• Texte sacré Juin 2014

    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

      

    Module proposition d’étude de texte sacré (Juin 2014)

     

    Texte sacré Juin 2014

      

    Bouddhisme

    Les 4 nobles vérités du Bouddha (texte original)

     

    Le Dhammacakkappavattana Sutta est considéré comme le premier enseignement transmis par le Bouddha après son illumination. Ce sermon fut donné à un ascète qu’il croisa sur le chemin de Varanasi, après son éveil à Bodh Gaya. Bouddha trouva cet enseignement trop subtil pour être compris par tout le monde et ainsi il décida de s’abstenir d’enseigner et de retourner méditer sous son arbre dans le calme, loin de l’agitation des hommes. Mais pendant qu’il entretenait de telles pensées, Brahma Sahampati, une divinité hindoue, lui apparue et fut à même de persuader Bouddha qu’il existait des individus qui seraient réceptifs à son enseignement, des êtres avancés spirituellement qui sont prêts à écouter et à comprendre. Dès le début, l’enseignement du Bouddha n’était pas destiné à la masse, dans le sens où il ne souhaitait pas fonder une religion. Mais plutôt garder l’enseignement à un certain niveau d’intensité spirituelle sans le diluer dans des cultes et autres superstitions ésotériques.

     

    Voici le texte original des 4 nobles vérités

     

     

    Quelle est la Noble Vérité de la Souffrance ? 

    La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance et la mort est souffrance. Etre séparé de ce qu’on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l’on désire est souffrance : en résumé, les cinq catégories d’attachements sont sources de souffrance.

    Il y a la Noble Vérité de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors non exprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par une compréhension complète de la souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par une compréhension complète de la souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité au sujet de l’origine de la souffrance ? 

    C’est l’avidité qui renouvelle l’existence, accompagnée du plaisir et de la convoitise, qui trouve toujours par ci par là de nouvelles jouissances : en d’autres termes, la soif pour les désirs sensuels, la soif d’existence, la soif de non-existence. Mais quel est le terreau de cette avidité qui lui permet d’apparaître et de s’épanouir ? Partout où il y a une apparence de plaisir et de satisfaction, c’est là qu’elle surgit et prospère.

    Voici quelle est la Noble Vérité de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par l’abandon de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par l’abandon de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance ? 

    C’est la disparition totale, la cessation de cette même convoitise ; c’est la rejeter, l’abandonner, y renoncer. Mais quels sont les prémices de cette convoitise qui doit être abandonnée et amenée à sa cessation ? Partout où se trouve ce qui paraît agréable et source de plaisir, sur ces prémices, la convoitise doit être abandonnée et menée à sa cessation.

    Il y a cette Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par la réalisation de la Cessation de la Souffrance ; telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par la réalisation de la Cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité qui mène à la cessation de la souffrance ? 

    Elle n’est autre que le Noble Chemin Octuple, c’est-à-dire : la Compréhension Juste, l’Intention Juste, la Parole Juste, l’Action Juste, le Moyen d’Existence Juste, l’Effort Juste, l’Attention Juste et la Concentration Juste.

    Ceci est la Noble Vérité de la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée en cultivant la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée en cultivant la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Exercice

     

