique, pour remettre tous leurs compteurs à zéro. Le méditant de la Conscience Universelle doit « entendre » annulation de tout le karma défavorable. Une « fraiche » ouverture d’esprit doit être comprise, celle qui prend conscience du « cadeau » et promet de ne pas renouveler les erreurs passées.

     

    Méditation du dernier quartier du 16 septembre 2014 :

    Afin de finaliser les bienfaits de la « méditation de la Conscience Universelle », « MCU » pour les intimes où plutôt « Vijranavadin » pour les plus sages,  l’effort est demandé de maintenir l’activité jusqu’à la veille de la prochaine nouvelle lune. Pour celle-ci, les méditations quotidiennes seront maintenues « en force » jusqu’au 23 Septembre 2014. En effet, du dernier quartier de Lune à la nouvelle lune, ce dernier quartier offre la force de la volonté de devenir « Maître de l’illusion ». C’est pourquoi, il convient de se servir de l’énergie jusqu’au bout afin de se « retourner » complètement. Cette nouvelle « ère » n’est pas adaptée, ni prévue pour les êtres particulièrement violent, agressif, oppresseur, manipulateur, et encore moins pour tous ceux qui voudraient continuer à profiter allègrement des biens matériels. Le méditant de la Conscience Universelle apprend « la maîtrise de son véhicule ». Il médite pour installer le calme en lui, pour développer les vertus, et « aimer » les autres dans leurs diversités. Il est donc particulièrement « observateur » sur les nombreux événements qui se produisent actuellement dans le monde et qui semblent hautement déstabilisant pour tous. A l’écoute et habité de ses « conseils », il fait « preuve » de discernement, de recul, et  d’amour Universel envers tous les autres êtres sensibles. Mais surtout, il est particulièrement « vigilent » dans ses interprétations de ce qui se passe actuellement aussi bien dans le monde visible que dans le monde invisible.  Le méditant garde son esprit positif « concentré » et bien à l’abri de toute influence négative. Que l’Amour Universel guide vos pas, que la Volonté s’installe en force en vous,  et que la Foi illumine favorablement votre vie comme celle des autres.

     

    Aide pour la méditation Vijranavadin (MCU).

     

    1/ Le méditant de la « Conscience Universelle » cultive l’Amour Universel. Celui-ci est une « Manifestation » de l’Amour Vrai dans son état le plus pur. Cette particularité lumineuse est le témoin d’un  amour complètement purifié. C’est en quelque sorte le miracle, le joyau, la perle avec laquelle le méditant communique avec les autres. Plus son amour est sincère et véridique, plus il se rapproche de son centre, et donc de son « contenu ». C’est sa « perle » intérieure.  Au fur et à mesure qu’il se  dégage des couches successives d’impuretés, il se libère de la souffrance afin de trouver son joyau intérieur. Mais sa luminosité ne peut être révélée, que débarrassée de toutes les souillures de l’esprit. Complètement « nue » et « pure » elle rayonnera  dans toutes les directions pour répandre le « bien » sur terre.

     

    2/ Le méditant de la « Conscience Universelle » ne se penche pas sur les sujets extérieurs puisque son meilleur rendement est à l’intérieur. Il cultive le « lâcher-prise » en aimant ici et maintenant « pareil au Divin », sans aucune réflexion, sans condition, sans discrimination, et sans aucun penchant vers ceci ou cela. Ainsi il  réapprend à aimer « respirer », à vivre cette « respiration », et à être pleinement conscient de tout ce qu’il fait. Il sait qu’au « commencement était le Souffle », il comprend l’apprentissage du « souffle vital », tout en étant dans le contentement de tout ce qu’il fait.

     

    3/Le méditant de la « Conscience Universelle » n’a pas besoin d’être « grand » encore moins « orgueilleux » puisqu’il est l’humilité même. L’Amour Universel existait bien avant lui, il lui appartient au même titre qu’il appartient à chacun d’entre nous,  il sera encore là dans son dernier souffle, comme il continuera d’exister bien après sa mort. Le méditant sait que c’est uniquement  en laissant l’Amour Universel circuler en abondance en lui, que le « retournement » se  produit.  Pour cette raison il le cultive en abondance.

     

    4/Le méditant de la « Conscience Universelle » ne construit  pas de barrages, pas de remparts, pas de retenues et pas d’empêchement puisqu’il est guidée par « l’Amour Universel ». Sa force consiste à remonter vers la source divine pour se connecter. Ainsi, il emploie toute son action dans cette direction et uniquement dans cette direction. Pour parfaire cet enseignement, il cultive le « don de soi » et le « partage ».

     

    5/Le méditant de la « Conscience Universelle » est profondément doux et son action est tendre comme le miel. Cette remontée toute en douceur vers le Royaume d’Akanishtha, guidée par la générosité du cœur, prend du temps. En s’appuyant sur sa meilleure amie « La patience », et en développant les vertus,  il s’épanouie continuellement tout au long de sa vie.

     

    6/Le méditant de la « Conscience Universelle » à besoin de l’élément « Ether » pour grandir. Alors, il prie chaque jour pour purifier son cœur et pratique la méditation quotidienne pour discipliner son esprit. Il privilégie l’étude des textes sacrés de toutes les religions afin de perfectionner son Amour Universel et sa Compassion.

