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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Juin 2015

    (Pleine lune du 2 juillet 2015)

     

     

    Module proposition d’étude de texte sacré 13

    Bouddhisme

     

     

    Dhammapada Les versets de la doctrine Bouddhiste

     

    Texte sacré Juin 2015

      

    Le Dhammapada est un recueil poétique des paroles du Bouddha.

     

    Afin de terminer en beauté le pack étudiant spirituel « être un cœur créateur » et de pouvoir profiter au mieux des vacances, voici quelques lignes du Dhammapada.  Que cette lecture vous inspire, vous guide aussi et vous révèle « qui vous êtes » réellement. Dans la sérénité, les fleurs s’épanouissent n’importe où………malgré les conditions déplorables qu’elles doivent subir souvent. Beaucoup de Maîtres vous expliqueront « leurs manières » de comprendre la doctrine bouddhiste, beaucoup prétendront même avoir tout compris quand d’autres vous feront entreprendre n’importe quel voyage sous prétexte de vous aider dans votre avancement. Mais « ne faites confiance à personne » répétait le Bouddha. « Faites l’expérience par vous-même, instruisez-vous vous-même, et avancez sereinement sur la voie de l’éveil par vous-même », voilà les conseils qu’il vous donnerait s’il vous rencontrait aujourd’hui. Alors, très bonne lecture dans le silence intérieur, très bonne compréhension dans la grotte du cœur et très bonne analyse au sein de votre sagesse propre. Lire, relire, relire encore est la seule et unique manière de comprendre les textes sacrés. Les aides extérieurs ne sont là que pour y mettre un peu de lumière, mais c’est vous qui augmentez votre sagesse vous-même. Patiemment, la fleur entrouvre ses pétales une à une au départ puis un élan jaillit d’un seul coup produisant son épanouissement complet. Alors, l’amour entre enfin !

    Sur les fleurs (Puppha vagga)

    44 - Qui s’assurera la conquête de ce monde, et du royaume de Mâra, le souverain du périssable, avec son cortège de dieux ? Qui disposera harmonieusement les versets de la Loi bien prêchée, comme un habile tresseur de guirlandes arrange des fleurs ?

     

    45 – Mon disciple fera la conquête de ce monde et de Mâra avec son cortège de dieux : c’est lui qui disposera harmonieusement les versets de la Doctrine bouddhique bien prêchée, comme un habile tresseur de guirlandes arrange des fleurs.

     

    46 – Qu’il échappe à la fascination de Mâra, considérant son corps comme une écume, le connaissant comme mirage, arrachant les épines fleuries de la Tentation.

     

    47 – Celui qui consacre sa vie et son esprit aux séductions des sens comme on cueille des fleurs, la mort s’en empare et l’emporte précipitamment, telle une grande inondation du fleuve entraîne un village endormi.

     

    48 – Le destructeur foule aux pieds l’homme insatiable cueillant les plaisirs de ce monde, non encore détaché des plaisirs charnels.

     

    49 – Comme une abeille prend son miel dans les fleurs, sans gêner l’épanouissement de leur beauté et de leur parfum, le sage trouve sa nourriture en allant de maison en maison.

     

    50 – Ne pas être concerné par l’indifférence au bien, les méchantes paroles et les mauvaises actions des hommes : s’occuper plutôt de rectifier ses propres actes mauvais ou ses négligences.

     

    51 – Semblables à quelque brillante fleur – à l’aspect admirable mais dénuée de parfum – sont les paroles précieuses qui ne portent aucun fruit en action.

     

    52 – Semblable à quelque brillante fleur – aussi odorante que belle – sont les mots justes dont les fruits se révèle en action.

     

    53 – Comme d’une jonchée de fleurs, beaucoup entrelacées font une guirlande, que les bonnes actions soient le patient ouvrage de celui qui est né homme.

     

    54 – Aucun parfum de fleur ne s’élève contre le vent, même le parfum du santal, de l’encens ou du jasmin : mais l’odeur de la sagesse se lève contre le vent ; l’homme droit pénètre tout espace de ses émanations.

     

    55 – Plus excellente que le parfum du santal et de l’encens, du lotus et du jasmin, est l’odeur des bonnes actions.

     

    56 – C’est une chose fragile que le parfum de l’encens et du bois de santal ; mais le parfum de la sagesse se répand jusqu’au plus haut ciel.

     

    57 – Mâra, qui enchaîne à la roue des souffrances, ne trouve pas de chemin jusqu’aux hommes droits et vigilants : ils sont affirmés dans la liberté par leur sagesse parfaite qui à réalisés les Nobles Vérités.

     

    58 – Sur un tas de fumier au bord d’une route, la fleur s’épanouit ravissante et parfumée.

     

    59 – Parmi le rebut des aveugles mortels, brille dans sa sagesse le disciple du Bouddha véridique.

     


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Mai 2015

    (Pleine lune du 2 juin 2015)

      

    Module proposition d’étude de texte sacré 12

    Bouddhisme

     

     

    Entrer dans le courant (partie 2)

    Les deux forces gravitationnelles.

    Dans l'étape de la méditation, opèrent les deux forces gravitationnelles ; celle du conditionné et celle de l'inconditionné. Et ceci explique deux choses parmi d'autres :

    D'abord, cela explique la facilité avec laquelle nous tombons de l'étape deux à l'étape un. Ceci explique pourquoi nous tombons si facilement quelquefois de ce qui semble être les hauteurs de la méditation. Je pense que les gens qui pratiquent la méditation ont en effet cette expérience à un moment ou à un autre : vous êtes en pleine belle méditation ; lors de la soirée de la sangha, à la maison, en retraite, et vous pensez même que vous arrivez enfin à quelque chose après tous ces efforts. Vous y êtes enfin, parmi toutes ces belles expériences qui flottent autour de vous tels moult nuages roses et bleus, et vous vous dites que c'est merveilleux, que cela va rester avec moi toute ma vie et pour toujours … Et puis que se passe-t-il ? Dans l'intervalle de quelques minutes, pas des heures ni des jours ni des semaines, mais bel et bien quelques minutes, nous sommes submergés par ce qu'on pourrait appeler des états d'esprit hautement négatifs. Je vous laisse compléter selon votre propre expérience ! Des états d'esprit hautement négatifs ; non seulement ça, mais on se retrouve en accord avec ces derniers ! Et nous oscillons donc entre les hauteurs et les profondeurs. Et quelquefois on se dit : « la méditation en vaut-elle vraiment la chandelle ? » Après tous ces efforts pour étendre ses ailes si difficilement, et nous élevant pour un moment, d'un seul coup d'un seul nos ailes nous lâchent, et boum !, on se retrouve de retour sur terre, avec quelques plumes de moins … C'est ça qui se produit, et on se demande même si un progrès spirituel est même possible, et si on n'est pas condamné à jouer au yo-yo spirituel à jamais …

    Et bien, tous ces soucis sont dus à l'attraction gravitationnelle du conditionné, et l'on ne s'y extirpe que dans la troisième étape, celle de la sagesse. Jusqu'à cette troisième étape, on est sujet à retomber des hauteurs, peu importe combien de temps nous avons passé à méditer. On peut rester tout en haut pendant des heures, voire des semaines entières, ça ne fait aucune différence : on retombe avec pertes et fracas tout aussi facilement.

    En Inde, il se raconte des tas d'histoires de la sorte, habituellement à propos des Rishis. On raconte que le Rishi Machin-Chose, il y a des milliers d'années, est allé dans l'Himalaya et a médité pendant des milliers d'années dans des grottes, dans des forêts profondes, dans des ermitages, sur des sommets enneigés, indifférent à tout. Il y a toutes sortes d'histoires concernant la façon dont la barbe de tel Rishi a poussé sur des kilomètres et des kilomètres, ou encore de tel autre Rishi qui s'est retrouvé enfoui sous une fourmilière géante, mais qui a continué à méditer des milliers d'années, planant avec félicité dans des états de concentration et de méditation. Mais bien évidemment, il lui a bien fallu s'extraire de là et sortir de méditation. Et que s'est-il passé ? C'est le même topo à chaque fois … Chaque fois qu'un Rishi descend de sa montagne, émerge de sa forêt, etc., que se passe-t-il ? Il rencontre une nymphe. Il rencontre une jeune fille céleste. Et en l'espace de quelques minutes, malgré des milliers d'années de méditation, il succombe à la tentation et se retrouve au point de départ ! Et il y a beaucoup d'histoires comme celle-là.

