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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Mars 2015

     

     

    Exercice Maitri ou « Conscience» 10

     

    Exercice Maitri Mars 2015

     

     

    Le besoin des autres

     

    C’est en prenant Conscience des besoins des autres, que nous prenons Conscience de nos Privilèges.

     

    Entre notre besoin personnel et le besoin des autres, il n’y a qu’un pas. En effet, prendre conscience de nos aspirations complexes, c’est aussi prendre conscience des justes inspirations des autres.  Savoir comprendre le mécanisme du besoin, c’est avoir fait la démarche de chercher les réels nécessités, celle qui sont vitales et indispensables.

    Hors de nos jours, nous vivons avec beaucoup de désirs à satisfaire qui sont complètement accessoires, voir carrément inutiles. La liste de nos privilèges est extrêmement longue et un voyage en pays pauvre, éclaire notre conscience  vers un retour aux sources de l’indispensable. Quels sont exactement nos besoins primordiaux, que nous soyons des habitants des villes ou des villageois d’un autre coin du monde, là n’est pas vraiment la question. Les premières nécessités restent pour tout le monde, à peut près les mêmes, celui d’être digne, de pouvoir manger à sa faim, boire, se laver, avoir un toit au-dessus de la tête et de quoi se vêtir. Il reste également, l’accès aux soins médicaux si l’on est malade et une justice équitable pour tous. C’est le minimum que chaque individu est en droit de demander en tant qu’être humain. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Ce qu’il faut surtout garder à sa conscience, c’est que tout ce qui est au-dessus de ses quelques nécessités absolues reste bien évidement des privilèges, dont nous devons nous réjouir.  

    Ainsi, le besoin des autres reste alors un « don de soi » ou obtenir le minimum pour eux, est un acte civil bienveillant fraternel et salutaire.  Nous ne sommes pas seul au monde ! Notre quête devient alors une quête commune, une reconnaissance entre frère et sœur, un peu comme « un filon » digne de faire renaître toute l’humanité. Nous vivons avec les autres et formons ensemble une société fraternelle. Nous avons besoin d’eux comme ils ont besoin de nous, pour naître, pour construire, pour apprendre et nous épanouir au cœur de la cité. Du boulanger à l’épicier, tous les commerçants contribuent à notre bien-être. Par notre implication dans la société, quel que soit notre travail où notre action au sein du groupe, nous développons notre sens « social ». Quand nous sommes malades, notre médecin nous remet sur pieds. De l’instituteur, au maître de conférence, chacun collabore à enrichir et éclairer nos connaissances. Les politiques, les philosophes, toutes les personnes qui exercent une profession et tous les êtres sensibles participent à construire notre communauté d’une manière ou d’une autre. Tout le monde à un rôle et une utilité dans ce monde. Notre famille, nos amis, ou encore les nouvelles personnes que nous rencontrons sont autant d’occasion de vivre et de nous épanouir ensemble.     

     


     

    Exercice

     

    Prendre conscience des choses est un exercice pour ouvrir notre esprit sur des choses qui lui sont totalement étrangères. Mais cette ouverture peut se produire de multiples façons. Parfois cette prise de conscience est facile et salutaire,  mais la plupart du temps, elle est difficile et obligatoire.  Notre conscience individuelle ou collective à parfois besoin d’éclaircissements violents pour résoudre les adéquations de la vie. Il faut dire que la conscience n’est pas dualitaire mais qu’elle essaie toujours de trouver l’unité dans toutes les circonstances.  En préparant notre conscience, en la guidant sur le chemin de la découverte et de l’évolution, en l’aidant avec des exercices appropriés, nous l’éduquons. Ainsi, les prises de consciences deviennent beaucoup plus douces, et beaucoup plus adaptés à notre mode de vie.

     

    Voici les questions

     

    Lisez toutes les questions et laissez les agir en vous pendant quelques jours. Puis, faites un résumé de 10 lignes minimum pour répondre à chaque question.  Laissez mariner quelques jours, puis relisez-vous, pour comprendre ou vous en êtes, dans la prise de conscience de cet exercice. Vous pouvez refaire cet exercice dans quelques mois, pour voir ou en est votre évolution. Quand on ouvre une porte à l’esprit, il continue sa progression dans toute la pièce, souvent à notre insu.

     

    1/ Quelles sont vos besoins dans l’existence ? Sont-ils plutôt raisonnables ou extravagants ?

     

    2/ Avez-vous déjà essayés de séparer les besoins vitales, des besoins un peu trop exigeants ? Si oui, expliquez-nous vos constatations ? Ni non, prenez le temps de faire cette démarche et expliquez vos difficultés si vous en rencontrez ?

     

    3/ Avez-vous déjà essayés de comparez vos besoins avec ceux des autres, et surtout avec ceux d’autres pays, peut-être un peu moins privilégiés que vous ?

     

    4/ Pensez-vous que tout le monde devrait avoir un minimum de ressources pour vivre ? Quel est selon vous ce minimum vital ?

     

    5/ Avez-vous des privilèges par rapports aux autres ? Si oui, lesquels ? Si non, aimeriez-vous pouvoir bénéficier de privilèges, lesquels et pourquoi ?

     


    Très bon travail 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire. 

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment 

    Véronique-Arlette 

     Namasté  

      

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012 

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images 

      

     

    ¯˜ »*°•**•°* »˜¯ 

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Mars 2015

     

    Module proposition d’étude de texte sacré

     

    Bouddhisme

     

    Textes sacrés Mars 2015

     

     

    Les 10 terres ou Bhumi

     

    Les caractéristiques particulières 

    Chacune d'elle est exposée avec neuf domaines spécifiques : un nom particulier, une définition particulière, un apprentissage particulier, une pratique particulière, une purification particulière, une réalisation particulière, une naissance particulière et des pouvoirs particuliers.

     

    1- La première terre 

    Son nom particulier est « Sublime joie ».

    On l'appelle ainsi car, lorsqu'on y parvient, on est très heureux de voir l'éveil proche et d'accomplir le bien des êtres.

    Dans L'ornement des sûtras, il est dit :

    Voyant que l'éveil est proche 
    Et que l'on peut accomplir le bien des êtres,
    Il naît une joie certaine.
    C'est pourquoi elle est appelée « Joyeuse ».

     

    Elle est obtenue par l'apprentissage de dix qualités : avoir en toutes choses une intention sans défauts et toutes les autres qualités.

     

    Dans L'ornement de la réalisation véritable, il est dit :

    Par les dix apprentissages complets,
    La première des terres est obtenue.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix vertus libératrices, mais plus particulièrement celle du don car ils souhaitent combler tous les êtres.

    Dans Le sûtra des dix terres supérieures, il est dit :

    Au niveau de la première terre, parmi toutes les autres, 
    La vertu libératrice  du don est la plus importante. 
    Cela ne signifie pas que les autres n'y soient pas pratiquées.

     

    Dans les dix terres, il est dit :

    En « Sublime Joie », 
    Grâce à une immense vision et à la force des vœux,
    De nombreux bouddhas apparaissent ;
    De nombreuses centaines, de nombreux milliers,
    De nombreux milliards de bouddhas apparaissent.
    Quand on les voit, on leur fait offrande 
    Avec une motivation supérieure.
    On les honore, on sert la foule de leur sangha
    Et l’on dédie ces vertus à l'insurpassable éveil. 
    De tous ces bouddhas, on reçoit les enseignements, 
    On les écoute, les retient et les pratique avec persévérance.
    Grâce aux quatre qualités de regroupement, 
    On amène les êtres à maturité.

     

    C'est ainsi que l'on suit et honore les trois joyaux pendant de nombreux kalpa ; que l'on amène les êtres à maturité ; et que l'on dédie toutes vertus à l'insurpassable éveil. Par ces trois choses, les fondations de la vertu se développent de façon extensive.

     

    Il est dit également :

    Par exemple, plus l'orfèvre brûle le minerai d'or,
    Plus celui-ci, purifié des impuretés,
    Devient encore plus pur 
    Et apte à se prêter à ce que l'on souhaite.
    De la même façon, les bodhisattvas de la première terre
    Amènent leur vertu à la perfection et à la pureté complète, 
    Et peuvent ainsi en faire ce qu'ils souhaitent.

     

    D'une façon générale, durant la phase d'absorption méditative, les dix terres ont la même valeur en ce qui concerne l'expérience directe. Durant les périodes post-méditatives, elles sont  cependant différentes en ce qui concerne les connaissances spécifiques à chacune. A la première terre, par la réalisation de l'omniprésence de l’espace absolu, on accède parfaitement à l'égalité de soi et d'autrui, ce qu’expriment le milieu et la périphérie :

    Avoir fonction d'omniprésence.

    Du point de vue du voile des perturbations, les quatre vingt deux émotions perturbatrices éliminées par la vision de la réalité cessent sans exception. Du point de vue du voile à la connaissance, parmi ses trois aspects est abandonné celui qui est comme l'écorce de l'arbre. On devient également libre des cinq peurs.

    Dans Le sûtra des dix terres supérieures, il est dit :

    Dès que l'on a obtenu la première terre, 
    Les cinq peurs n'existent plus. 
    Quelles sont-elles ?
    La peur d'être sans moyens de subsistance, 
    Celle de ne pouvoir bien parler,
    La peur de la mort,
    Celle des existences inférieures
    Et celle de la panique au sein d'une assemblée.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre sont presque tous monarques universels ayant pouvoir sur notre monde, et ils dissipent les impuretés de l'attachement des êtres.

