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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur Créateur

    Avril 2015

    (Pleine lune du 4 mai 2015)

      

     

    Exercice de méditation 11

     

    Exercice méditatif avril 2015

     

     La vision pénétrante

     

    Apprendre à écouter le silence

    Il est indispensable et facile de s’offrir de temps en temps des moments de silence. Ecouter le silence comme nous écoutons une mélodie. Certes, le bruit et l'agitation font partie de notre quotidien et donc le silence total n'existe pas. Même la nature exhale de nombreux bruits. Mais c'est cela le silence : c'est accepter et être attentif aux bruits qui nous entourent sans en provoquer d'inutiles. On développe ainsi une capacité de concentration qui met en jeu l'écoute et qui favorise aussi le silence intérieur.

     

    Apprendre à être contemplatif

    L’objectif est d’accéder à des niveaux de conscience détachés des stress extérieurs, par une concentration de plus en plus longue et intense. Apprendre  à contempler, c’est s’assoir confortablement devant un objet ou sujet pour le regarder dans sa globalité. En ne faisant rien d'autre, qu’observer avec une immense attention. Le regard doit se poser simplement dans une pleine concentration. Sans chercher à réussir un exploit, mais juste avec un toucher de l’œil. S’il est difficile d'empêcher notre esprit de voyager, de réfléchir, encore faut-il chercher à toujours ramener notre attention vers l’objet choisit aussi souvent que nécessaire. La contemplation peut être utilisée n'importe où, pourvu qu'il s'agisse d'un endroit tranquille où il n'y a aucun danger à rester ainsi concentré.

     

    Apprendre à laisser surgir la vision pénétrante

    Il s'agit d'accepter et de voir les choses et les faits tels qu'ils sont. Que se soit l’échec, la réussite ou de simples désirs, peut-être même une jalousie ou encore un désir intense, acceptez l’expérience de se qui se passe dans l’instant présent. Accepter ne signifie pas être résigné, passif et se laisser faire. C’est avoir une grande capacité d'acceptation qui nous permet de nous détacher complètement. Ainsi et ainsi seulement, la vision peut apparaître et nous surprendre. L’esprit doit être profondément détaché, la pensée doit être réduite au maximum, et l’attention doit être soutenue pour que la vision pénétrante s’affiche dans toute sa particularité, tel un flash.

     

     

    But de l’exercice

     

    L’exercice concentration de la contemplation sur un objet, avec les yeux louchant légèrement est très important. Il vous permet d'accéder à des niveaux de conscience plus élever, de saisir des énergies subtiles et de « voir » la réalité tel qu’elle est. 

     

    1 / Respiration revitalisante – Inspiration / Projection des bras en avant 

    Se mettre en position debout, le corps droit, les jambes à peine écartées. 

    Inspirer profondément et complètement.

    Tendre les bras en avant, paumes des mains vers le haut, en les gardant relativement relaxés.

    Inspirez en fermant les poings, contracter les muscles en fléchissant l'avant-bras sur le bras, les poings arrivant aux niveaux des épaules.

    Expirer en relâchant la contraction des muscles, en étendant les bras, comme au départ de l’exercice.

    L'exercice doit être assez rapide pour être efficace, tout en réalisant des inspirations expirations profondes et longues.

    Renouveler l'exercice une vingtaine de fois.

     

    2/ Méditation contemplation de la vision pénétrante 

     

    Exercice de méditation

     

    Allumez une bougie et placez là juste en face de vous, sur une petite table à hauteur de votre poitrine, à 40 centimètres de vous. Placez-la sur une petite soucoupe pour qu’elle ne risque pas de créer un incendie.

     

    Ajuster votre coussin de méditation afin d’être installer relativement droit et détendu. Vos mains sont rassemblées délicatement sur vos cuisses, main droite dans la main gauche, les deux pouces se touchent.  Relâchez vos épaules afin que votre poitrine soit dégagée. Ajustez l’angle de votre tête pour que la nuque soit détendue. Votre menton sera légèrement rentré. Fermez délicatement les yeux, et détendez chaque partie de votre corps l’une après l’autre, afin que votre corps soit complètement décontracté. Maintenant, vous êtes prêt à entreprendre votre méditation.

     

    Gardez les yeux ouverts et fixé la flamme de la bougie. Observez son intensité, sa taille, son mouvement et sa couleur. Si vos yeux vous piquent ou qu’ils pleurent, fermez légèrement les yeux et gardez votre concentration fixée sur la flamme. Au bout de 5 minutes d’observation, tout en gardant votre attention sur la flamme, essayez d’élargir  votre vision horizontale de chaque côté de la flamme, pour que votre champ visuel augmente. Essayez d’ouvrir le plus largement possible et maintenez cette vue le plus longtemps possible. Si vos larmes coulent, laissez-les couler tout en maintenant votre vision sur la bougie et au-delà.

     

    Puis sortez de la méditation avec un joli sourire à la vie.

     

    Faites cette méditation, le matin et le soir, et voyez les visions apparaître et s’éclaircir de plus en plus.

     


    Très bonne méditation 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire. 

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment 

    Véronique-Arlette 

     Namasté 

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012 

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Avril 2015

    (Pleine lune du 4 mai 2015)

      

    Exercice Maitri ou « Conscience» 11

     

    Exercice Maitri Avril 2015

      

    Sagesse et connaissance

      

    C’est en prenant Conscience du monde Divin, que nous prenons Conscience de notre part de sagesse.

      

    La sagesse est une recherche de compréhension, un apprentissage de techniques, des  théories à retenir et de la pratique à développer. Durant notre vie, il y a la connaissance que l’on nous impose et qui est obligatoire. Celle qui fera de nous des professionnels et celle qui nous attire en dehors des chemins battus.  Notre part de sagesse est le discernement et la logique que nous utilisons tous les jours inconsciemment pour faire face à la vie. Elle nous demande de réagir favorablement devant chaque problème, de trouver souvent une solution rapide, d’effectuer des choix en toute objectivité, et de continuer d’affiner sensiblement notre manière d’inter-réagir avec les autres. Il y a la connaissance intérieure de ce que nous sommes, puis la connaissance extérieure de ce que sont les autres, et comment se passe réellement, notre intégration mutuelle et ensemble.  Il y a notre monde, le monde des autres, et le monde Divin. La sagesse Divine est dans la compréhension de ses trois mondes, intérieur, extérieur et fusion ou unité. Où en sommes-nous très exactement, dans cette recherche, car ici réside notre part de sagesse.

     


     

    Exercice

     

    Prendre conscience des choses est un exercice pour ouvrir notre esprit sur des choses qui lui sont totalement étrangères. Mais cette ouverture peut se produire de multiples façons. Parfois cette prise de conscience est facile et salutaire,  mais la plupart du temps, elle est difficile et obligatoire.  Notre conscience individuelle ou collective à parfois besoin d’éclaircissements violents pour résoudre les adéquations de la vie. Il faut dire que la conscience n’est pas dualitaire mais qu’elle essaie toujours de trouver l’unité dans toutes les circonstances.  En préparant notre conscience, en la guidant sur le chemin de la découverte et de l’évolution, en l’aidant avec des exercices appropriés, nous l’éduquons. Ainsi, les prises de consciences deviennent beaucoup plus douces, et beaucoup plus adaptés à notre mode de vie.

     

    Voici les questions

     

    Lisez toutes les questions et laissez les agir en vous pendant quelques jours. Puis, faites un résumé de 10 lignes minimum pour répondre à chaque question.  Laissez mariner quelques jours, puis relisez-vous, pour comprendre ou vous en êtes, dans la prise de conscience de cet exercice. Vous pouvez refaire cet exercice dans quelques mois, pour voir ou en est votre évolution. Quand on ouvre une porte à l’esprit, il continue sa progression dans toute la pièce, souvent à notre insu.

     

     

    1/ Où en êtes-vous dans votre évolution ? Avez-vous déjà entrepris une démarche pour comprendre « qui vous êtes » ? Si oui, expliquez votre quête de vous-même et les démarches et apprentissages que vous avez développés ? Ou est-ce que vous pensez en être ? Quel est votre objectif à atteindre ? Si non, êtes-vous certain de n’avoir réalisé absolument aucune évolution dans votre existence ? Cherchez les côtés positifs et négatifs de votre existence ?

     

    2/ Pensez-vous, êtes détachés, avoir pris du recul et avoir développés des belles qualités dans votre vie ? Si oui, lesquelles et expliquez comment cela s’est passé? Si non, pourquoi selon vous, le détachement n’a pas eu lieu, et les belles qualités ne se sont-elles pas développées ?

     

    3/ Selon vous, votre lien avec la divinité s’est-il renforcé ou tout du moins amélioré au cours de votre vie ? Si oui expliquez dans quelles mesures ? Si non, pourquoi ?

     

    4/ Si vous deviez revivre votre vie, une seconde fois, que changeriez-vous ? Ou encore quelles expériences éviteriez-vous ?

     

    5/ Croyez-vous en toute honnêteté que « les expériences spirituelles » que vous avez vécues ou développées ont renforcées votre sagesse personnelle ? Expliquez ce que vous ressentez au fond de votre cœur ?

     


    Très bon travail 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire. 

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment 

    Véronique-Arlette 

     Namasté  

      

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012 

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images 

      

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    Être un cœur créateur 

    Avril 2015

    (Pleine lune du 4 mai 2015)

     

    Module proposition d’étude de texte sacré 11

     

    Bouddhisme

     

    Texte sacrés Avril 2015

     

     

    Entrer dans le courant (partie 1)

     

    L'entrée dans le courant.

    Par Urgyen Sangharakshita.

    Pour la plupart des gens, un effort spirituel continu est nécessaire pour contrer l’« attraction gravitationnelle » de l’existence mondaine. Mais il y un point, sur la voie de l’éthique, de la méditation et de la sagesse, au-delà duquel le Transcendantal devient l’influence dominante : on est « entré dans le courant » qui mène à l’Éveil. 