    Alors que veulent dire ces histoires ? Elles signifient une chose : que la méditation n'est pas suffisante, quant à la vie spirituelle. Certes, ce n'est pas assez, mais bien entendu c'est indispensable. C'est la base du développement de la sagesse, de même que la moralité est la base du développement de la méditation elle-même. J'avais comparé la moralité à la rampe de lancement d'une fusée. Continuons donc cette comparaison : la méditation est le premier étage de la fusée, duquel est tiré le second étage après que le premier a atteint une certaine hauteur. Et ce second étage est la sagesse, bien sûr. Ainsi la méditation est-elle indispensable car c'est seulement de cette dernière que vient la sagesse. Une fois que l'on a tiré le second étage de la fusée, l'on est à l’abri de l'attraction gravitationnelle. Et cela m'amène à la seconde chose qui s'explique par le fait qu'à l'étape de la méditation les deux forces gravitationnelles opèrent :

    Ensuite, en méditation, on ressent parfois une sorte d'attraction ; on sent que l'on va tomber dans des profondeurs insondables, ou que l'on va être emporté par un flux puissant à l'intérieur et à l'extérieur de nous. Et alors, dans ce genre de cas, on sent l'attraction gravitationnelle de l'inconditionné. C'est cela qui nous tire, qui nous attire, même si l'on n'est pas toujours conscient de ce que c'est ni d'où cela vient. Mais qu'arrive-t-il habituellement ? Quant on sent cette attraction, on la résiste. Et pourquoi résiste-t-on ? Car on a peur. « Oh oui », dit-on, on veut l'illumination, on veut le nirvana, mais lorsqu'il s'agit vraiment d'y arriver, on ne veut pas se laisser dériver, on ne veut pas se perdre soi-même.

    Nous y voilà ! Dès que l'illumination ou le nirvana nous approche, on recule … On ne veut pas se perdre. Mais en fait c'est ce que l'on devrait faire : se perdre, apprendre à lâcher prise, s'abandonner. S'abandonner à l'inconditionné.

     

    La Sagesse et les six maillons.

    Tertio, la troisième grande étape : la Sagesse. La Sagesse correspond aux six maillons positifs :

    1.    La connaissance et la vision des choses telles qu'elles sont arrivent en dépendance de la concentration. 

    2.    Le retrait du conditionné arrive en dépendance de la connaissance et de la vision des choses telles qu'elles sont. 

    3.    Le dégoût du conditionné arrive en dépendance du retrait du conditionné. 

    4.    La disparition de passion arrive en dépendance du dégoût du conditionné. 

    5.    La liberté arrive en dépendance de la disparition de passion. 

    6.    La connaissance de la destruction des asravas (des poisons mentaux) arrivent en dépendance de la liberté. 

    Le point d'équilibre E est le point auquel la méditation finit et la sagesse commence. Non pas que lorsque l'on développe la Sagesse on s'arrête de méditer. Au delà de ce point, nous ne sommes plus attiré par le conditionné. Ce point de non-retour est qualifié d'entrée du courant. Ces termes provoquent une nouvelle comparaison. « Courant » représente la force d'attraction irrésistible de l'inconditionné, une fois que l'on s'en est approché assez près. Supposons qu'il y ait un fleuve, et la terre à côté du fleuve est le conditionné. Et nous nous tenons à un certain point sur cette terre qui borde le fleuve. Alors la distance qui nous sépare du fleuve correspond à l'étape de la moralité. Et la distance du bord du fleuve jusqu'au milieu du courant correspond à l'étape deux, la méditation. Et une fois que l'on sent la force du courant qui coule vers l'océan, lorsqu'on est au milieu du courant, il suffit de s'y abandonner. Et ce point où l'on s'abandonne à la force du courant est le point de non-retour. Et la distance de ce point jusqu'à l'océan est la troisième étape : celle de la sagesse.

    Incidemment, je me rappelle d'une parabole de Sri Ramakrishna, grand saint et professeur indien contemporain. Il décrivait la différence entre travail et grâce. Il disait, c'est comme de ramer avec une petite barque jusqu'au centre du fleuve. Il disait que le processus de ramer avec les avirons et avec peine jusqu'à mi-fleuve représente le travail, le karma. Mais il disait qu'une fois à mi-fleuve, on peut monter les voiles et se laisser porter par le vent, en posant les avirons. Il faut juste tenir la barre. Et le vent représente la grâce, ou la force gravitationnelle de l'inconditionné.

    Nous avons donc localisé le point de non retour, et apprécié son importance. Le but ultime est l'illumination, mais cela n'est qu'un mot ; on ne peut rien y attacher. C'est trop au-delà de nous, trop distant. Donc, notre but immédiat c'est d'atteindre le point de non retour. Et une fois là, l'Illumination est garantie, dans un délai au maximum de sept vies. 

    Mais revenons à la force d'attraction du conditionné. Cette force est à l'œuvre dans tous les aspects de la vie humaine. Il est capital de la voir à l'œuvre, dans toute sa puissance et son omniprésence. On se rend alors compte qu'on ne peut jamais se reposer, se relaxer, avant d'avoir atteint le point de non retour.

    Comment atteindre l'entrée dans le courant ?

    Alors, la question est : « Comment atteindre l'entrée dans le courant ? » Il y a deux façons, une positive et une négative.

    C'est sur la base de la concentration que la connaissance et la vision des choses telles qu'elles sont apparaissent. Lorsque l'on atteint cette connaissance, ce passage vers le transcendantal, alors on entre dans le courant.

    La façon négative est de casser les trois premières entraves. Le bouddhisme parle de dix entraves qui nous lient à l'existence conditionnée. Si on casse ces dix entraves d'un coup, alors on passe du conditionné à l'inconditionné. Mais on casse ces entraves de façon progressive généralement. Voici les dix entraves :

    1.    La vue de la personnalité. 

    2.    Le doute sceptique et l'indécision. 

    3.    L'attachement aux règles morales et aux pratiques religieuses. 

    En cassant ces trois entraves, on atteint le point de non retour.

    4.    Le désir de l'existence sensuelle. 

    5.    La malveillance, la haine ou l'aversion. 

    Ces deux entraves, dit-on, sont particulièrement puissantes. C'est en affaiblissant, pas même en cassant ces deux entraves, que l'on devient un « once returner », personne ayant dépassé le point de non retour et très fortement sujet à la force d'attraction de l'inconditionné. Une telle personne n'a plus qu'une renaissance en tant qu'être humain, puis atteindra l'éveil. En cassant les entraves quatre et cinq, on ne renaît plus sur terre mais à la périphérie du champ d'attraction du conditionné. Une telle personne gagne l'illumination sans la nécessité d'une autre vie humaine.

    Ces cinq premières entraves sont connus sous le nom de cinq entraves basses, et ils nous lient au champ gravitationnel du conditionné le plus fort et le plus dense.

    6.    Le désir pour l'existence dans le monde de la forme. 

    7.    Le désir pour l'existence dans les mondes sans forme. 

    Ce sont les cercles du milieu et de l'extérieur du champ gravitationnel du conditionné.

    8.    La vanité, dans le sens où l'on se sent supérieur, inférieur ou égal aux autres. 

    A ce niveau spirituel, on ne fait plus de comparaisons du tout.

    9.    L'agitation, l'instabilité. 

    10. L'ignorance, ou manque de prise de conscience. 

    Ces cinq entraves hautes nous attachent aux cercles extérieurs du champ du conditionné. Une fois cassés, on est libre, on n'éprouve plus que l'attraction de l'inconditionné, et il n'y a plus de renaissances. Une telle personne est nommée traditionnellement « Arahant », ou valeureuse, ou sainte. Revenons aux trois premières entraves…

    Les trois entraves.

    La vue de la personnalité.

    La vue de la personnalité et là lorsque l'on accepte sa personnalité comme quelque chose de fixe, non changeant et ultime. Cela revient à refuser l'acceptation d'un changement ou d'un progrès. On refuse que le « moi » puisse se consumer et renaître. C'est la négation de l'évolution supérieure.

    Le développement de l'individualité.

    Il y a quatre niveaux de développement de l'individualité :

    a.    Le niveau de non individualité ; il n'y a pas d'individualité, juste l'existence. 

    b.    Le niveau de l'individualité humaine. 

    c.    Le niveau de la vraie individualité. 

    d.    Le niveau de l'individualité transcendantale = l'Illumination. 

    La plupart des gens développent seulement l'individualité humaine. Ils n'ont même pas atteint la vraie individualité ; cela ne viendra qu'avec l'émergence de la prise de conscience.

    On peut dire beaucoup de ces quatre niveaux d'individualité, mais cela exigerait une conférence entière … Il convient simplement de retenir que l'idée fausse est de dire que la personnalité est fixe, finale, et qu'elle ne peut se développer.

    Le doute sceptique et l'indécision.

