• Textes sacrés Janvier 2015

     

    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Janvier 2015

     

    Module proposition d’étude de texte sacré

     

    Bouddhisme

     

    Textes sacrés Janvier 2015

     

     

    L’idéal du Boddhisattva

     

    Définition de Boddhisattva suivant Wikipedia : Bodhisattva (devanāgarī : बोधिसत्त्व ; pâli : bodhisatto ; chinois traditionnel : 菩薩 et simplifié : (púsà) ; japonais : 菩薩 (bosatsu) ; thaï : พระโพธิสัตว์ ; coréen : 보살 (bosal) ; tibétain : changchub sempa tibétain : བྱང་ཆུབ་སེམས་དཔའ།, Wylie : byang-chub sems-dpa  ;vietnamien: Bồ Tát ; sattva être, bodhi éveil, vocabulaire du bouddhisme) est un terme sanskrit qui désigne celui qui a formé le vœu de suivre le chemin indiqué par le Bouddha Shākyamuni, a pris le refuge auprès des trois joyaux (Bouddha, dharma et sangha) et respecte strictement les disciplines destinées aux Bodhisattvas, pour aider d'abord les autres êtres sensibles à s'éveiller tout en progressant lui-même vers son propre éveil définitif, qui est celui d'un bouddha.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bodhisattva

     

    Cette page est à lire en entier si possible car elle est vraiment significative en matière d’informations sur le rôle des Boddhisattvas.  

     

     

    Le boddhisattva

     

    Jnaña est la Connaissance « vraie », la compréhension claire et universelle acquise par la pratique de l’attention « juste », dans l’Octuple Sentier.

     

    1° / La sagesse du Dharmadhatu (Vairocana) est la sagesse de base. Les quatre autres sagesses en étant des aspects particuliers.

    « Dhatu » est le domaine, le royaume, le champ (du cosmos).

    « Dharma » est la réalité, la vérité, l’ultime.

    La sagesse du Dharmadhatu est donc :

    Le cosmos est la réalité et la réalité est le cosmos.

    Rûpa est sunyata et sunyata est rûpa.

    (Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut).

     

    2°/ la Sagesse semblable au miroir (Aksobhya) est la sagesse du miroir qui reflète tout. Il voit tout, de tout il comprend la vraie nature. Si vous regardez dans les profondeurs de l’esprit éveillé, vous voyez tout. En d’autres termes, dans l’esprit éveillé, il n’y a pas de réaction subjective, pas d’attachement artificiel. Il y a seulement une objectivité pure et parfaite, tout comme un miroir réfléchissant tout ce qui existe.

     

    3°/ La sagesse de l’égalité ou de l’identité (Ratnasambava) voit la même réalité dans tout, la même sunyata dans tout. Il a donc la même attitude envers tout. Il a le même amour, la même compassion envers tout le monde, sans aucune distinction, ni aucune discrimination. Son esprit éveillé brille d’amour et de compassion sur le grand comme sur le petit, sur le « bon » comme sur le « mauvais ».

     

    4°/ La sagesse toute discriminante (Amitabha) reflète les moindres détails. Ceci signifie que son esprit éveillé ne voit pas seulement l’unité des choses, où seulement leur diversité, mais qu’il voit les deux à la fois. Il y a l’unité et la différence, le monisme et le pluralisme, ce ne sont pas des différences mais des complémentarités. L’amour et la haine sont une seule et même valeur à des degrés différents.

     

    5°/ La sagesse toute accomplissante (Amoghasiddhi) se voue au bien-être de tous les êtres sensibles. En faisant cela, elle conçoit de nombreux « moyens habiles » pour aider les gens, tout en fonctionnant librement, spontanément, et naturellement. (Cette sagesse est au-là de tout, que ce soit de la politique où encore des religions, etc.)  

     

    La sagesse semblable au miroir est immuable et elle tient lieu de support aux trois autres sagesses, celle de l’égalité, celle du discernement et celle de l’accomplissement.

     

    Le terme sanskrit d’arhat est utilisé pour désigner celui qui de son vivant s’est affranchit du samsara (la roue de l’existence). A partir du moment où il atteint le nirvana complet à sa mort, l’arhat jouit de l’éveil mais n’œuvre pas nécessairement au salut des êtres sensibles qui demeurent dans le samsara.

