• Texte sacré décembre 2016

     

    Etude de texte sacré

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Décembre 2016

     

     « La Bhagavad-Gita telle qu’elle est »

     

    Sa Divine Grâce A.C.Bhaktivedanta Swami Prabhupada

     

    Texte sacré décembre 2016

     

     

     

    La personne suprême (quinzième chapitre)

     

     

    Extrait verset 1 / Le Seigneur bienheureux dit :

    Il existe un arbre banian, un arbre dont les racines pointent vers le haut, et vers le bas pointent les branches ; ses feuilles sont les hymnes védiques. Qui le connaît, connaît les Vedas.

    Après que nous ayons démontré l’importance du bhakti-yoga, il se peut que certains s’interrogent sur celle des Vedas. Ce chapitre nous enseigne précisément que l’étude des Vedas n’a d’autre but que de comprendre Krsna. Celui donc, qui est établi dans la Conscience de Krsna, dans le service de dévotion, connait déjà les Vedas.

    Ce verset compare le dédale de l’univers matériel à un arbre banian. L’être voué aux actes intéressés n’y trouve nulle issue. Il erre sans cesse d’une branche à l’autre, et, parce qu’il est attaché à l’arbre, ne peut s’en libérer. Les hymnes védiques, qui ont pour but de permettre aux êtres de s’élever, sont considérés comme les feuilles de cet arbre. Quand à ses racines, parce qu’elles partent de la planète de Brahma, la plus évoluée de l’univers, elles pointent vers le haut. Celui qui peut connaître cet arbre d’illusion, mais impérissable, pourra également s’en échapper.

    Il faut bien comprendre cette voie de délivrance. Nous avons vu, dans les chapitres qui précèdent, qu’il existe de nombreuses méthodes par quoi l’homme peut se libérer des intrications de la matière. Et, jusqu’au treizième, ces chapitres ont présenté le service de dévotion comme la meilleure d’entre elles. Sachons maintenant que le principe fondamental du service de dévotion est de se détacher des actes matériels et de s’attacher au service sublime du Seigneur. Le début de notre chapitre traite donc du moyen par quoi l’homme tranchera les liens qui le retiennent au monde de la matière. On dit que la racine de l’existence matérielle pousse vers le haut ; c’est qu’elle procède de l’entière substance matérielle, et commence avec la plus haute planète, d’où se déploie tout l’univers, avec ses branches innombrables, qui représentent les divers systèmes planétaires. Les fruits de cet arbre représentent les résultats des actes accomplis par les êtres : piété, accroissement des richesses, plaisir des sens et libération.

    On croit n’avoir jamais encore vu, en ce monde, un arbre aux branches en bas et aux racines en haut, mais il existe pourtant. On le trouve près de l’onde miroitante. Chaque arbre, sur les berges, s’y reflète, et son reflet a bien les branches en bas et les racines en haut. En d’autres mots, l’arbre de l’univers matériel n’est autre que le reflet de l’arbre véritable, le monde spirituel. Comme la réflexion de l’arbre repose sur l’eau, celle du monde spirituel repose sur le désir matériel. Car c’est ce désir qui nous fait voir les choses telles qu’elles apparaissent dans la lumière réfléchie du monde matériel. Celui qui cherche à s’échapper de l’existence matérielle doit connaitre cet arbre en profondeur, en l’étudiant de façon analytique. Alors il pourra trancher les liens qui l’y retiennent.

    Parce que cet arbre du monde matériel est un reflet de l’arbre véritable, de l’arbre du monde spirituel, il en constitue aussi une réplique exacte. La diversité, présente dans l’univers matériel, existe également dans le monde spirituel. Les impersonnalistes connaissent Brahma comme la racine de l’arbre matériel ; et de la racine, selon la philosophie du sankhya, procède la prakrti, le purusa, puis les trois gunas, puis les cinq éléments grossiers (panca – maha – bhuta), puis les dix sens, ou organes des sens (dasendriya), le mental, etc. Ainsi, les multiples éléments de l’univers matériel sont considérés comme provenant de la racine de cet arbre. Or si Brahma en est la racine, il se trouve donc à la jonction de l’arbre réfléchi et de l’arbre réel. Il s’ensuit que les mondes matériels et spirituels forment un cercle ayant brahma pour centre ; cent quatre-vingt degrés de ce cercle embrassent le monde matériel, et les autres, le monde spirituel. Puisque le monde matériel est le reflet, dénaturé du monde spirituel, la diversité du monde spirituel constitue donc la réalité. La prakrti est l’énergie externe du Seigneur Suprême, et le purusa n’est autre que le Seigneur en Personne, comme l’enseigne la Bhagavate-gita. Le monde où nous vivons est matériel, et donc temporaire, car tout reflet ne peut-être qu’éphémère, tantôt manifesté, tantôt non. Mais l’origine du reflet de l’arbre matériel, l’arbre véritable, est éternelle. Il faut trancher ou abattre, la réflexion matérielle de l’arbre réel. De fait l’homme qui connaît les Vedas est l’homme qui sait trancher les liens par quoi il est retenu au monde matériel. S’il connaît cette méthode, il connaît vraiment les Vedas. Au contraire, celui qu’attirent les rituels des Vedas, les belles feuilles vertes de l’arbre matériel, ignore le but véritable des Vedas : et c’est, comme le révèle le Seigneur Lui-même, d’abattre cet arbre reflet, pour parvenir à l’arbre véritable, au monde spirituel.