    Le doute sceptique et l'indécision ne s'agit pas du doute au sens intellectuel, il s'agit de la réticence ou du manque de volonté de s'engager. Cela veut dire retenir les choses même quand il n'y a aucune raison de le faire, ou même quand on ne voit pas de bonne raison de le faire. Beaucoup de gens s'intéressent au bouddhisme, viennent aux cours, aux conférences, mais ne s'investissent pas, ne se jettent pas à l'eau. Au mieux, ils mettent un orteil dans l'eau pour voir si c'est froid, puis ils le retirent. Ou même s'ils s'y aventurent, ils gardent un pied fermement ancré sur le rivage pour ne pas risquer d'être emporté. Peut-être pour avoir le meilleur des deux mondes … Par peur, le plus souvent aussi. Ils sont d'accord avec tout ce que l'on dit, mais ne vont pas réellement l'accepter ou le mettre en pratique. C'est parce qu'ils sont fermement attachés au deuxième entrave, celle du doute sceptique ou de l'indécision.

    L'attachement aux règles morales et aux pratiques religieuses.

    C'est l'attachement aux règles morales et aux pratiques religieuses qui constituent l'entrave, les règles morales en elles-mêmes n'ont rien à y voir, quelles qu'elles soient. C'est l'attachement à ces règles qui pose problème. Cela signifie les traiter comme une fin en soi et non comme un moyen. Et il faut faire attention à cette entrave-là, même dans le cadre de notre pratique. Il faudrait se demander si l'on ne continue pas de faire quelque chose non pas parce que c'est toujours utile au groupe ou à nous-mêmes dans notre vie spirituelle, mais simplement parce que c'est quelque chose que l'on a toujours fait.

    Arrêtons-nous là avec les entraves, même si ce fut bref. En cassant les trois entraves, on arrive au point de non retour. L'illumination semble un but lointain à atteindre, mais le point de non retour est une possibilité envisageable dans le cadre de notre vie actuelle. Et une fois qu'on y est, l'amélioration sans régression est assurée. On ne peut que s'élever plus haut, après ; s'élever plus haut dans l'échelle de l'évolution et dans notre chemin spirituel. On se rapprochera de l'inconditionné, on en aura des visions, à travers tous les voiles et les obscurcissements du conditionné. On peut dire que lorsqu'on a atteint ces niveaux, ces hauteurs, alors le monde lui-même, qui fut un voile et un obscurcissement, devient de plus en plus resplendissant et glorieux.


    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Avril 2015

    (Pleine lune du 4 mai 2015)

     

    Module proposition d’étude de texte sacré 11

     

    Bouddhisme

     

    Texte sacrés Avril 2015

     

     

    Entrer dans le courant (partie 1)

     

    L'entrée dans le courant.

    Par Urgyen Sangharakshita.

    Pour la plupart des gens, un effort spirituel continu est nécessaire pour contrer l’« attraction gravitationnelle » de l’existence mondaine. Mais il y un point, sur la voie de l’éthique, de la méditation et de la sagesse, au-delà duquel le Transcendantal devient l’influence dominante : on est « entré dans le courant » qui mène à l’Éveil. 

    L'image de l'attraction gravitationnelle.

    Commençons par imaginer deux corps, un petit et un gros. Nous les appellerons pour simplifier : la terre et le soleil. Le plus petit corps est la terre, le plus gros est bien sûr le soleil. Mais je dois signaler que ce que je vais dire est grossièrement simplifié, pour ne pas dire falsifié, par rapport à ce qui est du véritable soleil et de la véritable terre.

    Donc, prenons ces deux corps, la terre et le soleil. Chacun de ces deux corps est entouré par un champ gravitationnel. C'est à dire par un espace à l'intérieur duquel il va attirer à lui tout corps plus petit. Supposons à présent, en poursuivant notre comparaison, que nous positionnons ces deux corps afin que leurs champs gravitationnels se chevauchent jusqu'à un certain point.

    1.    Il y a l'espace à l'intérieur duquel n'opère que le champ gravitationnel du plus petit corps, la terre. 

    2.    Il y a l'espace à l'intérieur duquel n'opère que le champ gravitationnel du plus gros corps, le soleil. 

    3.    Et ici il y a un petit espace, à l'intérieur duquel les deux champs gravitationnels se chevauchent. 

    En d'autres termes, un espace où les deux forces sont à l'œuvre, un espace où, en réalité, les deux forces sont même en conflit. Alors le point d'intersection de ces deux forces dans cet espace sera le point d'équilibre, point E. Donc le point où les deux forces gravitationnelles se trouvent en équilibre et par conséquent vont s'annuler mutuellement. Néanmoins, une fois dépassé le point E, le point d'équilibre, nous sommes en sécurité. Il se peut que cela prenne un peu de temps pour s'échapper de l'attraction gravitationnelle restante de la terre, mais lentement, inévitablement, inexorablement, nous plongeons dans le soleil.

    Par conséquent, le premier point au-delà du point E est le point de non-retour. En fait il n'y a pas d'espace entre les deux. C'est le point qui suit immédiatement le point d'équilibre ; c'est le point qui, une fois atteint, nous prémunis de tout retour en arrière, vers la terre, même si la terre exerce toujours son attraction gravitationnelle.

    Appliquons à présent cette comparaison au sujet. Voyons comment cela fonctionne en termes de l'évolution supérieure, en termes de la vie spirituelle. Disons que le plus petit corps, la terre, désigne le conditionné, l'existence relative, l'existence phénoménale ou existence conditionnée par l'espace, le temps et la causalité. Et disons que le plus gros corps, le soleil, désigne l'inconditionné, l'existence absolue, l'existence au delà de l'espace, au-delà du temps, bref, qui désigne, si vous voulez, la dimension de l'éternité. Donc, au lieu d'avoir la terre et le soleil, nous avons le conditionné et l'inconditionné. Et chacun d'entre eux est entouré par son propre champ gravitationnel.

     

    Le champ gravitationnel du conditionné.

    Maintenant, le champ gravitationnel de ce que nous appelons « conditionné » est connu dans la terminologie bouddhiste comme le samsara. C'est le champ gravitationnel du conditionné. Et ce samsara est décrit dans cette œuvre d'art très connue du bouddhisme oriental, comme la roue de la vie. Si vous visualisez cette roue, vos verrez qu'elle consiste en quatre cercles concentriques :

    1.    Le premier cercle, qui est le centre, contient dans ses représentations dessinées trois figures d'animal : un coq, un serpent et un cochon. Ils représentent l'envie, l'aversion et l'ignorance, ou, pourrions-nous dire de façon plus abstraite, ils représentent les forces d'attraction, de répulsion et de ténèbres à l'intérieur desquelles ces deux forces opèrent.

    2.    Le second cercle est divisé en deux moitiés, deux segments égaux, un blanc et un noir. Ils représentent les voies montantes et descendantes à l'intérieur de l'existence conditionnée, à l'intérieur du champ gravitationnel du conditionné lui-même. En d'autres termes, ils représentent les voies qui nous mènent d'un côté vers la périphérie du champ gravitationnel du conditionné, et d'autre part, vers son centre.

    3.    Le troisième cercle concentrique est divisé en cinq, parfois six segments. Ces cinq ou six segments représentent tellement de plans de l'existence conditionnée, et dans la terminologie traditionnelle, presque mythologique, ils sont les plans des dieux, des asuras ou titans, des êtres humains, des animaux, des fantômes affamés, et des êtres en état de souffrance. Et l'état humain, notre état, se trouve au milieu. Les dieux et les titans occupent un plan supérieur, alors que les animaux, les fantômes affamés et les êtres en état de souffrance occupent des plans inférieurs. En d'autres termes, les premiers états sont près du bord du champ gravitationnel, alors que les derniers états sont près du centre, et l'homme est entre les deux.

    4.    Puis, le quatrième et dernier des cercles concentriques, formant le bord de la roue si vous voulez, est divisé en douze segments qui représentent différentes étapes dans le processus de l'esprit réactif. Ces douze segments sont considérés traditionnellement comme étant distribués sur trois vies successives. Voici donc comment est décrit le champ gravitationnel du conditionné, du samsara, dans la roue de la vie tibétaine.

    Le champ gravitationnel de l'inconditionné.

    Et le champ gravitationnel de l'inconditionné est appelé Dharmadhatu. Il n'y a pas d'équivalent anglais ou français du terme sanskrit « dharmadhatu ». « Dharma », qui a plusieurs sens, signifie ici « vérité de la réalité », dans le sens de vérité ultime, de réalité ultime. En d'autres termes, il évoque l'inconditionné à proprement parler. Et « dhatu », qui a aussi plusieurs sens, signifie ici « sphère d'opération » ; en d'autres termes, il évoque le champ gravitationnel. Dharmadhatu est donc le champ d'opération de l'inconditionné, le champ gravitationnel. Le mandala, incidemment, le cercle sacré, a la même signification générale, et spécialement, le mandala des cinq bouddhas. Vous vous rappelez ? Le bouddha blanc est au centre, le bouddha vert au nord, le bouddha jaune au sud, le bouddha rouge à l'ouest, et le bouddha bleu à l'est.

