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    Petite mise au point sur le « je vous aime » et sur la « zone de confort »

     

     

    Petite mise au point sur le « je vous aime » et sur la « zone de confort »

     

    « Je vous aime » signifie pour moi, j’aime la personne que vous êtes, l’être qui rayonne en vous, les qualités que vous possédez, les compétences que vous développez, la beauté que vous exprimez et l’amour que vous véhiculez au travers de ce que vous partagez. Ce « je vous aime » s’adresse à votre lumière, à votre humanité, à votre amour de la vie, à votre sens du partage, au sens de l’amour qui unifie en un tout, où nos valeurs sont les mêmes à cet endroit précis. Vos valeurs étant les mêmes que les miennes, cet amour brille et nous rassemble sur un même pied d’égalité. Il ne devrait donc pas y avoir de problème d’ego quand à la réponse du style « il y a aussi beaucoup d’amour ici » ! Bien sûr qu’il y a beaucoup d’amour ici et c’est très exactement cela que je suis en train d’honorer au travers  de ce « je vous aime ». Un « je vous aime » ne vient pas vous piquer un bout de votre soleil, faire de l’ombre à votre ego où m’empêcher d’exister en vous affectionnant. Quand je dis « je vous aime » il peut être aussi question de respect puisque le « vous » est employé où encore d’un « vous » concernant plusieurs personnes. Néanmoins ce « je vous aime » est toujours une question d’amour. C'est-à-dire qu’à travers ce « je vous aime », je vous témoigne une reconnaissance pour tout l’amour que vous me donner au travers de « qui vous êtes ».  Sachez qu’il n’est pas question ici « d’intérêt », mais bien d’amour, même si l’intérêt peut être partagé et qu’il peut-être aussi perçu comme de l’amour. Il est vrai « qu’accueillir ses ombres » autant « que sa lumière » est pour beaucoup une difficulté majeur et qu’il est beaucoup plus facile de « se moquer des autres » plutôt que de faire un réel travail sur soi-même. Le mieux étant encore d’accepter de ne pas être « parfait » et de reconnaître que certains jours le « je vous aime » est impossible à intégrer en soi. La difficulté étant de comprendre mes ombres autant que les vôtres, j’accepte la « répartie » parce que je ne suis pas « parfaite » non plus.

     

    Sur la « zone de confort » considérée par certaines personnes comme une zone où on se replie pour ne rien faire. Cette zone ne serait en rien la même zone que l’être recherche pour vraiment s’épanouir, être dans la plénitude et le bien-être absolu. Pour moi, la zone de confort dit bien son « nom » puisque qu’elle représente la zone dans laquelle l’être se sent bien,  tout à fait à l’aise et suffisamment en sécurité pour être tout à fait lui-même. De cette sécurité placé au centre de son être, il est tout à fait à l’aise pour s’aventurer un peu plus loin, en élargissant son centre, afin que cette zone prenne plus d’ampleur. En expérimentant d’autres expériences depuis ce centre, l’être grandit et élargit son champ d’action sans prendre le risque d’un décentrage trop violent, d’un déséquilibre nuisant à sa progression, d’une prise de risque trop dangereuse pour sa survie. Exemple : celui qui ne sait pas nager, ne va pas plonger directement de 20 mètres de haut dans une piscine où il n’a pas pied. Il va d’abord rentrer dans l’eau et apprendre à nager là où il à pied, prendre confiance en lui dans cette zone de confort qu'il va élargir progressivement du bord vers la pleine mer. En s’aventurant de plus en plus loin où il n’aura plus pied, il prend des risques mesurés avant de revenir sur terre, c'est-à-dire au centre du soi, pour expérimenter d’autres aventures. Tout commence en soi et tout s’achève en soi. Quand l’être est tout à fait à l’aise dans sa zone de confort, il est prêt à relever n’importe quel défit, à élargir cette zone en prenant des risques parce que c’est propre à l’être humain. En ce qui concerne la zone de confort exploitée par les personnes citées plus haut, cette zone où l’être se replie pour ne rien faire, sachez que personnellement, je considère cette zone comme une zone de survie. Parce que pour moi, celui qui ne souhaite rien faire, c’est peut-être parce qu’il n’est pas dans une zone si confortable que cela. Peut-être s'est t-il placé dans une zone de conservation, une zone de préservation, une zone de survivance, qu’il ne souhaite pas lâcher pour diverses raisons. Peut-être à t-il peur de quelque chose, peut-être souffre t-il d’un besoin de sécurisation, peut-être n’est-il pas si à l’aise que cela dans ses baskets, ce qui fait qu’il ne peut pas se lancer en dehors de cette zone de survie. Quoi qu’il en soi, il à tout à fait le droit d’un peu de considération, loin de toutes les formes de moqueries à 2 balles, du manque d’amour et de respect de la part de ceux qui souhaitent l'obliger à faire des choses qu’il n’a semble t-il pas envie d’expérimenter présentement. Certaines expériences de vie difficiles aident aussi certaines personnes à éviter de prendre davantage de risques que nécessaire. Exemple : lorsqu’un être fait plusieurs fois une chute au même endroit cela lui apprend à changer ses stratégies d’approches, à modifier sa manière de faire, à prendre du recul pour appréhender les choses différemment. C’est d’abord en trouvant « sa propre zone de confort » et une certaine sécurité qu’il pourra ensuite avancer vers d'autres objectifs mais pas avant. C’est en ce « soi » que tout commence et que tout se construit…..le travail intérieur est souvent imperceptible…..aux yeux des ignorants. Néanmoins, j’avoue qu’il y a des personnes qui souhaitent « élargir » leur zone de confort en se faisant aider par des coachs et cela est tout à fait honorable pour eux.

     

    Ceci n’étant qu’une petite mise au point sur les termes "je vous aime" et " zone de confort".

     

    Alors, pour terminer cet article en beauté, « je vous aime » et oui je sais que vous m’aimez aussi même si parfois vous avez un peu de mal à le reconnaître et me « liker ». De plus, loin de moi l’idée de « sortir de ma zone » de confort pour vous replacer dans la vôtre. Très belle fin de soirée  à tous et toutes. Je vous aime, je vous aime, je vous aime.

     

     

    Véronique-Arlette le 31 mars 2018

     

     

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