    Ø  La première Noble Vérité est la reconnaissance et l’identification de la souffrance, et de ce qui provoque la souffrance. Quand l’être « aime » il ne supporte pas d’être séparé de l’objet de son « amour », alors il y a souffrance. Mais c’est l’attachement qui créé cette souffrance. Cette vérité est un survol total de toutes les conditions liés à la souffrance afin de les repérer et d’en prendre connaissance. La découverte réalisée ici remonte jusqu’à l’origine, jusqu’à la racine du mal. Les cinq catégories d’attachements sont citées clairement. C’est un listing complet de tout ce qui est désagréable dans la vie et du pourquoi cela est déplaisant.  Ainsi l’être peut identifier l’endroit de ses souffrances par la compréhension et en prendre « conscience ».  S’il accepte cette découverte, il peut la comprendre totalement et agir sur « elle ». « Ceci est la souffrance », c’est une peu comme la « voir » et témoigner d’elle. Mais la souffrance ne peut être comprise en profondeur, si l’attachement qui la caractérise n’est pas identifié. Dans cette formule, Il y a souffrance et je l’ai pénétrée pour la comprendre. Vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière, c’est j’ai « vu », je « comprends », je « muris », je « sais », et je « témoigne ». Alors dans la vie de tous les jours, cette souffrance sera « vue, acceptée et comprise». Tant qu’il y a lutte contre la souffrance et qu’il n’y a pas d’acceptation comme quelque chose d’inévitable, alors la souffrance ne pourra pas être assimilée, admise et dépassée. C’est dans cet arrangement en trois temps que la première noble vérité est un début de cessation de la souffrance.  Parce que je prends connaissance ici de tout le fonctionnement de la souffrance dans sa globalité. Il y a une explication à cette souffrance, elle n’est pas gratuite. Il y a une reconnaissance et une explication intellectuelle, qui efface toute fatalité. Et surtout il y a un moyen de sortir de cette souffrance.

     1/ il y a souffrance (je souffre). 2/ la souffrance est comprise (je remonte vers la cause) 3/ La souffrance à été comprise (je connais la cause).

    Faire un résumé de ce que représente la souffrance pour vous.

     

     

    Ø  La deuxième Noble Vérité est l’identification  de la véritable origine de tous les maux des humains. C’est leur soif excessive de désirs et de convoitise en tous genres. Ils ne veulent que du plaisir, et entretiennent ce défaut en permanence. Ils souhaitent que leur vie entière ne soit qu’une source de satisfaction, de bonheur et de prospérité. La vie devient alors pour eux, une course perpétuelle pour épancher et satisfaire cette illusion de plaisir. Mais dès que le bien-être n’est plus là, dès qu’il se sente en manque, la souffrance apparait alors dans toute sa vérité. Parce que le plaisir est un appât dont le résultat est la douleur. Cette course aux envies multiples et abondantes  devient malheureusement le fruit de tous leurs tourments. Parce que c’est une fuite en avant qui leur cause beaucoup de stress et un déséquilibre de tout leur « être ». C’est une échappée qui demande toujours plus, leur fait perdre pieds et les précipite dans le gouffre de la douleur. Comme un refus de se connaitre, il passe a côté de l’essentiel de leur vie, « eux ». Au bout d’un certain temps, ils se rendent compte de cette pratique douteuse et finissent par abandonner. Pour permettre à leur « être » de vivre une vie normale, recentré dans l’accueil de l’instant présent. C’est dans ce lâcher-prise que le réel bonheur de l’être existe et pourra s’installer. Dans cet abandon, l’être pourra faire connaissance et trouver satisfaction avec lui-même et les multiples facettes de sa personnalité.  Cette plénitude s’épanouira alors totalement dans un bonheur loin de tout désir matériel. Chaque être désire avoir des choses et tirer du plaisir de la vie. Mais cette représentation ne doit pas le pousser à rechercher inlassablement cette note plaisante. Parce que c’est cet attachement à vivre toujours dans des choses réjouissantes qui le conduit directement à sa perte, c'est-à-dire la douleur de « l’insatisfaction ». Heureusement le réel bonheur de l’être n’est pas ici, il est dans l’essence de l’être, dans l’essence que chaque individu doit découvrir à l’intérieur de lui-même et très loin de tous désirs extérieurs.

    1/ Il y a désir (je désire). 2/ Le désir doit être abandonné (j’abandonne mes désirs). 3/ Le désir à été abandonné (j’ai lâcher-prise).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous le désir.