    Pas mal de textes dans pas mal de traditions parlent aussi de ce qui est appelé bouddha ksetra. « Ksetra » veut dire « champ », ainsi bouddha ksetra est le champ du bouddha, cela représente la zone à l'intérieur de laquelle, opère l'influence d'un bouddha particulier, l'influence spirituelle, le pouvoir spirituel d'un bouddha. Cette influence est souvent nommée adhisthana, surtout dans la tradition tibétaine. Un mot intraduisible que l'on peut traduire grosso modo par « grâce », si l'on entend par là simplement l'attraction gravitationnelle de l'inconditionné, de l'absolu. L'on pourrait aussi mentionner dans cette connexion la vraie terre pure, venant de la tradition japonaise. La vraie terre pure, aussi, est le symbole du dharmadhatu, un symbole du champ gravitationnel de l'inconditionné, car la terre pure, selon son propre enseignement, est cette zone à l'intérieur de laquelle opère la lumière infinie et la vie éternelle du bouddha Amitabha, cette zone où ces deux éléments sont la force dominante, l'influence dominante.

    Les champs gravitationnel du conditionné et de l'inconditionné se chevauchent, comme le font ceux de la terre et du soleil. C'est à dire que la roue de la vie d'une part et le dharmadhatu d'autre part, se chevauchent. Et cela donne, à nouveau, trois zones :

    1.    Une zone où n'opère que la force gravitationnelle du conditionné, 

    2.    Une zone où n'opère que la force gravitationnelle, ou la « grâce », si vous préférez, de l'inconditionné, 

    3.    Une zone à l'intérieur de laquelle les deux forces opèrent, où elles sont, dans un sens, en conflit. 

    Traçons à présent une ligne du conditionné à l'inconditionné, et disons que cette ligne représente la voie de la vie spirituelle, la voie de l'évolution supérieure. Cela signifie que la ligne qui représente la voie de l'évolution supérieure sera divisée en trois sections, et ces sections représentent les trois grandes étapes successives de la voie spirituelle. Dans la terminologie traditionnelle, ces trois étapes sont les étapes de la moralité, de la méditation et de la sagesse.

    C'est comme avoir fait un long voyage circulaire, on se croit très loin de chez soi, mais il suffit d'un tournant et d'un virage pour se retrouver quasiment devant sa porte. Nous avons fait ce détour, nous sommes partis dans des considérations abstraites, mais nous revoilà en terre connue. Rien qui ne soit plus familier, pour des bouddhistes, que sila, samadhi et prajna ou moralité, méditation, et sagesse.

     

    La moralité naturelle et la moralité conventionnelle.

    Primo, la moralité ; il n'existe rien de tel dans le bouddhisme, incidemment ... Ce terme est l'équivalent de ce que traditionnellement l'on appelle action attentionnée. Les bouddhistes orientaux ne parlent pas de moralité, ils parlent d'action attentionnée. Et les actions attentionnées sont des actions qui résultent de ce qu'on appelle les états d'esprit positifs. Des états d'esprit libérés des formes grossières de cupidité, d'aversion, d'ignorance, et qui par conséquent ne font pas de mal à soi-même ni aux autres, voire, au contraire, peuvent être bénéfiques. Alors la moralité, dans ce sens, est essentielle dans le bouddhisme. C'est fondamental. Mais en même temps, on considère sa valeur comme strictement limitée. La moralité, dans ce sens, prépare le chemin pour l'expérience de la seconde grande étape, celle de la méditation. Mais le bouddhisme insiste lourdement sur le fait que la moralité par elle-même, l'action attentionnée par elle-même ne peut nous mener directement à l'expérience, à la réalisation de l'inconditionné. La moralité, dans son sens bouddhiste, est similaire à la rampe de lancement d'une fusée. La fusée ne peut être lancée sans sa rampe de lancement ; mais une fois la fusée dans les airs, sa rampe de lancement reste à terre, elle ne part pas dans les étoiles. Donc la moralité, l'action attentionnée, dans le bouddhisme, n'est pas identique à la vie spirituelle. La moralité est considérée comme partie de la vie spirituelle, seulement un moyen d'accéder à une fin ; la fin immédiate étant la méditation, la fin ultime étant la sagesse voire la réalisation de l'inconditionné. Et incidemment, je dois mentionner aussi que le bouddhisme fait le distinguo entre la moralité naturelle et la moralité conventionnelle.

    La moralité naturelle.

    La première, la moralité naturelle, est celle qui possède une fondation psychologique qui consiste en des actions expressives d'états mentaux attentionnés.

    La moralité conventionnelle.

    La seconde, la moralité conventionnelle, est simplement une émanation de la coutume, de l'opinion, très souvent très locale, et n'a pas de signification morale réelle.

    Donc, par moralité, dans le sens bouddhiste de première étape de la voie spirituelle, l'on ne fait pas référence à la moralité conventionnelle mais bien à la moralité naturelle. La moralité dans cette optique, moralité en tant qu'action attentionnée, correspond au segment blanc, la moitié blanche du second cercle de la roue de la vie. Ce segment blanc mène vers le haut, mène à la périphérie du cercle, à la périphérie du champ gravitationnel du conditionné. Mais ce segment blanc lui-même est encore à l'intérieur de ce champ gravitationnel, partie et parcelle de ce champ.

     

    Les trois sens de la méditation.

    Secundo, la méditation : ce mot est utilisé de multiples façons. Presque mal utilisé, du reste ... En ce qui nous concerne, il a trois sens, et ces trois sens correspondent aux trois niveaux élevés successifs de l'expérience spirituelle.

    Concentration de l'esprit.

    Le premier sens de la méditation est celui de la concentration de l'esprit. C'est le sens le plus élémentaire. Concentration, c'est à dire retrait de l'attention du monde extérieur. Vous ne voyez plus rien, vos yeux sont fermés ; n'entendez plus rien, et ne ressentez plus même le coussin de méditation sur lequel vous êtes assis. Votre attention est retirée des cinq sens ainsi que des objets sensoriels correspondants. Votre attention est centrée vers l'intérieur ainsi que toutes vos énergies psychophysiques. Pas de fuite d'énergie vers l'extérieur ; toutes ces énergies sont non seulement centrées mais aussi unifiées, rassemblées, non plus dispersées mais toutes vibrantes et centrées sur un point. Ce niveau est celui de la concentration, c'est le premier niveau de la méditation.

    La méditation proprement dite.

    Les énergies étant rassemblées et centrées, elles commencent à s'élever donnant une élévation graduelle de tout le niveau de conscience, de tout le niveau d'être. Nous sommes transportés, extraits de notre corps physique ordinaire, loin de l'univers physique ordinaire et matériel que nous connaissons. Nous nous élevons dans notre propre expérience intérieure vers des états de plus en plus élevés de ce qu'on nomme supra-conscience, lorsque le monde devient de plus en plus distant, lorsqu'on devient de plus en plus concentré, paisible et heureux ; lorsque même les activités mentales s'évanouissent et qu'il ne reste qu'un grand silence à l'intérieur duquel on commence à voir et à entendre avec la vision intérieure et l'ouïe intérieure. Ces quatre grandes étapes de super-conscience sont connues dans le bouddhisme comme les quatre dhyanas. Voilà donc la méditation : l'étape intermédiaire, l'élévation des énergies vers des niveaux toujours plus élevés de conscience et d'être. Ainsi vivons-nous dans un monde différent, nous sommes une personne différente, un nouvel individu en quelque sorte.

    La contemplation.

    Troisièmement, vient le sens le plus élevé du mot « méditation » : méditation dans son sens de contemplation. Notre esprit est concentré, les énergies sont unifiées et se sont élevées de plus en plus haut dans l'échelle de la conscience. Ensuite, nous tournons tout notre être dans la direction de l'absolu, de l'ultime, de l'inconditionné, de la réalité. On voit la réalité fugitivement, on la saisit fugacement. On bouge vers la réalité, on gravite autour, on commence à la sentir. Ceci est le niveau de la contemplation, dans lequel le niveau élevé de la conscience rentre en contact avec l'ultime, avec les profondeurs et les hauteurs de l'existence, de l'être et de la conscience.

    Bon, la méditation en tant que deuxième étape importante de la vie spirituelle consiste en ce que nous avons appelé concentration et méditation à proprement parler, elle n'inclut pas la contemplation, qui appartient à la troisième grande étape de la voie : l'étape de la sagesse.

    Donc la méditation est l'étape intermédiaire de la voie spirituelle. Avant, il y a l'étape de la moralité, ensuite celle de la sagesse.


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

    ¸.•°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯ •°*”˜”*°•.¸ 

     

    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

     

    ¯˜ »*°•**•°* »˜¯

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Mars 2015

     

    Module proposition d’étude de texte sacré

     

    Bouddhisme

     

    Textes sacrés Mars 2015

     

     

    Les 10 terres ou Bhumi

     

    Les caractéristiques particulières 

    Chacune d'elle est exposée avec neuf domaines spécifiques : un nom particulier, une définition particulière, un apprentissage particulier, une pratique particulière, une purification particulière, une réalisation particulière, une naissance particulière et des pouvoirs particuliers.

