• Symbolique Novembre 2014

    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Exercice philosophique/symbolique (Novembre 2014)

     

    Symbolique Novembre 2014

     

     

    Symbolique du chiffre « 5 »

    « Il y a quelque chose qui change dès l’apparition du chiffre cinq »

     

     

    La philosophie est un exercice spirituel qui prépare et ouvre sur la sagesse. Elle est surtout une discipline créative, une réappropriation de concepts, pour une reformulation beaucoup plus objective. Cette nouvelle discipline de l’esprit,  qui nous pousse à voir les choses autrement, avec un esprit neuf et ouvert, s’appelle « l’éveil des Consciences ». Tous les exercices qui permettent cette ouverture sont considérés comme « éveilleurs ».  

     

    Le nombre 5 tire son symbolisme de ce qu’il est, d’une part, la somme du premier nombre pair et du premier nombre impair (2+3) ; d’autre part, le milieu des neufs premiers nombres. Il est signe d’union, nombre nuptial disent les Pythagoriciens ; Nombre aussi du centre, de l’harmonie et de l’équilibre. Il sera donc le chiffre des hiérogamies, le mariage du principe céleste (3) et du principe terrestre (2).

     

    Il est encore symbole de l’homme (bras écartés, celui-ci paraît disposé en cinq partie en forme de croix : les deux bras, le buste, le centre –abri du cœur- la tête, les deux jambes). Symbole également de l’Univers : deux axes, l’un vertical  et l’autre horizontal, passant par un même centre ; symbole de l’ordre et de la perfection ; finalement, symbole de la volonté divine qui ne peut désirer que l’ordre et la perfection.

     

    Il représente aussi les cinq sens et les cinq formes sensibles de la matière : la totalité du monde sensible.

     

    L’harmonie pentagonale des Pythagoriciens laisse sa marque dans l’architecture des cathédrales gothiques. L’étoile  à cinq branches, la fleur à cinq pétales est placée, dans le symbole hermétique, au centre de la croix des quatre éléments : c’est la quint-essence, ou l’éther. Le 5 par rapport au 6 est le microcosme par rapport au macrocosme, l’homme individuel par rapport à l’homme Universel.

     

    En Chine également, 5 est le nombre du centre. On le trouve dans la case centrale de Lo-chou. Le caractère wou (cinq) primitif est précisément la croix des quatre éléments, auxquels s’ajoute le centre. Dans une phase ultérieure, deux traits parallèles s’y adjoignent : le ciel et la terre, entre lesquels le yin et le yang produisent les cinq agents. Aussi les anciens auteurs assurent-ils que sous le ciel, les lois universelles sont aux nombre de cinq : il y a cinq couleurs, cinq saveurs, cinq tons, cinq métaux, cinq viscères, cinq planètes, cinq orients, cinq régions de l’espace, et bien entendu cinq sens. Cinq est le nombre de la terre : il est, somme des quatre régions cardinales et du centre, l’Univers manifesté. Mais il est aussi la somme de deux et de trois, qui sont la terre et le ciel dans leur nature propre : conjonction, mariage du yin et du yang de T’ien et de Ti. Aussi est-ce le nombre fondamental des sociétés secrètes. C’est cette union que symbolisent les cinq couleurs de l’arc en ciel. Cinq est aussi le nombre du cœur.

     

    Dans le symbolisme Hindou, cinq est encore conjonction de deux (nombre femelle) et de trois (nombre mâle). Il est principe de vie, nombre de Civa transformateur. Le pentagone étoilé, également symbole çivaïte, est considéré comme étant un pentagone simple entouré de cinq triangles de feu rayonnants qui sont des linga. Civa qui, en tant que seigneur de l’Univers, domine aussi les cinq régions, est parfois représenté à cinq faces et vénéré, notamment au Cambodge, sous la forme de cinq linga. Toutefois, la cinquième face, celle qui regarde vers le haut, s’identifie à l’axe et n’est généralement pas figurée.

