• Soi, les autres et retournement de situation

     

    Soi, les autres et retournement de situation.

     

     

    Soi, les autres et retournement de situation

     

    Tout est une question d'équilibre entre intériorité et extériorité. Considérez que l'un tourne dans un sens et l'autre dans l'autre. Il faut à la fois se battre contre ses propres démons intérieurs (l'ombre) tout en cultivant nos qualités (lumière) et s'affirmer pour "être" en ce monde en reconnaissant la personne que l'on es réellement dans la vie sans trucage c'est à dire en intégrant nos défauts et la lumière que l'on véhicule extérieurement au travers de nos qualités et de notre manière d'être en communiquant avec les autres. L'équilibre reste fragile et délicat. Parfois, il faut savoir garder certains mystères en soi pour se préserver et être en harmonie avec soi-même au détriment de ce que pensent les autres de nous. La guerre intérieure est personnelle, la guerre extérieure est d'affirmer qui l'on est, la guerre des autres leur appartient en propre. Entrer dans le jeu est une question de subtilité. Parfois ne rien dire reste le mieux. Si l'image de soi ne correspond pas à l'image que les autres ont de nous, il faut essayer de communiquer mieux, d'exprimer plus "qui l'on est", de remettre les choses à leurs places, de prendre le risque d'être soi-même, tout en se disant que "l'on ne peut pas plaire à tout le monde". De plus, il est tout à fait normal que l'image que l'on donne extérieurement ne soit pas une représentation globale de nous, puisque ce "soi" n'est qu'une part infime de "qui l'on est réellement" en cet instant clef. Dans la réalité, certains amis se montrent plutôt comme des ennemis quand certains ennemis se montrent plus amicaux qu'on ne le supposait! La prudence est donc de mise avant de "se confier" comme des débutants. L'amour est tout aussi déterminant si les 2 personnes concernées préfèrent vivre cette nouvelle relation comme des guerriers solitaires égoïstes où plutôt comme des partenaires utiles à leur évolution mutuelle. Devenir soi-même ce que nous attendons d'autrui.....un challenge que nous essayons tous plus où moins d'incarner au quotidien. Se faire la guerre intérieurement consiste aussi de facto à vivre une certaine guerre extérieure puisque nous devons "tuer symboliquement" tous ceux que nous ne voulons plus être. Mais en même temps, il y a aussi une paix intérieure qui prend place en nous, puisque de facto, nous cultivons les qualités ce ceux qui entrent dans nos vies. Mais comme tout cela n'est pas aussi clair que cela dans nos esprits, parfois nous gaffons! Nous pouvons toujours nous tromper......c'est pourquoi, il faut être certains au moment où nous intervenons. Personnellement, je suis plutôt du genre à penser" va y allez jette tout ce que tu as à jeter, libère ton venin, défait toi de ta méchanceté, donne moi "ce mauvais côté de toi", comme ça après on pourra repartir sur des bases plus saines". Bref, j'accueille cette libération des autres sur moi, parce que je considère que c'est une part de moi-même.

     

    Comment fait-on pour "savoir" si l'image que l'autre nous renvoie nous appartient à nous en propre où lui appartient à lui? Posons-nous les bonnes questions sur ce qui est en train de se passer, sur ce que cette personne est en train de nous faire vivre, sur ce qu'elle nous dit, sur cette relation qui existe entre nous? Est-ce que moi je serais capable de faire ce que cette personne est en train de me faire? Exemple : Quelqu'un vous souhaite de "payer" pendant plusieurs vies en enfer pour une faute qu'elle pense que vous avez commise. Est-ce que vous seriez capable de souhaiter cela à quelqu'un d'autre, en d'autres situations, et même voir en d'autres vies? Afin de répondre à cette question, essayez d'être honnête avec vous-même, de ne pas "rejeter cette faute sur l'autre", d'être constructif et positif. Considérez également que vous pouvez être votre "pire ennemis parfois", que vous ignorez "qui vous êtes", que votre ennemi si c'est réellement l'autre, vous aide à comprendre quelque chose de vous-même. Quoi qu'il se passe avec les autres, il y a toujours une part active de nous-mêmes qui nous dit quelque chose de "précieux" sur nous et que nous avons tout intérêt à éclaircir. Une fois que nous avons clarifiée cette réponse, nous pourrons passer à autre chose et évoluer vers d'autres objectifs.

     

    Personnellement, je suis très patiente autant avec moi-même qu'avec l'autre. Tout le monde mérite d'être aimer et d'être compris surtout moi. Il vaut mieux accepter que cela nous appartient dans un premier temps, nous remettre en cause, changer ce qui doit être changé/modifié en nous, essayer d'améliorer la relation, apprendre à comprendre et connaitre l'autre, accepter ces plus et ces moins avant d'agir. Une fois que le tour du propriétaire est fait, il y a matière à intervenir si nécessaire, de manière drastique s'il le faut.

     

    Quand le moment est opportun, un retournement de situation est toujours envisageable. Ceux là même qui vous avaient accusés de tous les maux commencent à ressentir une certaine gêne en comprenant que tout ce qu'ils avaient projeté sur vous leur appartient en propre, ceux là même qui vous avaient accablé de leur propre malveillance commencent enfin à se remettre en question, ceux là même qui souhaitaient vous voir porter leurs mauvaises actions sont bien obligé de porter leur honte eux-mêmes et ceux qui voulaient vous enfermer en une culpabilité le reste de votre vie voient que vous vous libérez vous-même en ouvrant la porte de votre prison. Mais qu'il est long le temps du retournement, de la justice et de la vérité. Alors "merci" à ceux qui m'aident à aller en ce sens, à remonter le fil de ma mémoire, à manifester "qui je suis" vraiment en cette vie.

     

    Mais attention, ne tombons pas nous-mêmes dans les travers de nos bourreaux. L'heure est au pardon, à la bienveillance mutuelle et à la libération de tous.....du moins du plus grand nombre. Les autres non cas rester en enfer le plus longtemps possible......mais "non" je rigole!

     

    Jamais je ne souhaite de mal à personne où de vivre le pire parce que je pense sincèrement que le monde va beaucoup mieux quand tout le monde est heureux et dans le bonheur.

     

    Bonne journée à tous et toutes.

     

    Véronique-Arlette le 5 avril 2018 

     

     

    « Petite mise au point sur le « je vous aime » et sur la « zone de confort »Bouddha n'est pas un effet de mode »
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