     

    1- La première terre 

    Son nom particulier est « Sublime joie ».

    On l'appelle ainsi car, lorsqu'on y parvient, on est très heureux de voir l'éveil proche et d'accomplir le bien des êtres.

    Dans L'ornement des sûtras, il est dit :

    Voyant que l'éveil est proche 
    Et que l'on peut accomplir le bien des êtres,
    Il naît une joie certaine.
    C'est pourquoi elle est appelée « Joyeuse ».

     

    Elle est obtenue par l'apprentissage de dix qualités : avoir en toutes choses une intention sans défauts et toutes les autres qualités.

     

    Dans L'ornement de la réalisation véritable, il est dit :

    Par les dix apprentissages complets,
    La première des terres est obtenue.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix vertus libératrices, mais plus particulièrement celle du don car ils souhaitent combler tous les êtres.

    Dans Le sûtra des dix terres supérieures, il est dit :

    Au niveau de la première terre, parmi toutes les autres, 
    La vertu libératrice  du don est la plus importante. 
    Cela ne signifie pas que les autres n'y soient pas pratiquées.

     

    Dans les dix terres, il est dit :

    En « Sublime Joie », 
    Grâce à une immense vision et à la force des vœux,
    De nombreux bouddhas apparaissent ;
    De nombreuses centaines, de nombreux milliers,
    De nombreux milliards de bouddhas apparaissent.
    Quand on les voit, on leur fait offrande 
    Avec une motivation supérieure.
    On les honore, on sert la foule de leur sangha
    Et l’on dédie ces vertus à l'insurpassable éveil. 
    De tous ces bouddhas, on reçoit les enseignements, 
    On les écoute, les retient et les pratique avec persévérance.
    Grâce aux quatre qualités de regroupement, 
    On amène les êtres à maturité.

     

    C'est ainsi que l'on suit et honore les trois joyaux pendant de nombreux kalpa ; que l'on amène les êtres à maturité ; et que l'on dédie toutes vertus à l'insurpassable éveil. Par ces trois choses, les fondations de la vertu se développent de façon extensive.

     

    Il est dit également :

    Par exemple, plus l'orfèvre brûle le minerai d'or,
    Plus celui-ci, purifié des impuretés,
    Devient encore plus pur 
    Et apte à se prêter à ce que l'on souhaite.
    De la même façon, les bodhisattvas de la première terre
    Amènent leur vertu à la perfection et à la pureté complète, 
    Et peuvent ainsi en faire ce qu'ils souhaitent.

     

    D'une façon générale, durant la phase d'absorption méditative, les dix terres ont la même valeur en ce qui concerne l'expérience directe. Durant les périodes post-méditatives, elles sont  cependant différentes en ce qui concerne les connaissances spécifiques à chacune. A la première terre, par la réalisation de l'omniprésence de l’espace absolu, on accède parfaitement à l'égalité de soi et d'autrui, ce qu’expriment le milieu et la périphérie :

    Avoir fonction d'omniprésence.

    Du point de vue du voile des perturbations, les quatre vingt deux émotions perturbatrices éliminées par la vision de la réalité cessent sans exception. Du point de vue du voile à la connaissance, parmi ses trois aspects est abandonné celui qui est comme l'écorce de l'arbre. On devient également libre des cinq peurs.

    Dans Le sûtra des dix terres supérieures, il est dit :

    Dès que l'on a obtenu la première terre, 
    Les cinq peurs n'existent plus. 
    Quelles sont-elles ?
    La peur d'être sans moyens de subsistance, 
    Celle de ne pouvoir bien parler,
    La peur de la mort,
    Celle des existences inférieures
    Et celle de la panique au sein d'une assemblée.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre sont presque tous monarques universels ayant pouvoir sur notre monde, et ils dissipent les impuretés de l'attachement des êtres.

     

    D'après La précieuse guirlande, il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent des puissants en ce monde.
    Si l'on considère la nature de ces naissances particulières, elle est d'émaner partout des aspects différents pour aider les êtres selon leurs besoins. 
    Cela est expliqué dans les enseignements de La succession des naissances.

     

    Les bodhisattvas qui résident en la terre « Sublime Joie » développent l'énergie de l'aspiration. Ayant renoncé au monde, ils peuvent, en un seul instant, entrer en cent samâdhis, voir cent bouddhas, connaître parfaitement leur influence spirituelle, remuer cent mondes, aller en cent terres pures de bouddhas, apparaître en cent mondes, amener à complète maturité cent êtres, rester pendant cent kalpa, connaître parfaitement cent kalpa du début à la fin, distinguer cent portes du dharma, manifester continuellement cent émanations physiques, émaner un entourage de cent bodhisattva pour chacune de ces émanations.

     

    2 - La deuxième terre 

    Son nom particulier est « Immaculé ».

     

    On l'appelle « Immaculé » car cette terre est dépourvue des impuretés d'une discipline corrompue.


    Il est dit :

    Elle est appelée ainsi car elle est libre des impuretés
    D’une discipline et de manières corrompues.

     

    Ce degré est obtenu par huit apprentissages : la discipline, la gratitude, la patience, la joie, l’excellence, l’amour, etc.

     

    Il est dit :

    Discipline, gratitude, patience, joie excellente, grand amour...

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix perfections, mais plus particulièrement celle de la discipline.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs immenses vertus sont complètement purifiées.


    Il est dit dans l'exemple :

    Si un orfèvre plonge le minerai d'or une fois extrait dans le feu, 
    Il écartera encore davantage toutes les impuretés.
    De même, les vertus des bodhisattvas 
    Qui demeurent en la deuxième terre
    Sont beaucoup plus pures que celles des précédentes 
    Et s'y améliorent encore.

     

    En cette terre, on réalise le sublime sens de l’espace absolu et l'on pense : « Je vais faire des efforts pour pratiquer véritablement sa purification sous tous ses aspects ». C'est ainsi qu'elle est dite « immaculé ».

     

    A partir de la deuxième terre et jusqu'à la dixième, du point de vue du voile des émotions perturbatrices, les germes des « seize émotions qui cessent par l'accoutumance au sens de la vacuité » ne sont pas encore éliminés, mais leur manifestation évidente est maitrisée. Au sujet des voiles de la connaissance duelle, sont éliminés ceux qui sont comme l'intérieur de l'écorce.

     

    La plupart des bodhisattvas qui demeurent en cette terre sont monarques universels ayant pouvoir sur les quatre continents du monde humain. Ils détournent les êtres des dix actions négatives et les établissent en les dix actions positives.

     

    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ornés de sept précieux joyaux, 
    Ils deviennent monarques universels
    Pour le bien des êtres.

     

    En une fois, en un instant, ils peuvent s'absorber en mille samâdhis, et ainsi de suite.

     

    3 - La troisième terre 

    Son nom particulier est « lumineuse ».

    Elle est appelée ainsi car le dharma et l'état d'absorption sont très lumineux et éclairent aussi les êtres.


    Il est dit :

    « Lumineuse », car elle éclaire
    De la grande lumière du dharma.

     

    Ce degré est obtenu par l'apprentissage de cinq qualités : être insatiable en l'écoute du dharma et les autres.


    Il est dit :

    Ne pas se fatiguer d'écouter le dharma, 
    Faire le don de celui-ci sans intérêt matériel et les autres.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix perfections, mais plus particulièrement celle de la patience.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont complètement purifiées. 
    Par exemple, si l'on confie de l'or à raffiner à un orfèvre adroit, il en élimine les défauts et les impuretés sans diminuer le poids de l'or lui-même. De même, les vertus des bodhisattvas qui demeurent en la troisième terre ne diminuent pas mais se purifient et s'améliorent encore.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent, conformément au principe originel de l’espace absolu, le sublime sens du dharma. Ne serait-ce que pour en entendre quelques mots, ils peuvent sauter dans un brasier égal à la triple infinitude d'univers.


    Il est dit :

    Ils réalisent la sublime signification du dharma,
    En accord avec le principe de l’espace absolu.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre demeurent pour la plupart en l'état d'Indra, roi des dieux, et sont adroits à renverser l'attachement des êtres aux désirs.


    Il est dit :

    Tout puissants parmi les dieux,
    Ils sont adroits à renverser les attachements aux désirs.

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en cent milles samâdhis, et ainsi de suite.

     

    4 - La quatrième terre 

    Son nom particulier est « radieuse de lumière ».

    A ce degré, la lumière de la connaissance des qualités qui amènent à l'éveil irradie et consume les deux voiles de l'esprit. C'est pourquoi on l'appelle « Radieuse de Lumière ».

     

    Il est dit :

    Comme une lumière qui consume parfaitement ce qui est contraire à l'éveil, elle irradie et brûle les deux voiles.

    Ce degré est obtenu par l'apprentissage de dix choses : rester dans un lieu isolé et les autres.