     

    Dans le bouddhisme japonais de la secte Shingon, on distingue également cinq orients (les quatre points cardinaux plus le centre) ; cinq éléments (terre, eau, feu, vent, espace) ; cinq couleurs ; cinq qualités de connaissances, celles que possédait le Bouddha suprême et que l’adepte de l’ésotérisme Shingon doit s’efforcer d’acquérir progressivement pour accéder au niveau de l’éveil. Cinq se révèle ici comme le nombre de la perfection intégrée.

     

    Cinq est le nombre des provinces d’Irlande réparties en quatre provinces traditionnelles : Ulad (Ulster), Connacht (Connaught), Munster (Mumu) et Leinster (Lagin), et une province centrale, Midhe (Meath), constituée par le prélèvement d’une parcelle des quatre autres provinces. Le nom de la province est en Irlandais moyen coiced, littéralement cinquième. Cinq est encore le nombre des dieux fondamentaux du panthéon  celtique, soit un dieu suprême, polytechnicien, Lug (lumineux) assimilé à Mercure en Interpretatio romana, et quatre dieux dont il transcende tous les aspects : Dadge (dieu bon), Jupiter ; Ogme (le champion) et Nuada (le roi), Mars ; Diancecht (médecin) et Mas Oc (le jeune homme), Apollon ; Brigit (brillante mère des dieux, mère des arts et des techniques, de Goibniu, le forgeron), Minerve. Le schéma est confirmé par César qui, dans le de bello Gallico énumère Mercure, Jupiter, Mars apollon, Minerve. Toutefois, chez l’auteur latin les théonymes romains désignent, non des divinités, mais des fonctions ; ce qui explique que certaines correspondances celtiques soient doubles. Cinq serait aussi un symbole de la totalité : totalité du pays d’Irlande, totalité du panthéon celtique ; mais une totalité obtenue par un centre qui ressemble et qui intègre quatre et dont les quatre participent.

     

    Dans la plupart des textes irlandais médiévaux cinquante, ou son multiple triple cent cinquante (tri coicait : littéralement trois cinquantaines) est un nombre conventionnel indiquant ou symbolisant l’infini. On compte rarement au-delà. Mais le système de numération celtique est, encore actuellement dans les langues modernes, archaïque et d’emploi malaisé.

     

    En Amérique centrale, cinq est un chiffre sacré. Dans la période agraire, c’est le symbole numéral du dieu du maïs. Dans les manuscrits comme dans la sculpture Maya, il est fréquemment représenté par une main ouverte. Selon Girard, la sacralisation du chiffre cinq serait liée au processus de germination du maïs, dont la première feuille sort de terre, cinq jour après les semailles. Les Jumeaux Dieux du Maïs, après leur mort initiatique, ressuscitent des eaux de la rivière cinq jours après que leurs centres y ont été jetées (Popol-Vuh). Le mythe précise qu’ils apparaissent d’abord sous forme de poissons, puis d’hommes-poissons (sirènes) avant de devenir des adolescents radieux (solaires). Aussi le glyphe maya du nombre cinq, couramment constitué par une main, se rencontre-t-il aussi sous les trait d’un poison. De nos jours encore les Chorti, descendant des Mayas, associent le nombre cinq au maïs et au poisson. Dans la suite de leur histoire, les Jumeaux se différencient en Dieu Soleil et Dieu Lune. C’est le Dieu Lune qui conserve le Cinq comme symbole numérique (d’où l’analogie avec le poisson symbole lunaire).

     

    Chez les Chorti également, le cycle de l’enfance, pour les mêmes raisons (analogie homme-maïs) est de cinq ans, le Dieu du Maïs est le patron des enfants qui n’ont pas atteint l’âge de raison, c'est-à-dire âgés de moins de cinq ans.

     

    Selon les croyances des Maya, Dieu hale le mort par la corde, qui est son âme, le cinquième jour, de même que le maïs termine sa période de gestation et sort de terre halé par Dieu, après cinq jours. La tige du maïs est également appelée corde ou âme.