     

    7/Le méditant de la « Conscience Universelle » s’appuie sur la moralité d’une éthique pour réaliser son objectif dans la vie. A l’intérieur de lui-même, il fait le grand ménage et pour cela il n’a pas peur d’utiliser les grands moyens. Que ce soit pour lui-même ou pour les autres, intérieurement ou extérieurement, il n’hésite pas à trancher les liens de l’attachement qui entrave sont avancée et sa progression sur la Voie de la réalisation ultime.

     

    Réfléchir sur :

     

    Quelle direction souhaitez-vous donner à votre existence ? Vos objectifs sont-ils soutenus par l’amour, construit dans la vérité et élevés à la clarté de votre esprit ? Y a-t-il une grande place pour le partage et la fraternité dans vos cœurs, dans vos consciences et dans vos activités quotidiennes? Qu’en est-il de l’Amour Universel ? Est-il réel et conséquent? Etes-vous aussi bienveillant et compréhensif avec vos concitoyens que vous le pensez? Et surtout, êtes-vous heureux d’être là ou vous êtes, content  et épanouis par le contenu de votre histoire individuelle, au sein de la collectivité?

     

    Préparation juste avant la méditation, au choix :

     

    Dans un souci de purification et de pureté, il est conseillé de s’habiller en blanc, la couleur originelle du Royaume d’ Akanishtha.

     

    • Penser à quelqu’un que vous aimez d’un Amour non porteur de souffrance.
    • Prier ou lire des versets de textes sacrés.
    • Ecouter une musique relaxante.

     

    Méditation

     

    Dans cet exercice nous n’observons plus le fil continu de l’Amour mais l’Amour lui-même et ses bienfaits. L’exercice consiste ici à apprendre à se placer dans l’Amour Universel, au cœur de l’Univers, au cœur de Dieu, du Bouddha, d’un Ange, de votre Maître, où encore de quelqu’un que vous aimez profondément. Pour se faire, le méditant se poser sur  le « siège » de l’Amour Universel. Il ne se penche pas continuellement vers ce qu’il aime ou n’aime pas. Il est dans le cœur de l’Amour, bien à l’abri dans l’Amour Universel, posé sur le lotus du Maitre de l’Univers. Simplement le méditant « aime » et apprend l’utilisation du canal purificateur de l’Amour Universel dans l’ici et maintenant. Ainsi, il se charge en énergie « Amour ».

     

    Les stades sont les mêmes que le mois passé. Ici nous allons apprendre à développer le stade 5 pour le centrage dans l’Amour Universel.

     

    Pour tous ceux qui sont débutants, ne cherchez pas la « perfection », et utilisez la « Patience » recommandée plus haut. Dans les méditations nous formons un ensemble, une cohésion, une unité, alors  vous allez pouvoir profiter de l’expérience de tous. Laissez-vous donc guider et porter par l’Amour Universel du Maître. Ici, il n’y a pas de plus ou de moins, nous sommes bien au-delà, dans un Océan d’Amour, de partage, de fraternité et d’unité.  Alors, n’ayez aucune crainte…..…. « Il y a » suffisamment d’Amour pour tout le monde !!

     

    1/ le corps :

    Installez-vous confortablement le dos bien droit, assis en tailleur ou sur une chaise. Rassemblez vos deux mains sur vos cuisses, mains droite dans la main gauche, les deux pouces se touchent. Fermez délicatement les yeux et détendez chaque partie de votre corps. Quand celui-ci est complètement détendu, observez cette belle plénitude et « Prenez-en Conscience » !

     

    2 / la respiration :

    Maintenant observez votre respiration. A l’inspire le ventre se gonfle et à l’expire le ventre se dégonfle. Observez cela pendant quelques minutes et « Prenez-en Conscience ». Dès que vous êtes bien installé sur votre « souffle vital » ou « va et vient de votre respiration », laissez ce « souffle vital » respirer avec l’Univers et « Prenez-en Conscience ».

     

    3/ la pensée :

    A présent observez le calme de votre pensée, réduite par le « souffle vital » de votre respiration. Votre pensée se dépose délicatement sur les pétales du cœur, et laisse le cœur exister pleinement dans le sentiment d’amour.  Prenez conscience de cet amour infini qui vit dans tout votre « être ». A ce moment précis, votre pensée sera :

    - soit inexistante si vous êtes expérimenté,

    - soit réduite au maximum si vous êtes élèves confirmés,

    - soit très embarrassante si vous êtes débutants.

    Pour les débutants, soyez patient avec vous-même, et dites-vous que « déposer la pensée sur les pétales du cœur » est un exercice difficile pour certain. La pensée fonctionne généralement comme un papillon qui butine de fleur en fleur. La concentration viendra finalement au bout d’un certain temps,  pacifier le joli papillon. Et celui-ci finira par se poser définitivement au centre de votre cœur, pour butiner le nectar qu’il contient.  En attendant, pour l’exercice,  ramener votre pensée sur le « sentiment d’amour » contenu dans votre cœur, à chaque fois qu’elle s’échappe.

     

    4/ L’amour :

    Installer confortablement sur la douce vibration harmonieuse de votre cœur, qui aime à l’infini et tout autour de vous, vous ressentez un bien-être absolument Divin. Reliez à la source sacrée par la couronne coronaire, celle-ci vous alimente continuellement de son amour et déborde via votre cœur dans un océan de pureté. Reliez aux autres par l’Amour Universel, vous vibrez pacifiquement avec tous les autres êtres sensibles. GAIA la terre et L’univers tout entier vous ressource et vous alimentent de leurs bienfaits.