    Il est dit :

    Demeurer dans un lieu solitaire, avoir peu de désirs, se satisfaire de ce que l'on a, s'en remettre à une pratique de pure discipline, ne jamais abandonner les pratiques entreprises, se détourner des attachements sensoriels, dépasser les attitudes mondaines, délaisser les vues existentielles, ne pas être timoré, être libre de parti-pris. 

    Les bodhisattvas qui demeurent sur cette terre pratiquent d'une façon générale les dix perfections, mais plus particulièrement celle de l’effort

     

    Par les trois causes déjà expliquées, leurs vertus sont encore immensément purifiées.

     
    Par exemple, l'or travaillé sous forme d'ornement par un orfèvre adroit ne peut être égalé par l'or qui ne l'a pas été. De même, les vertus des bodhisattvas qui demeurent en cette quatrième terre ne peuvent être égalées par celles des bodhisattvas des terres inférieures.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent le sens de la complète non-fixation. Ils se détournent ainsi de la soif pour les phénomènes. C'est « le sens de la complète non-fixation ».

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste dit « très libre de détermination ». Ils sont adroits à soumettre l'identification des êtres au «moi» et au «mien».


    Il est dit :

    En l'état « Très libre de déterminations », 
    Ils sont rois des dieux
    Et sont adroits à détruire
    Les identifications aux illusions mondaines. »

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en cent millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    5 - La cinquième terre 

    Son nom particulier est « Difficile à conquérir ».

     

    On l'appelle ainsi car, en s'efforçant de faire mûrir les êtres, il ne faut pas être perturbé par leurs pratiques erronées. Ces deux choses sont difficiles à pratiquer.


    Il est dit :

    Accomplir le bien des êtres et garder son propre esprit
    Est une pratique difficile pour les sages.
    C'est pourquoi elle est appelée « Difficile à conquérir ».

     

    Ce degré est obtenu par l'abandon de dix actes tels que devenir familier avec quelqu'un pour des possessions et les autres.


    Il est dit :

    S'attacher aux proches et au foyer,
    Demeurer dans les lieux agités...

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la stabilité mentale y est beaucoup plus importante.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. Par exemple : De même que l'or travaillé en ornement et serti de joyaux par un habile orfèvre ne peut être égalé par de l'or non travaillé ; les vertus d'un bodhisattva qui demeure en cette cinquième terre, pourvue de moyens et de sagesse, ne peuvent être égalées par celles des bodhisattvas des terres inférieures.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent le sens de l'absence de multiplicité dans les différents courants de l'existence et connaissent les dix égalités essentielles.


    Il en est dit:
    Absence de différentiation dans les courants d'existence.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière

     

    Les bodhisattva de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste « Joyeux » et sont adroits à récuser les conceptions de ceux qui ont des vues erronées.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent rois des dieux en le ciel « Joyeux », 
    Et récusent les conceptions conflictuelles 
    De tous les tenants de vues erronées.

    En un instant, ils peuvent s'absorber en mille fois dix millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    6 La sixième terre

    Son nom particulier est « Expérience manifeste ».

     

    En cette terre, grâce à la perfection de compréhension supérieure, on ne demeure ni en l’existence cyclique  ni en son au-delà, mais on y fait l'expérience directe des deux. C'est pour cela qu'on la nomme « Expérience Manifeste ».

     
    Il est dit :

    Grâce à la perfection de compréhension supérieure, 
    On y expérimente directement samsâra et nirvâna,
    C'est pourquoi on l'appelle « Expérience manifeste ».

     

    Ce degré est obtenu par douze entraînements : six pour parachever les six qualités telles que le don et les autres, et six consistant à abandonner : les désirs pour les états d'auditeur et de Bouddha par soi ; le désir ou la peur pour l'état de disciple ou de « Vainqueur de l’ennemi » ; le fait de devenir peureux ; le fait de devenir malheureux après avoir renoncé à tout ; le fait de se détourner de ceux qui sont dans le besoin, même si l'on est soi-même pauvre.


    Il est dit :

    Elle parachève le don, la discipline, la patience, l'énergie, 
    La stabilité mentale, la compréhension supérieure et les autres qualités.

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la compréhension supérieure y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. Par exemple, de même que de l'or incrusté de lapis-lazuli par un orfèvre adroit ne peut être comparé à de l'or non serti ; de la même façon, les vertus des bodhisattvas qui demeurent en la sixième terre sont pures et lumineuses, pourvues de méthode et de sagesse, et sont incomparables aux vertus des bodhisattvas des terres inférieures.

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent le sens du conflictuel et de la non-pureté. Ils comprennent que l'interrelation est de nature conflictuelle, et qu'il n'y a aucun phénomène qui soit parfait.


    Il en est dit :

    Compréhension des perturbations et de la non- pureté.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste « Jouissance des projections », et sont adroits à récuser chez les êtres les prétentions d'expérience directe.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent rois des dieux
    En le ciel « Jouissance des projections », 
    Ils ne sont pas supplantés par les auditeurs 
    Et pacifient les prétentions orgueilleuses.

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en cent mille millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    7 - La septième terre 

    Son nom particulier est « Allée loin ».

     

    Elle est « allée loin » en référence au cheminement sur l'unique voie se dirigeant vers l'ultime activité.

     

    Il est dit :

    Terre en laquelle on va loin
    En référence au cheminement sur la voie.

     

    Cette terre est obtenue en utilisant et en abandonnant vingt choses - la fixation à un ego et les autres - et cultivant vingt qualités qui les contrecarrent : l’expérience des trois portes de libération et les autres. 


    Il est dit :

    Abandon de la saisie d'un soi et d'un autre,
    Connaissance des trois portes de libération, etc.

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la méthode y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. 
    Par exemple :


    L'or serti de joyaux par un orfèvre adroit est magnifique et ne peux être dévalué par aucun autre ornement du monde. De même, les vertus des bodhisattvas de la septième terre sont extrêmement purifiées et ne peuvent être éclipsées par celles des auditeurs, des bouddhas par soi et des bodhisattvas des terres inférieures. 

     

    Les bodhisattvas qui demeurent en cette terre réalisent l'absence de multiplicité. Les caractéristiques des enseignements des sûtras et autres ne leur apparaissent pas multiples.

    Il est dit :

    Elle est le sens même de l'absence de multiplicité.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart rois des dieux en l'état céleste « Devenu puissant », et sont adroits en la pratique de la réalisation des auditeurs et bouddha par soi.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent rois des dieux en le ciel « Devenu puissant », 
    Et deviennent maîtres suprêmes parmi tous ceux
    Qui comprennent véritablement les nobles réalités.

     

    En un instant, ils peuvent s'absorber en dix mille fois cent mille millions de samâdhis, et ainsi de suite.

     

    8 - La huitième terre 

    Son nom particulier est « Inébranlable ».

     

    Elle est dite « Inébranlable » car on n'y est pas perturbé ni par les conceptions qui s'expriment dans les noms ni par celles qui s'expriment sans nom.


    Il est dit :

    N'étant pas perturbée par les deux types de conceptions, 
    Elle est, à juste titre, dite « imperturbable ».

     

    Cette terre est obtenue par la pratique de huit qualités telles que la connaissance de la nature essentielle de l'activité de tous les êtres, et les sept autres.

     

    Ceux qui résident en « Inébranlable » pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle des souhaits y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. Par exemple : 

    Nul ornement sublime d'aucun être du monde n'éclipsera l'or ciselé en bijoux par un orfèvre adroit s'il est porté sur la tête ou autour du cou du maître de notre monde. De même, les vertus des bodhisattvas de la huitième terre sont si pures que même les vertus de tous les auditeurs, bouddha par soi et bodhisattva des terres inférieures ne peuvent les éclipser.

    Pour ceux qui se sont établis en cette terre, tous les phénomènes sont libres de pensées conceptuelles. Ils ont assimilé l'état semblable à l'espace. Ils ne sont pas effrayés par le sens de la vacuité non-née. Ils obtiennent ce que l'on appelle l'acceptation en référence à la non-origine des phénomènes. Par l'obtention de cette acceptation, ils réalisent le sens de la diminution et de l'augmentation : c'est-à-dire qu'ils ne voient plus de diminution ou d'augmentation des émotions conflictuelles ou de la parfaite pureté.

     
    Il est dit :

    Absence de diminution ou d'augmentation.

    Leurs pouvoirs ont quatre aspects : 

     - Pouvoir de la non-conceptualisation
     - Pouvoir des champs purs
     - Pouvoir de la connaissance primordiale
     - Pouvoir sur le karma

    Ceux qui se trouvent donc en cette huitième terre ont le pouvoir de la non-conceptualisation et ils réalisent la nature des domaines purs. Ensuite, ils obtiennent aussi dix pouvoirs :

     - Pouvoir sur la longévité
     - Pouvoir sur l'esprit
     - Pouvoir sur les choses matérielles
     - Pouvoir sur le karma
     - Pouvoir sur la naissance
     - Pouvoir des souhaits
     - Pouvoir de l'aspiration
     - Pouvoir des miracles
     - Pouvoir de la compréhension supérieure
     - Pouvoir du dharma.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart dieu Brahma, roi dont le pouvoir s'étend sur une myriade d'univers. Ils ont la compréhension définitive de l'état d'auditeur, de bouddha par soi et des autres.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent Brahma maître de mille univers,
    Et ont la compréhension définitive et irrévocable 
    De l'état d'arrhat et de bouddhas par soi.

