• Exercice symbolique octobre 2016

     

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l'Esprit Universel »

    Octobre 2016

      

    Exercice symbolique octobre 2016

     

    Symbolique AUM sacré et triangle

    Module philosophique « éveilleur »

     

     

    Placé en tête et au terme de toute récitation liturgique, Aum est le premier mantra, l’un des plus puissants et le plus célèbre de la tradition indienne. Symbole le plus fort de la divinité, qu’il exprime à l’extérieur et réalise à l’intérieur de l’âme, il résume en lui-même le souffle créateur ; la tradition védique veut en effet que l’univers se soit développé à partir de l’énergie cosmique mise en branle lorsque le démiurge prononça cette première formule appelant à l’éveil de toutes choses :

     

    AUM BHUR BHUVAH SVAH

    (AUM TERRE ! ATMOSPHETE ! CIEL

     

    Etant le son primordial, le verbe de l’univers, son énoncé contient une charge énergétique considérable extraordinairement efficace en vue de la transformation spirituelle. Dans la pensée hindoue, le son qui est à la fois Dieu, l’origine de toutes choses et tout être, confère aux mantras leur valeur quasi magique. Le mot exprimant l’être dans un son est à la fois cet être même et l’Etre d’où tout dérive et en quoi tout se résorbe. Exprimer le son de Dieu, c’est se diviniser. Aum est, selon Vivekânanda et la tradition védantique, la manifestation par excellence de la divinité.

     

    La signification totalisante du mot Aum se trouve renforcée par le fait que les trois lettres qui le composent contiennent le rythme ternaire, si important dans la pensée, l’organisation du monde et la cosmogonie indiennes. En voici quelques exemples : triple est la divinité suprême, sous les apparences de Brahma, Vishnu, Çiva ; triple sont les qualités cosmiques, matérialité, énergie, essentialité ; il y a trois mondes, la terre, l’espace, le ciel ; et l’humanité est divisée en trois castes, clergé, noblesse, tiers état, à l’égal de la personne humaine, faite du corps, de la pensée et de l’âme ; ce qui rejoint l’énoncé du Moyen Age chrétien (spiritus, anima, corpus).

     

    A ces doctrines métaphysiques les Hindous cherchent des correspondances physiologiques qui entraînent une véritable théologie du son. La technique de prononciation du mot sacré Aum, selon Vivekânanda, en éclaire le symbolisme.

     

    Lorsque nous exprimons un son, nous faisons jouer le souffle et la langue en utilisant le larynx et le palais comme plaque de résonance. La manifestation la plus naturelle du son est précisément la syllabe Aum qui renferme tous les sons. Aum est composé de trois lettres : A.U.M. 

    A est le son fondamental, la clé, qui se prononce sans contact avec aucune partie de la langue et du palais. C’est le son le moins différencié de tous, celui qui fait dire à Krishna dans la Bhagavad-Gitâ : « Parmi les lettres je suis le A et le Binaire des mots composés ; c’est Moi qui suis le Temps infini ; je suis le Dieu dont la face est tournée de tous côtés. » Le son de la lettre A part du fond de la cavité buccale, il est guttural.

    U (prononcé ou) se souffle depuis la base même de la plaque de résonnance de la bouche jusqu’à son extrémité. Il représente exactement le mouvement en avant de la force, qui débute à la racine de la langue et vient finir sur les lèvres.

    M correspond au dernier son de la série labiale, car on le produit avec les lèvres closes. Prononcé correctement, Aum représente tout le phénomène de la production du son, ce que ne peut faire un autre mot. Il est symbole naturel de tous les sons diversifiés ; il condense toute la série possible de tous les mots que l’on peut imaginer. La meilleure expression du son, la meilleure expression du souffle, Aum est la meilleure manifestation du divin ? Traversant tous les mots, tous les êtres, il se déploie dans un mouvement créateur perpétuel, universel, illimité. Il est la traduction la plus subtile de l’Univers manifesté.

     

    On en a rapproché le mot hébraïque Amen, adopté par la liturgie chrétienne, mot qui termine les prières et dont la musique se compose généralement d’une suite puissante d’arsis et de thésis, d’élans et de repos, s’achevant dans un souffle. Ce mot, ces chants obéiraient pour certains psychologues, à la même pulsion archétypique que Aum et symboliseraient aussi, dans le vœu final de la prière, le souffle créateur appelé pour exaucer la prière.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)


     

    Le symbolisme du triangle recouvre celui du nombre trois. Il ne peut-être pleinement dégagé qu’en fonction de ses rapports avec les autres figures géométriques.