    L'image de l'attraction gravitationnelle.

    Commençons par imaginer deux corps, un petit et un gros. Nous les appellerons pour simplifier : la terre et le soleil. Le plus petit corps est la terre, le plus gros est bien sûr le soleil. Mais je dois signaler que ce que je vais dire est grossièrement simplifié, pour ne pas dire falsifié, par rapport à ce qui est du véritable soleil et de la véritable terre.

    Donc, prenons ces deux corps, la terre et le soleil. Chacun de ces deux corps est entouré par un champ gravitationnel. C'est à dire par un espace à l'intérieur duquel il va attirer à lui tout corps plus petit. Supposons à présent, en poursuivant notre comparaison, que nous positionnons ces deux corps afin que leurs champs gravitationnels se chevauchent jusqu'à un certain point.

    1.    Il y a l'espace à l'intérieur duquel n'opère que le champ gravitationnel du plus petit corps, la terre. 

    2.    Il y a l'espace à l'intérieur duquel n'opère que le champ gravitationnel du plus gros corps, le soleil. 

    3.    Et ici il y a un petit espace, à l'intérieur duquel les deux champs gravitationnels se chevauchent. 

    En d'autres termes, un espace où les deux forces sont à l'œuvre, un espace où, en réalité, les deux forces sont même en conflit. Alors le point d'intersection de ces deux forces dans cet espace sera le point d'équilibre, point E. Donc le point où les deux forces gravitationnelles se trouvent en équilibre et par conséquent vont s'annuler mutuellement. Néanmoins, une fois dépassé le point E, le point d'équilibre, nous sommes en sécurité. Il se peut que cela prenne un peu de temps pour s'échapper de l'attraction gravitationnelle restante de la terre, mais lentement, inévitablement, inexorablement, nous plongeons dans le soleil.

    Par conséquent, le premier point au-delà du point E est le point de non-retour. En fait il n'y a pas d'espace entre les deux. C'est le point qui suit immédiatement le point d'équilibre ; c'est le point qui, une fois atteint, nous prémunis de tout retour en arrière, vers la terre, même si la terre exerce toujours son attraction gravitationnelle.

    Appliquons à présent cette comparaison au sujet. Voyons comment cela fonctionne en termes de l'évolution supérieure, en termes de la vie spirituelle. Disons que le plus petit corps, la terre, désigne le conditionné, l'existence relative, l'existence phénoménale ou existence conditionnée par l'espace, le temps et la causalité. Et disons que le plus gros corps, le soleil, désigne l'inconditionné, l'existence absolue, l'existence au delà de l'espace, au-delà du temps, bref, qui désigne, si vous voulez, la dimension de l'éternité. Donc, au lieu d'avoir la terre et le soleil, nous avons le conditionné et l'inconditionné. Et chacun d'entre eux est entouré par son propre champ gravitationnel.

     

    Le champ gravitationnel du conditionné.

    Maintenant, le champ gravitationnel de ce que nous appelons « conditionné » est connu dans la terminologie bouddhiste comme le samsara. C'est le champ gravitationnel du conditionné. Et ce samsara est décrit dans cette œuvre d'art très connue du bouddhisme oriental, comme la roue de la vie. Si vous visualisez cette roue, vos verrez qu'elle consiste en quatre cercles concentriques :

    1.    Le premier cercle, qui est le centre, contient dans ses représentations dessinées trois figures d'animal : un coq, un serpent et un cochon. Ils représentent l'envie, l'aversion et l'ignorance, ou, pourrions-nous dire de façon plus abstraite, ils représentent les forces d'attraction, de répulsion et de ténèbres à l'intérieur desquelles ces deux forces opèrent.

    2.    Le second cercle est divisé en deux moitiés, deux segments égaux, un blanc et un noir. Ils représentent les voies montantes et descendantes à l'intérieur de l'existence conditionnée, à l'intérieur du champ gravitationnel du conditionné lui-même. En d'autres termes, ils représentent les voies qui nous mènent d'un côté vers la périphérie du champ gravitationnel du conditionné, et d'autre part, vers son centre.

    3.    Le troisième cercle concentrique est divisé en cinq, parfois six segments. Ces cinq ou six segments représentent tellement de plans de l'existence conditionnée, et dans la terminologie traditionnelle, presque mythologique, ils sont les plans des dieux, des asuras ou titans, des êtres humains, des animaux, des fantômes affamés, et des êtres en état de souffrance. Et l'état humain, notre état, se trouve au milieu. Les dieux et les titans occupent un plan supérieur, alors que les animaux, les fantômes affamés et les êtres en état de souffrance occupent des plans inférieurs. En d'autres termes, les premiers états sont près du bord du champ gravitationnel, alors que les derniers états sont près du centre, et l'homme est entre les deux.

    4.    Puis, le quatrième et dernier des cercles concentriques, formant le bord de la roue si vous voulez, est divisé en douze segments qui représentent différentes étapes dans le processus de l'esprit réactif. Ces douze segments sont considérés traditionnellement comme étant distribués sur trois vies successives. Voici donc comment est décrit le champ gravitationnel du conditionné, du samsara, dans la roue de la vie tibétaine.

    Le champ gravitationnel de l'inconditionné.

    Et le champ gravitationnel de l'inconditionné est appelé Dharmadhatu. Il n'y a pas d'équivalent anglais ou français du terme sanskrit « dharmadhatu ». « Dharma », qui a plusieurs sens, signifie ici « vérité de la réalité », dans le sens de vérité ultime, de réalité ultime. En d'autres termes, il évoque l'inconditionné à proprement parler. Et « dhatu », qui a aussi plusieurs sens, signifie ici « sphère d'opération » ; en d'autres termes, il évoque le champ gravitationnel. Dharmadhatu est donc le champ d'opération de l'inconditionné, le champ gravitationnel. Le mandala, incidemment, le cercle sacré, a la même signification générale, et spécialement, le mandala des cinq bouddhas. Vous vous rappelez ? Le bouddha blanc est au centre, le bouddha vert au nord, le bouddha jaune au sud, le bouddha rouge à l'ouest, et le bouddha bleu à l'est.

    Pas mal de textes dans pas mal de traditions parlent aussi de ce qui est appelé bouddha ksetra. « Ksetra » veut dire « champ », ainsi bouddha ksetra est le champ du bouddha, cela représente la zone à l'intérieur de laquelle, opère l'influence d'un bouddha particulier, l'influence spirituelle, le pouvoir spirituel d'un bouddha. Cette influence est souvent nommée adhisthana, surtout dans la tradition tibétaine. Un mot intraduisible que l'on peut traduire grosso modo par « grâce », si l'on entend par là simplement l'attraction gravitationnelle de l'inconditionné, de l'absolu. L'on pourrait aussi mentionner dans cette connexion la vraie terre pure, venant de la tradition japonaise. La vraie terre pure, aussi, est le symbole du dharmadhatu, un symbole du champ gravitationnel de l'inconditionné, car la terre pure, selon son propre enseignement, est cette zone à l'intérieur de laquelle opère la lumière infinie et la vie éternelle du bouddha Amitabha, cette zone où ces deux éléments sont la force dominante, l'influence dominante.

    Les champs gravitationnel du conditionné et de l'inconditionné se chevauchent, comme le font ceux de la terre et du soleil. C'est à dire que la roue de la vie d'une part et le dharmadhatu d'autre part, se chevauchent. Et cela donne, à nouveau, trois zones :

    1.    Une zone où n'opère que la force gravitationnelle du conditionné, 

    2.    Une zone où n'opère que la force gravitationnelle, ou la « grâce », si vous préférez, de l'inconditionné, 

    3.    Une zone à l'intérieur de laquelle les deux forces opèrent, où elles sont, dans un sens, en conflit. 

    Traçons à présent une ligne du conditionné à l'inconditionné, et disons que cette ligne représente la voie de la vie spirituelle, la voie de l'évolution supérieure. Cela signifie que la ligne qui représente la voie de l'évolution supérieure sera divisée en trois sections, et ces sections représentent les trois grandes étapes successives de la voie spirituelle. Dans la terminologie traditionnelle, ces trois étapes sont les étapes de la moralité, de la méditation et de la sagesse.

    C'est comme avoir fait un long voyage circulaire, on se croit très loin de chez soi, mais il suffit d'un tournant et d'un virage pour se retrouver quasiment devant sa porte. Nous avons fait ce détour, nous sommes partis dans des considérations abstraites, mais nous revoilà en terre connue. Rien qui ne soit plus familier, pour des bouddhistes, que sila, samadhi et prajna ou moralité, méditation, et sagesse.

     

    La moralité naturelle et la moralité conventionnelle.

    Primo, la moralité ; il n'existe rien de tel dans le bouddhisme, incidemment ... Ce terme est l'équivalent de ce que traditionnellement l'on appelle action attentionnée. Les bouddhistes orientaux ne parlent pas de moralité, ils parlent d'action attentionnée. Et les actions attentionnées sont des actions qui résultent de ce qu'on appelle les états d'esprit positifs. Des états d'esprit libérés des formes grossières de cupidité, d'aversion, d'ignorance, et qui par conséquent ne font pas de mal à soi-même ni aux autres, voire, au contraire, peuvent être bénéfiques. Alors la moralité, dans ce sens, est essentielle dans le bouddhisme. C'est fondamental. Mais en même temps, on considère sa valeur comme strictement limitée. La moralité, dans ce sens, prépare le chemin pour l'expérience de la seconde grande étape, celle de la méditation. Mais le bouddhisme insiste lourdement sur le fait que la moralité par elle-même, l'action attentionnée par elle-même ne peut nous mener directement à l'expérience, à la réalisation de l'inconditionné. La moralité, dans son sens bouddhiste, est similaire à la rampe de lancement d'une fusée. La fusée ne peut être lancée sans sa rampe de lancement ; mais une fois la fusée dans les airs, sa rampe de lancement reste à terre, elle ne part pas dans les étoiles. Donc la moralité, l'action attentionnée, dans le bouddhisme, n'est pas identique à la vie spirituelle. La moralité est considérée comme partie de la vie spirituelle, seulement un moyen d'accéder à une fin ; la fin immédiate étant la méditation, la fin ultime étant la sagesse voire la réalisation de l'inconditionné. Et incidemment, je dois mentionner aussi que le bouddhisme fait le distinguo entre la moralité naturelle et la moralité conventionnelle.