     

    En un instant, ils possèdent les qualités précédentes des samâdhis et autres en nombre égal à celui des atomes d'un million de trichiliocosme.

     

    9 - La neuvième terre 

    Son nom particulier est « Sagesse Suprême ».

     

    Elle est nommée ainsi car son intelligence excelle à connaître parfaitement chaque chose.


    Il est dit :

    Cette terre est d'intelligence excellente,
    Car son intelligence y connaît parfaitement chaque chose.

     

    Cette terre est obtenue par la pratique de douze choses telles que faire des souhaits infinis et d'autres.

     

     Il est dit :

    Souhaits infinis,
    Connaissance de la langue des dieux, des autres êtres, 
    Et ainsi de suite

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de la force y est la plus pratiquée.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore énormément purifiées. 
    Par exemple :

     

    Nul ornement sublime d'aucun roi des mondes ni d'aucun des êtres qui peuplent les quatre continents ne pourrait éclipser le bijou d'or pur ciselé par un orfèvre adroit, que le roi de l'univers porterait sur son cou ou sur sa tête. 
    De même, les vertus des bodhisattvas de cette neuvième terre, ornées de la grande lumière de la compréhension supérieure, ne peuvent être égalées par celles d'aucun auditeur, bouddha par soi ou bodhisattva des terres inférieures.

     

    Par ces quatre pouvoirs (mentionnés précédemment), ils réalisent l'état de maîtrise de l’expérience première, car ils ont obtenu les quatre connaissances parfaites et distinctes. Quelles sont-elles ?


    Dans Le sûtra des dix terres nobles, il est dit :

    Quelles sont les quatre connaissances parfaites et distinctes ?
    Elles sont l'apparition permanente et continuelle de:
    La connaissance parfaite et distincte des phénomènes,
    La connaissance parfaite et distincte du sens fondamental,
    La connaissance parfaite et distincte des définitions,
    La connaissance parfaite et distincte de l'assurance.

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattvas de cette terre sont pour la plupart dieu Brahma, roi dont le pouvoir s'étend sur une myriade de myriades d'univers.

     Ils ont le pouvoir de répondre à toutes questions.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent Brahma maître de myriades d'univers;
    Face aux questions des êtres, 
    Les arrhat et autres ne peuvent les surpasser.

     

    En un instant, ils possèdent les qualités de samâdhis et de champs de bouddhas en nombre incalculable, tel celui des atomes d'un million d’infinités de trichiliocosme.

     

    10 - La dixième terre 

    Son nom particulier est « Nuage de Dharma ».

     

    Ceux qui demeurent en cette terre sont comme des nuages qui font pleuvoir le dharma et dissipent ainsi les poussières des émotions conflictuelles des êtres. On l'appelle aussi « Nuage du dharma » car elle englobe comme l'espace les dharmas obtenus au moyen des absorptions et formules (dhâranî) qui y sont comme des nuages.

     

    Il est dit :

    Les nuages comme lui-même
    Embrassant de l’élément espace,
    Cette terre est appelée « nuage du dharma ».

     

    Rien n'en est dit dans L'ornement de la réalisation véritable. Cependant, dans Le sûtra des dix nobles terres, il est dit :

    Ô fils des victorieux, jusqu'à la dixième terre, les bodhisattvas
    Examinent avec un esprit analytique, et discriminent 
    Minutieusement des connaissances très vastes.

     

    Ainsi, par ces dix apprentissages parfaits, ils obtiennent la terre où leur est conférée l’expérience première omnisciente.

    Pourquoi cette dixième terre est-elle appelée celle où l’expérience première omnisciente leur est conférée ? 
    Parce que les bouddhas des dix directions confèrent aux bodhisattvas de cette dixième terre des initiations par des rayons de lumière.


    On peut apprendre ceci de façon détaillée dans Le sûtra des dix terres, et aussi dans La précieuse guirlande :

    Parce que les bouddhas initient les bodhisattvas 
    Par le pouvoir de rayons de lumière...

     

    Les bodhisattvas de cette terre pratiquent les dix vertus libératrices, mais il est dit que celle de l’expérience première y est la plus importante.

     

    Par les trois causes expliquées précédemment, leurs vertus sont encore immensément purifiées. Par exemple, lorsqu’un ornement divin, qui n'est fabriqué ni par des maîtres, ni par des artisans, paré de précieux joyaux, orne la tête ou le cou du puissant roi des dieux, il n'est aucun ornement humain ou divin qui puisse l'éclipser. De même, la connaissance primordiale des bodhisattvas de la dixième terre ne peut être surpassée par aucun être, aucun auditeur ou bouddha par soi, aucun bodhisattva des terres inférieures.

     

    Par ces quatre pouvoirs (mentionnés précédemment), ils réalisent l'état de maîtrise du karma, en œuvrant pour le bien des êtres selon différentes émanations conformes à leurs souhaits.

     

    Il n'y a pas de cessation particulière.

     

    Les bodhisattva de cette terre deviennent puissants rois des dieux et sont adroits à exposer les enseignements des vertus libératrices, que ce soit aux êtres, aux auditeurs, aux bouddha par soi ou à tous les bodhisattvas.


    Il est dit :

    Par le mûrissement de leurs actes, 
    Ils deviennent maîtres des dieux des sphères pures, 
    Maîtres du domaine de l’inconcevable connaissance originelle,
    Et sont suprêmes dieux puissants.

     

    En un instant, ils obtiennent des absorptions méditatives en nombre égal à celui des atomes de cent mille milliards de milliards d'inconcevables champs de bouddha, et ainsi de suite pour les états d'équanimité et autres qualités.


    Par ailleurs, ils peuvent manifester, par chacun des pores de leur peau, d'innombrables bouddhas avec leur entourage illimité de bodhisattvas, ou encore maints êtres, dieux, hommes ou autres. Ils peuvent exposer le dharma sous la forme d'Indra, de Brahma, de protecteur du monde, de roi, d'auditeur, de bouddha par soi, ou de tathâgatha selon les besoins de chacun.

     

    Il est dit dans L'introduction au Madhyamaka : 

    Toutes ces terres sont parfaitement réalisées
    En trois grands kalpa d'une durée inconcevable.
    Lors du premier de ces grands kalpa, 
    Depuis l'état d'aspirant qui voit parfaitement au-delà (du domaine samsarique), 
    On obtient la « Sublime  Joie ». 
    Ceci n'est pas obtenu autrement qu'en s'y efforçant de façon continuelle.
    Durant le deuxième grand kalpa d'une durée inconcevable, 
    On traverse la première terre et les suivantes jusqu'à la septième « Allée loin »,
    Et la huitième « Inébranlable ».
    On les obtient avec un effort certain, 
    Car les bodhisattvas aux pures intentions s'y efforcent avec conviction.
    Durant le troisième grand kalpa d'une durée inconcevable, 
    On traverse la huitième, la neuvième,
    Et l'on obtient la dixième terre « Nuage du dharma ».
    Parmi ceux qui développent une grande diligence,
    Certains sauteront des kalpa intermédiaires,
    D'autres iront jusqu'à sauter un grand kalpa,
    Mais personne un kalpa d'une durée inconcevable.

     

     


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Février 2015

     

    Module proposition d’étude de texte sacré

     

    Bouddhisme

    Textes sacrés Février 2015

     

     

    Les 10 étapes du boddhisattva ou 10 pâramitas

     

    Aujourd'hui nous allons parler des dix étapes du chemin du Bodhisattva.

    Le terme sanscrit Pâramita a le sens de "être passé de l'autre côté". Il est traduit généralement par Perfection. Il est enseigné plus couramment les six premières Pâramitas. Les quatre dernières Pâramitas font plus appel à des notions du Vajrayana.

    Bodhisattva signifie : celui qui est prêt à travailler avec les émotions, avec la sensation d'être éveillé. Ce qui ne demande pas nécessairement d'être déjà Bouddha ou éveillé. Mais plutôt d'être prêt pour marcher sur le chemin de ceux qui sont déjà éveillés.