     

    D'après La précieuse guirlande, il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent des puissants en ce monde.
    Si l'on considère la nature de ces naissances particulières, elle est d'émaner partout des aspects différents pour aider les êtres selon leurs besoins. 
    Cela est expliqué dans les enseignements de La succession des naissances.

     

    Les bodhisattvas qui résident en la terre « Sublime Joie » développent l'énergie de l'aspiration. Ayant renoncé au monde, ils peuvent, en un seul instant, entrer en cent samâdhis, voir cent bouddhas, connaître parfaitement leur influence spirituelle, remuer cent mondes, aller en cent terres pures de bouddhas, apparaître en cent mondes, amener à complète maturité cent êtres, rester pendant cent kalpa, connaître parfaitement cent kalpa du début à la fin, distinguer cent portes du dharma, manifester continuellement cent émanations physiques, émaner un entourage de cent bodhisattva pour chacune de ces émanations.

     

    2 - La deuxième terre 

    Son nom particulier est « Immaculé ».

     

    On l'appelle « Immaculé » car cette terre est dépourvue des impuretés d'une discipline corrompue.


    Il est dit :

    Elle est appelée ainsi car elle est libre des impuretés
    D’une discipline et de manières corrompues.

     

    Ce degré est obtenu par huit apprentissages : la discipline, la gratitude, la patience, la joie, l’excellence, l’amour, etc.

     

    Il est dit :

    Discipline, gratitude, patience, joie excellente, grand amour...

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix perfections, mais plus particulièrement celle de la discipline.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs immenses vertus sont complètement purifiées.


    Il est dit dans l'exemple :

    Si un orfèvre plonge le minerai d'or une fois extrait dans le feu, 
    Il écartera encore davantage toutes les impuretés.
    De même, les vertus des bodhisattvas 
    Qui demeurent en la deuxième terre
    Sont beaucoup plus pures que celles des précédentes 
    Et s'y améliorent encore.

     

    En cette terre, on réalise le sublime sens de l’espace absolu et l'on pense : « Je vais faire des efforts pour pratiquer véritablement sa purification sous tous ses aspects ». C'est ainsi qu'elle est dite « immaculé ».

     

    A partir de la deuxième terre et jusqu'à la dixième, du point de vue du voile des émotions perturbatrices, les germes des « seize émotions qui cessent par l'accoutumance au sens de la vacuité » ne sont pas encore éliminés, mais leur manifestation évidente est maitrisée. Au sujet des voiles de la connaissance duelle, sont éliminés ceux qui sont comme l'intérieur de l'écorce.

     

    La plupart des bodhisattvas qui demeurent en cette terre sont monarques universels ayant pouvoir sur les quatre continents du monde humain. Ils détournent les êtres des dix actions négatives et les établissent en les dix actions positives.

     

    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ornés de sept précieux joyaux, 
    Ils deviennent monarques universels
    Pour le bien des êtres.

     

    En une fois, en un instant, ils peuvent s'absorber en mille samâdhis, et ainsi de suite.

     

    3 - La troisième terre 

    Son nom particulier est « lumineuse ».

    Elle est appelée ainsi car le dharma et l'état d'absorption sont très lumineux et éclairent aussi les êtres.


    Il est dit :

    « Lumineuse », car elle éclaire
    De la grande lumière du dharma.

     

    Ce degré est obtenu par l'apprentissage de cinq qualités : être insatiable en l'écoute du dharma et les autres.


    Il est dit :

    Ne pas se fatiguer d'écouter le dharma, 
    Faire le don de celui-ci sans intérêt matériel et les autres.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix perfections, mais plus particulièrement celle de la patience.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont complètement purifiées. 
    Par exemple, si l'on confie de l'or à raffiner à un orfèvre adroit, il en élimine les défauts et les impuretés sans diminuer le poids de l'or lui-même. De même, les vertus des bodhisattvas qui demeurent en la troisième terre ne diminuent pas mais se purifient et s'améliorent encore.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent, conformément au principe originel de l’espace absolu, le sublime sens du dharma. Ne serait-ce que pour en entendre quelques mots, ils peuvent sauter dans un brasier égal à la triple infinitude d'univers.


    Il est dit :

    Ils réalisent la sublime signification du dharma,
    En accord avec le principe de l’espace absolu.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre demeurent pour la plupart en l'état d'Indra, roi des dieux, et sont adroits à renverser l'attachement des êtres aux désirs.


    Il est dit :

    Tout puissants parmi les dieux,
    Ils sont adroits à renverser les attachements aux désirs.

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en cent milles samâdhis, et ainsi de suite.

     

    4 - La quatrième terre 

    Son nom particulier est « radieuse de lumière ».

    A ce degré, la lumière de la connaissance des qualités qui amènent à l'éveil irradie et consume les deux voiles de l'esprit. C'est pourquoi on l'appelle « Radieuse de Lumière ».

     

    Il est dit :

    Comme une lumière qui consume parfaitement ce qui est contraire à l'éveil, elle irradie et brûle les deux voiles.

    Ce degré est obtenu par l'apprentissage de dix choses : rester dans un lieu isolé et les autres.


    Il est dit :

    Demeurer dans un lieu solitaire, avoir peu de désirs, se satisfaire de ce que l'on a, s'en remettre à une pratique de pure discipline, ne jamais abandonner les pratiques entreprises, se détourner des attachements sensoriels, dépasser les attitudes mondaines, délaisser les vues existentielles, ne pas être timoré, être libre de parti-pris. 

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix perfections, mais plus particulièrement celle de l’effort

     

    Par les trois causes déjà expliquées, leurs vertus sont encore immensément purifiées.

     
    Par exemple, l'or travaillé sous forme d'ornement par un orfèvre adroit ne peut être égalé par l'or qui ne l'a pas été. De même, les vertus des bodhisattvas qui demeurent en cette quatrième terre ne peuvent être égalées par celles des bodhisattvas des terres inférieures.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent le sens de la complète non-fixation. Ils se détournent ainsi de la soif pour les phénomènes. C'est « le sens de la complète non-fixation ».

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste dit « très libre de détermination ». Ils sont adroits à soumettre l'identification des êtres au «moi» et au «mien».


    Il est dit :

    En l'état « Très libre de déterminations », 
    Ils sont rois des dieux
    Et sont adroits à détruire
    Les identifications aux illusions mondaines. »

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en cent millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    5 - La cinquième terre 

    Son nom particulier est « Difficile à conquérir ».

     

    On l'appelle ainsi car, en s'efforçant de faire mûrir les êtres, il ne faut pas être perturbé par leurs pratiques erronées. Ces deux choses sont difficiles à pratiquer.


    Il est dit :

    Accomplir le bien des êtres et garder son propre esprit
    Est une pratique difficile pour les sages.
    C'est pourquoi elle est appelée « Difficile à conquérir ».

     

    Ce degré est obtenu par l'abandon de dix actes tels que devenir familier avec quelqu'un pour des possessions et les autres.


    Il est dit :

    S'attacher aux proches et au foyer,
    Demeurer dans les lieux agités...

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la stabilité mentale y est beaucoup plus importante.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. Par exemple : De même que l'or travaillé en ornement et serti de joyaux par un habile orfèvre ne peut être égalé par de l'or non travaillé ; les vertus d'un bodhisattva qui demeure en cette cinquième terre, pourvue de moyens et de sagesse, ne peuvent être égalées par celles des bodhisattvas des terres inférieures.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent le sens de l'absence de multiplicité dans les différents courants de l'existence et connaissent les dix égalités essentielles.


    Il en est dit:
    Absence de différentiation dans les courants d'existence.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière

     

    Les bodhisattva de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste « Joyeux » et sont adroits à récuser les conceptions de ceux qui ont des vues erronées.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent rois des dieux en le ciel « Joyeux », 
    Et récusent les conceptions conflictuelles 
    De tous les tenants de vues erronées.

    En un instant, ils peuvent s'absorber en mille fois dix millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    6 La sixième terre

    Son nom particulier est « Expérience manifeste ».

     

    En cette terre, grâce à la perfection de compréhension supérieure, on ne demeure ni en l’existence cyclique  ni en son au-delà, mais on y fait l'expérience directe des deux. C'est pour cela qu'on la nomme « Expérience Manifeste ».

     
    Il est dit :

    Grâce à la perfection de compréhension supérieure, 
    On y expérimente directement samsâra et nirvâna,
    C'est pourquoi on l'appelle « Expérience manifeste ».

     

    Ce degré est obtenu par douze entraînements : six pour parachever les six qualités telles que le don et les autres, et six consistant à abandonner : les désirs pour les états d'auditeur et de Bouddha par soi ; le désir ou la peur pour l'état de disciple ou de « Vainqueur de l’ennemi » ; le fait de devenir peureux ; le fait de devenir malheureux après avoir renoncé à tout ; le fait de se détourner de ceux qui sont dans le besoin, même si l'on est soi-même pauvre.


    Il est dit :

    Elle parachève le don, la discipline, la patience, l'énergie, 
    La stabilité mentale, la compréhension supérieure et les autres qualités.