    La moralité naturelle.

    La première, la moralité naturelle, est celle qui possède une fondation psychologique qui consiste en des actions expressives d'états mentaux attentionnés.

    La moralité conventionnelle.

    La seconde, la moralité conventionnelle, est simplement une émanation de la coutume, de l'opinion, très souvent très locale, et n'a pas de signification morale réelle.

    Donc, par moralité, dans le sens bouddhiste de première étape de la voie spirituelle, l'on ne fait pas référence à la moralité conventionnelle mais bien à la moralité naturelle. La moralité dans cette optique, moralité en tant qu'action attentionnée, correspond au segment blanc, la moitié blanche du second cercle de la roue de la vie. Ce segment blanc mène vers le haut, mène à la périphérie du cercle, à la périphérie du champ gravitationnel du conditionné. Mais ce segment blanc lui-même est encore à l'intérieur de ce champ gravitationnel, partie et parcelle de ce champ.

     

    Les trois sens de la méditation.

    Secundo, la méditation : ce mot est utilisé de multiples façons. Presque mal utilisé, du reste ... En ce qui nous concerne, il a trois sens, et ces trois sens correspondent aux trois niveaux élevés successifs de l'expérience spirituelle.

    Concentration de l'esprit.

    Le premier sens de la méditation est celui de la concentration de l'esprit. C'est le sens le plus élémentaire. Concentration, c'est à dire retrait de l'attention du monde extérieur. Vous ne voyez plus rien, vos yeux sont fermés ; n'entendez plus rien, et ne ressentez plus même le coussin de méditation sur lequel vous êtes assis. Votre attention est retirée des cinq sens ainsi que des objets sensoriels correspondants. Votre attention est centrée vers l'intérieur ainsi que toutes vos énergies psychophysiques. Pas de fuite d'énergie vers l'extérieur ; toutes ces énergies sont non seulement centrées mais aussi unifiées, rassemblées, non plus dispersées mais toutes vibrantes et centrées sur un point. Ce niveau est celui de la concentration, c'est le premier niveau de la méditation.

    La méditation proprement dite.

    Les énergies étant rassemblées et centrées, elles commencent à s'élever donnant une élévation graduelle de tout le niveau de conscience, de tout le niveau d'être. Nous sommes transportés, extraits de notre corps physique ordinaire, loin de l'univers physique ordinaire et matériel que nous connaissons. Nous nous élevons dans notre propre expérience intérieure vers des états de plus en plus élevés de ce qu'on nomme supra-conscience, lorsque le monde devient de plus en plus distant, lorsqu'on devient de plus en plus concentré, paisible et heureux ; lorsque même les activités mentales s'évanouissent et qu'il ne reste qu'un grand silence à l'intérieur duquel on commence à voir et à entendre avec la vision intérieure et l'ouïe intérieure. Ces quatre grandes étapes de super-conscience sont connues dans le bouddhisme comme les quatre dhyanas. Voilà donc la méditation : l'étape intermédiaire, l'élévation des énergies vers des niveaux toujours plus élevés de conscience et d'être. Ainsi vivons-nous dans un monde différent, nous sommes une personne différente, un nouvel individu en quelque sorte.

    La contemplation.

    Troisièmement, vient le sens le plus élevé du mot « méditation » : méditation dans son sens de contemplation. Notre esprit est concentré, les énergies sont unifiées et se sont élevées de plus en plus haut dans l'échelle de la conscience. Ensuite, nous tournons tout notre être dans la direction de l'absolu, de l'ultime, de l'inconditionné, de la réalité. On voit la réalité fugitivement, on la saisit fugacement. On bouge vers la réalité, on gravite autour, on commence à la sentir. Ceci est le niveau de la contemplation, dans lequel le niveau élevé de la conscience rentre en contact avec l'ultime, avec les profondeurs et les hauteurs de l'existence, de l'être et de la conscience.

    Bon, la méditation en tant que deuxième étape importante de la vie spirituelle consiste en ce que nous avons appelé concentration et méditation à proprement parler, elle n'inclut pas la contemplation, qui appartient à la troisième grande étape de la voie : l'étape de la sagesse.

    Donc la méditation est l'étape intermédiaire de la voie spirituelle. Avant, il y a l'étape de la moralité, ensuite celle de la sagesse.


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯ •°*”˜”*°•.¸ 

     

    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Avril 2015

    (Pleine lune du 4 mai 2015)

     

     

    Méditation Vijranavadin

     

    Nouvelle lune du 18 avril 2015 – Premier quartier du 25 avril 2015

    Pleine lune du 4 mai 2015 – Dernier quartier du 11 mai 2015

     

    Mantras et chants universels de 11h à 12h (Heure Française)

     

    Méditation de 21h à 22h (heure française)

     

    Méditation Vijranavadin Avril 2015 (4 mai)

     

     

     

    Sujet de la méditation :

     

    Nouvelle lune du 18 avril 2015 : Nous voici arrivé à l’étape de la compréhension du pentacle de « Maitri » la grande bienveillance universelle. L’étoile de vénus est un pentacle universel présent dans chacun de nous. Sa couleur rouge est celle du sang qui coule dans nos veines. Elle représente la vie, la vitalité, et l’amour spirituel qui circule dans notre corps à notre insu. Aimer c’est plonger dans le regard de l’autre, s’abreuver de ses paroles, lire dans ses pensées, échanger des sentiments et s’appuyer sur l’autre pour grandir ensemble. Afin de pouvoir réussir sa mission de vie, le méditant de la conscience universelle, l’observateur, des êtres, des choses et de l’univers tout entier travaille sur lui pour développer cette vitalité, cette énergie, cette force de vie. Ainsi sa couleur personnelle « rouge » s’intensifie au-delà du visible. Il doit impérativement pénétrer le cœur de la vie, purifier son sang grâce à une oxygénation intensive, et s’enfoncer dans les couches de sa structure matérielle en utilisant des outils vivifiants. L’ancrage de chaque méditant dans la terre mère réunit chaque être sensible sur un même pied d’égalité. Ici il n’y a aucun « Paradis », aucune illusion, seulement des êtres qui VIVENT réellement sur le mode AMOUR. Les profondeurs abyssales de la terre mère nourricière dévoilent leurs trésors seulement à ceux qui n’exploitent par ses ressources et celles-ci sont un havre de paix en puissance, une coulée pure d’amour infini, et surtout une roue rayonnante d’énergie vitale.

     

     

    Premier quartier du 25 avril 2015 : Au cœur de l’amour universel tous les « possibles » sont des miracles en puissance. Amplifier « Maitri » en soi, c’est augmenter sa vitalité, développer sa matérialité, s’enfoncer dans la terre mère nourricière pour jouir de ses bienfaits. Bien sur, il convient d’envisager cette alternative, en dehors des destructeurs terrestres de tous poils. Loin des défricheurs massifs et de la corruption, le méditant de la conscience universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier, augmente son « pouvoir » matériel en vivant le plus possible au contact direct de la terre. Il plonge en lui-même dans son corps physique, et entretient son énergie vitale avec de longues balades dans des lieux chargés de vie faisant de ses endroits son carburant. C’est ainsi qu’il retrouve le sens profond du talisman à 5 branches. Cette manne est une nourriture sacrée. Le vert est la couleur complémentaire du rouge, ensembles elles offrent la lumière éternelle, la vitalité infinie, la radiance absolue. Les « charmes » envoûtants de cette expérience hors du commun sont un appel à la vie et surtout à l’unité de conscience. Une nouvelle vie s’ouvre alors pour le méditant de la conscience universelle. La sacralité de l’amour retrouvée est une force agissante un peu comme un philtre charnel qui s’élève vers la pureté grâce à la chaleur de sa sagesse compréhensive. Alors seulement, son Amour s’affiche à travers les 5 sens spirituels, ses 5 branches/racines infinies, comme les 5 doigts des mains de son corps de lumière.

     

    Pleine lune du 4 mai 2015 : Force, amour, énergie, sagesse, pureté, sont les 5 conditions essentielles au déroulement des opérations qui harmonisent les contours au-delà des apparences. Toucher la terre dans sa substantialité, accéder à l’argile du potier, modeler ses expériences au travers d’un kaléidoscope, est un laboratoire à échelle humaine pour les disciples. Mais, la solitude et l’isolement du méditant de la conscience universelle, de l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier est un peu comme l’austérité est un mal nécessaire à la compréhension du manque. Le dépouillement de l’argent, des pratiques religieuses, ou encore des habitudes de vie modifient les structures même des individus en profondeur. C’est seulement après des périodes intensives d’abstinences que le méditant peut laisser sa vraie nature émerger enfin à la vraie vie, celle de l’esprit. Chaque doigt représente une qualité, chaque couleur marque une étape importante de l’évolution, et chaque branche est un éveil à la vie. Le méditant fructifie et aide les autres à fructifier à travers lui. Franchir le mur de l’invincible profite à tous. Quand la circulation du sang fonctionne à toute vapeur, elle anéantit les barrages et renouvelle le cours des fleuves sur la terre. Mais cette alternative ne fonctionne qu’avec ceux dont le corps spirituel est développé dans l’invisible. Ceux-là agissent au-delà du par-delà pour le « bien » commun que représente l’Amour Universel.