     

    Dans la tradition mexicaine, Quetzalcóatl reste quatre jours en enfer avant de renaitre le cinquième jour. Le glyphe solaire des Maya se compose de cinq cercles, le Dieu du Maïs étant également dieu solaire.

     

    Cinq est aussi symbole de perfection chez les Maya pour qui e cinquième jour est celui des divinités terrestres. Selon ce même auteur, il est donc sans discussion, le jour du serpent qui envoie la pluie.

     

    Les quatre soleils successifs de la tradition aztèque représentent l’accomplissement d’un monde qui se trouve, avec le quatrième soleil, réalisé mais pas encore manifesté. C’est avec le cinquième soleil, signe de notre ère, que s’accomplit la manifestation. Nous avons vu que chacun de ces soleils – et de ces âges – correspondait à l’un des points cardinaux. Le cinquième soleil correspond au centre ou milieu de la croix ainsi dessinée. Il est l’éveil de ce centre, le temps de la conscience. Cinq est donc le chiffre symbolique de l’homme-conscience du monde. Les Aztèques assignent au soleil du centre la Divinité Xiuhtecutli, maître du Feu, représenté quelquefois par un papillon.

     

    Chez les Aztèques le dieu cinq (jeune maïs) est maître de la danse et de la musique. Cette fonction apollinaire l’associe à l’amour, au printemps, à l’aurore, et à tous les jeux. Le même dieu, appelé le chanteur est, chez les Huitchol, l’Etoile du matin.

     

    Reprenant l’interprétation du nombre cinq chez les anciens Mexicains, J. Soustelle met clairement en lumière l’ambivalence propre à ce symbole. Cinq, dit-il est tout d’abord le nombre du monde présent ( qui a été précédé de quatre premières ébauches de création) et du centre de la croix des points cardinaux. Par là, il symbolise le feu, mais sous sa double acceptation, d’une part, solaire, donc lié au jour, à la lumière, à la vie triomphante ; d’autre part, sous sa forme interne, terrestre, chthonienne, liée à la nuit, et à la course nocturne du soleil noir dans les enfers. Le héros Quetzalcóatl, dans ses successives métamorphoses, incarne par deux fois l’idée de sacrifice et de renaissance, assimilé d’une part au soleil, d’autre part à Vénus, qui tous deux disparaissent à l’ouest dans le domaine des ténèbres, pour reparaître – renaître – à l’est, avec le jour. En tant que Seigneur de la maison de l’aurore, Quetzalcóatl, renaissant sous la forme de Vénus étoile du matin, est représentée sur les manuscrits mexicains comme un personnage portant sur le visage le chiffre cinq, sous forme de cinq gros points, en quinconce. De ce fait, le nombre cinq a pour signification ésotérique, précise J. Soustelle, dans le symbolisme de la classe sacerdotale et guerrière, le sacrifice, ou plutôt l’auto sacrifice et la résurrection. Glyphe solaire, il incarne l’idée du triomphe solaire et de la vie ; mais il sous-tend aussi ces sacrifices des guerriers dont le sang versé, nourriture du soleil, conditionne le retour cyclique de l’astre, qui conditionne à son tour la vie. De même le centre du monde, représenté par le 5, est aussi le glyphe du tremblement de terre, du châtiment final, de la fin du monde, où des esprits maléfiques se précipiteront des quatre directions cardinales sur le centre pour anéantir la race humaine. Le centre du monde est ici le carrefour central, et, comme tous les carrefours, il est un lieu où se produisent des apparitions redoutables.