     

    Ø  La troisième noble vérité est le rejet et l’abandon de toute forme de convoitise. C’est le renoncement total  de tous les prémisses des désirs quels qu’ils soient. La moindre petite forme de plaisir, la plus minuscule soif d’envie de satisfaction, doit être combattue et abandonnée sur le champ. L’être ne doit pas rechercher l’ivresse du plaisir mais allez vers la cessation de cette recherche, jusqu’à sa complète éradication. Parce que cette extinction est la fin de la souffrance. Alors, l’être doit apprendre à refuser d’écouter ses moindres désirs, il doit apprendre à ne plus y répondre, pour s’affranchir totalement de toute l’affliction.  Celui qui dompte son « moi » et qui refuse de laisser ces désirs dominer sa vie, gagne la victoire sur la souffrance. S’il se détache progressivement de toutes envies, petit à petit il déracine le mal et la douleur de son cœur. La flamme du désir ne trouve plus de carburant et finit par s’éteindre complètement. En agissant ainsi, l’être ne se laisse plus dominer par son « moi » et savoure la plénitude du détachement. Cette noble vérité est la pénétration de la réalisation de la cessation de la souffrance. Il y a une grande compréhension qui s’installe dans l’esprit qui accepte de se séparer de cette dépendance.  En coupant l’arbre du désir, l’être pénètre au cœur de la cessation de la souffrance et goûte le fruit de son effort immédiatement. En expérimentant avec lucidité cette expérience, il progresse sur le chemin de la libération. Cette troisième noble vérité est la révélation de l’ordonnance médicale contre la souffrance et offre symboliquement la prescription pour échapper à cette sentence. Mais comprendre et mettre en pratique cette vérité au travers de la vie de tous les jours, en acceptant de renoncer à toute forme de plaisir, est une difficulté majeure. Pourtant c’est en minimisant, chaque fois un peu plus,  le flot de la recherche du plaisir, dans un renoncement salutaire, que l’être déguste sa liberté  retrouvée.  

    1/ La cessation de la souffrance (l’abandon des désirs). 2/La souffrance est abandonnée(le désir est abandonné). 3/ La souffrance à été abandonnée (le désir à été abandonné).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous l’abandon du désir.

     

    Ø  La quatrième noble vérité est le noble chemin octuple, c'est-à-dire la prescription, le médicament qui sort définitivement de la souffrance. Cet antidote est la compréhension juste, l’intention juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence juste, l’effort juste, l’attention juste, et la concentration juste. C’est être tout simplement parfaitement juste dans sa conduite. Il est sauvé celui dont le « moi » disparait devant la vérité. Celui qui exécute cette prescription sans y apporté aucune modification. Celui dont la volonté se subordonne au devoir. Celui qui n’à point d’autre désir que de faire son devoir. Celui qui transforme son karma en dharma. Celui qui se comporte avec la plus grande sagesse devant toute la vérité dévoilée. C’est la découverte du chemin octuple, sa pénétration et sa réalisation. Celui qui à compris ce qu’il doit faire pour échapper à la souffrance et qui le met en pratique dans sa vie de tous les jours. Avec une bonne éthique soutenue dans un effort de compréhension sincère, avec une intention noble, une parole vraie empreinte de justesse, une action non violente, des moyens d’existence sans excès, dans un effort journalier appuyé, une attention et une concentration adéquates, ses huit facteurs lui permettent d’accéder à la parfaite maitrise. C’est ainsi et seulement ainsi, grâce au « noble chemin octuple » que l’être en finira avec  tous ses désirs et toutes ses souffrances. C’est dans cette voie du milieu qu’il franchira tous les stades qui conduise directement vers l’éveil. Dans l’instant présent, en acceptant toutes les conditions de la vie, il découvrira son essence et atteindra à la pleine réalisation.  Bien à l’abri du noble chemin octuple, il grandira tranquillement, dans la conquête du détachement pour s’affranchir chaque jour un peu plus de toute forme de souffrance.

    1/ La voie du chemin octuple (la prescription). 2 Le chemin octuple est pris (la pharmacie). Le chemin octuple à été réalisé (la prise du médicament).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous cette quatrième noble vérité.

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

    Le mois prochain, nous continuerons cette étude avec le « chemin octuple ».

     

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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