     

    Dernier quartier du 11 mai 2015 : L’amour est une liberté, une manière d’afficher ses convictions en toute harmonie et un pouvoir au-delà du palpable. Pourtant « descendre » semble être différent pour celui qui débarque du Paradis pour sauver les êtres sensibles que pour celui qui « chute » à cause de ses comportements inadaptés au monde vivant. L’un choisit, l’autre subit.   L’un brille de « foi », est protégé dans toutes ses actions et affiche sa lumière au fur et à mesure de son travail. L’autre critique tout, est attaqué et se compromet en s’éteignant dans l’ombre des ténèbres au fur et à mesure de sa descente. Pourtant ombres et lumières sont des notions absolues, elles sont utiles à chaque être sensible, comme un jeu ou la folie et la raison sont un équilibre difficile à maîtriser. Divinement parlant, la roue de la vie garantie l’amour à tous les êtres sensibles, car l’amour est une délectation « présente » et divine. C’est pourquoi, le méditant de la conscience universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier, amplifie cette énergie-là, à travers toutes les qualités qu’il déploie. Une manière de faire le bien en remontant à la source, puis d’inverser le cours de l’histoire. Ce retournement de l’énergie vitale est dans l’inversion du sablier, dans la force du mouvement et de l’attraction, et dans le passage du désordre à l’ordre. Toutes les eaux sont ainsi projetées vers le haut, et après un moment de stabilisation horizontale, elles devront s’écouler à nouveau vers le bas. La montée verticale est une étape de développement des corps causals et l’affermissement est une étape de multiplication.

     

    Vijranavadin ou Voie de la « Conscience Universelle » 

     

    Méditants débutants élève du « cœur créateur » méditation à la pleine lune seulement.

    Méditants confirmés élève de « l’esprit universel » aux quatre méditations. 

     

    Cœur créateur : Cette méditation mondiale s’adresse à tous les êtres sensibles et se pratique  seul ou en groupe, ou que vous soyez sur la planète terre. C’est le simple fait, d’être connecter tous ensemble en « Conscience », dans un « Sentiment Fraternel d’Amour Universel » au même instant, qui augmente l’envergure de toutes nos possibilités. C’est allier nos connaissances réciproques avec « Sagesse », pour faire avancer le Monde vers la PAIX. L’Amour et la Sagesse réunit ensemble, sont la plus belle « Création » que nous puissions offrir généreusement aux autres. Cette mise en mouvement solidaire engendre un élan et une dynamique extrêmement puissante. Appelée Cœur Créateur,  celui-ci profite à l’enrichissement général de toute la Conscience Universelle. Que vous soyez simple méditant débutant ou confirmé, sans religion particulière ou avec déjà un beau bagage spirituel, cette méditation en Unité de Conscience, rassemble toutes les Sœurs et les Frères de lumière, qui œuvre pour « l’Universalité ». Si votre Cœur déborde d’Amour et de Sagesse, soyez bienvenue, soyez créateur. La méditation de la Conscience Universelle réunit le jour de la pleine lune, tous les êtres sensibles qui soutiennent  l’émergence de la Beauté, de la Sagesse et de la Créativité.  Elle débute par 30 minutes de préparation (21h à 21h30 heure de Paris), puis 30 minutes de méditation (21h30 à 22h). Vous pouvez la raccourcir ou la prolonger si vous le souhaitez et faire des pauses si nécessaire. Il est préconisé de s’habiller en blanc, pour exprimer une volonté de « purification » personnelle et collective.

     

     

    L’Amour Inconditionnel, la Bienveillance, le Partage, et la Fraternité sont les outils indispensables à cette méditation. Mais une seule de ces quatre qualités suffit pour entreprendre et participer à cette initiative collective.

     

     

    Esprit Universel : Afin d’enrichir sa pratique et de progresser sur la voie, le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier médite  comme un  cœur créateur aux quatre phases de la lunaison. Afin de bénéficier au maximum de la force dynamique du « pouvoir d’action de l’Esprit Universel », il entreprend son activité méditative au moment de la nouvelle lune.  Pour savourer toute la richesse de cette méthode et prolonger tous les effets tout au long du mois, il amplifie son activité au fur et à mesure de l’activité de la lune, aux mêmes horaires. En gardant toujours à l’esprit, ce moment de « Pleine Conscience Mutuelle » avec les autres êtres, le méditant perpétue cette influence, sur la base de la mécanique du mouvement ascendant et descendant de la respiration. Puis, bien ancré au centre de la terre, il  développe progressivement son soleil intérieur, toujours au centre de l’horloge du temps qui égraine ses quatre quartiers, dans les quatre directions, étiré entre le nadir et le zénith. C’est ainsi qu’il équilibre sa Conscience Individuelle avec son cœur créateur et la Conscience Universelle avec son Esprit Universel.  Son esprit fixé vers le haut ne se penche pas vers l’extérieur, reste fermement ancré sur le pistil de son lotus, afin de lier la Source avec la Terre,  favorisant  « l’éveil fraternel » de la Spiritualité. C’est en lui qu’il développe l’Amour Inconditionnel, la Bienveillance, le partage, et la fraternité pour les faire jaillir au cœur de son être, au cœur de sa propre Conscience, et au cœur de la Conscience Universelle. Sa Grande Bienveillance peut alors se déverser avec Sagesse sur le monde, créant l’abondance Juste et Fraternelle. Les Lois du partage et de la rétribution s’accomplissent alors pleinement, à travers lui et à travers tous les êtres sensibles. Ainsi le Méditant multiplie ses Chances en multipliant les Chances des autres.

     

    Les quatre phases de la lunaison

     

    La méditation de la Conscience Universelle est un travail méditatif commun, qui est proposé sur la base des quatre phases de la lunaison. C’est à ses 4 dates que la méditation s’effectue, dans un pur ESPRIT UNIVERSEL.

     

    A la nouvelle lune nous mettons en terre le sujet/projet à l’aide de l’éther contenu dans nos esprit/cœur/corps. C’est comme si nous étions nous même « porteur » de la graine dans nos esprits, dans nos intentions, dans nos cœurs et que nos corps représentaient  l’élément terre. L’esprit et la terre s’unissent ensemble, il y a procréation.

     

    Lors du premier quart de lune, l’ensemencement germe dans le cœur de la terre, alimenté par  une saine  irrigation avec nos sentiments-pensées-actes, pour que le projet s’ancre au plus profond du cœur /individuel/collectif. 

     

    Lors de la pleine lune, c’est tout le groupe mondial qui par son soutien, sa lumière, son Amour Inconditionnel, sa force et sa générosité brille comme un soleil pour faire éclore cette idée dans les Consciences Individuelles. Nous formons ensemble le Cœur Créateur, nous sommes les protecteurs de la Conscience Universelle et de la terre, nous représentons l’esprit universel dans toute sa luminosité. 

     

    Lors du dernier quart de lune, c’est la période de croissance, de progression, et d’ascension dans les Consciences Individuelles. Les projets semés en début de cycle prennent forme et commence à être visible grâce à notre solidité, à notre stabilité et à notre ténacité.

     

    Les projets naissent ainsi depuis leur naissance, passent par la germination, l’embellissement et l’éclosion finale.  Ils sont construit sur les deux phases de la vie, le yin féminin de la mère terre, et le yang masculin du père ciel, ainsi que la nourriture et la lumière. En ce qui concerne les grands projets et les PLANS d’action mondiaux, ils sont étayés de la même manière mais sur la base des solstices et équinoxes annuels.  

     

    Chaque période est respectée et étaie le projet dans son intégralité. C’est la beauté et la sagesse qui s’unissent pour créer la vie. C’est pour cette raison que le sujet de la méditation de la Conscience Universelle est toujours offert au moment de la nouvelle lune.

     

    Être en "Conscience" de quelque chose ou avec les autres, c’est faire l’effort de porter son attention sur un point précis, pour l’éclairer et sentir ce qu’il se passe à cet endroit. Être un cœur créateur, c'est faire un effort journalier pour purifier les 6 poisons de l'esprit que sont : l'orgueil, la colère, la jalousie, la confusion mentale, l'égoïsme, et la méchanceté, et laisser émerger le véritable amour. Avoir l’esprit universel, c’est considérer que tous les autres êtres méritent la même chose que ce que nous pouvons souhaiter pour nous-mêmes. C’est pour cette raison que le méditant de la Conscience Universelle, l’observateur des êtres, des choses et de l’univers tout entier, purifie sa Conscience, développe son Amour Inconditionnel et vit avec un esprit communautaire afin d’atteindre la clarté de la Conscience Universelle. En participant à des causes bienveillantes, en soutenant les défis nobles  et en déployant tout son  Amour envers les autres, il tend vers un objectif unique de purification, d’embellissement et de croissance de sa Conscience Individuelle.

     


     

    Très bonne méditation et au mois prochain.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et Salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Module apprentissage de la charte d’éthique (Avril 2015)

     (Pleine lune du 4 mai 2015)

     

    Charte d'Ethique Avril 2015

      

    Le Maitriyo est un code moral de conduite personnelle et de base spirituelle pour toute personne qui s’engage sur la Voie de l’Amour Fraternel. Que ce soit par adhésion à cette éthique ou tout simplement pour évoluer en conscience, ou encore pour solidifier une pratique spirituelle,  le « Maitriyo » est une référence incontournable.

     

    Cette charte d’éthique  comporte 19 vertus morales à développer, que chaque adhérent est tenu d’observer dans sa pratique quotidienne.  Tous les membres qui adhèrent, s’engagent à respecter ce code comme éthique, en famille, avec leurs amis, et dans tous leurs rapports de vie. Ils doivent faire preuve d’Amour Fraternel envers toutes les races, toutes les ethnies, et toutes les religions, sans discrimination, dans le respect, la joie et la bonne humeur.

     

    Le Maitriyo est perpétué par tous les êtres qui développent des qualités fraternelles, par les adhérents et toutes les personnes désireuses d’avancer sur la  voie de l’Amour Fraternel et de la Paix. Chaque personne qui adhère à ce code devient un ambassadeur du Maitriyo et porte « le bracelet de distinction » en signe d’adhésion.