     

    5/ Passage de l’Amour à l’Amour Universel:

     

    A présent, « Observez » votre respiration qui monte et qui descend au rythme de la vie et de l’univers. Embrassez ce rythme pacifique et harmonieux pendant quelques minutes et prenez-en Conscience.

     

    A présent, « écoutez » votre cœur ou sentiment d’Amour qui monte et qui descend au même rythme que votre respiration. Embrassez ce rythme pacifique et harmonieux pendant quelques minutes et prenez-en Conscience.

     

    A présent, « sentez » le rythme de votre respiration qui se colle sur le rythme de votre cœur et qui l’épouse en un seul et même rythme. Embrassez cette connexion pacifique et harmonieuse pendant quelques minutes et prenez-en Conscience.

     

    A présent, votre respiration, votre cœur et votre esprit vibrent ensemble d’un Amour dépersonnalisé et à l’unisson avec l’Univers. Vivez cette vibration chaleureuse pendant quelques minutes et prenez-en Conscience.

     

    Maintenant « observez-écoutez-sentez » votre propre vibration intérieure. Elle rayonne d’amour universel dans toutes les directions, vers tous les autres êtres sensibles de toute la terre. Vos vibrations se rencontrent, elles se touchent, fusionnent ensemble les unes avec les autres, et forment un énorme « soleil » chargé d’Amour Universel.  Vivez ce soleil d’Amour Universel pendant plusieurs minutes et prenez-en Conscience.

     

    Ce soleil d’amour Universel vous habite, vous habitez ce soleil d’Amour Universel.  Prenez Conscience de cette haute vibration, de cette belle énergie, de cette bonne qualité d’amour qui rayonne à travers vous et à travers l’ensemble des autres méditants. La qualité de la Conscience Universelle augmente la qualité des consciences individuelles de chacun, prenez-en conscience. Ainsi le « AUM » sacré primordial est retrouvé et préservé.

     

    Restez aussi longtemps que vous le souhaitez, afin de profiter au mieux de cette belle et haute vibration d’Amour.  

     

     

    Très bonne méditation et au mois prochain.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et Salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module proposition d’étude de texte sacré (Septembre 2014)

     

    Les quatre incommensurables (partie 1)

     

    Texte Sacré Septembre 2014

     

     

    Les quatre incommensurables sont quatre qualités de l’esprit, ou sentiments du cœur, qui peuvent être développées indéfiniment. Quand ses qualités deviennent immenses, elles deviennent des vertus.  Aussi profondes que l’océan primordial dans lequel nous baignons, qu’elles soient cultivées sans intention de quoi que ce soit, ou avec le souhait d’aider les autres, elles favorisent toutes les quatre, une renaissance dans le monde de Brahma, avec des conditions de vie qui seront de plus en plus favorables. Si elles sont développées avec une intention soutenue, de mener tous les êtres sensibles vers la libération ultime, alors elles en deviennent « incommensurables » et conduisent l’être vers l’éveil complet. Ses sentiments positifs très particulier favorisent le développement de l’être. En décuplant avec rapidité son avancement sur la voie, elles éclairent l’observation de l’étudiant et sa vision des choses se modifie, produisant des changements importants au cœur de son être. Les quatre incommensurables sont des qualités très favorables qui dévoilent une spiritualité emplie de Sagesse.  Pour devenir de plus en plus positif, être porté par une vague ascensionnelle, grandir et s’affranchir de tous les miasmes matériels, ses richesses du cœur sont à considérer comme des trésors enfouis. 

     

    Les quatre incommensurables sont : La bienveillance, la compassion, la joie altruiste et l’équanimité ou égalité d’âme.

     