     

    Selon Boèce, qui reprend les conceptions géométriques platoniciennes et que les auteurs romans étudient, la première surface est le triangle, la deuxième le carré, et la troisième le pentagone. Toute figure, si des lignes partent de son centre jusqu’aux angles, peut-être partagée en plusieurs triangles. Le triangle est à la base de la formation de la pyramide.

     

    Le triangle équilatéral symbolise la divinité, l’harmonie, la proportion. Toute génération se faisant par division, l’homme correspond à un triangle équilatéral coupé en deux, c'est-à-dire à un triangle rectangle. Celui-ci, selon l’opinion de Platon dans le Timée, est aussi représentatif de la terre. Cette transformation du triangle équilatéral en triangle rectangle se traduit par une perte d’équilibre.

     

    Parmi les différentes figures géométriques, viennent après le triangle équilatéral le carré* et le pentagone. Le pentagone* étoilé devient un pentagramme désignant l’harmonie universelle. On le retrouve souvent, car il est employé comme talisman contre les mauvaises influences. Il est la clé de la géométrie et à la base de la sectio aurea nommée encore proportio divina. Le docteur J.-E. Emerit a montré, à propos du pentagone et du dodécaèdre*, comment s’effectue la transition du pentagone, désignant le monde des plans, au dodécaèdre représentant le monde des volumes et correspondant aux douze signes zodiacaux. Il reprend un texte de Davisson. Chacun des solides primaires (hexaèdre, tétraèdre, dodécaèdre) a son plan propre : le cube, le carré ; la pyramide, le triangle ; le dodécaèdre, le pentagone. Les correspondances entre les nombres et les figures géométriques sont absolues. Tant que l’homme est le jeu des contraires, il ne peut avoir aucun sens du cercle, qui symbolise l’unité et la perfection. Tout lui échappe : le triangle, le carré, l’étoile à cinq branches et le sceau de Salomon à six raies. Si l’homme n’est pas né spirituellement, ces figures géométriques conservent secrets leurs symboles, qui correspondent aux nombres 3, 4, 5, 6. Le dodécaèdre ne devient accessible que dans l’ordre de la perfection.

     

    Les affinités du carré et du rectangle dans la construction ont longuement été traitées par Matila Ghyka. Les triangles et les rectangles jouent un rôle important ; d’où le rôle de l’équerre* dans l’art de la construction. Thomas Walter, dans sa critique des travaux de Moessel, cite les vers du livret des tailleurs de pierre concernant les angles et les rectangles. L’essentiel est de trouver le centre, de définir le point. Ch. Funck-Hellet a tenté une restitution proportionnelle, qui nous permet d’avoir un sens exact du donné primitif. La symétrie* est toujours fondamentale. Si nous examinons par exemple la cathédrale d’Angoulême, il apparaît indéniable que la disposition architecturale de la façade est le reflet d’une disposition intérieure. Il en est de même pour toute construction d’église romane fidèle à la tradition ; mais cette réalisation est plus ou moins évidente. A Cunault ou à Candé par exemple, elle s’impose au regard du plus ignorant des touristes. De tels exemples montrent comment, au XIIe siècle, la sculpture et la peinture ne sont pas distinctes des autres aspects de la vie spirituelle (DAVR, 201-203 ; FUNP, 114).

     

    Le triangle est le glyphe du rayon solaire chez les anciens Mayas, analogue au petit clou que forme le germe de maïs* naissant, lorsqu’il crève la surface du sol, quatre jours après l’enfouissement de la graine (GIRP, 198).

     

    Rattaché au soleil et au maïs, le triangle est doublement symbole de fécondité.

     

    Le triangle est très souvent utilisé dans les fresques ornementales, en Inde, en Grèce, à Rome… Sa signification paraît constante.

     

    Le triangle, la pointe en haut, symbolise le feu et le sexe masculin ; la pointe en bas, il symbolise l’eau et le sexe féminin. Le sceau* de Salomon est composé de deux triangles inversés et signifie notamment la sagesse humaine. Le triangle équilatéral, dans la tradition du judaïsme, symbolise Dieu, dont il est interdit de prononcé le nom.