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la compréhension supérieure y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. Par exemple, de même que de l'or incrusté de lapis-lazuli par un orfèvre adroit ne peut être comparé à de l'or non serti ; de la même façon, les vertus des bodhisattvas qui demeurent en la sixième terre sont pures et lumineuses, pourvues de méthode et de sagesse, et sont incomparables aux vertus des bodhisattvas des terres inférieures.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent le sens du conflictuel et de la non-pureté. Ils comprennent que l'interrelation est de nature conflictuelle, et qu'il n'y a aucun phénomène qui soit parfait.


    Il en est dit :

    Compréhension des perturbations et de la non- pureté.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste « Jouissance des projections », et sont adroits à récuser chez les êtres les prétentions d'expérience directe.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent rois des dieux
    En le ciel « Jouissance des projections », 
    Ils ne sont pas supplantés par les auditeurs 
    Et pacifient les prétentions orgueilleuses.

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en cent mille millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    7 - La septième terre 

    Son nom particulier est « Allée loin ».

     

    Elle est « allée loin » en référence au cheminement sur l'unique voie se dirigeant vers l'ultime activité.

     

    Il est dit :

    Terre en laquelle on va loin
    En référence au cheminement sur la voie.

     

    Cette terre est obtenue en utilisant et en abandonnant vingt choses - la fixation à un ego et les autres - et cultivant vingt qualités qui les contrecarrent : l’expérience des trois portes de libération et les autres. 


    Il est dit :

    Abandon de la saisie d'un soi et d'un autre,
    Connaissance des trois portes de libération, etc.

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la méthode y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. 
    Par exemple :


    L'or serti de joyaux par un orfèvre adroit est magnifique et ne peux être dévalué par aucun autre ornement du monde. De même, les vertus des bodhisattvas de la septième terre sont extrêmement purifiées et ne peuvent être éclipsées par celles des auditeurs, des bouddhas par soi et des bodhisattvas des terres inférieures. 

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent l'absence de multiplicité. Les caractéristiques des enseignements des sûtras et autres ne leur apparaissent pas multiples.

    Il est dit :

    Elle est le sens même de l'absence de multiplicité.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste « Devenu puissant », et sont adroits en la pratique de la réalisation des auditeurs et bouddha par soi.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent rois des dieux en le ciel « Devenu puissant », 
    Et deviennent maîtres suprêmes parmi tous ceux
    Qui comprennent véritablement les nobles réalités.

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en dix mille fois cent mille millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    8 - La huitième terre 

    Son nom particulier est « Inébranlable ».

     

    Elle est dite « Inébranlable » car on n'y est pas perturbé ni par les conceptions qui s'expriment dans les noms ni par celles qui s'expriment sans nom.


    Il est dit :

    N'étant pas perturbée par les deux types de conceptions, 
    Elle est, à juste titre, dite « imperturbable ».

     

    Cette terre est obtenue par la pratique de huit qualités telles que la connaissance de la nature essentielle de l'activité de tous les êtres, et les sept autres.

     

    Ceux qui résident en « Inébranlable » pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle des souhaits y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. Par exemple : 

    Nul ornement sublime d'aucun être du monde n'éclipsera l'or ciselé en bijoux par un orfèvre adroit s'il est porté sur la tête ou autour du cou du maître de notre monde. De même, les vertus des bodhisattvas de la huitième terre sont si pures que même les vertus de tous les auditeurs, bouddha par soi et bodhisattva des terres inférieures ne peuvent les éclipser.

    Pour ceux qui se sont établis en cette terre, tous les phénomènes sont libres de pensées conceptuelles. Ils ont assimilé l'état semblable à l'espace. Ils ne sont pas effrayés par le sens de la vacuité non-née. Ils obtiennent ce que l'on appelle l'acceptation en référence à la non-origine des phénomènes. Par l'obtention de cette acceptation, ils réalisent le sens de la diminution et de l'augmentation : c'est-à-dire qu'ils ne voient plus de diminution ou d'augmentation des émotions conflictuelles ou de la parfaite pureté.

     
    Il est dit :

    Absence de diminution ou d'augmentation.

    Leurs pouvoirs ont quatre aspects : 

     - Pouvoir de la non-conceptualisation
     - Pouvoir des champs purs
     - Pouvoir de la connaissance primordiale
     - Pouvoir sur le karma

    Ceux qui se trouvent donc en cette huitième terre ont le pouvoir de la non-conceptualisation et ils réalisent la nature des domaines purs. Ensuite, ils obtiennent aussi dix pouvoirs :

     - Pouvoir sur la longévité
     - Pouvoir sur l'esprit
     - Pouvoir sur les choses matérielles
     - Pouvoir sur le karma
     - Pouvoir sur la naissance
     - Pouvoir des souhaits
     - Pouvoir de l'aspiration
     - Pouvoir des miracles
     - Pouvoir de la compréhension supérieure
     - Pouvoir du dharma.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart dieu Brahma, roi dont le pouvoir s'étend sur une myriade d'univers. Ils ont la compréhension définitive de l'état d'auditeur, de bouddha par soi et des autres.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent Brahma maître de mille univers,
    Et ont la compréhension définitive et irrévocable 
    De l'état d'arrhat et de bouddhas par soi.

     

    En un instant, ils possèdent les qualités précédentes des samâdhis et autres en nombre égal à celui des atomes d'un million de trichiliocosme.

     

    9 - La neuvième terre 

    Son nom particulier est « Sagesse Suprême ».

     

    Elle est nommée ainsi car son intelligence excelle à connaître parfaitement chaque chose.


    Il est dit :

    Cette terre est d'intelligence excellente,
    Car son intelligence y connaît parfaitement chaque chose.

     

    Cette terre est obtenue par la pratique de douze choses telles que faire des souhaits infinis et d'autres.

     

     Il est dit :

    Souhaits infinis,
    Connaissance de la langue des dieux, des autres êtres, 
    Et ainsi de suite

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la force y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. 
    Par exemple :

     

    Nul ornement sublime d'aucun roi des mondes ni d'aucun des êtres qui peuplent les quatre continents ne pourrait éclipser le bijou d'or pur ciselé par un orfèvre adroit, que le roi de l'univers porterait sur son cou ou sur sa tête. 
    De même, les vertus des bodhisattvas de cette neuvième terre, ornées de la grande lumière de la compréhension supérieure, ne peuvent être égalées par celles d'aucun auditeur, bouddha par soi ou bodhisattva des terres inférieures.

     

    Par ces quatre pouvoirs (mentionnés précédemment), ils réalisent l'état de maîtrise de l’expérience première, car ils ont obtenu les quatre connaissances parfaites et distinctes. Quelles sont-elles ?


    Dans Le sûtra des dix terres nobles, il est dit :

    Quelles sont les quatre connaissances parfaites et distinctes ?
    Elles sont l'apparition permanente et continuelle de:
    La connaissance parfaite et distincte des phénomènes,
    La connaissance parfaite et distincte du sens fondamental,
    La connaissance parfaite et distincte des définitions,
    La connaissance parfaite et distincte de l'assurance.

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart dieu Brahma, roi dont le pouvoir s'étend sur une myriade de myriades d'univers.

     Ils ont le pouvoir de répondre à toutes questions.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent Brahma maître de myriades d'univers;
    Face aux questions des êtres, 
    Les arrhat et autres ne peuvent les surpasser.

     

    En un instant, ils possèdent les qualités de samâdhis et de champs de bouddhas en nombre incalculable, tel celui des atomes d'un million d’infinités de trichiliocosme.

     

    10 - La dixième terre 

    Son nom particulier est « Nuage de Dharma ».

     

    Ceux qui demeurent en cette terre sont comme des nuages qui font pleuvoir le dharma et dissipent ainsi les poussières des émotions conflictuelles des êtres. On l'appelle aussi « Nuage du dharma » car elle englobe comme l'espace les dharmas obtenus au moyen des absorptions et formules (dhâranî) qui y sont comme des nuages.

     

    Il est dit :

    Les nuages comme lui-même
    Embrassant de l’élément espace,
    Cette terre est appelée « nuage du dharma ».

     

    Rien n'en est dit dans L'ornement de la réalisation véritable. Cependant, dans Le sûtra des dix nobles terres, il est dit :

    Ô fils des victorieux, jusqu'à la dixième terre, les bodhisattvas
    Examinent avec un esprit analytique, et discriminent 
    Minutieusement des connaissances très vastes.

     

    Ainsi, par ces dix apprentissages parfaits, ils obtiennent la terre où leur est conférée l’expérience première omnisciente.

    Pourquoi cette dixième terre est-elle appelée celle où l’expérience première omnisciente leur est conférée ? 
    Parce que les bouddhas des dix directions confèrent aux bodhisattvas de cette dixième terre des initiations par des rayons de lumière.


    On peut apprendre ceci de façon détaillée dans Le sûtra des dix terres, et aussi dans La précieuse guirlande :

    Parce que les bouddhas initient les bodhisattvas 
    Par le pouvoir de rayons de lumière...

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de l’expérience première y est la plus importante.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore immensément purifiées. Par exemple, lorsqu’un ornement divin, qui n'est fabriqué ni par des maîtres, ni par des artisans, paré de précieux joyaux, orne la tête ou le cou du puissant roi des dieux, il n'est aucun ornement humain ou divin qui puisse l'éclipser. De même, la connaissance primordiale des bodhisattvas de la dixième terre ne peut être surpassée par aucun être, aucun auditeur ou bouddha par soi, aucun bodhisattva des terres inférieures.