    1/La Bienveillance ou Metta en langue pali, ou Maitri en langue sanscrite est celle de l’Amour Inconditionnel, ou plutôt celle de l’Amitié Bienveillante Fraternelle. C’est ressentir envers tous les autres êtres, comme envers soi-même, un sentiment de cœur, d’amour pur et bienveillant, né d’une véritable reconnaissance fraternelle. Nous provenons tous de la même Source d’Amour et d’éternité. Une solidarité affective dont nous témoignons à chaque instant, une réelle nécessité inconsciente d’être reconnu comme tel,  tout simplement, sans besoin d’être ceci ou cela, ou d’afficher une perfection pour briller de cette authenticité. Chacun ici en ce monde à besoin d’amour et de lumière pour s’épanouir, besoin de tendresse et de douceur pour s’affirmer, et besoin d’affection pour naitre et renaitre à travers l’expérience terrestre. Comprendre ce besoin, c’est l’offrir aux autres, pas pour être « aimer » d’eux en retour, mais juste parce que c’est « bon » pour tous. Avoir compris que chaque être cherche au travers de l’expérience de la vie, à sortir de la souffrance, comme nous tous en ce monde. En admettant que nous sommes tous semblable, tous guidé par le même désir de libération et d’affranchissement, afin de sortir des tourments liés à la difficulté matérielle. Nos entraves sont peut-être différentes, mais nous souhaitons tous comprendre leurs origines, nous défaire des peines que cela occasionne, et en finir une bonne foi pour toute, avec nos douleurs. La bienveillance est un baume sur la souffrance. Elle calme les tourments, soulage les conflits,  et instaure un renouvellement favorable fait de douceur, de grâce et de diplomatie. Alors à juste titre, en nous considérant comme identique aux autres, dans tous les domaines, « soulager les peines » devient un élément essentiel, pour  une prise de Conscience Individuelle, au cœur de la Conscience Universelle. La bienveillance est la conscience du bien, qui est en corrélation avec la bienveillance de la source de la Conscience Universelle. Une inversion de l’infiniment petit individuel  vers l’infiniment grand commun, fraternel et universel. Car c’est la Conscience qui inverse le processus, en produisant l’étincelle nourricière favorable à l’abondance. Que les autres soient nos Amis ou pas, qu’il soit de notre nationalité, de notre couleur, qu’ils véhiculent nos valeurs, qu’ils soient différent de nous, ne change rien dans le processus, de notre manière d’aimer nos frères et sœurs de vie. L’Amour Inconditionnel affranchit de ses servitudes, de ses fausses interprétations, de ses multiples croyances erronées, parce qu’il purifie des poisons de l’esprit et élève tous les êtres sensibles au même niveau, celui de la justice fraternelle.  La bienveillance de « Maitri » souhaite le bien collectif, parce qu’elle est consciente, que cet ensemble favorise l’unité, qui  est nécessaire à la Paix mondiale. La bienveillance fraternelle est le contraire de la malveillance individuelle, et peut-être développée avec une méditation particulière appelée Metta bhavana. Cultiver la qualité de « bien », comme de la bienveillance au travers d’un travail de sensibilisation sur tous les êtres sensibles. En souhaitant toujours plus de joie aux autres, plus d’amour, en partageant leurs réussites et en se réjouissant pour tous les trésors qu’ils reçoivent dans la vie, l’être purifie sa propre jalousie. Il  baigne dans un bain de bienveillance continuelle, prend conscience de cette lumière et devient lui-même cette lumière. Sa propre conscience augmente inexorablement jusqu’au jour ou l’être bascule complètement dans la lumière de la Conscience Universelle. Cela est « Maitri », l’amour inconditionnel parfait de celui qui est illimité et incommensurable. Maitri offre l’éveil complet, un immense épanouissement à celui qui prend naissance dans la bienveillance primordiale.

    2/  La Compassion est un sentiment qui porte à percevoir et ressentir la souffrance des autres. Cette prise de Conscience, oblige à trouver des solutions efficaces aux problématiques, grâce au recul et à la compréhension qui en découlent. Celle-ci  est un sentiment calme  et raisonné, face aux événements, qui permet de comprendre que « tout être » désire le bonheur, ce qui est bien normal. Mais aussi et malheureusement, que chaque être vivant, à sa propre part de souffrance dans ce monde. Cette « vue » compatissante sur la vie, contraint l’être à reconnaitre qu’incontestablement, la souffrance est toujours le résultat d’une ignorance, sous une forme ou une autre ! Tous les êtres vivants étant liés à la vie, même les plus évolués, ont leur part de douleur physique ou morale. Croire le contraire est la première des ignorances. C’est pourquoi, il faut en tenir compte, accepter que nous souffrons tous de quelque chose, ne pas s’en attrister, ni se lamenter, mais rechercher la lumière. Sortir de la souffrance est un chemin commun que nous empruntons tous, que nous soyons évolué ou pas n’y change rien!  Enrichi de cette connaissance, la sagesse émerge car nous relions la « souffrance » à sa cause « l’ignorance ». Une compréhension surgit alors porteuse du désir mutuel d’en sortir tous ensemble. Cette première libération devient un chemin commun. Pour cela, il nous suffit juste d’essayer de comprendre en profondeur « la compassion »,  de s’emparer de ce trésor aux multiples facettes, qui est caché dans chaque cœur. Bien sûr,  cette compassion dissimule « des pièges » qu’il faut connaitre afin de les écarte. Mais prendre le temps de la découvrir, apporte mille récompenses. Elle est un écrin dans lequel il fait bon s’aventurer et qui conduit l’être sur le chemin de la libération. Attention, le manque de compassion se reconnait quand quelqu’un ne ressent aucun sentiment devant la douleur des autres. Gros modo « quand » les gens souffrent cela ne lui fait absolument rien, bien au contraire, il se réjouie, cela lui procure un immense plaisir, un léger rictus déforme son visage et un grand sentiment de supériorité l’habite. De la souffrance que subit l’autre, il ne se sent ni touché, ni coupable, et n’aura aucun regret d’avoir aucun sentiment.  

    Sur les pièges de la Compassion : Les pièges ou distorsions de la compassion sont identifiables sous quatre formes. Voyez cela comme un lotus avec quatre pétales. Au centre il y a l’empathie axée sur la douleur. Les quatre pétales fonctionnent par deux en face à face. A droite il y a « la complaisance » qui est aveuglée par la vanité. C’est une compassion qui est beaucoup « trop près », celle de la mère qui s’arrange des travers de son enfant par exemple. A gauche et donc en opposition, il y a « la pitié » qui a un très grand désir d’aider coûte que coûte, mais qui est placer beaucoup « trop loin » pour pouvoir le faire.   En bas il y a « l’apitoiement » larmoyant qui pleure et se noie avec la personne à aider. C’est une compassion placée beaucoup « trop bas », qui fait que celui qui aide (n’est pas encore sorti du problème) partage et compatit avec l’aidé (du problème qui devient commun aux deux parties). En haut et en opposition, il y a «  la condescendance » qui écrase et méprise tout sur son passage. Cette compassion est placée beaucoup « trop haut » et fait que celui qui compatit ne souhaite pas être en contact avec ce genre de problème par « peur » que cela lui arrive. Alors il comprend, mais de haut, sans mouiller sa chemise ! 