     

    Code moral du Maitriyo 

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

    2/ La bienveillance  est la richesse du cœur

    3/ La bonté se dévoue pour être généreuse

    4/ La convivialité sereine est un partage harmonieux

    5/ La sincérité affectueuse exprime ses sentiments sans artifice

    6/ La confiance mutuelle est une conquête de chaque instant

    7/ La politesse est une vallée respectueuse et impartiale

    8/ L’aide et l’entraide s’aident entre elles

    9/ La tolérance est une conquête sur « soi »

    10/ L’égalité des chances est une chance d’égaliser

    11/ La solidarité est l’unité qui fait la force

    12/ La moralité se construit sur l’exemple

    13/ La compréhension est une prise de conscience effectuée en douceur

    14/ La patience prend son temps

    15/ La liberté n’a pas de maître

    16/ L’honneur est une distinction qui cache bien ses trésors

    17/ La méditation cherche son âme dans les profondeurs intérieures

    18/ L’humilité est un écrin de douceur pour l’âme

    19/ L’espoir apaisant réunit chemin et but dans l’instant présent

     

     

    Voici 3 mois pour réviser, approfondir et renouveler nos connaissances de la charte d’éthique

     

    1/ L’Amour Fraternel est le plus pur des sentiments humains

    C’est le plus pur des sentiments qui harmonise la vie des hommes et des femmes du monde entier. L’amitié bienveillante est un mélange d’affection, de respect, et de confiance entre des personnes qui se soucie les unes des autres.  L’amitié bienveillante est un amour fraternel pour tous les êtres vivants, sans aucune distinction. 

     

    2/ La bienveillance  est la richesse du cœur

    Aimer d’un amour inconditionnel, c’est aider les autres  à être eux-mêmes sans jugement. C’est les écarter de leurs faiblesses, les épauler dans les difficultés, soutenir leurs projets, se réjouir de leurs réussites, et les accompagner  sur le chemin de la vie.

     

    3/ La bonté se dévoue pour être généreuse

    La bonté est une qualité de cœur profonde et permanente, issue d’un caractère disposé à être bon. La générosité c’est être dévoué et désintéressé. La bonté combinée avec la générosité, c’est l’altruiste qui partage sans compter, grâce à son grand cœur empli d’amour fraternel.

     

    4/ La convivialité sereine est un partage harmonieux

    La convivialité est une disposition à la bonne humeur, à la gaieté qui aspire à l’hospitalité. Cet échange harmonieux est vécu sous forme de réunions ou de repas prit en communs. La convivialité sereine renvoie à la capacité d’un groupe, à favoriser des relations interpersonnelles harmonieuses entre les membres.

     

    5/ La sincérité affectueuse exprime ses sentiments sans artifice

    Le mensonge ou l’équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les désunions. Entrer dans la voie de l’Amitié Bienveillante pour pratiquer  ou par adhésion à cette éthique, est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées. C’est le signe de l’authenticité et de la véracité. Etre sincère dans ses paroles et ses actes.   

     

    6/ La confiance mutuelle est une conquête de chaque instant

    La confiance est la base de toute relation. Des preuves viennent naturellement renforcer cette base. La confiance est un excellent apprentissage de la vie. Elle agit comme un tuteur sur l’individu, pour l’élever au-delà de ses conditions. La confiance mutuelle unit et maintient dans un confort et une sécurité affective. 

     

    7/ La politesse est une vallée respectueuse et impartiale

    Respecter le sacré est le premier devoir d’un Maitriyo. Quelles que soit les qualités, les faiblesses ou la position sociale de chacun, la « voie de l’Amitié Bienveillante » implique l’impartialité entre tous les membres. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence permet d’éviter les querelles et les conflits.

     

    8/ L’aide et l’entraide s’aident entre elles

    Aider les autres est un pallier d’accomplissement, une mesure d’égalité, un soutien conséquent pour améliorer les conditions de vie de chacun. C’est une assistance réciproque, un appui efficace contre le laisser-aller et la négligence. Aider c’est être utile et s’entraider c’est rendre cette utilité agréable. Cette aide précieuse conduit  vers le doux chemin du don et du sacrifice dans l’oubli de soi.

     

    9/ La tolérance est une conquête sur « soi »

    La tolérance désigne la capacité à accepter ce que l'on désapprouve, c'est à dire ce que l'on devrait normalement refuser. C'est la vertu qui porte à se montrer vigilant tant envers l'intolérance qu'envers l'intolérable. « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible» Kofi Annan et « La tolérance est un exercice et une conquête sur soi » Albert Memmi.

     

    10/ L’égalité des chances est une chance d’égaliser

    L'égalité tient compte de la nature de chacun, et de son « droit à la différence », dans un respect complet de l'autre. La réalisation du soi est la voie ultime, c’est en égalisant toutes les chances de chacun, que l’on comprend et réalise la voie du Maitriyo. C’est savoir partager, en donnant et en recevant, à des moments différents, dans un échange continuel.

     

    Exercice pratique

     

    Comment bien mémoriser  et retenir les règles de la charte d’éthique, afin de les mettre en pratique facilement :

     

    1/ utiliser sa capacité de concentration, en faisant très attention à ce que l’on lit, à ce que l’on récite, à ce que l’on écoute, et à ce que l’on observe. Cette pratique constante facilite l’accès à l’information. La mémoire s’ancre beaucoup plus en profondeur dans le cœur quand l’attention est sollicitée au maximum.

     

    2/ Être un étudiant qui ne se laisse pas dissipé ou distraire facilement pendant l’exercice ou la pratique afin d’avoir beaucoup plus de facilité à mémoriser les leçons théoriques ou leçons de vie.

     

    3/ Apprendre à se mettre en situation, participer aux dialogues et conversations des autres, en pratiquant les 10 premières vertus de la charte d’éthique du « Maitriyo ». Répéter en se mettant en situation, en échangeant et partageant ses 10 règles avec les autres, mais sans les imposer.

     

    4/ Renouveler les mises en situation pour devenir parfaitement autonome et répondre facilement de manière inconsciente.

     

    5/ Réciter ses leçons comme un enfant innocent qui parfait son éducation avec des règles de vie construites sur une moralité fraternelle. Cela permet de s’assurer que l’on maîtrise bien le sujet. Aujourd’hui, c’est une manière de prouver son identité universelle.

     

    6/ Avoir l’impression que l’on sait n’est pas savoir. Réviser ses 10 premières règles d’éthique n’est donc pas superflu, bien au contraire. Renouveler l’exercice,  pour les imprimer durablement dans le sillon de son cœur, afin de les faire jaillir spontanément.

     

    7/Savoir aussi que la mémoire à des moments favorables et d’autres moins appropriés. Juste après déjeuner n’est pas le meilleur moment pour apprendre des règles alors que le matin est un moment ou le cœur offre un espace neuf et propre ou tout peut être envisagé avec confiance et sérénité.

     

    Les vacances seront bientôt là et elles sont un excellent  tremplin pour mettre en pratique tout ce que l’on a appris durant toute l’année. C’est le moment des nouvelles rencontres, des échanges et des partages agréables et salutaires pour tous, car ils sont chargés en relâchement de toutes sortes. Profitez-en pour vous épanouir, pour recharger vos batteries avec du soleil, et surtout « ouvrir votre cœur » toujours un peu plus.

     
     
    Très bon travail

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Avril 2015

    (pleine lune du 4 mai 2015)

      

    Exercice philosophique/symbolique 11

     

     

    Symbolique de l’arbre

    Module philosophique « éveilleur »

     

    L’un des thèmes symbolique les plus riches et les plus répandus ; celui également dont la bibliographie, à elle seule, formerait un livre. Mircea Eliade distingue sept interprétations principales (ELIT, 230-231) qu’il ne considère d’ailleurs pas comme exhaustives, mais qui s’articulent toutes autour de l’idée du Cosmos vivant en perpétuelle régénérescence.

     

    En dépit d’apparences superficielles et de conclusions hâtives, l’arbre, même sacré, n’est pas partout un objet de culte ; il est la figuration symbolique d’une entité qui le dépasse et qui, elle, peut devenir objet de culte.

     

    Symbole de la vie, en perpétuelle évolution, en ascension vers le ciel, il évoque tout le symbolisme de la verticalité : ainsi l’arbre de Léonard de Vinci. D’autre part, il sert aussi à symboliser le caractère cyclique de l’évolution cosmique : mort et régénérescence ; les feuillus surtout évoquent un cycle, eux qui se dépouillent et se recouvrent chaque année de feuilles.

     

    L’arbre met aussi en communication les trois niveaux du cosmos : le souterrain, par ses racines fouillant les profondeurs où elles s’enfoncent ; la surface de la terre, par son tronc et ses premières branches ; les hauteurs, par ses branches supérieures et sa cime, attirées par la lumière du ciel. Des reptiles rampent entre ses racines ; des oiseaux volent dans sa ramure : il met en relation le monde chthonien et le monde ouranien. Il réunit tous les éléments : l’eau circule avec sa sève, la terre s’intègre à son corps par ses racines, l’air nourrit ses feuilles, le feu jaillit de son frottement.

     

    On ne retiendra ici que la symbolique générale de l’arbre ; des précisions sur des espèces particulières seront données à leur nom : acacia, amandier, chêne, cyprès, olivier, etc.

     

    Parce que ses racines plongent dans le sol et que ses branches s’élèvent vers le ciel, l’arbre est universellement considéré comme un symbole des rapports qui s’établissent entre la terre et le ciel. Il possède en ce sens un caractère central, à tel point que l’arbre du monde est un synonyme de l’Axe du monde. C’est bien ainsi que le décrit lyriquement le Pseudo-Chrysostome, dans la sixième homélie sur la Pâque : ferme soutien de l’univers, lien de toutes choses, support de toute la terre habitée, entrelacement cosmique, comprenant en soi toute la bigarrure de la nature humaine. Fixé par les clous invisible de l’Esprit, pour ne pas vaciller dans son ajustement au divin ; touchant le ciel du sommet de sa tête, affermissant la terre de ses pieds, et, dans l’espace intermédiaire, embrassant l’atmosphère entière de ses mains incommensurables. (cité par H. de Lubac, dans Catholicisme – Les aspects sociaux du dogme, Paris, 1941, p. 366). Figure axiale, il est tout naturellement le chemin ascensionnel par lequel transitent ceux qui passent du visible à l’invisible : c’est donc cet arbre qu’évoquent aussi bien l’échelle de Jacob que le poteau chamanique de la Yourte sibérienne, le poteau-mitan du sanctuaire vaudou, Chemin des esprits (METV, 66), ou celui de la loge des Sioux autour duquel s’accomplit la danse du soleil. C’est le pilier central qui soutient le temple ou la maison, dans la tradition judéo-chrétienne, et c’est aussi la colonne vertébrale soutenant le corps humain, temple de l’âme.