     

    Par ces quatre pouvoirs (mentionnés précédemment), ils réalisent l'état de maîtrise du karma, en œuvrant pour le bien des êtres selon différentes émanations conformes à leurs souhaits.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattva de cette terre deviennent puissants rois des dieux et sont adroits à exposer les enseignements des vertus libératrices, que ce soit aux êtres, aux auditeurs, aux bouddha par soi ou à tous les bodhisattvas.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent maîtres des dieux des sphères pures, 
    Maîtres du domaine de l’inconcevable connaissance originelle,
    Et sont suprêmes dieux puissants.

     

    En un instant, ils obtiennent des absorptions méditatives en nombre égal à celui des atomes de cent mille milliards de milliards d'inconcevables champs de bouddha, et ainsi de suite pour les états d'équanimité et autres qualités.


    Par ailleurs, ils peuvent manifester, par chacun des pores de leur peau, d'innombrables bouddhas avec leur entourage illimité de bodhisattvas, ou encore maints êtres, dieux, hommes ou autres. Ils peuvent exposer le dharma sous la forme d'Indra, de Brahma, de protecteur du monde, de roi, d'auditeur, de bouddha par soi, ou de tathâgatha selon les besoins de chacun.

     

    Il est dit dans L'introduction au Madhyamaka : 

    Toutes ces terres sont parfaitement réalisées
    En trois grands kalpa d'une durée inconcevable.
    Lors du premier de ces grands kalpa, 
    Depuis l'état d'aspirant qui voit parfaitement au-delà (du domaine samsarique), 
    On obtient la « Sublime  Joie ». 
    Ceci n'est pas obtenu autrement qu'en s'y efforçant de façon continuelle.
    Durant le deuxième grand kalpa d'une durée inconcevable, 
    On traverse la première terre et les suivantes jusqu'à la septième « Allée loin »,
    Et la huitième « Inébranlable ».
    On les obtient avec un effort certain, 
    Car les bodhisattvas aux pures intentions s'y efforcent avec conviction.
    Durant le troisième grand kalpa d'une durée inconcevable, 
    On traverse la huitième, la neuvième,
    Et l'on obtient la dixième terre « Nuage du dharma ».
    Parmi ceux qui développent une grande diligence,
    Certains sauteront des kalpa intermédiaires,
    D'autres iront jusqu'à sauter un grand kalpa,
    Mais personne un kalpa d'une durée inconcevable.

     

     


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯ •°*”˜”*°•.¸ 

     

    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ »*°•**•°* »˜¯ 

     

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Mars 2015

     

     

    Exercice philosophique/symbolique 10

     

    Symbolique Mars 2015

     

     

     

    Symbolique du sceau

    Module philosophique « éveilleur »

     

    Le sceau est un objet capital dans les anciennes civilisations orientales. On l’utilise en de nombreux domaines et dans des occasions multiples.

     

    Le roi imprime son sceau sur les documents qui exprime ses décisions. Le sceau est donc signe de pouvoir et d’autorité : le sceau vaut signature. Un sceau authentifie un traité public ou privé. Il préserve un document d’une publication anticipée (testament). D’où sceller = fermer, cacheter, réserver ; le sceau est alors un symbole de secret.

     

    Le sceau marque une personne ou un objet comme propriété indiscutable de celui dont il porte l’estampille et à la protection duquel ils ont par là même droit : symbole d’appartenance légitime.

     

    Ces différents usages se sont naturellement prolongés dans un symbolisme aux riches harmoniques.

     

    Ainsi l’apôtre Paul trouve-t-il dans l’église de Corinthe la légitimation de son apostolat : les Corinthiens sont pour lui un sceau (1 Cor. 9, 2). Le Père à marqué son Fils du sceau, indiquant par là, qu’il le destine et l’envoie en son nom pour donner la vie éternelle (Jean 6, 22).

     

    Dieu scelle ses instructions (Job, 33, 16) ; il met un sceau sur les étoiles, leur interdisant ainsi de se montrer (Job 6, 7). Il ordonne à Daniel de sceller ses visions, c’est-à-dire de les garder secrètes (Dan, 12, 4 ; voir Apocalypse, 10, 4). Au contraire dans Apocalypse, 22, 10, le voyant ne doit pas sceller les révélations qui lui ont été faites : elles sont d’application immédiate.

     

    Pour les écrivains rabbiniques, le sceau est symbole de la circoncision, qui introduit l’individu dans le peuple qui appartient à Dieu. L’apôtre Paul prolonge cette ligne, en précisant que la vraie circoncision spirituelle est le sceau d’une appartenance au peuple des justifiés (Romains, 4, 11) et que le Saint-Esprit peut-être appelé sceau en tant qu’il est gage de salut (11, Cor. 1, 22 ; Ephésiens, 1, 13s.). De là à reconnaître au sceau divin une valeur quasi magique, il n’y a qu’un pas, franchi à plusieurs reprises, comme en témoignent, à des époques fort éloignées  l’une de l’autre, les amulettes-sceaux portant le Tétragramme (le nom de Dieu en hébreu) et de valeur assurément apotropaïque, et tels textes mandéens ou gnostiques.

     

    Dieu marque des hommes de son sceau (Ezéchiel, 9, 4 ; Apocalypse, 7, 3 ss), montrant ainsi qu’ils lui appartiennent et sont sous sa protection. L’auteur de l’Apocalypse semble bien penser ici à un signe précis, soit le nom de Dieu, soit la lettre X, initiale du mot Christ en grec. Par là même, le mot sceau amorce un retour vers un sens réaliste, sans perdre pour autant la charge symbolique amassée en chemin.

    En effet, le christianisme ultérieur, tout en continuant à parler du sceau, dans le ou les sens indiqués plus haut, commence à employer le mot dans un sens nouveau et technique. Hermas affirme : le sceau, c’est l’eau, comprenez l’eau du baptême. Irénée, Clément d’Alexandrie, Tertullien connaissent cette interprétation qui aboutit à faire du mot sceau une désignation technique du baptême. N’est-ce pas lui qui marque l’homme comme propriété du Dieu, qui le justifie et le garde ? Il est possible que la cérémonie même du baptême ait comporté très tôt un rite précis de consignation qu’on trouve à la fin du deuxième siècle dans la Tradition Apostolique d’Hippolyte. (Voir encore les rites de la liturgie baptismale).

     

    La gnose spéculera sur le symbole et verra dans le sceau le moyen mystérieux qui assure à l’âme, qui remonte vers la lumière supérieure, la traversée des mondes inférieurs.

     

    Terminons en mentionnant l’intéressant symbolisme développé par Philon : le sceau c’est l’idée, le modèle qui informe le monde sensible. Le sceau primordial est donc le monde idéal, la parole divine (De la création du monde, 25). On remarquera l’évidente influence platonicienne.

     

    Enfin, il est un texte qui, dans l’Apocalypse, parle d’un livre scellé de sept sceaux (Apoc. 5 ss) et dont l’interprétation pose de difficiles problèmes. Pour déterminer le symbolisme de l’image, il faut d’abord décider de la signification du livre (Livre du destin, testament divin, Ancien Testament resté jusque-là incompris…). Quoi qu’il en soit, on notera que ce document scellé par Dieu ne peut être ouvert que par un être revêtu de l’entière autorité divine : l’agneau, c'est-à-dire le Christ.

     

    L’époux du Cantique des Cantiques dit à sa bien-aimée :

    Pose-moi comme un sceau sur ton cœur,

    comme un sceau sur ton bras.

    Car l’amour est fort comme la mort

    (8, 6-7)

    D’après les exégètes de la Bible de Jérusalem :

     

    Le sceau qui atteste les volontés de son possesseur désigne donc ici les volontés de Yahvé, c'est-à-dire la Loi, et Yahvé est un dieu jaloux. On pourrait donner du texte une interprétation plus intérieure, en considérant le sceau comme un symbole d’appartenance : l’époux n’impose pas sa loi de fidélité, il invite l’épouse à graver en son cœur et sur ses bras, en traits de feu que rien ne peut éteindre, le signe de leur amour mutuel, qui les livre l’un à l’autre dans une étreinte, définitive comme la mort. Ce n’est plus de l’obéissance, c’est de l’engagement volontaire.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)


     

    Le pentagramme, ou l’étoile à 5 branches, est sans doute le symbole religieux le plus mal compris de nos jours.

               
    Etant le symbole le plus commun de la Sorcellerie néo-païenne, il a cependant été dénigré par les industries du film et de la presse qui semblent déterminer à le relier au Satanisme et autres pratiques diaboliques. Cependant, comme la Croix Romaine ou le Crucifix, c’est seulement lorsque le symbole est INVERSE qu’il est perçu comme négatif. Même s’il y a des exceptions, comme nous le verrons.


    Dans sa position habituelle, pointe vers le haut, le pentagramme est un ancien symbole de protection contre le mal. Egalement appelé « le nœud sans fin » (sous sa forme entrelacée), le pentagramme était souvent exhibé sur les portes, fenêtres et foyers des maisons à travers l’Europe préchrétienne. On peut même le retrouver en remontant jusqu’aux cultures Egyptiennes et Sumériennes, et également sur des outils-médecine amérindiens. Parfois confondu avec l’Etoile de David ou l’hexagramme (une étoile à six branches, emblématique du Judaïsme), le pentagramme est parfois appelé l’Etoile de Salomon, particulièrement par les magiciens cérémoniels.