     

    Outre son importance bien connue dans le Pythagorisme, le triangle est alchimiquement le symbole du feu ; c’est aussi celui du cœur. Il faut toujours envisager à ce propos les rapports entre le triangle droit et le triangle inversé, le second étant le reflet du premier : il s’agit des symboles respectifs de la nature divine du Christ et de sa nature humaine ; ce sont encore ceux de la montagne et de la caverne*. Le triangle inversé est en Inde, le symbole de la yoni, ou matrice ; les deux triangles figurent Purusha et Prakriti, Çiva et Shakti*, le linga*et la yoni, le feu* et l’eau*, les tendances sattva et tamas. Leur équilibre sous la forme de l’hexagramme étoilé (le bouclier de David) est rajas, l’expansion sur le plan de la manifestation. Leur conjonction, sous la forme du damaru et Çiva, s’effectue par la pointe : c’est le bindu, le germe de la manifestation (BHAB, DANA, ELIF, GRAG, GUED, GUEM, GUEC, GUET, GUES, MUTT, SAIR).

     

    On sait l’importance accordée par la Franc-Maçonnerie au triangle, qu’elle nomme le delta lumineux, par référence, non à l’embouchure d’un fleuve aux multiples bras, mais à la forme de la majuscule grecque Δ. Le triangle sublime est celui dont le sommet est de 36°, et les deux angles de base de 72° (voir le symbolisme de ces nombres à trente-six*). Chaque triangle correspond à un élément ; l’équilatéral à la terre, le rectangle à l’eau, le scalène à l’air, l’isocèle au feu. Aux triangles sont liées de nombreuses spéculations sur les polyèdres réguliers, qui dérivent des équilatéraux ; sur les innombrables triades de l’histoire religieuse (voir trois*) ; sur les triptyques de la moralité : bien penser, bien dire, bien faire ; sagesse, force, beauté, etc., sur les phases du temps et de la vie : passé, présent, avenir ; naissance, maturité, mort ; sur les trois principes de base de l’alchimie : sel, soufre et mercure, etc. De telles énumérations conduisent vite du symbolisme au conventionnel.

     

    Le triangle maçonnique signifiait à sa base la Durée et, sur les côtés qui se rejoignent au sommet, Ténèbres et Lumière ; ce qui composerait le ternaire cosmique. Quand au delta lumineux de la tradition, il serait un triangle isocèle à la base plus large qu’un côté, comme le fronton d’un temple : avec 108° au sommet et 36° de chaque côté de la base, un tel triangle correspondrait au nombre* d’or. En outre, dans un tel triangle s’inscriraient parfaitement l’étoile flamboyante et le pentagone (BOUM, 86-94).

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « cygne » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique du A.U.M. ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Que représente pour vous la symbolique du Triangle ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    3/ Tout est vibration dans le monde. AUM comme le triangle, ils ont ensemble une double sonorité quand ils s’unissent ? Comprenez-vous pourquoi, à la lecture de leurs deux symboliques ? Dites-nous ce que vous avez compris avec des exemples en rapport avec la musique ?

     

    4/ AUM pourrait-il développer  le son vibratoire de l’amour universel, au même titre que le fait le triangle harmonique de la géométrie sacrée, développée par nos soleils intérieurs ? L’un peut-il nous relier à l’autre, nous permettant tous, d’évoluer d’une manière ou d’une autre ? Que ce soit par le son, par le chant, ou par la méditation, l’énergie spirituelle  unit ceux qui vibrent dans la même harmonie, celle de l’amour universel. Pensez-vous que cette maxime soit vraie ?

     

    5/ En bref, l’unité dégagée par ses deux soleils sonores, peut-elle favoriser l’éveil spirituel des êtres ? Argumentez votre réponse en 10 lignes au moins ?

     

    AUM Om,  (sanskrit ; en devanāgarī : ) est une syllabe sanskrite que l'on retrouve dans plusieurs religions : l'hindouisme et ses yogas, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le brahmanisme. On la nomme aussi udgitha oupranava mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). D’un point de vue hindouiste, cette syllabe représente le son originel, primordial, à partir duquel l'Univers se serait structuré. Elle est décrite ou mentionnée dans certaines upaniṣads notamment la Chāndogya Upanisad.

    Om̐ provient de la fusion des phonèmes sanskrit A, U et M :

    1.   A représente le commencement, la naissance, et le dieu créateur Brahmā ;

    2.   U représente la continuation, la vie, et le dieu Vishnu ;

    3.   M représente la fin, la mort, et le dieu destructeur Shiva.

    La syllabe représente donc la totalité de ce qui existe, elle est ce « qui contient le passé, le présent et le futur, tout en étant d'essence autre », ainsi que la trinité hindoue. (Wikipédia)

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

     

    « MCU-méditation Vijranavadin-Octobre 2016Texte sacré octobre 2016 »
    Partager via Gmail Pin It