    Sur le détachement : Pour que votre compassion soit juste et équilibrée, il faut sortir de cette double dualité, car vous ne devez pas vous pencher, dans aucune de ces quatre directions. C’est en restant parfaitement « centrer » au cœur du lotus,  dans « le détachement », que vous sortez de ces quatre distorsions. Ainsi  le recul vous fait faire le bon geste où « la bonne action ». Sa compréhension est donc essentielle. Ainsi la solution apparait tel un flash. Vous la trouver sans réfléchir, spontanément et faites exactement le geste qui convient. Pour cette raison il est extrêmement difficile d’aider ceux que nous aimons. Sans le détachement, il faut souvent accepter l’intervention de quelqu’un d’extérieur, qui apportera un éclaircissement favorable au problème.

    Les Bouddhistes distinguent la Bienveillance qu’ils nomment « Metta » et la Compassion qu’ils nomment « Karuna ».  La première souhaite leur apporter le bonheur et le bien. La deuxième est le désir d’éviter aux autres la douleur et le mal. Ainsi la Bienveillance et la Compassion sont les Seigneurs du cœur, des fruits de pure Sagesse. Elles doivent régner  sur nos pensées, parce qu’elles sont profondément liées à l’Amour et à nos origines Divines.

     

     

    Voici un exercice pour développer la compassion et la Bienveillance ensembles :

    Maintenant essayons de savoir quelle Bienveillance et quelle Compassion vous avez envers vous-même. Réfléchissez pendant quelques secondes sur ces quelques questions : « Etes-vous Compatissant et Bienveillant envers vous-même ? Êtes-vous parfaitement centré et totalement détaché ? En bref, utilisez-vous correctement votre bienveillance et votre compassion, dans vos rapports avec les autres ? Trouvez-vous rapidement des solutions efficaces à vos problèmes qu’ils soient personnels ou relationnels ? Répondez-vous favorablement et en toute Conscience à tous les défis que vous offre la vie ?  Vous sortez-vous rapidement des périodes de crise et aidez-vous rapidement les autres à sortir de la crise ?

     

    Prenez 15 minutes chaque jour juste pour vous, pour faire le point sur les quatre distorsions, que vous redresserez avec une attitude bienveillante.

     

    1/ Acceptez qui vous êtes dans votre imperfection, 

    Pour vous recentrer sur vous-même et augmenter vos possibilités.

    Dites : « J’accepte qui je suis dans mon imperfection, mais mon origine est l’Amour Bienveillant. »

     

    2/ Pour reprendre confiance en vous, 

    Et lutter contre l’apitoiement, trop de laisser aller et la tristesse.

    Dites : « Je suis un être extraordinaire, aimant et bienveillant, je donne et reçois dans les deux sens. » 

     

    3/ Pour retrouvez la force intérieure, 

    Et lutter contre la pitié et les attendrissements.

    Dites : « Je suis maintenant assez fort et bienveillant pour lutter contre tous mes travers.»

     

    4/Pour maintenir l’effort journalier, 

    Et lutter contre la complaisance et les arrangements.

    Dites : «  Chaque jour qui passe je suis beaucoup plus aimant et bienveillant, je ne laisse personne me décourager »

     

    5/ Pour déployer toute votre envergure, 

    Et lutter contre toutes les peurs existentielles et la condescendance.

    Dites : « Mon cœur brille d’amour bienveillant envers tous les êtres sensibles, j’ai foi en moi, foi en les autres et foi en notre avenir commun ».

     

    Vous pouvez écrire ce texte sur votre miroir de salle de bain, ainsi vous y aurez accès chaque jour.

     

    Travaillez  avec humilité, éclairé par l’Amour Bienveillant et la Compassion.  Quand vous acceptez vos travers, vous acceptez plus facilement ceux des autres. Cela produit à l’intérieur de votre conscience, une inversion des pôles qui vous propulse à l’opposé, vers le bien, la bienveillance et la fraternité. Aussi vives que les prises de consciences, les tendances de votre esprit se purifient, mutent, se transforment et vous transcendent jusqu’à l’absolu de l’éveil.  Le changement que vous espériez depuis des lustres, entre alors en activité. Après des années et des années de luttes sans merci, la  légèreté et la luminosité pénètrent  votre être tout entier, pour régénérer agréablement votre corps, votre cœur et votre esprit.  

     

    Le mois prochain, nous parlerons de la deuxième partie : la joie et l’équanimité ou égalité d’âme.

     

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

     

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯ •°*”˜”*°•.¸ 

     

    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ »*°•**•°* »˜¯ 

     

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

     Exercice « Conscience» (Septembre 2014)

     

    Exercice Maitri Septembre 2014

     

     

    C’est en prenant Conscience de la difficulté à appréhender la Conscience, Que nous entrons enfin dans le Vif du Sujet.