     

    L’arbre cosmique est souvent représenté sous la forme d’une essence particulièrement majestueuse. Tels apparaissent, dans les croyances de ces peuples, le chêne celtique, le tilleul germanique, le frêne scandinave, l’olivier de l’orient islamique, le mélèze et le bouleau sibériens, tous les arbres remarquables par leurs définitions, leur longévité ou, comme dans le cas du bouleau, leur blancheur lumineuse. Sur le tronc de ce dernier des entailles matérialisent les étapes de l’ascension chamanique. Dieux, esprits et âmes empruntent le chemin de l’arbre du monde, entre ciel et terre. Ainsi en va-t-il en Chine avec l’arbre Kien-Mou, dressé au centre du monde, comme en témoigne le fait qu’il n’y a à son pied ni ombre, ni écho ; il a neuf branches et neuf racines, par lesquels il touche aux neuf cieux et aux neuf sources, séjour des morts.

     

    Par lui montent et descendent les souverains, médiateurs du Ciel et de la Terre, mais substituts aussi du soleil. Soleil et lune descendent également par le mélèze sibérien, sous forme d’oiseaux ; en outre, de part et d’autre de l’arbre Kien se trouve l’arbre Fou au levant et l’arbre Jo au couchant, par où monte et descend le soleil. L’arbre Jo porte aussi dix soleils, qui sont dix corbeaux.

    Pour les musulmans chiites de rite ismaélien l’arbre nourri de la terre et de l’eau et dépassant le septième ciel symbolise le hakikat c'est-à-dire l’état de béatitude où le mystique dépassant la dualité des apparences rejoint la Réalité suprême, l’Unité originelle ou l’être coïncide avec Dieu.

     

    Il existe dans certaines traditions plusieurs arbres du monde. Ainsi les Gold en situent un premier dans les cieux, un second sur terre, un troisième dans le royaume des morts (HARA, 56).

     

    Aux antipodes du pays des Gold on trouve, dans la cosmologie des Indiens Pueblo le grand sapin du monde souterrain qui reprend le symbolisme ascensionnel de la migration des âmes en fournissant l’échelle au moyen de laquelle les Ancêtres, in illo tempore, purent grimper jusqu’à la terre de notre soleil (ALEC, 56). Mais cet arbre central qui, du cosmos jusqu’à l’homme, couvre tout le champ de la pensée de sa présence et de sa puissance, est aussi, nécessairement, l’arbre de vie, qu’il soit à feuilles persistantes, tel le laurier, symbole d’immortalité, ou à feuilles caduques dont la régénération périodique exprime le cycle des morts et renaissances, et donc la vie dans sa dynamique : s’il est chargé de forces sacrées, note M. Eliade, c’est qu’il est vertical, qu’il pousse, qu’il perd ses feuilles et les récupère et que, par conséquent, il se régénère : il meurt et renaît d’innombrables fois (ELIT, 235). 

     

    L’arbre de vie a pour sève la rosée céleste, et ses fruits, jalousement défendus, transmettent une parcelle d’immortalité. Ainsi en est-il des fruits de l’arbre de vie de l’Eden, qui sont au nombre de douze, signe du renouvellement cyclique, et de celui de la Jérusalem céleste des pommes d’or du jardin des Hespérides et des pêches de la Si-wang mou, de la sève du Haoma iranien, sans parler des diverses résines de conifères. Le himorogi japonais, amené dans la terre centrale, paraît bien être un Arbre de Vie. L’Arbre de Vie est un thème de décoration très répandu en Iran où on le figure entre deux animaux affrontés ; à Java, il est représenté avec la montagne centrale sur l’écran (kayon) du théâtre d’ombres.

     

    L’Arbre de la Boddhi, sous lequel le Bouddha atteignit l’illumination, est encore un Arbre du monde et une Arbre de Vie : il représente, dans l’iconographie primitive, le Bouddha lui-même. Ses racines, dit une inscription d’Angkor, sont Brahmâ, son tronc Civa, ses branches Vishnu. C’est une représentation classique de l’axe du monde. L’arbre cosmique qui, dans le barattage de la Mer de Lait, sert à l’obtention du breuvage d’immortalité, est représenté à Angkor avec Vishnu à sa base, sur son tronc et à son sommet. Mais en d’autres circonstances, Civa est un arbre central dont Brahmâ et Vishnu sont les branches latérales.

     

    L’association de l’arbre de Vie et de la manifestation divine se retrouve dans les traditions chrétiennes. Car il y a analogie, et même reconduction du symbole entre l’arbre de la première alliance, l’arbre de vie de la Genèse, et l’arbre de la croix, ou arbre de la Nouvelle Alliance, qui régénère l’homme. Pour H. de Lubac, la Croix, érigée sur une montagne, au centre du monde, reconduit totalement l’antique image de l’arbre cosmique ou arbre du monde. Fréquentes sont du reste dans l’iconographie chrétienne, les représentations de croix feuillue ou d’arbres-Croix, où l’on retrouve, avec la séparation des deux premières branches, la symbolique de la fourche et de sa représentation graphique, l’Y, ou de l’Unique et du duel. A la limite c’est le Christ lui-même qui, par métonymie, devient l’arbre du monde, axe du monde, échelle : la comparaison est explicite chez Origène.

     

    En Orient comme en Occident l’arbre de vie est souvent renversé. Ce renversement, selon les textes védiques, proviendrait d’une certaine conception du rôle du soleil et de la lumière dans la croissance des êtres : c’est d’en haut qu’ils puissent la vie, c’est d’en bas qu’ils s’efforcent de la faire pénétrer. De là, ce renversement des images : la ramure joue le rôle des racines, les racines celui des branches. La vie vient du ciel est pénètre la terre : suivant un mot de Dante, il est un arbre qui vit de sa cime. Cette conception n’aurait rien d’anti-scientifique ; mais l’en-haut oriental est sacralisé et la photogénèse s’explique par la puissance d’êtres célestes. Le symbolisme hindou de l’arbre renversé, qui s’exprime notamment dans la Bhagavad-Gitâ (15, 1) signifie aussi que les racines sont le principe de la manifestation et les branches la manifestation qui s’épanouit. Guénon y découvre encore une autre signification : l’arbre s’élève au-dessus du plan de réflexion, qui limite le domaine cosmique inversé au-dessous ; il franchit la limite du manifesté, pour pénétrer dans le réfléchi et y introduit l’inspiré.

     

    L’ésotérisme hébraïque reprend la même idée : L’arbre de vie s’étend du haut vers le bas et le soleil l’éclaire entièrement (Zohar). Dans l’Islam, les racines de l’arbre du Bonheur plongent dans le dernier ciel et ses rameaux s’étendent au-dessus et au-dessous de la terre.

     

    La même tradition s’affirme dans le folklore islandais et finlandais. Les Lapons sacrifient chaque année un bœuf, au profit du dieu de la végétation et, à cette occasion, un arbre est posé près de l’autel, les racines en l’air et la couronne par terre.

     

    Schmidt rapporte que certaines tribus australiennes, les sorciers avaient un arbre magique qu’ils plantaient renversé. Après en avoir enduit les racines de sang humain, ils le brûlaient.

     

    Dans les Upanishad, l’Univers est un arbre renversé, plongeant ses racines dans le ciel et étendant ses branches au-dessus de la terre tout entière. Selon Eliade, cette image pourrait avoir une signification solaire. Le Rig-Veda précise : C’est vers le bas que se dirigent les branches, c’est en haut que se trouve sa racine, que ses rayons descendent sur nous ! La Katha-Upanishad : Cet Açvattha éternel, dont les racines vont en haut et les branches en bas, c’est le pur, c’est le Brahman ; le Brahman, c’est ce qu’on nomme la Non-Mort. Tous les mondes reposent en lui. Mircea Eliade commente : l’arbre Açvattha représente ici dans toute sa clarté la manifestation du Brahman dans le Cosmos, c'est-à-dire la création comme mouvement descendant (ELIT, 239-241).

     

    Et Gilbert Durand de conclure : Cet arbre renversé insolite, qui choque notre sens de la verticalité ascendante, est bien signe de la coexistence, dans l’archétype de l’arbre, du schème de la réciprocité cyclique (DURS, 371). Cette idée de réciprocité conduit à celle d’union entre le continu et le discontinu, l’unité et la dualité, au glissement symbolique de l’arbre de Vie à l’Arbre de la Connaissance, cet arbre de la Science du Bien et du Mal, qui est pourtant distingué du premier. Dans le paradis terrestre, il sera l’instrument de la chute d’Adam, comme l’arbre de vie sera celui de la rédemption, avec la crucifixion de Jésus. Cette distinction de l’Ancien Testament, qui renforce encore l’idée de réciprocité, introduirait aussi, selon André Virel, le parallélisme et la distinction de deux évolutions créatrices, biologique d’une part (arbre de vie), psychologique et historique de l’autre (VIRI, 175). 

     

    C’est bien, en effet, l’idée d’évolution biologique qui fait de l’arbre de vie un symbole de fertilité sur lequel s’est construite, au cours des temps, toute une magie propitiatoire, dont on peut encore observer aujourd’hui de nombreux témoignages. Ainsi, dans certaines tribus nomades iraniennes, les jeunes femmes s’ornent-elles le corps d’un arbre tatoué, dont les racines partent du sexe, et les frondaisons s’épanouissent sur les seins. Très ancienne coutume aussi qui fait que, de la méditerranée jusqu’en Inde on rencontre, isolés dans la campagne, souvent près d’une source, de beaux arbres couverts d’une floraison de mouchoirs rouges, que des femmes stériles sont venues nouer à ses branches pour conjurer le sort.