     

    Rappelons que c’est aux carrefours qu’apparaissent, cinq fois par an, la nuit, les femmes mortes en couches, et qui, divinisées comme guerriers morts au combat ou sacrifiés, accompagnent le soleil dans sa course diurne – ce qui rappelle analogiquement la pensée des Dogon quand à ce nombre. Enfin, toujours pour préciser le côté néfaste de ce symbole, il faut rappeler que 5, en tant que milieu de la série nocturne (9) est l’opposé de 7, milieu de la série diurne (13). Le cinquième Seigneur de la nuit, Mitlantecutli, Seigneur de la mort, s’oppose à l’heureuse déesse Chicomecoatl, 7e des 13 divinités diurnes ; il porte sur son dos un signe solaire : c’est le soleil des morts – le soleil noir – qui passe sous la terre pendant la nuit. Ainsi, conclut J. Soustelle, le nombre 5 symbolise, pour les Mexicains, le passage d’une vie à l’autre par la mort, et la liaison indissoluble du côté lumineux et du côté sombre de l’Univers.  

     

    Le précieux récit du père Francisco de Avila, De Priscorum Huarachiriensum montre le rôle capital que jouait e nombre cinq dans les croyances des anciens Péruviens : tout ce qui servait de nourriture mûrissait cinq jours après avoir été semé, et les morts ressuscitaient après cinq jours, raison pour laquelle ils n’étaient pas enterrés, mais exposés : le cinquième jour on voyait réapparaitre leur esprit, sous la forme d’une petite mouche. Dans les mythes relatifs à la fin des premiers âges, apparaissent un déluge, qui dura cinq jours, et une éclipse de soleil, qui plongea le monde dans les ténèbres également pendant cinq jours : alors les cimes des montagnes s’entrechoquèrent, les mortiers et les pierres a moudre se mirent à écraser les hommes. Le dieu Paryacaca, maître des eaux et de la foudre, naît de cinq œufs, sous la forme de cinq milans ; il est un en cinq ; l fait tomber la pluie simultanément de cinq endroits différents et il lance l’éclair des cinq régions du ciel.

     

    La conception de cinq humanités successives – la notre étant la cinquième – se retrouve dans les travaux et les jours d’Hésiode. Pour le poète de la cosmogonie, la terre fut successivement habitée par les hommes d’or, les hommes d’argent, les hommes de bronze et les demi-dieux – qui périrent au cours de la guerre de Troie- avant que survienne notre génération, celle des hommes de fer. Les hommes d’or sont devenus les bons génies de la terre, gardiens de la terre, dispensateurs des richesses ; leurs successeurs, les hommes d’argent, coupables d’une folle démesure ayant refusé de rendre le culte dû aux Immortels, furent ensevelis par Zeus ; ils devinrent ceux que les mortels appellent les Bienheureux des Enfers, génies inférieurs, mais que quelque bonheur accompagne encore ; les hommes de bronze, coupables, eux, non de l’orgueil luciférien de leurs prédécesseurs, mais de l’excès de leur force terrifiante, succombèrent sous leurs propres bras, et partirent pour le séjour de l’Hadès frissonnant sans laisser de nom sur la terre ; quand à la race divine des demi-dieux, elle habite, le cœur libre de soucis, dans les iles des Bienheureux, au bord des tourbillons profonds de l’Océan, c'est-à-dire à l’extrême Occident, près du jardin des dieux, gardé par les Hespérides. Il y a là aussi un curieux rapprochement à faire entre la tradition grecque et celle des cinq soleils ou cinq ères des aztèques.

     

    Dans les Dogon et les Bambara du mali, l’unique est exceptionnel, non comme un synonyme d’achèvement, de perfection, mais comme un synonyme d’erreur de la nature : c’est le nombre du chaos initial, deux étant celui du cosmos organisé. De ce fait, cinq, fait de l’association de quatre, symbole féminin, et de un, est lui-même un symbole d’incomplétude, d’impureté, d’inharmonie, d’instabilité, de création inachevée. C’est, de ce fait, un nombre considéré le plus communément comme néfaste : il est associé aux plus graves échecs – dont les fausses couches – et à la mort.  Cependant il peut être considéré comme un heureux symbole : les bambara parlent en effet d’un cinquième monde – à venir – qui serait le monde parfait, né de l’association non plus de quatre et de un, comme le monde actuel, mais de trois et de deux.