     

    Il est très aisé de comprendre le terme « prise de conscience », c’est ce que nous réalisons tous à des moments particulier de notre vie. Ces moments ou tout devient « clair » subitement, ou la compréhension s’installe brusquement. Mais les prises de conscience sont antérieures, peuvent être beaucoup plus lentes, beaucoup plus douces, et « être » individuelles, collectives ou universelles. Alors comment comprendre le fonctionnement de la Conscience, qu’elle soit personnelle, collective ou d’ordre universelle ? Comment expliquer leurs liens, et surtout quel impact tout cela à sur nous et sur notre environnement ? Y’a-t-il une conscience individuelle, une conscience collective, une conscience universelle et un rapport entre elles ? La corrélation étant la relation qui existe entre deux notions ou concepts dont l’un ne peut être pensé sans l’autre. Peut-être une relation nécessaire, qu’elle soit de dépendance ou d’exclusion logique, mais dans ce dernier cas elle sera de l’ordre de l’opposition. Une opposition qui ira jusqu’à l’exclusion. Car seul celui qui n’a plus de conscience est complètement en dehors de toute forme d’amour,  et donc définitivement perdue pour toujours.  L’explication des niveaux de la Conscience est un sujet épineux, des stades dans lesquelles nous naviguons, suivant le niveau de la relation, que nous échangeons avec les autres. Nous changeons pratiquement tout le temps de niveaux de conscience, pour nous adapter aux autres.  Suivant si nous sommes dans une relation d’humour et de « patocherie » donc de relâchement, ou si nous sommes dans une relation de compréhension et d’intellectualisation professionnelle par exemple, ou encore dans une relation avec le Divin dans une méditation intensive. Le rôle de la conscience n’est pas d’être tout en haut, mais de savoir s’adapter, recevoir la lumière et la restituer. La souplesse d’esprit est requise, l’harmonie avec laquelle nous acceptons le « tout » aussi. Souvent le meilleur endroit pour réaliser cette symbiose est justement tout en bas !

     

    La « Conscience Individuelle » est la conscience que nous avons de nous, de notre impact sur les autres et de l’impact que les autres ont sur nous. Notre vérité profonde et authentique, celle qui existe tout au fond de notre cœur. La limpidité avec laquelle nous « aimons » tout simplement. Notre transparence, notre lumière, notre luminosité et la sincérité avec laquelle nous œuvrons dans le monde. Principalement nos sentiments les plus purs, les plus vrais, et les plus nobles. Tout cela est notre « conscience individuelle ». Malheureusement, sur cette base fondamentale, sur notre part d’amour véridique,  vont venir se déposer tous les voiles relatifs à notre égoïsme même le plus vital, notre confusion même la plus émotive,  notre jalousie même la plus fondée, notre colère même la plus justifiée,  notre méchanceté même la plus infime, et notre orgueil même le plus modeste. Alors, plus nos sentiments sont propres, dénués de toute forme de fausseté et de tout autre sentiment sombre, plus notre conscience est belle lumineuse ouverte et grande. Mais, cette conscience doit demeurer stable et ferme au milieu de l’océan de la vie. C’est justement là que se situe toute la difficulté. Allons-nous prendre le risque d’être en vérité, ou mentir, ou nous cacher derrière des faux-semblants ?  Allons-nous vivre en réalité, recevoir l’instant présent dans sa totalité et ainsi être éclairé et en harmonie en permanence grâce à la Conscience Universelle ?  Où plutôt, allons-nous manipuler les autres pour obtenir ce que nous souhaitons, sans aucun respect pour leur authenticité ? Parce que notre conscience individuelle sera plus ou moins ouverte,  suivant notre action sur les autres, suivant la manière dont nous exprimons notre vérité et recevons celles des autres. Si nous sommes « vrai » et que l’autre en face est « vrai » également, il n’y aura pas de problème, la conscience sera détachée, libre et transparente. Mais si en nous ou dans l’autre, il y a une ombre au tableau, nos consciences vont se mélanger, être obscurcies et la vérité sera faussée. Tout dépend de cela, de la conscience de chacun, de notre vérité et de celles des autres. De cela naît la symbiose, la corrélation ou l’opposition suivant le niveau de conscience de la relation. Mais la vérité des autres ne doit pas voiler la notre, et la notre ne doit pas voiler celle des autres. Si notre vérité est « pure » elle finira par dévoiler la « fausse vérité » de l’autre. Pour cela, nous devons demeurer « vrais ». Il n’y a rien d’autre à faire, juste être « vrai » dans l’instant présent. Les prises de conscience seront vraiment nombreuses, à tel point que nous serons nous-mêmes, de plus en plus en corrélation avec la Conscience Universelle. Parce que notre conscience est dissimulée derrière le mensonge, ou derrière les faux-semblants, ou encore d’autres sentiments sombres comme l’égoïsme. A ce moment, elle n’est plus en corrélation avec la pureté de la Conscience Universelle, et celle-ci ne peut plus nous éclairer.  De plus, la frontière entre notre conscience et celle des autres n’est pas net et précise. Elle est une espèce de couche en verre opaque à l’état brute. Au fur et à mesure de notre avancement, le verre s’affine pour devenir de plus en plus transparent. Les êtres très « vrai » et donc très « purs » reçoivent le flux de la conscience environnante de manière beaucoup plus vive que les autres. Ils sont comme au fond de l’eau transparente qui reçoit les rayons du soleil à travers l’eau, et baignent dans cette totalité, secoués de toutes parts par le flux ambiant.  Malheureusement, le plus souvent  ils reçoivent de plein fouet, tous les courants les plus sombres,  qui les déséquilibrent fortement. Arriver à rester dans la lumière solaire au milieu de l’océan de la vie, demande une véritable connexion avec la conscience la plus haute, c'est-à-dire la conscience divine. Cette connexion permet « l’immersion » totale dans les courants négatifs sans subir les altérations.  Ce fil est d’une extrême importance, car il est le lien qui va maintenir et stabiliser la conscience individuelle, pendant l’élévation au cœur de la Conscience Universelle. D’autre part, celui qui ment beaucoup couvre sa lentille intérieure avec de la buée continuellement. Alors sa vision des autres est déformée par ses propres vices. Il pense tel qu’il est, donc que les autres sont des menteurs, et qu’ils lui mentent. Idem pour celui qui trompe, celui qui vole, et tous ceux qui troublent continuellement l’océan de la vie avec leurs mauvaises habitudes. Pourtant, celui qui est « pur » en son cœur, mais pas encore solidifié, reçoit cette intrusion dans son cœur comme un couteau qui le blesse profondément. Il faut apprendre le lâcher prise et continuer sa progression, sans se sentir déstabiliser par les forces négatives et offensives des autres. Savoir que celui qui ment est la première victime de ses propres mensonges. 