     

    La coutume dravidienne du mariage mystique entre arbres et humains est destinée à renforcer la capacité de procréation de la femme : la fiancée d’un Goala Hindu est obligatoirement mariée à un manguier, avant d’être unie à son propre mari (BOUA, 277). Des traditions analogues sont attestées au Pendjab et dans l’Himalaya. A Bombay, parmi les Kudva Kunbis du Gujerat, si le mariage présente certaines difficultés, on marie d’abord la jeune fille à un manguier ou à un arbre fruitier, parce que, écrit Campell (Bombay Gazeteer, 7, 61) un esprit craint les arbres et surtout les arbres à fruits. L’analogie arbre à fruits-femme féconde joue un rôle complémentaire de l’analogie arbre à latex-force génésique (mâle). Ce qui explique que, chez les Kurmi, ce sont le fiancé que l’on marie d’abord au manguier, le jour de son mariage. Il embrasse l’arbre, auquel il est ensuite attaché. Au bout d’un certain temps on le détache, mais les feuilles de l’arbre sont nouées autour de ses poignets. Le mariage d’arbres associé au mariage humain se retrouve en Amérique du Nord chez les sioux ; en Afrique, chez les Boshimans, et les Hottentots.

     

    On raconte chez les Yakoutes qu’au nombril de la terre se dresse un arbre florissant à huit branches… La couronne de l’arbre répand un liquide divin d’un jaune écumant. Quand les passants en boivent , leur fatigue se dissipe et leur faim disparaît… Quand le premier homme, à son apparition dans le monde, désira savoir pourquoi il était là, il se rendit près de cet arbre gigantesque dont la cime traverse le ciel…Il vit alors, dans le tronc de l’arbre merveilleux…une cavité où se montra jusqu’à la ceinture une femme qui fit savoir qu’il était venu au monde pour être l’ancêtre du genre humain (ROUF, 374).

     

    Les Altaïques disent également : avant de venir sur la terre, les âmes des humains résident dans le ciel ou sont perchés sur les cimes célestes de l’arbre cosmique, sous la forme de petits oiseaux (ROUF, 376).

     

    Marco Polo rapporte que le premier roi des Ouïghours est né d’un certain champignon nourri de la sève des arbres (cité par ROUF, 361). Des croyances analogues se retrouvent en Chine. Toutes ces légendes ne présentent qu’une alternative : tantôt un arbre est fécondé par la lumière – ce qui paraît la forme la plus ancienne du mythe – tantôt deux arbres s’accouplent.

    La coutume dravidienne marie aussi entre eux, substituts des hommes. Ainsi, en Inde du Sud, un couple n’arrivant pas à procréer se rend au bord de l’étang ou de la rivière sacrée, le matin d’un jour faste. Là, les deux époux plantent côte à côte deux plants d’arbres sacrés, l’un mâle, l’autre femelle, et enlacent la tige droite et rigide de l’arbre mâle avec la tige souple de l’arbre femelle. Le couple d’arbres ainsi formé est ensuite protégé d’un enclos, afin qu’il vive et assure, avec sa propre fécondité, celle du couple humain qui l’a planté (BOUA, 8-9).  Cependant ces arbres ne sont, jusqu’alors, considérés que comme fiancés. Il faut un laps de temps d’une dizaine d’années pour qu’à l’occasion d’une nouvelle visite la femme stérile, opérant seule cette fois-ci, se rende au pied du couple sylvestre et dépose entre les racines des deux arbres, toujours enlacés, une pierre, longtemps lavée par les eaux d’une rivière ou de l’étang sacré, et gravée d’un couple de serpents enlacés. Alors seulement, se produira l’union mystique des arbres sacrés et la femme deviendra mère. L’association des symboles eau-pierre-serpent-arbre dans ce rituel de fécondation est particulièrement significative.

     

    On rencontre également des interprétations anthropomorphiques de l’arbre parmi les Altaïques et Turco-Mongols de Sibérie. Ainsi chez les Youngouses un homme se transforme en arbre et reprend ensuite sa forme primitive (ROUF, 246).

     

    L’Arbre source de vie, précise Eliade (ELIT, 261), présuppose que la source de vie se trouve concentrée dans ce végétal ; donc, que la modalité humaine se trouve là à l’état virtuel, sous forme de germes et de semences. Selon Spencer et Gillen cités par le même auteur, la tribu Warramunga, du nord de l’Australie, croit que l’esprit des enfants, petit comme un grain de sable, se trouve à l’intérieur de certains arbres, d’où il se détache parfois pour pénétrer par le nombril dans le ventre maternel. Ce qui n’est pas sans rappeler la croyance très répandue, selon laquelle le principe du feu, comme celui de la vie, est caché dans certains arbres d’où on l’extrait par frottement (GRAF).

     

    Toutes les croyances que nous venons de rapporter montrent que, sexuellement, le symbolisme de l’arbre est ambivalent. L’arbre de vie peut à l’origine être considéré comme une image de l’androgyne initial. Mais, au plan du monde phénoménal, le tronc dressé vers le ciel, symbole de force et de puissance éminemment solaire, est bien le Phallus, image archétypale du père. Tandis que l’arbre creux, de même que l’arbre au feuillage dense et enveloppant, où nichent les oiseaux, et qui se couvre périodiquement de fruits évoque, lui, l’image archétypale lunaire de la mère fertile : c’est le chêne creux d’où s’échappe l’eau de la fontaine de jouvence (CANA, 80) ; c’est aussi l’athanor des alchimistes, matrice où s’opère la gestation de l’or philosophal, souvent comparé à un arbre. C’est en ce sens que Jérôme Bosch dans la Tentation de saint Antoine, l’a assimilé à une mégère qui extirpe de son ventre d’écorce un enfant emmailloté (VANA, 217). Parfois aussi un arbre est considéré comme mâle, un autre comme femelle : chez les Tchouvatches le tilleul sert à faire des poteaux funéraires pour l’office des femmes mortes, le chêne pour l’office des hommes morts (ROUFF, 360).

     

    Ou bien encore les deux polarités s’additionnent, ce qui conduit Jung à une interprétation androgynale, ou plutôt hermaphrodite du symbole.

     

    Le mythe de Cybèle et d’Attis procure à l’analyste un excellent schéma pour illustrer sa pensée. Il considère d’abord que Cybèle, mère des dieux, et symbole de la libido maternelle, était androgyne tout comme l’arbre. Mais une androgyne brûlante d’amour pour son fils. Comme, au contraire, le désir du jeune dieu le portait vers une nymphe, Cybèle, jalouse, le rendit fou. Attis au paroxysme du délire dont l’avait frappé sa mère, follement amoureuse de lui, se chate sous un pin, explique C.G Jung, arbre qui joue un rôle capital dans le culte qu’on lui rend. (Une fois l’an, le pin était couvert de guirlandes, on y suspendait une image d’Attis, puis on abattait l’arbre pour symboliser la castration.) Au comble du désespoir, Cybèle arracha l’arbre du sol, l’emporta dans as grotte et elle pleura. Ainsi, voilà la mère chthonique qui va cacher son fils dans son antre, c'est-à-dire dans son giron ; car, d’après une autre version, Attis fut métamorphosé en pin. Ici l’arbre est avant tout le phallus, mais aussi la mère, vu qu’on y suspend l’image d’Attis. Cela symbolisait l’amour du fils attaché à sa mère (JUNL, 411-0412). Dans la Rome impériale, un pin coupé, souvenir, symbole, ou simulacre d’Attis, était transféré solennellement sur le Palatin le 22 mars, pour la fête appelée de l’Arbor intrat.

     

    Un autre mythe est interprété, avec une certaine liberté quand aux détails des légendes anciennes, dans le même sens et met en cause, le même arbre, le pin. Le héros Penthée est fils d’Echion, la couleuvre, et lui-même serpent de nature. Curieux d’épier les orgies des Ménades, il grimpe sur un pin. Mais sa mère, l’apercevant, alarme les Ménades. L’arbre est abattu et Penthée, pris pour un animal, est déchiré en lambeaux. Sa propre mère est la première à se jeter sur lui…Ainsi on trouve réunis dans ce mythe le sens phallique de l’arbre (car l’abattage symbolise la castration) et son sens maternel, figuré par la montée sur le pin et la mort du fils (JUNL, 413).

     

    Cette ambivalence du symbolisme de l’arbre, à la fois phallus et matrice, se manifeste plus nettement encore dans l’arbre double : Un arbre double symbolise le processus d’individuation au cours duquel les contraires, en nous s’unissent (JUNS, 187).

     

    L’abondance dans la légende des peuples, des pères-arbres comme des mères-arbres conduit à l’arbre-ancêtre dont l’image, dépouillée peu à peu de son contexte mythique, aboutira de nos jours à l’arbre généalogique. Chemin faisant, du symbole profond à l’allégorie moderne, on peut citer le mythe biblique de l’arbre de Jessé ( ISAIE, 11, 13) qui a inspiré tant d’œuvres d’art et de commentaires mystiques : Un rameau sortira de la tige de Jessé, et de sa racine montera une fleur et l’esprit du Seigneur se reposera sur lui : l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de science et de piété ; l’esprit de la crainte de Dieu le remplira. L’arbre de Jessé symbolise la chaîne des générations, dont la Bible nous résume l’histoire et qui culminera avec la venue de la Vierge et du Christ. Il a connu un grand succès chez les miniaturistes et verriers du XIIIe siècle, et particulièrement chez les Cisterciens, en raison de leur dévotion particulière à la Vierge. Dans ses représentations l’arbre émerge du nombril, de la bouche ou du flanc de Jessé. Le tronc porte parfois des branches sur lesquelles apparaissent les rois de Juda, ancêtres du Christ.