     

    Question :

    1/ Que représente l’arbre banian ? Quelle est sa particularité ?

    2/ Qui est à la racine de l’arbre matériel ? 

    3/ Qui est au centre de l’arbre banian et quels sont les mondes qui forment un cercle autour de lui ?

    Aide : De l’arbre matériel pris dans son ensemble, les ramilles représentent les objets des sens. En s’exposant aux diverses influences des gunas, l’être acquiert des sens de qualités diverses, par lesquels, il jouit des diverses gammes d’objets des sens. Les brindilles de la partie supérieure de l’arbre correspondent à la source des sens (l’ouïe, l’odorat, la vue, etc.), et elles sont ajustées pour permettre à l’être de jouir de leurs différents objets.  


    Natures divine et démoniaque (dixième chapitre)

    Extrait du verset 5-7/ Les qualités divines servent la libération de l’être, les attributs démoniaques poussent à l’asservir. Mais n’aie crainte, ô fils de Pandu, car avec les qualités divines tu naquis. En ce monde existent deux ordres d’êtres créés, les uns divins, les autres démoniaques. Je t’ai déjà longuement parlé des attributs divins. De Mes lèvres, ô fils de Prtha, entends maintenant les attributs démoniaques. Ce qu’il faut ou ne faut pas faire, les êtres démoniaques l’ignorent. En eux, ni pureté, ni juste conduite, ni véracité.

    Les règles de conduite abondent dans les Ecritures, notamment dans la Manu-samhita, qui conduit la loi de la race humaine, et qu’aujourd’hui encore, suivent les Hindous. Les lois qui régissent l’héritage des biens, et d’autres encore, trouvent dans ce Livre leur origine. Il prescrit également que les femmes ne doivent pas jouir de liberté, car elles sont comme des enfants. Ce qui toutefois, ne signifie nullement qu’elles doivent être traitées comme des esclaves. De fait, restreindre la liberté d’un enfant ne veut pas dire le considérer comme un esclave. Les êtres démoniaques ont maintenant délaissé ces règles, et croient que la femme doit jouir d’autant de liberté que l’homme. Il est cependant facile de remarquer que leurs tentatives n’ont en rien amélioré l’état social à la surface du globe. Au vrai, la femme doit être protégée à toutes les étapes de sa vie : par son père durant son enfance, par son mari lors de sa jeunesse et de son âge mûr, et par ses fils devenus adultes pendant ses vieux jours. Telle est, selon la Manu-samhita, la juste conduite sociale. Mais l’éducation moderne a de toutes pièces imaginé le concept vaniteux du féminisme ; par la suite, le mariage n’est pratiquement plus, dans la société humaine, qu’une chimère. Et on ne peut dire non plus qu’aujourd’hui, la condition morale de la femme est excellente. Les hommes démoniaques refusent donc toute instruction qui serait bénéfique pour la société ; parce qu’ils ne profitent pas de l’expérience des grands sages, ni ne suivent les règles qu’ils ont prescrites, leur condition, dans la vie sociale, devient misérable à l’extrême.

     

    Question :

    1/ A quoi servent les qualités divines et les attributs démoniaques ?

    2/ Dans quel Livre trouve t-on les lois qui régissent l’héritage des biens ?

    3/ Par qui la femme doit-elle être protégée dans toutes les étapes de sa vie ?

    Aide : Les hommes démoniaques parviennent à la conclusion que ce monde n’est que fantasme. Pour eux, il n’y a pas de cause, pas d’effet, pas de maître, pas de but : tout y est irréel. Ils affirment que la manifestation cosmique procède de phénomènes « naturels » et de leurs interactions, l’ensemble étant régi par le hasard. Jamais ils n’envisagent que le monde ait été créé par Dieu, dans un certain dessein.  


    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez chers étudiants de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

     

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