     

    La Conscience Universelle est la conscience « pure » contenue au cœur de l’univers. Ici, il y a une infinie notion de pureté absolue, de transparence, et de vérité intrinsèque. C’est la partie lumineuse de l’humanité toute entière dans tous les niveaux, du plus petit au plus grand. Un rayon d’amour infini au cœur de la vie. Cette partie est éternelle, authentique, et conservatrice de tout ce qui est représentatif de la vérité absolue. La part d’humanité la plus belle, la plus légère, la plus subtile, et la plus éthérée. L’amour à l’état le plus pur, toute l’énergie positive qu’il dégage et qu’il véhicule dans son immortalité. Les actions positives, éclairées par toutes les lois Naturelles, Morales et Divines. Le fragment le plus étincelant de l’océan de l’amour de toute l’humanité, du plus individuel au plus collectif et universel. La moralité avec laquelle chaque personne, chaque institution,  et la société participent à l’amour fraternellement. Les lois naturelles avec lesquelles l’individu et l’humanité communiquent favorablement dans leur vie de tous les jours. La température de la bonté de l’Amour dans une relation et dans toutes les  formes d’expression qui existent dans l’univers. La vibration de la pureté sentimentale, la délicatesse du sentiment des relations, la bienveillance amicale, le respect des êtres entre eux, de la plus petite attention au plus grand des sacrifices. La sensibilité intuitive est dans chaque sentiment noble, dans chaque pensée purifiée, dans chaque acte hospitalier, dans chaque individu positif, dans chaque geste empreint de moralité, et dans chaque acte Divin qu’il soit personnel, collectif ou universel. Mais c’est également, la passivité, l’activité et l’espace entre les deux. Le vide, le plein et les deux réunis. L’unité, le lien et l’unicité. La trinité, le rassemblement et ce qui noue. Tout ce que l’on ne voit pas, qui est vu seulement par le cœur et qui à une existence réelle.  De la droiture de l’amour, des pensées fidèles et des actes sincères, droits de cette droiture là. La récompense des bonnes actions dans tous les plans et tous les niveaux de la Conscience.

     

     

     

    Exercice

     

    Prendre conscience des choses est un exercice pour ouvrir notre esprit sur d’autres choses qui lui sont totalement étrangères. Mais cette ouverture peut se produire de multiples façons. Parfois, la prise de conscience est facile et salutaire,  mais la plupart du temps, elle est difficile et obligatoire.  Notre conscience individuelle ou collective à parfois besoin d’éclaircissements violents pour résoudre les adéquations de la vie. Il faut dire que la conscience n’est pas dualitaire mais qu’elle essaie toujours de trouver l’unité dans toutes les circonstances.  En préparant notre conscience, en la guidant sur le chemin de la découverte et de l’évolution, en l’aidant avec des exercices appropriés, nous l’éduquons. Ainsi les prises de consciences deviennent beaucoup plus douces, et beaucoup plus adaptés à notre mode de vie.

     

    Voici les questions

     

    Lisez toutes les questions et laissez les agir en vous pendant quelques jours. Puis, faites un résumé de 10 lignes minimum pour répondre à chaque question.  Laissez mariner quelques jours, puis relisez-vous, pour comprendre ou vous en êtes, dans la prise de conscience de cet exercice. Vous pouvez refaire cet exercice dans quelques mois, pour voir ou en est votre évolution. Quand on ouvre une porte à l’esprit, il continue sa progression dans toute la pièce, souvent à notre insu. 

     

    1/ Ou en est votre conscience individuelle. Est-elle libre, véridique et complètement authentique ou se cache t-elle derrière des voiles d’obscurités ? Quels sont selon vous ses voiles ? Peut-être un peu de mensonge, de jalousie, ou d’autres défauts. Pouvez-vous les citer? Pensez-vous que reconnaître un défaut vous fait « grandir » ? Est-ce cela selon vous "prendre conscience"?  

     

    2/ Votre vérité intérieure, celle qui vit tout au fond de votre cœur, correspond t-elle avec celle que vous offrez aux autres ? Avez-vous « peur », "culpabilisez-vous", où encore avez-vous des blocages conscients ou inconscient selon vous, qui pourraient empêcher votre progression matérielle où votre évolution spirituelle? Lesquels?