     

    On peut considérer que le terme d’arhat correspond de manière générale à l’atteinte de l’éveil, des distinctions pouvant par ailleurs être introduites en fonction des différentes voies d’éveil menant à l’état d’arhat. On distingue principalement trois voies :

     

    1. La voie des auditeurs (sravaka) est celle de ceux qui reçoivent l’enseignement d’un parfait bouddha (samyaksambuddha) et le mettent en pratique pour atteindre leur propre libération.
    2. La voie des « bouddha par soi » (pratyekabuddha) n’implique pas de recevoir l’enseignement d’un bouddha. Le pratyekabuddha atteint la libération en se retirant volontairement du monde pour pratiquer en solitaire.
    3. La voie de boddhisattva mène à l’état de parfait bouddha (samyaksambuddha). Cette voie est la seule capable à son tour de conduire les êtres à l’éveil. Ce qui caractérise le bodhisattva c’est que sur le seuil de l’éveil, il renonce à entrer dans l’état d’arhat et se destine à devenir un bouddha en se consacrant au bien de tous les êtres.

     

    Dans le bouddhisme ancien, l’accent n’est pas mis sur la voie du bodhisattva, car l’état d’éveil complet d’un bouddha est considéré comme beaucoup plus difficile à atteindre que l’état d’éveil de l’arhat.

     

    C’est principalement à travers les références du bouddha Sakyamuni à ses vies antérieures que le terme de bodhisattva est utilisé. Le bouddha Sakyamuni à en effet pris « le vœu de bodhisattva » auprès du bouddha Dipamkara, alors qu’il était le brahmane Sumedha dans l’une de ses vies antérieures.

     

    C’est traditionnellement cette prise de vœu devant un bouddha qui marque l’entrée du pratiquant sur le chemin du bodhisattva. 

     

    La vertu essentielle des bodhisattvas est celle de la compassion. Traditionnellement, leur voie est toutefois jalonnée par la réalisation des vertus transcendantes, plus connues sous le nom de pâramitas. Elles sont au nombre de six où dix suivant la tradition, sachant que les quatre supplémentaires dans ce dernier cas peuvent être considérées comme un développement de la dernière des six, celle de la connaissance supérieure.

     

    La classification des paramita en dix paramita permet d’établir un lien avec la notion des dix terres des bodhisattvas (bhumi), qui correspondent à dix étapes rencontrées par le bodhisattva sur le chemin de l’éveil.

     

    La progression le long des dix terres est le résultat d’une absence de souillure ou d’obscurcissement que celui d’une construction.  

     

    L’arrivée dans la première terre s’effectue lorsque le bodhisattva, animé d’une profonde dévotion et d’une grande détermination dans son comportement et son désir de pénétrer le sens de la vacuité, a pu déjà vaincre les dix passions qui s’opposent aux dix perfections :

     

    1. L’avarice à la générosité (Donner-concilier-aimer inconditionnellement)
    2. L’immoralité à la discipline (vertu-éthique-honnêteté-intégrité-entraide)
    3. La colère à la patience (imperturbabilité-tolérance-indulgence-constance)
    4. La paresse à l’énergie (Activité-effort-courage-ardeur)
    5. La distraction à la concentration (Attention-méditation-vigilance)
    6. L’inconséquence à la connaissance supérieure (Sagesse-réflexion-discernement)
    7. La malhabileté à l’habileté des moyens (Savoir-méthodologie-aptitude)
    8. Le manque d’inspiration au vœu (foi, aspiration et détermination à sauver les autres)
    9. La faiblesse à la force (pouvoirs-spirituels-en-action).
    10. L’infatuation stupide à la sagesse (connaissance suprême-sagesse absolue).

     

    L’infatuation est la satisfaction du « soi », de la fatuité, de la suffisance, de la vanité.

     

    A ce stade, qui correspond à la voie de l’application ou de la préparation, le bodhisattva obtient un aperçu de la réalité. Ici, il a déjà dissipé ses croyances conceptuelles naïves sur la vacuité, l’éternalisme, le nihilisme et la saisie du sujet sur l’objet. En entrant dans la voie de la vision, il devient un aryabodhisattva et pénètre directement la double vacuité du soi et des phénomènes. Son éveil est désormais assuré. 

    Le nihilisme est une idéologie qui rejette toute croyance et qui refuse toute contrainte sociale.

    C’est à ce stade que commence la progression en dix bhumi (terre) au cours de laquelle il va progressivement éliminer les passions constitutives de l’obscurcissement passionnel ainsi que l’ignorance subtile d’où découle l’obscurcissement cognitif (qui concerne la connaissance rationnelle). Dès la première étape, il acquière douze types de pouvoirs spéciaux, dont la capacité sera multipliée par dix à chaque nouvelle terre. A chacune de ses terres correspondra aussi la maîtrise de l’une des dix paramita (générosité-discipline-patience-énergie-concentration-connaissance supérieure, auxquelles s’ajoutent l’habileté des moyens-le vœu-la force-et la sagesse).


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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