     

    Un autre arbre de Jessé qui, selon Ourse, constitue le chef-d’œuvre de la miniature cistercienne, se trouve dans le commentaire de saint Jérôme sur Isaïe. Au-dessous de l’image se trouve les textes Egredietur virgo. Jessé, le buste et la tête à demi soulevés, soutient de sa main gauche l’arbre jaillissant de son flanc. La Vierge immense plane. On pourrait même dire qu’elle bondit de la ramure surgissant du ventre de Jessé, comparable à un mont. Elle tient l’enfant sur son bras droit, et de sa main gauche lui offre une fleur ; deux anges entourent sa tête, à la base d’une auréole cerclée de pierres. L’ange de droite vers lequel la Vierge dirige son regard présente une église schématisée : celle de Cîteaux. L’ange de gauche soutient une couronne, celle-ci étant destinée à la Vierge. Au-dessus de cette auréole se trouve la colombe, avatar de l’Esprit-Saint.

     

    Symbolisant la croissance d’une famille, d’une cité, d’un peuple, ou mieux encore le pouvoir grandissant d’un roi, l’arbre de vie peut brusquement renverser sa polarité et devenir arbre de mort. On connait le cas de Nabuchodonosor en proie à ses songes, et l’interprétation que lui fournit le prophète Daniel : J’ai eu un rêve, dit le roi, il m’a épouvantéVoici un arbre au centre de la terre, très grand de taille. L’arbre grandit, devient puissant, sa hauteur atteignit le ciel, sa vue les confins de la terre. Son feuillage était beau, abondant son fruit ; en lui chacun trouvait sa nourriture…Mais voici un vigilant, un saint du ciel descend ; à pleine voie il crie : abattez l’arbre, brisez ses branches, arrachez ses feuilles, jetez ses fruits…ce songe soit pour tes ennemis, répondit Daniel, et son interprétation pour tes rivaux. Cet arbre que tu as vu, grand et fort, atteignant au ciel… c’est toi, ô roi, qui est devenu grand et puissant… Mais tu seras chassé d’entre les hommes… (DANIEL 2, 3, 4, 2, 78, 11, 17, 22).

     

    Dans Ezéchiel (31, 8-10) le Pharaon est comparé à un cèdre du Liban. De grands arbres, comme les térébinthes, figurent parfois dans les Psaumes (29,9) les ennemis de Yahvé et de son peuple : Clameur de Yahvé, elle secoue les térébinthes, elle dépouille les futaies. Isaïe (14, 13) déjà dénonçait les tyrans qui veulent, comme des cyprès et des cèdres, escalader les cieux, mais qui sont abattus. Aspect négatif du symbolisme de ses grands arbres, ils représentent aussi l’ambition démesurée des grands de la terre, qui veulent toujours étendre et consolider leur pouvoir, et qui sont foudroyés.

     

    L’anagramme de l’arbre, note Jacques Lacan dans ses écrits (504-505) c’est la barre arbre circulatoire, arbre de vie du cervelet, arbre de saturne ou de Diane, cristaux précipités en un arbre conducteur de la foudre, est-ce votre figure qui trace notre destin dans l’écaille passée au feu de la tortue, ou votre éclair qui fait surgir d’une innombrable nuit cette lente mutation de l’être dans l’Ev nav a du langage ?

     « Non dit l’Arbre, il dit : Non ! dans l’étincelle de sa tête superbe », vers que nous tenons pour aussi légitimes à être entendus dans les harmoniques de l’arbre que leur revers :

    « Que la tempête traite universellement

    Comme elle fait une herbe. »

    La kabbale aussi parle d’un arbre de mort. Il fournit à Adam les feuilles dont il couvre sa nudité, et le Zohar voit en lui le symbole du savoir magique, qui est une des conséquences de la chute. Elle est liée à l’existence du corps physique privé du corps de lumière (SCHK, 193).

     

    Mais c’est encore la croix, instrument de supplice et de rédemption, qui rassemble en une seule image les deux signifiés extrêmes de ce signifiant majeur qu’est l’Arbre : par la mort vers la vie ; per crucem ad lucem, par la croix vers la lumière.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     

     

    Exercice pratique

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur et extérieur. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, juste d’être vous-même, juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et honnête, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » maintenant. Ce travail vous aide à faire « connaissance » avec vous, à chaque fois de manière renouvelée et en toute objectivité. Grâce à cette réalité véridique, vous pouvez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observez, et de l’élévation que vous constatez. Au fur et à mesure des exercices, votre Conscience Individuelle grandit, s’affine et change, c’est cela la transmutation, l’ascension vers la source de la Conscience Universelle…... !

     

    Voici les questions:

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion, sur votre relation avec la symbolique de « l’arbre »,  et observer toutes les particularités que celle-ci véhicule. C’est un entrainement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » vos réactions personnelles, qu’elles soient avec les autres ou avec  le Cosmos. Votre environnement intérieur et extérieur, sont mis à contribution pour vous révéler « qui vous êtes » exactement, mais également « qui sont les autres ».  C’est une manière particulière de se défaire des contraintes, en prenant conscience des corrélations qui existent dans tous les niveaux de conscience. Mais c’est également une manière divine de se lier avec ceux qui nous ressemblent et le Cosmos. 

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique de l’arbre ? Comprenez-vous le sens de cette symbolique, son utilisation au-delà des mots et des expressions ? Avez-vous déjà entendu parler de l’arbre à l’envers ? Expliquez-vous en quelques lignes ?

     

    2/ Il y a 7 interprétations de l’arbre autour du Cosmos. Citez lesquelles ?

     

    3/ L’arbre est un symbole fort de verticalité et de vie en perpétuelle évolution ? Qu’en pensez-vous ?

     

    4/ Quelles sont les trois niveaux principaux du Cosmos selon vous ? Argumentez votre réponse avec des exemples?

     

    5/ Arbre du Monde - Axe du Monde – Arbre Cosmique – Arbre de vie – Rosée Céleste – Fruit d’immortalité – Que représente toutes ses significations pour vous ? 

     

    L’arbre est vu comme une représentation d’un processus de création, qui met en œuvre des puissances et des énergies Divines. Essence de vie infinie tant dans le microcosme de l’être humain, que dans le macrocosme de l’univers, l’arbre représente le monde infini. De la plus simple représentation, aux pouvoirs magiques et mystérieux, toute l’histoire du monde réside en lui. De nombreux pouvoirs surnaturels lui sont attribués, notamment la fertilité et l’immortalité. L’interprétation que vous ferez de l’Arbre avec ses 5 questions,  sera en faite représentatif de votre état actuel.

     

     

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    Que la philosophie dégagée par les symboliques éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

    Avril 2015

    (pleine lune du 4 mai 2015)

      

    Exercice de prière 11

     Exercice Prière avril 2015

     

    Groupe Cœur Créateur

     

    La prière est extrêmement puissance quand elle se réalise en groupe, comme une méditation collective. Elle en devient sublime, quand elle à un but spirituel. Dans notre méditation mensuelle, il y a une partie de préparation où la prière est préconisée sous toutes ses formes. Mais quand nous récitons ensemble la même prière pendant 30 minutes, nous élevons la qualité de la conscience collective, juste avant d’y planter une belle intention.

     

    Elle est une « bénédiction » pour le méditant de la Conscience Universelle. Elle  apporte un profit mutuel et une croissance harmonieuse et juste pour tous. Elle est récitée afin de stabiliser le « cœur créateur » pour rester ensemble sur le chemin de la lumière. C’est un acte solennel qui caractérise l’Unité.


    L’élève cherche une illumination personnelle mais également celle du groupe et celle de tous. C’est un but commun, un but de lumière, un but d’Amour éternel. Chaque élève travaille dans cet ensemble d’Unité. 


    L’activité du « don de soi » est fixée sur des travaux de collectivité et de bienveillance fraternelle, sur le service et l’assistance à la vie. Un tel travail remplit de joie.  Tous les méditants de la Conscience Universelle, œuvrent de cette façon pour favoriser l’émergence de la lumière et de la vie, pour que la Paix triomphe et rayonne,  dans tous les niveaux de la Conscience Universelle. Chacun est un porteur de l’aube, un travailleur de lumière, un soleil protecteur qui brille à l’infini. Entre le ciel divin et la terre matérielle, entre notre bonté rayonnante et notre sagesse lumineuse, entre notre soleil spirituel et le soleil matériel, l’équilibre et l’harmonie sont des facteurs représentatifs de l’abondance au niveau énergétique. 

     

    Vous pouvez apprendre cette prière de la manière qui vous convient le mieux. Vous pouvez l’écrire, vous pouvez la lire à haute voix, où la chanter comme un mantra, elle est très puissante. Vous pouvez la réciter en préparation de la méditation mensuelle, pour faire avancer le monde dans la bonne direction.

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

      

    Cette prière (mantra) sert à renforcer l’Unité de Conscience du groupe « Cœur Créateur ».

     

    Exercice Prière avril 2015

     

    Prière de l’Unité

     

    Que nous soyons tous ensemble protégés,

    Que l’Amour Inconditionnel Bienveillant soit,

    Que le partage favorise les échanges fraternels,

    Que la justice divine éclaire les esprits de compassion,

    Que la joie rayonne dans tous les cœurs,

    Que tous les travailleurs de lumière « soit » en Unité de Conscience
    Qu’il n’y ait plus aucun obstacle à l’illumination
    Que l’étincelle de l’esprit universel contenue dans la Conscience Universelle

    Envahisse le cœur des Consciences Individuelles

    Afin que l’Amour et la Paix triomphe dans tous les niveaux de la Conscience.

     

    Exercice du mois

     

    Récitez cette prière 3 fois tous les matins et tous les soirs pendant 1 mois et voyez ce qui change dans votre vie.

     

    (✿◡‿◡*)˜"*°•**•°*"˜¯`(*◠‿◠✿)

      

    Que la foi grandisse dans votre cœur

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

      

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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