     

    3/ Travaillez-vous à devenir meilleur, et à éclairer votre conscience individuelle ? De quel manière ? Quels outils souhaiteriez-vous mettre en place pour faire évoluer votre "conscience" dans le bon sens? 

     

    4/ Saisissez-vous la température de la conscience collective, comprenez-vous les motivations de certaines personnes, vous sentez-vous concernés par leurs difficultés personnelles ou encore par les préoccupations de nos dirigeants sur les sujets mondiaux?  Participez-vous d’une manière ou d’une autre au réveil de votre conscience, comme au réveil de la conscience collective ?

     

    5/ Comprenez-vous le terme d’Esprit Universel ?

     

     

     

    Très bon travail

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module apprentissage de la charte d’éthique (Septembre 2014)

    Charte d'éthique septembre 2014

     

    Le Maitriyo est un code moral de conduite personnelle et de base spirituelle pour toute personne qui s’engage sur la Voie de l’Amour Fraternel. Que ce soit par adhésion à cette éthique ou tout simplement pour évoluer en conscience, ou encore pour solidifier une pratique spirituelle,  le « Maitriyo » est une référence incontournable.

     

    Cette charte d’éthique  comporte 19 vertus morales à développer, que chaque adhérent est tenu d’observer dans sa pratique quotidienne.  Tous les membres qui adhèrent, s’engagent à respecter ce code comme éthique, en famille, avec leurs amis, et dans tous leurs rapports de vie. Ils doivent faire preuve d’Amour Fraternel envers toutes les races, toutes les ethnies, et toutes les religions, sans discrimination, dans le respect, la joie et la bonne humeur.

     

    Le Maitriyo est perpétué par tous les êtres qui développent des qualités fraternelles, par les adhérents et toutes les personnes désireuses d’avancer sur la  voie de l’Amour Fraternel et de la Paix. Chaque personne qui adhère à ce code devient un ambassadeur du Maitriyo et porte « le bracelet de distinction » en signe d’adhésion.

     

    Code moral du Maitriyo 

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

    2/ La bienveillance  est la richesse du cœur

    3/ La bonté se dévoue pour être généreuse

    4/ La convivialité sereine est un partage harmonieux

    5/ La sincérité affectueuse exprime ses sentiments sans artifice

    6/ La confiance mutuelle est une conquête de chaque instant

    7/ La politesse est une vallée respectueuse et impartiale

    8/ L’aide et l’entraide s’aident entre elles

    9/ La tolérance est une conquête sur « soi »

    10/ L’égalité des chances est une chance d’égaliser

    11/ La solidarité est l’unité qui fait la force

    12/ La moralité se construit sur l’exemple

    13/ La compréhension est une prise de conscience effectuée en douceur

    14/ La patience prend son temps

    15/ La liberté n’a pas de maître

    16/ L’honneur est une distinction qui cache bien ses trésors

    17/ La méditation cherche son âme dans les profondeurs intérieures

    18/ L’humilité est un écrin de douceur pour l’âme

    19/ L’espoir apaisant réunit chemin et but dans l’instant présent

     

     

    Développement de la quatrième vertu

     

     

    Charte d'éthique septembre 2014

     

     

     

    4/ La Convivialité Sereine est un partage harmonieux

     

     

    La convivialité est une qualité de caractère chez celui ou celle qui reçoit les autres chaleureusement, que ce soit à titre personnel ou au sein d’un groupe. Les rapports sont amicaux et facilités par une grande souplesse d’esprit et une grande ouverture d’âme. C’est une disposition à la bonne humeur, à la gaieté, qui offre une légèreté dans l’échange. Cette qualité favorise le traitement des informations avec aisance et instaure  un dialogue vivant et hospitalier. C’est vouloir tout simplement du « bien » aux autres et mettre tout en œuvre sincèrement, pour porter cet objectif vers les hauteurs.

     

    L’impartialité offre le calme et la tranquillité propice à la sérénité. Ici, rien ne vient perturber ou troubler celui ou celle qui fait état du calme intérieur, né d’un immense travail sur lui-même. De ce travail est né la compréhension des choses et de cette compréhension un affranchissement de la dualité.  Quand la qualité de sérénité est installée, posée sur un socle de fermeté, elle est indestructible. Fruit de la sagesse et de l’expérience, cette quiétude est détachée et en dehors de toutes formes de préoccupations existentielles. Grâce à l’indépendance d’esprit, une liberté de jugement et d’opinion est née et le cœur est libéré de l’emprise matérielle.

     

    La convivialité sereine est un état loin de toute dualité, une qualité d’ouverture sur les différences, un équilibre harmonieux fait d’échanges multiples et de complémentarités. Une unité de conscience s’installe alors ou tout est possible. Chacun se sent à l’aise dans ses différences, et peut se dévoiler en toute honnêteté.  Aucune vérité ne saurait alors troubler les échanges et l’harmonie qui peuvent régner dans le respect de la dignité. Les partages s’effectuent en toute simplicité, bien à l’abri du calme et de  la tranquillité, au cœur de la plus grande sérénité. 

     

    Le contraire de la convivialité sereine c’est l’inhospitalité anxieuse,

    Mais cela peut-être aussi le refus fougueux de recevoir, le renvoi furibond, le fou qui congédie brutalement, celui qui refuse toutes les invitations par inquiétude, fâcherie ou tourments.

     

     

    Très bon travail

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    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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