    Pour beaucoup, les quatre pointes inférieures représentent les éléments classiques : terre, air, feu et eau, alors que la cinquième pointe, qui surmonte les autres, représente l’esprit, le cinquième élément ou la quintessence. Ainsi, le pentagramme symbolise les quatre éléments du monde matériel connectés à, mais régis par, l’esprit. Lorsque le pentagramme est placé à l’intérieur d’un cercle (symbole d’unité et de totalité), il accentue notre connexion à l’univers comme un tout.

    Une autre interprétation dit qu’il n’y a pas une pointe en haut, mais trois ! Selon la numérologie, trois est le nombre de l’harmonie, mieux exprimée sous la formule classique : thèse, antithèse, synthèse. En d’autres mots, il est la pointe centrale qui harmonise les pointes extérieures opposées. L’amour Celtique des triades (la forme la plus commune de leur « littérature de sagesse ») trouve ses racines dans ce modèle. Les trois pointes supérieures sont donc placées au-dessus des deux pointes inférieures, qui représentent les opposés, dualistes, qui ne peuvent être intégrés ou mariés (voir tout en noir ou blanc).


    Encore une autre interprétation du pentagramme droit (pointe en haut) dit qu’il symbolise la vision la plus commune des déités dans la Sorcellerie. Les trois pointes supérieures représentent la Déesse sous ses trois aspects de Vierge, Mère et Vieille Sage. Les deux pointes inférieures représentent son Dieu consort, sous son double aspect du Dieu de la Lumière et du Dieu des Ténèbres. Cependant, parmi toutes ces interprétations, il est important de se souvenir que toutes les pointes du pentagramme sont liées – chacune étant un aspect de l’autre, chacune faisant partie d’un même tout.


    Mais, lorsque le pentagramme est inversé, alors quelle est sa signification ? Ainsi, un pentagramme inversé peut représenter  le monde physique (quatre éléments matériels) qui domine le monde de l’esprit (le cinquième élément). (Cela peut être la raison pour laquelle les Satanistes et autres groupes « démonistes » utilisent ce symbole). Avec les deux pointes dominantes, il peut également exprimer un dualisme néo-Platonique (la vielle « guerre céleste », le thème du bien contre le mal) – comme opposé à la vision moniste Païenne de la réalité (« La Force ») vue dans la pointe simple supérieure. La plus commune exception à cette règle, c’est que certaines traditions de la Sorcellerie (principalement Britannique) emploient le pentagramme inversé comme un symbole POSITIF du second degré. Dans ce cas, les deux pointes supérieures représentent les cornes de lumière, symbole du « Dieu Cornu », consort de la Grande Déesse (comme le dieu Grec Pan).


    Le mot « pentacle », est parfois substitué par erreur au pentagramme, qui en vérité fait référence à un plat peu profond (dans lequel est habituellement inscrit un pentagramme) et utilisé comme un outil d’autel pour les Sorcières modernes, servant un but similaire au « Patten » de la Messe Catholique Romaine. Parmi les variations fréquentes de cet outil, on retrouve le plat de terre, le disque de cuivre, le plat en argent, ou le disque de cire. 


    La suite de pentacles (ou « deniers ») du Tarot, la Pierre de Fal (pierre de couronnement des rois) dans l’ancienne Irlande, le sangreal des processions du Saint Graal, et the 'Universal Man' de Léonard de Vinci, sont tous rattachés au pentagramme, accentuant ses liens avec la terre et la nature, faisant de lui le symbole par excellence d’une religion de la nature ou de la terre. Les cinq pointes représentent également les cinq sens physiques et fait allusion à l’approche du royaume spirituel PAR le sensuel – c’est en fait la signification de l’As de Pentacles dans le Tarot. En numérologie, le chiffre 5 est le nombre de la sexualité, combinant le féminin 2 au masculin 3. Ainsi, le pentagramme représente également l’opposé de l’ascétisme.


    Mais partout où le pentagramme est exhibé, le message est clair : le mal n’a aucun pouvoir ici.

    (http://echange-spirituel.kazeo.com/astres/le-symbolisme-de-l-%C3%A9toile-%C3%A0-5-branches-(pentagramme),a1583105.html)


     

    La colombe est fondamentalement un symbole de pureté, de simplicité et même lorsqu’elle apporte le rameau d’olivier à l’arche de Noé, un symbole de Paix, d’harmonie, d’espoir, et de bonheur retrouvé.

     

    La croix svastika indique manifestement un mouvement de rotation autour du centre immobile, qui peut-être le moi, où le pôle. Il est donc symbole d’action, de manifestation, de cycle et de régénération perpétuelle.

     

    Le lotus sur lequel trône Sâkyamuni – est la nature de Bouddha, non affectée par l’environnement du samsâra. Le joyau dans le lotus (mani padme), c’est l’univers réceptacle du Dharma, c’est l’illusion formelle, ou la Mâyâ, d’où émerge le nirvâna. D’autre part, le Bouddha au centre du lotus (à huit pétales) s’établit au moyeu de la roue (à huit rayons) dont le padma est l’équivalent : ainsi s’exprime sa fonction de Chakravartî, telle qu’on peut l’interpréter au Bayon d’Angkor-Thorm. Le centre du Lotus est, en d’autres circonstances, occupé par le mont Meru, axe du monde. Le lotus aux mille pétales signifie la totalité de la révélation.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     

     

    Exercice pratique

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur et extérieur. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, juste d’être vous-même, juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et honnête, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » maintenant. Ce travail vous aide à faire « connaissance » avec vous, à chaque fois de manière renouvelée et en toute objectivité. Grâce à cette réalité véridique, vous pouvez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observez, et de l’élévation que vous constatez. Au fur et à mesure des exercices, votre Conscience Individuelle grandit, s’affine et change, c’est cela la transmutation, l’ascension vers la source de la Conscience Universelle…... !

     

    Voici les questions:

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion, sur votre relation avec la symbolique du « Sceau »,  et observer toutes les particularités que celle-ci véhicule. C’est un entrainement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » vos réactions personnelles, qu’elles soient avec les autres ou avec  le Cosmos. Votre environnement intérieur et extérieur, sont mis à contribution pour vous révéler « qui vous êtes » exactement, mais également « qui sont les autres ».  C’est une manière particulière de se défaire des contraintes, en prenant conscience des corrélations qui existent dans tous les niveaux de conscience. Mais c’est également une manière divine de se lier avec ceux qui nous ressemblent et le Cosmos. 

     

    1/ Après cette lecture, pensiez-vous que le sceau était un symbole aussi fort et représentatif d’un pouvoir d’importance ? Avez-vous déjà fait attention à la représentation de certains sceaux, à ce qu’ils cachent dans leurs dessins, et à quels impacts ils ont sur la société ?    

     

    2/ Signer d’un sceau, ou intégrer un groupe dont le sceau est un signe d’appartenance commun, vous fait-il peur ou au contraire, renforce t-il votre engagement ?  Argumentez votre réponse ?

     

    3/ Croyez-vous que le sceau est protégé par quelque chose d’invisible et d’invincible ? Croyez-vous, que ceux qui acceptent de le porter, et de véhiculer la force du message que le sceau porte en lui, seront protégés et aider dans leur tâche ? Pourquoi ?

     

    Le sceau qui est placé juste avant le texte, est le sceau de MahaMaitri, la Grande Bienveillance Fraternelle. Il porte en son centre les deux flambeaux de l’amour personnel qui se transforme petit à petit en amour inconditionnel, grâce au dépassement qu’offre la bienveillance. Il y a le travail de la méditation du lotus (lotus méditant), le travail du dépassement de l’amour (l’étoile à 5 branches, celle de vénus), le travail pour pacifier et harmoniser (colombe de la paix et symbole du bonheur pour tous), et le travail d’évolution (croix ascensionnelle svastika).

     

    Voici le message de ce sceau : « Avec Bienveillance, j’aime les êtres comme une mère attentionnée, ainsi j’évolue vers les hauteurs de l’amour inconditionnel, pour que tous les êtres sensibles trouvent le bonheur ».

     

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°•. 

     

     

    Que la philosophie dégagée par les symboliques éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Mars 2015

     

    Méditation Vijranavadin

     

    Nouvelle lune du 20 mars 2015 – Premier quartier du 27 mars 2015

    Pleine lune du 4 avril 2015 – Dernier quartier du 12 avril 2015

     

    Mantras et chants universels de 11h à 12h (Heure Française)

    Méditation de 21h à 22h (heure française)

     

    Méditation Vijranavadin Mars 2015

     

    Sujet de la méditation :

     

    Nouvelle lune du 20 mars 2015 : Nous voici arrivé à l’aube des temps nouveaux pour tous les méditants de la conscience universelle, pour les observateurs des êtres, des choses et de l’univers tout entier. La dynamique de cette semaine est dans la montée à travers la percée, dans l’endurance de la conquête et dans  l’excellence du déploiement des qualités requises pour vaincre les derniers kilomètres. L’altitude jette un froid sur le monde, la tension est palpable, mais l’énergie doit être utilisée à des fins très subtiles. La transformation « obligatoire » où « purgatoire » prend forme au cœur des êtres sensibles, un long mouvement illimité s’étend au-delà du palpable.  Amour universel, calme, volupté, transcendance, dans la sérénité du cœur, les bienfaits se multiplient et se partagent à l’infini. Le rituel habituel s’organise avec la nature, les esprits de la terre mère nourricière et une matérialisation inversée, avec prise en compte « du grand nettoyage cosmique » actuel. Laisser partir ce qui encombre est de rigueur au moment où normalement le mot d’ordre est à la plantation. Confiance absolue dans l’univers, les graines semées antérieurement, les êtres supérieurs et lumineux, maîtres et autres saints qui œuvrent dans le partage, la transmission, et les mérites. 