     

    Sainte Hildegarde de Bingen a développé toute une théorie du chiffre cinq comme symbole de l’homme. L’homme se divise dans la longueur, du sommet de la tête aux pieds, en cinq parties égales ; dans la largeur formée par les bras étendus d’une extrémité d’une main à l’autre, en cinq parties égales. En tenant compte de ces mesures égales dans sa longueur et de ces cinq mesures égales dans sa largeur, l’homme peut s’inscrire dans un carré parfait. Cinq carrés dans la longueur et cinq carrés dans la largeur, la poitrine étant le lieu de l’’intersection, forment une croix dans un carré. Si le carré est le symbole de la terre, l’homme est comme une croix en ce monde, ou ce monde est pour lui comme une croix.

     

    Outre ces cinq parties égales dans sa longueur et les cinq parties égales dans sa largeur, l’homme possède cinq sens, cinq extrémités (tête mains et pieds). Plutarque utilise ce nombre pour désigner la succession des espèces. Une telle idée peut se trouver dans la Genèse où il est dit que les poissons et les volatiles furent créés le cinquième jour de la création…Le nombre pair signifiant la matrice, car il est féminin, le nombre impair étant mâle, l’association de l’un et de l’autre est androgyne….Ainsi le pentagramme est l’emblème du microcosme et de l’androgyne. Dans les miniatures médiévales, l’homme microcosme est souvent représenté, bras et jambes écartés, afin de mieux indiquer les cinq pointes du pentagramme. Le nombre cinq régit donc bien la structure de l’homme.

     

    Cinq est chiffre faste pour l’Islam, qui lui voue une prédilection : le pentagramme des cinq sens et du mariage. Cinq est le nombre des heures, de la prière, des biens pour la dîme, des éléments du hajj (et des jours à Arafât), des genres de jeûne, des motifs d’ablution, des dispenses pour le vendredi ; c’est le quint des trésors et du butin ; les cinq générations pour la vengeance tribale, les cinq chameaux pour la diya, les cinq takbîr ou formules de prière : Dieu est grand ! Ce sont les cinq témoins de la Mubâhala (pacte), les cinq clefs coraniques du mystère. Ce sont aussi les cinq doigts de la main de Fatima.

     

    Contre le mauvais œil, on étend les cinq doigts de la main droite, en disant : cinq dans ton œil ou cinq sur ton œil. A Fez pour éviter le danger produit par l’admiration pour quelque chose ou quelqu’un, on dit : cinq et quinze. Le chiffre cinq est devenu ainsi un charme en lui-même. Le cinquième jour de la semaine jeudi, est sous le signe d’une protection efficace.

     

    Cinq dit Allendy est le nombre de l’existence matérielle et objective. Le psychanalyste et la tradition maya se rencontre ici, ainsi que les traditions orientales, pour faire de cinq le signe de la vie manifestée. Etant un nombre impair, il exprime non un état, mais un acte. Le quinaire est le nombre de la créature et de l’individualité. Il est remarquable en ce sens, que l’homme s’inscrive dans un pentagramme, qui à pour centre son sexe. C’est ce pentagramme qui est à l’origine du signe idéogramme chinois Jen, représentant l’homme. Si un homme est étendu bras et jambes allongés, le sexe servant de centre, sa partie supérieure est égale à sa partie inférieur ; et une circonférence peut être tracée par un compas, chacune de ces parties ayant la longueur d’un rayon. Une fois de plus, le cinq symbolise la manifestation de l’homme, au terme de l’évolution biologique et spirituelle.

     

    (Dictionnaire des symboles-Robert Laffont) 


     

    Exercice :

     

    Cet exercice est un exercice, pour vous aider à « prendre conscience » de vos réactions personnelles face à l’écoute, à la lecture, ou à la vision de certaines informations qui circulent. Il est très ciblé sur la peur et les réactions qu’elle engendre.