     

    Premier quartier du 27 mars 2015 : L’amour universel est le maître de la configuration planétaire, des êtres sensibles et des rassemblements mondiaux. Le temps aide aux ajustements de circonstances, la perfection se matérialise dans les projets de tous les méditants de la conscience universelle, même si l’année ne suffira pas à « dévoiler » tous leurs trésors enfouis très profondément dans leurs inconscients. La trinité œuvre au bien-être de tous les êtres sensibles, la terre mère rétribue ceux qui ont su préserver sa beauté, dans le respect de l’équité. Le temps est un précieux allié, même si parfois sa fulgurance surprend. Une révolution est en cours en chacun d’entre nous, les changements de modes de pensées génèrent d’autres attitudes, d’autres actes et donc d’autres résultats. Cette nouveauté impacte sur la conscience collective.  Pourtant le présent de tout le monde n’est pas encore le même pour tous, et la synchronicité est une perfection exacte. Percer les mystères d’un face à face à travers l’illusion est déjà en soi un acte extrêmement bénéfique pour le méditant. La résolution des problèmes immédiats repousse souvent l’échéancier d’un vrai rendez-vous formel en tête à tête.

     

    Pleine lune du 4 avril 2015 : Entre forces solaires et distordions lunaires, entre volontés et sensibilités, entre guerre et paix, la tension est à son maximum et beaucoup de peurs, de frustrations, de souffrances peuvent être réduites à néant, grâce à l’unité de conscience de tous les méditants de la conscience universelle. Entre ces deux extrêmes, la voie du milieu offre un champ de bénédictions à partager. Aux guerriers pacifiques une corde d’ancrage, aux simples méditants une alternative d’enrichissement personnel, et aux personnes de bonne volonté une rédemption collective. La sérénité du cœur et de l’esprit ne s’égare pas dans la dualité, elle passe à travers la folie des illusions, pour renaître ailleurs sous une autre forme. Cette connaissance est un savoir ancestral qui émerge d’en dessous des couches de l’inconscient. Savoir devenir maître de cette puissante énergie foudroyante, savoir la guider à des fins guérisseuses, où savoir l’utiliser dans des soins thérapeutiques est l’objectif des méditants de la conscience universelle. En fait, les 144000 âmes n’en font qu’UNE, et le ciel s’ouvre comme un Maître pour les guider vers le bonheur et la joie de vivre. Aider à la renaissance des autres, au nirvana pour tout, et à la beauté de toutes les âmes est un sacerdoce en dehors du cadre conventionnel.

     

    Dernier quartier du 12 avril 2015 : Dans le mystère caché de chaque être sensible une transformation est en train de s’effectuer. A l’abri des indiscrétions, les méditants de la conscience universelle travaillent avec leurs outils en corrélation et en synchronicité avec tous ceux qui travaillent au bien-être planétaire. L’univers fait son œuvre en se servant des gens de « bien », les bouddhas et bodhisattvas développent leurs champs et partagent leurs moissons, les dieux nous aident dans notre évolution grâce à nos prières, nos actes généreux, nos vraies natures profondes, les anges structurent notre compréhension du monde et les fées, les elfes et toutes les créatures de la terre nous convertissent à la matérialité. Chacun est un bien précieux pour l’évolution humaine, chacun est un trésor de l’humanité et chacun à sa place dans l’échiquier de la vie. Une seule pièce manquante détruirait le Grand Œuvre alchimique. C’est pourquoi, nous avons tous besoin les uns des autres, et personne n’est supérieur où inférieur par rapport aux autres. C’est ensemble que nous formons le monde. Et arrivé là où nous en sommes, nous sommes tous plus où moins responsable du résultat présent, en bien comme en mal. La justice fait son travail elle aussi ! L’équilibre est maintenu par l’univers lui-même…… !!!

     

    Rappel pour les nouveaux méditants/adhérents

     

    Fonctionnement de la méditation mensuelle

    « Vijranavadin » ou Voie de la « Conscience Universelle » 

     

    Méditants débutants élève du « cœur créateur » méditation à la pleine lune seulement.

    Méditants confirmés élève de « l’esprit universel » aux quatre méditations. 

     

    Cœur créateur : Cette méditation mondiale s’adresse à tous les êtres sensibles et se pratique  seul ou en groupe, ou que vous soyez sur la planète terre. C’est le simple fait, d’être connecter tous ensemble en « Conscience », dans un « Sentiment Fraternel d’Amour Universel » au même instant, qui augmente l’envergure de toutes nos possibilités. C’est allier nos connaissances réciproques avec « Sagesse », pour faire avancer le Monde vers la PAIX. L’Amour et la Sagesse réunit ensemble, sont la plus belle « Création » que nous puissions offrir généreusement aux autres. Cette mise en mouvement solidaire engendre un élan et une dynamique extrêmement puissante. Appelée Cœur Créateur,  celui-ci profite à l’enrichissement général de toute la Conscience Universelle. Que vous soyez simple méditant débutant ou confirmé, sans religion particulière ou avec déjà un beau bagage spirituel, cette méditation en Unité de Conscience, rassemble toutes les Sœurs et les Frères de lumière, qui œuvre pour « l’Universalité ». Si votre Cœur déborde d’Amour et de Sagesse, soyez bienvenue, soyez créateur. La méditation de la Conscience Universelle réunit le jour de la pleine lune, tous les êtres sensibles qui soutiennent  l’émergence de la Beauté, de la Sagesse et de la Créativité.  Elle débute par 30 minutes de préparation (21h à 21h30 heure de Paris), puis 30 minutes de méditation (21h30 à 22h). Vous pouvez la raccourcir ou la prolonger si vous le souhaitez et faire des pauses si nécessaire. Il est préconisé de s’habiller en blanc, pour exprimer une volonté de « purification » personnelle et collective.

     

     

    L’Amour Inconditionnel, la Bienveillance, le Partage, et la Fraternité sont les outils indispensables à cette méditation. Mais une seule de ces quatre qualités suffit pour entreprendre et participer à cette initiative collective.

     

     

    Esprit Universel : Afin d’enrichir sa pratique et de progresser sur la voie, le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier médite  comme un  cœur créateur aux quatre phases de la lunaison. Afin de bénéficier au maximum de la force dynamique du « pouvoir d’action de l’Esprit Universel », il entreprend son activité méditative au moment de la nouvelle lune.  Pour savourer toute la richesse de cette méthode et prolonger tous les effets tout au long du mois, il amplifie son activité au fur et à mesure de l’activité de la lune, aux mêmes horaires. En gardant toujours à l’esprit, ce moment de « Pleine Conscience Mutuelle » avec les autres êtres, le méditant perpétue cette influence, sur la base de la mécanique du mouvement ascendant et descendant de la respiration. Puis, bien ancré au centre de la terre, il  développe progressivement son soleil intérieur, toujours au centre de l’horloge du temps qui égraine ses quatre quartiers, dans les quatre directions, étiré entre le nadir et le zénith. C’est ainsi qu’il équilibre sa Conscience Individuelle avec son cœur créateur et la Conscience Universelle avec son Esprit Universel.  Son esprit fixé vers le haut ne se penche pas vers l’extérieur, reste fermement ancré sur le pistil de son lotus, afin de lier la Source avec la Terre,  favorisant  « l’éveil fraternel » de la Spiritualité. C’est en lui qu’il développe l’Amour Inconditionnel, la Bienveillance, le partage, et la fraternité pour les faire jaillir au cœur de son être, au cœur de sa propre Conscience, et au cœur de la Conscience Universelle. Sa Grande Bienveillance peut alors se déverser avec Sagesse sur le monde, créant l’abondance Juste et Fraternelle. Les Lois du partage et de la rétribution s’accomplissent alors pleinement, à travers lui et à travers tous les êtres sensibles. Ainsi le Méditant multiplie ses Chances en multipliant les Chances des autres.

     

    Les quatre phases de la lunaison

     

    La méditation de la Conscience Universelle est un travail méditatif commun, qui est proposé sur la base des quatre phases de la lunaison. C’est à ses 4 dates que la méditation s’effectue, dans un pur ESPRIT UNIVERSEL.

     

    A la nouvelle lune nous mettons en terre le sujet/projet à l’aide de l’éther contenu dans nos esprit/cœur/corps. C’est comme si nous étions nous même « porteur » de la graine dans nos esprits, dans nos intentions, dans nos cœurs et que nos corps représentaient  l’élément terre. L’esprit et la terre s’unissent ensemble, il y a procréation.

     

    Lors du premier quart de lune, l’ensemencement germe dans le cœur de la terre, alimenté par  une saine  irrigation avec nos sentiments-pensées-actes, pour que le projet s’ancre au plus profond du cœur /individuel/collectif. 

     

    Lors de la pleine lune, c’est tout le groupe mondial qui par son soutien, sa lumière, son Amour Inconditionnel, sa force et sa générosité brille comme un soleil pour faire éclore cette idée dans les Consciences Individuelles. Nous formons ensemble le Cœur Créateur, nous sommes les protecteurs de la Conscience Universelle et de la terre, nous représentons l’esprit universel dans toute sa luminosité. 