     

    Voici les questions

     

    1/ Ai-je eu des réactions de peur face à cette lecture ? Lesquelles ?

     

    2/ Ai-je peur en raison de ce qui existe véritablement ou de tout ce que j’ai peur qui arrive ?

     

    3/ Cette peur à t-elle un fondement dans mon passé ? Et ai-je peur que cela recommence ?

     

    4/ quelle est la raison de ma peur ?

     

    4/ Est-ce que j’ai réellement conscience de cette « peur » qui vit en moi et de tous les sentiments qu’elle véhicule avec elle ?

     

    5/ Et surtout quelle est ma manière de faire face à toutes mes peurs?

     

    Exercice : Faites une retranscription d’une page au moins, du ressenti de cette lecture et des peurs que cette lecture à soulever. Ici les fautes d’orthographe, de français, de grammaire, et autres, n’ont aucune importance, puisque seule demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel mais un exercice spirituel. Soyez vrai avec vous-même,  dans votre cœur, dans vos pensées et dans vos écris. N’essayez pas de « broder », de mentir, de minimiser, ou d’augmenter le phénomène. Juste une retranscription simple et véridique.

     

    Les questions posées ici ne sont pas pour justifier vos peurs, mais juste pour constater qu’elles existent. L’exercice est de les identifier, de les nommer si possible, parce qu’elles sont la racine de toutes vos souffrances.  Mais ces racines sont plus ou moins développées en vous, suivant vos propres dépassements personnels et individuels. Elles sont en fonction du déracinement ou plutôt du « détachement » que l’individu à déjà développer en lui.

     

    Conclusion : 

     

    La « peur » est un élément essentiel de la vie, en cela qu’elle véhicule inconsciemment et dirige une grande partie de votre vie. Elle est « la dérive du bateau » qui donne la direction dans laquelle  l’individu se meut et navigue.  L’appréhension de l’existence est entretenue en permanence par tous les sentiments que soulève la peur intérieure. En prenant Conscience d’elle, nous reconnaissons son existence et nous acceptons qu’effectivement, elle à une grande influence sur nous et sur les autres. Reconnaitre l’existence de la « peur » dans nos vies, c’est nous affranchir en douceur de cette servitude, pour la dépasser progressivement et la vaincre en toute Conscience par le détachement.

     

    Maintenant que vous avez identifié vos peurs, vous allez apprendre à « rire et sourire » devant leurs existences et travailler sur elles. Qu’elles soient psychologiques ou vitales, vous allez apprendre à les  observer « en Pleine Conscience », apprendre à les connaitre, à les définir, en portant votre attention sur « leur nature ». Par cette réaction, vous montrez que vous ne fuyez plus devant « elles », que vous ne cherchez plus à les éviter, mais que vous essayez de les résoudre. Certes, vous n’allez pas toutes les dissoudre en une seule fois, mais vous ne vivrez plus dans l’illusion que « tout va bien » dans le meilleur des mondes. Avec une fausse impression d’être « libre », alors qu’en réalité vous êtes complètement dépendant de toutes vos peurs.

     

    En déracinant complètement et définitivement toutes traces de « peur » l’homme créé sa liberté et s’envole au-delà du par-delà, vers le bonheur et la sérénité.

     

    La symbolique du chiffre 5, détient toute la vérité de la compréhension de l’aboutissement du 4 + 1 = 5.  Ce sont la réunion de la totale assimilation des 4 ensembles qui donne le 5ème élément « Ether ». Cette terminaison passe par des maturations, des germinations, des transformations et des transmutations importantes, avant qu’un discernement s’exécute dans une fusion complète des quatre qui donne le cinquième. Ne faire qu’UN en toute unité.

     

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°•. 

     

     

    Que la philosophie dégagée par les symboliques éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ »*°•**•°* »˜¯ 

     

     

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