     

    Lors du dernier quart de lune, c’est la période de croissance, de progression, et d’ascension dans les Consciences Individuelles. Les projets semés en début de cycle prennent forme et commence à être visible grâce à notre solidité, à notre stabilité et à notre ténacité.

     

    Les projets naissent ainsi depuis leur naissance, passent par la germination, l’embellissement et l’éclosion finale.  Ils sont construit sur les deux phases de la vie, le yin féminin de la mère terre, et le yang masculin du père ciel, ainsi que la nourriture et la lumière. En ce qui concerne les grands projets et les PLANS d’action mondiaux, ils sont étayés de la même manière mais sur la base des solstices et équinoxes annuels. 

     

    Chaque période est respectée et étaie le projet dans son intégralité. C’est la beauté et la sagesse qui s’unissent pour créer la vie. C’est pour cette raison que le sujet de la méditation de la Conscience Universelle est toujours offert au moment de la nouvelle lune.

     

    Être en "Conscience" de quelque chose ou avec les autres, c’est faire l’effort de porter son attention sur un point précis, pour l’éclairer et sentir ce qu’il se passe à cet endroit. Être un cœur créateur, c'est faire un effort journalier pour purifier les 6 poisons de l'esprit que sont : l'orgueil, la colère, la jalousie, la confusion mentale, l'égoïsme, et la méchanceté, et laisser émerger le véritable amour. Avoir l’esprit universel, c’est considérer que tous les autres êtres méritent la même chose que ce que nous pouvons souhaiter pour nous-mêmes. C’est pour cette raison que le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier, purifie sa Conscience, développe son Amour Inconditionnel et vit avec un esprit communautaire afin d’atteindre la clarté de la Conscience Universelle. En participant à des causes bienveillantes, en soutenant les défis nobles  et en déployant tout son  Amour envers les autres, il tend vers un objectif unique de purification, d’embellissement et de croissance de sa Conscience Individuelle.

     


     

    Très bonne méditation et au mois prochain.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et Salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Module apprentissage de la charte d’éthique (Mars 2015)

     

    Charte d'Ethique Mars 2015

     

     

    Le Maitriyo est un code moral de conduite personnelle et de base spirituelle pour toute personne qui s’engage sur la Voie de l’Amour Fraternel. Que ce soit par adhésion à cette éthique ou tout simplement pour évoluer en conscience, ou encore pour solidifier une pratique spirituelle,  le « Maitriyo » est une référence incontournable.

     

    Cette charte d’éthique  comporte 19 vertus morales à développer, que chaque adhérent est tenu d’observer dans sa pratique quotidienne.  Tous les membres qui adhèrent, s’engagent à respecter ce code comme éthique, en famille, avec leurs amis, et dans tous leurs rapports de vie. Ils doivent faire preuve d’Amour Fraternel envers toutes les races, toutes les ethnies, et toutes les religions, sans discrimination, dans le respect, la joie et la bonne humeur.

     

    Le Maitriyo est perpétué par tous les êtres qui développent des qualités fraternelles, par les adhérents et toutes les personnes désireuses d’avancer sur la  voie de l’Amour Fraternel et de la Paix. Chaque personne qui adhère à ce code devient un ambassadeur du Maitriyo et porte « le bracelet de distinction » en signe d’adhésion.

     

    Code moral du Maitriyo 

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

    2/ La bienveillance  est la richesse du cœur

    3/ La bonté se dévoue pour être généreuse

    4/ La convivialité sereine est un partage harmonieux

    5/ La sincérité affectueuse exprime ses sentiments sans artifice

    6/ La confiance mutuelle est une conquête de chaque instant

    7/ La politesse est une vallée respectueuse et impartiale

    8/ L’aide et l’entraide s’aident entre elles

    9/ La tolérance est une conquête sur « soi »

    10/ L’égalité des chances est une chance d’égaliser

    11/ La solidarité est l’unité qui fait la force

    12/ La moralité se construit sur l’exemple

    13/ La compréhension est une prise de conscience effectuée en douceur

    14/ La patience prend son temps

    15/ La liberté n’a pas de maître

    16/ L’honneur est une distinction qui cache bien ses trésors

    17/ La méditation cherche son âme dans les profondeurs intérieures

    18/ L’humilité est un écrin de douceur pour l’âme

    19/ L’espoir apaisant réunit chemin et but dans l’instant présent

     

     

     

    Développement de la dixième vertu

     

    Charte d'Ethique Mars 2015

     

     

    10/ L’égalité des chances est une chance d’égaliser

     

    L’égalité est un principe qui fait que tous les êtres sont traités de la même manière, avec la même dignité, qu’ils disposent des mêmes droits et sont soumis aux mêmes devoirs.   En règle générale, l’égalité morale et sociale, entre les êtres humains devrait être la même pour tous.

     

    La chance est la réalisation d’un évènement bon ou mauvais sans qu’il y ait nécessairement un lien de cause à effet entre le désir et la réalisation de ce désir. La chance à un effet magique et se cultive pour certains et pas pour d’autres. Pourtant, elle devrait être un symbole de réussite que chacun serait en droit de pouvoir utiliser pour atteindre ses objectifs.   

     

    L’égalité des chances est donc un droit de ne pas dépendre exclusivement de la chance ou de la malchance pour construire sa vie. Favoriser l’égalité des chances c’est faire en sorte que chacun puissent bénéficier des mêmes chances et des mêmes opportunités, des mêmes moyens financiers et des mêmes structures sociales pour construire son identité, développer ses qualités et avoir accès aux mêmes formations, et aux mêmes emplois.

     

    L’égalité des chances est donc un pouvoir de sortir de ses origines, pour s’élever vers d’autres milieux sociaux, et offrir à chacun une véritable possibilité d’affranchissement. En créant cette opportunité, l’équilibre entre les êtres s’installe et chacun peut réaliser ses buts, en intégrant la notion de réalisation du « soi ». L’égalité des chances spirituelles est un bien précieux, une beauté considérable, pour chacun d’entre nous.  Elle est parfois dans le donner, parfois dans le recevoir, et surtout dans ce va et vient perpétuel, construit sur l’évolution humaine.  Permettre la libération des êtres, les affranchir du passé, des liens familiaux, des origines ethniques, et des pressions financières, est le plus beau cadeau que l’on puisse offrir à toute l’humanité.

     

    Le contraire de l’égalité des chances c’est l’adversité inégale

    Mais cela peut-être aussi la discrimination fatale, la malchance disproportionnée, la variété des déboires, la guigne catastrophique, la déveine supérieure, la malédiction calamiteuse, et toutes les variétés de malheurs et de catastrophes qui peuvent empêcher la chance de s’exprimer pleinement.

     

     
    Très bon travail

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Mars 2015

     

    Exercice de prière 10

     

    Exercice Prière mars 2015

     

     

    Quand l’Air se transforme en Ether

     

    La prière nous relie d’une certaine manière aux quatre éléments que sont l’eau, la terre, l’air et le feu. Par son action répétée, elle les transforme en Ether primordial. 

     

    Ce mois-ci, nous allons continuer avec l’élément air, qui symbolise tout le processus de spiritualisation.  Savoir avoir une bonne relation avec l’air, s’apprend. La prière et l’air, sont à la fois subtils et éthérés, à la fois souffle et expansion.  L’air est le verbe créateur, le souffle vital, et le souffle cosmique. L’air correspond à la respiration et comprend toutes les modalités du prana. Il est la voie de communication qui agit entre terre et ciel. Il est l’allégement, le parfum, la couleur, les vibrations sonores qui conduisent vers plus de légèreté, plus de subtilité, plus d’éclaircissement, et plus de discernement aussi. Il participe à libéré les êtres de la matérialité. Il est un élément actif et mâle comme le feu et souhaite devenir Esprit. Alors il s’incarne dans l’homme, pour devenir spirituel. Au fur et à mesure que l’air devient de plus en plus subtil, il se transforme en Ether, en énergie vitale contrôlée. Cette énergie est une très grande force. Le souffle vital est le fil qui relie entre eux tous les mondes. C’est celui de l’esprit universel, quand il devient souffle yoguique. Ce pouvoir de l’Esprit est immense, car dans la « vacuité », l’air peut tout effacer et tout recréer.

    Rituel de l’air

     

    1/ Si vous souhaitez être créateur au sens spirituel, communiquer plus, répandre au niveau universel, multiplier vos actions, alléger votre vie,  entreprendre et participer à des opérations spirituelles, mais aussi décharger des fardeaux,  débloquer des situations, et avancer résolument vers l’avenir, voici le rituel.

     

    Vous devez adresser votre demande vers quelqu’un, pour faire passer vos messages, que ce soit à des êtres vivants, ou des êtres célestes, comme les anges par exemple.

     

    2/ Ecrivez vos prières et vos vœux sur des jolis papiers, avec votre plus belle écriture.

     

    3/ Puis, prenez une ficelle assez longue et collez vos prières dessus à intervalles réguliers. Quand cette partie est réalisée,  faites le signe de la croix en partant du haut et en disant :

     

     (En haut)Je te bénis souffle de vie,

    (En bas) Tu es le verbe créateur,

    (A gauche) Je compte sur ta légèreté spirituelle

    (A droite) Pour porter tous mes messages vers les hauteurs spirituelles.

    (Joignez vos deux mains au niveau du cœur) Merci de ta générosité.

     

    4/ Puis attachez la ficelle sur votre balcon, ou dans votre jardin et laissez le vent porter vos prières et vos messages.

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

     

    Exercice du mois

     

    Récitez cette prière 15 minutes tous les matins et tous les soirs pendant 1 mois et voyez ce qui change dans votre vie.

     

     

    Exercice Prière mars 2015

     

     

    Prière à « Prâna » l’air subtil

     

    Souffle de l’atmosphère

    Tu participe au développement de la vie

    Léger et subtil tu t’élève pour devenir Esprit

    Ainsi en est-il de l’aérien et volatil « Prâna»

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Sylphe des quatre vents

    Tu dessine les nuages et les tempêtes

    Intermédiaire incandescent entre le feu la terre et l’eau

    Ainsi en est-il du chaleureux et orageux « Prâna »

     Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Esprit de l’air porteur de l’Amour cosmique

    Tu réharmonise les inégalités et les injustices

    Messager céleste entre naturel et artificiel

    Ainsi en est-il de l’éthéré et divin « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Courant d’énergie chargé de lumière

    Tu élève les sentiments et les âmes

     Médiateur  sensible entre gravité et légèreté

    Ainsi en est-il du régulateur et de l’éventail « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Doté d’une intelligence aiguisée

    Tu survole les apprentissages avec curiosité

    Négociateur invétéré entre utile et superflu

    Ainsi en est-il de  l’enrichissant et fécondant « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Petite Elfe pure esprit de la nature

    Tu imprègne les végétaux de photosynthèse

    Ambassadeur des fées à la surface du sol

    Ainsi en est-il du pouvoir de fascination de « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Superficiel dans la communication verbale

    Tu alimente les conversations de curiosité

     Représentant relationnel de la société humaine

    Ainsi en est-il du dialogue et de l’expression de « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Instant présent, respiration et bien-être

    Tu es sport activité fertile et lâcher-prise

    Conciliateur équilibré entre le corps et l’esprit

    Ainsi en est-il de la nourriture des trois consciences de « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Volutes et Ether de la création

    Tu es l’activité invisible universelle et pure

    Volonté de légèreté entre mouvement et liberté

    Ainsi en est-il de l’inventif et inspiré « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Ressource principale de la vie humaine

    Tu es le plaisir enthousiaste de la mobilité

    Mandataire dynamique des messages et confidences

    Ainsi en est-il de l’expansion et de la transmission de « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Projection, union et liberté

    Tu es la verticalité fondatrice de tous les êtres sensibles

    Chargé d’unifier la confiance des couples d’opposés

    Ainsi en est-il de la régulation et de la tempérance de « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Confiance et tranquillité

    Tu es la stabilité profonde de la montagne sacrée

    Instrument divin de la foi absolue  

    Ainsi en est-il du sublime matériel et spirituel « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Mouvement vif et transparence

    Tu es la sveltesse indomptable de l’amusement

    Emblème du rire printanier et de l’humour imprévisible

     Ainsi en est-il du joyeux et enchanté « Prâna »

    Tu porte la lumière spirituelle comme un flambeau.

     

    Je t’aime infiniment, je t’aime infiniment, je t’aime infiniment.

     

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

     

     

    Que la foi grandisse dans votre cœur

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur Créateur

    Mars 2015

      

    Exercice de méditation 10

     

    Exercice méditatif mars 2015

     

     

    L’intellectuel et les constructions mentales

     

     

    Le premier but de la méditation est d’apprendre à contrôler le mental. Il faut comprendre que l’intellectuel est une machine qui à besoin de faire d’énormes constructions pour vivre et s’épanouir. Il a besoin d’une base et de structures solides pour construire son espace. Il fonctionne comme une bibliothèque qui accumule beaucoup de savoir et il lui faut des endroits pour entasser  ses connaissances. Mais l’intellectuel n’est pas la pratique du terrain. Il est cartésien, et il faut tenir compte de cette particularité pour avancer spirituellement.

     

    L’esprit lui, est libre comme l’air, léger comme l’Ether, rapide comme l’éclair, et transparent comme la lumière. Il ne supporte aucune contrainte, aucun stress, et aucune obligation matérielle. Sa vie est spirituelle, intuitive, faites d’énergie et de vérité authentique. Il n’est n’y dans le passé, ni dans le futur, mais seulement dans l’instant présent. L’esprit est l’énergie de l’Amour. Il ne s’encombre pas de construction mentale puisqu’il est éternel. Sa particularité est de vous montrer « qui vous êtes réellement » à chaque instant. C’est votre lumière intérieure, l’intensité de votre énergie, la régularité de votre souffle vital, la beauté de votre Amour Inconditionnel. Votre esprit commande toute votre vie. Il est à la fois ordinaire et extraordinaire.

     

    La méditation à pour but d’apaiser le mental pour atteindre l’esprit qui est au-delà, caché derrière l’intellectuel. Elle nous enseigne à maîtriser notre nature profonde. En pratiquant, nous apprenons à retirer nos sens, pour réaliser un retour sur nous-même. Mais cette introspection va se faire avec le mental, dans un premier temps. Parce que notre mental à besoin de comprendre les choses, de les analyser, de les disséquer, pour les cataloguer et les classer dans sa bibliothèque intérieure.  Or, l’esprit ne peut être saisi de cette manière. Il ne peut être compris avec les outils dont l’intellectuel se sert habituellement. Et le but de la méditation est de nous aider à découvrir « qui nous sommes », en expérimentant d’autres voies. C’est donc en exploitant des outils invisibles à l’œil, en développant des qualités comme le courage, la foi, l’intuition, la patience, et l’envie d’évoluer entre autre que l’esprit se découvre. Alors petit à petit, la méditation va nous enseigner l’art de lâcher prise, nous encourager à abandonner nos constructions mentales rassurantes, pour avancer sur un chemin inconnu. De découvertes en découvertes, les constructions mentales de l’intellectuel vont tomber et l’esprit va pouvoir exister dans toute sa particularité.

     

    « Qui sommes nous » en réalité ? Sommes-nous seulement la personne que nous croyons être où quelqu’un d’autre ? Cette quête faite de découvertes est la recherche de notre ESPRIT. Cet approfondissement est notre véritable éveil spirituel.  Ne plus subir, ne plus avoir d’émotions malsaines, ne plus être malheureux, sortir de la spirale négative et retrouver la joie de la liberté, en nous élevant vers les hauteurs spirituelles. Apprendre à maîtriser nos désirs, aller à la découverte de notre nature profonde, se calmer en apaisant le mental, voilà la première des quêtes. Petit à petit les voiles se lèveront, les mystères se révéleront, le vide se fera, et le lac intérieur se montrera dans toute sa majesté. Dès le début de la pratique, le méditant réalise que la solitude est une amie, dont il a besoin pour évoluer. Puis il fera appel au silence, qui sera pour lui le meilleur des compagnons.

     

    "Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous pensons s'élève de nos pensées. Avec nos pensées, nous créons le monde. Parlez et agissez avec un esprit pur et le bonheur s'ensuivra. Parlez et agissez avec un esprit impur et la souffrance s'ensuivra". Bouddha

     

    But de l’exercice

     

    La grande paix naturelle de l’esprit est directement reliée à l’éveil de notre véritable nature. Apprendre à maintenir une grande attention dans toutes les circonstances de la vie. Être observateur de « soi », en ayant une vie attentive de tout se qui se passe en pleine conscience.

     

    Exercice pratique 

     

    1/ Respiration purificatrice – Inspiration solaire et expiration dans la terre.  

    En position debout, jambes écartées et détendu. 

    Lever les bras tendu vers le ciel. Inspirer profondément, et complètement.

    Retenir l'air pendant 5 secondes environ.

    Puis expirer violemment d’un seul coup, en vidant complètement l’air par le nez. Cet « expire » accompagne les deux bras qui s’abaissent rapidement (biceps et triceps contractés) et s’arrêtent brusquement à la taille.

    Renouveler l'exercice une dizaine de fois calmement.

     

    2/ exercice de méditation « Observation consciente ».

     

    Ajuster votre coussin de méditation afin d’être installer relativement droit et détendu. Vos mains sont rassemblées délicatement sur vos cuisses, main droite dans la main gauche, les deux pouces se touchent.  Relâchez vos épaules afin que votre poitrine soit dégagée. Ajustez l’angle de votre tête pour que la nuque soit détendue. Votre menton sera légèrement rentré. Fermez délicatement les yeux, et détendez chaque partie de votre corps l’une après l’autre, afin que votre corps soit complètement décontracté. Maintenant, vous êtes prêt à entreprendre votre méditation.

     

    Laissez votre corps se détendre et votre esprit observer. Observer le flot de vos pensées et suivez leurs cheminements. Observez ce qui apparaît et disparaît dans votre esprit, les sensations dans le corps, les bruits, et ne saisissez rien, ne rejeter rien, ne laissez pas votre mental juger ou analyser les perceptions. Sentez la vie dans votre corps et soyez conscient d’être ici et maintenant, en gardant votre attention très présente. Observez les choses passer en vous, sans vous y attacher. Voyez comme elles apparaissent et disparaissent inexorablement. Restez dans cet espace pendant une dizaine de minutes.

     

    Puis sortez de la méditation avec un joli sourire à la vie.

     

    Faites cette méditation, le matin et le soir, pendant un mois, et voyez les constructions mentales disparaître.


     

    Très bonne méditation 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire. 

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment 

    Véronique-Arlette 

     Namasté 

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012 

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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