     
    Avant de s’entraîner sur le chemin du Bodhisattva cela ne signifie pas que nous devions avoir l'esprit étroit, mais que notre esprit ayant été trop longtemps sauvage, chaotique, il a besoin d'être dompté, il a besoin de suivre une discipline, il doit être discipliné, par des pratiques telles que Vipassana, Samatha, Sattipattana, la concentration sur le souffle, la concentration sur le mouvement, tout ceci nous apprend à synchroniser notre état physique par rapport à notre état mental. Avec ces techniques, nous créons un modèle de fonctionnement pour notre corps et notre esprit, un beau modèle de vie, à travers lequel tout fonctionne harmonieusement. C'est seulement après avoir cheminé sur le sentier étroit du "Petit Véhicule" (Hinayana) que notre esprit est près à voyager sur la large autoroute du chemin du Bodhisattva.

    Marcher sur la voie du "Petit Véhicule" (Hinayana), c'est reconnaître la confusion, et cheminer sur la voie du Bodhisattva, c'est travailler avec les émotions. C'est se voir soi-même, fondamentalement riche. Nous sommes nés comme ça, nous n'avons pas besoin d'essayer de devenir riches.

    Les dix étapes sont donc les suivantes : 

    1. Le don. Celui-ci peut être matériel et impliquer le renoncement à une partie de ses biens et de son confort. Mais il peut aussi concerner son corps ou même une partie de son corps comme l'attestent les nombreux exemples des sutras : don de sa peau, de sa chevelure, etc. Au plus haut degré le don s'applique à toute la vie : il s'agit non seulement des martyrs mais de tous ceux qui consacrent leur vie au Bouddha ; donner de son temps relève de cette catégorie.

     
    On peut noter que le don envers les ascètes ou les mendiants est une pratique ancienne de l’Inde. Le Bouddha lui-même était un religieux qui quêtait sa nourriture et les premiers bouddhistes ont été des moines-bhiksu qui dépendaient pour leur subsistance des dons des laïcs. La tradition de ne pas remercier les donateurs perdure encore de nos jours car c'est pour ceux-ci une façon de s'approcher de l'Eveil. On considère que celui qui donne est le premier bénéficiaire de ce don.

     

    2. L’observance des préceptes par l’éthique. Les préceptes sont des prescriptions destinées à discipliner le pratiquant et lui faciliter l'intégration dans une communauté. A côté des cinq préceptes majeurs (ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre d'acte sexuel illicite, ne pas mentir, ne pas consommer de produits intoxicants) le Vinayapitaka énumère plusieurs dizaines, voire des centaines de règles de conduite vertueuse. Ils s’inscrivent dans une logique de respect du vivant qui sous-tend l’ensemble de l’éthique bouddhique et témoignent de la nécessité de maîtriser son corps, son psychisme et sa pensée. Il est important de noter que les méthodes pour parvenir à cette maîtrise ont beaucoup changé au cours du temps.

     

    3. La patience, tolérance,  acceptation, endurance : C'est la capacité à rester serein et courageux face à l'adversité ou à la provocation. L'impatience est considérée comme une attitude infantile, qu'elle s'applique à soi (absence de progrès rapides) ou face à l'autre. La bienveillance à l'égard des erreurs des autres repose sur la prise de conscience de ses propres faiblesses et permet l'épanouissement de son état de bodhisattva. Un grand nombre de sutras mettent en garde contre le sentiment de sa propre patience qui n'est que la capacité de retenir sa colère et donc le contraire de la véritable patience.

     

    4. La persévérance, la force d'âme, l’énergie enthousiaste, la diligence, le zèle, l’effort, l’assiduité. L’effort  propre à tout être humain est en étroite relation avec les trois obstacles (l’attachement- l’insatisfaction-le sans-essence ou absence de « soi ») et cinq poisons (désir-colère-orgueil-jalousie-ignorance). Elle est source de l'esprit de recherche qui pousse à progresser dans la voie bouddhique.

     

    5. La méditation, concentration, contemplation. Etat qui permet de pacifier l’esprit, de l’amener au calme nécessaire à l’élaboration de la pensée juste. La qualité de la perception des phénomènes à laquelle aboutissent la vigilance et l’attention peut être ensuite intériorisée dans une concentration profonde appelée samadhi.

     

    6. La prajna : sapience, sagesse lucide, discernement intuitif selon les traductions. Cette Pâramita est l’aboutissement des cinq précédentes. C'est la sagesse supérieure celle qui tranche les troubles, qui révèle le caractère intrinsèque et la compréhension des phénomènes. On l'appelle également "la pensée sans pensée" ou sagesse du cœur. La paramita de la prajna découle de la volonté de se connaître et de n’être pas dupe des notions communes ou de ses pulsions.

     

    7. L'utilisation de moyens salvifiques : habilité à amener les êtres à l'Eveil, empathie agissante. 


    8. Le vœu, résolution, aspiration, détermination : promesse de servir le Dharma en toute circonstance et loyauté à son égard et refus de le déformer à des fins personnelles.


    9. Les dix forces du bouddha.


    10. La connaissance vraie appelée parfois nirvana au sens de détachement des souffrances des vies et morts.

     

    Les dix Pâramitas correspondent aux degrés 21 à 30 des 52 étapes du bodhisattva.

     

    (Voir ce site internet pour un approfondissement de toutes les étapes)

     http://www.nichiren-etudes.net)

     

    Les 10 Terres

    Celui ou celle qui prend l’octuple sentier passera par 10 terres/ 10 étapes avant l’éveil complet :

    Les 7 premières sont dites impures et les 3 dernières pures. Pour traverser un océan, le vaisseau avance régulièrement vers l’autre rive, mais tant que le voyage n’est pas achevé des difficultés demeurent. À la 7ème terre, celle des " Apaisement des efforts grossiers ", le rivage est en vue.

    • 1ère Terre : Très joyeuse. Il/elle connaît les êtres, objets de sa compassion visant à leur totale libération, comme dépourvus d’être en soi. C’est la réalisation initiale manifeste de la vacuité : le sujet (la conscience connaissante) et l’objet (la vacuité) sont indissociablement mêlés. La générosité prédomine.
    • 2e Terre : Immaculée. Pureté complète de l’Éthique. " S’il y a compréhension des trois – abandon par qui, de quoi, pour qui -, l’éthique est expliquée comme une perfection mondaine. Celle qui est vide d’attachement aux trois est supra mondaine ".
    • 3e Terre : Illuminatrice. Patience supérieure.
    • 4e Terre : Radiance. Persévérance supérieure. La connexion avec la vue d’un soi est entièrement éliminée.
    • 5e Terre : Difficile à vaincre : Méditation supérieure et habileté dans les vérités.
    • 6e Terre : Orientation. Perfection de sagesse supérieure. Enseignement sur l’aséité par laquelle est perçue la profonde production en dépendance : réfutation d’une conception d’une existence en soi, d’une saisie innée d’une existence intrinsèque. Rien n’existe en dehors de simples établissements par le pouvoir de la convention. Tous les phénomènes sont établis en dépendance, désignés en dépendance, naissent en dépendance. Ils n’existent pas selon leur entité propre, ni en tant qu’entité propre ni en tant qu’entité indépendante d’autres. L’aséité est l’arrêt de toutes les conceptions d’une apparence dualiste.
    • 7e Terre : Qui va loin : Entrer dans la cessation, Cessation de l’aséité. Compassion (prenant appui sur sa vision de la situation des êtres, il/elle n’abandonne pas le cycle). Connaissance de la nature de tous les composés, Aspiration à la sagesse de l’incomparable illumination. Pensée non perturbée. Énergie ardente. Activité dans la maturation des êtres.

    8e Terre : Immuable. Aspiration excellente et mode de sortie de la cessation. " Le Grand Être atteint alors l’irréversibilité et entre dans l’immuable. Ses prières sont d’une extrême pureté. Élimination de toutes les perturbations. Obtention des 10 pouvoirs : " quoique ayant mis fin au cycle, il atteint les 10 pouvoirs. Et grâce à eux se révèle (dans des corps) variés aux migrants du devenir. "

    • Pouvoir sur la vie : il/elle assume à volonté telle ou telle forme considérée comme la meilleure pour atteindre son but.
    • Pouvoir sur l’esprit : il/elle obtient de nombreux états de concentration méditative
    • Pouvoir sur les ressources : faculté d’obtenir sans effort ce dont il a besoin et de transformer l’environnement.
    • Pouvoir sur les actions
    • Pouvoir sur la naissance
    • Pouvoir sur les prières et leur aboutissement
    • Pouvoir sur les souhaits
    • Pouvoir sur les prestiges magiques. Capacité à se manifester là où il/elle juge utile.
    • Pouvoir sur la sagesse fondamentale
    • Pouvoir sur la Loi. Connaissance de tous les mots et leur signification.

    9e Terre : Excellente intelligence. Purification et parachèvement de la perfection de force. Qualités des savoirs corrects immaculés.

    • Force de pensée (activité non perturbée)
    • Force de haute aspiration (sagesse fondamentale de cette 9e terre)
    • Force de la souvenance (non-oubli de la Doctrine)
    • Force de l’absorption (absence perpétuelle de dispersion)
    • Force des ressources parfaites (pratiques variées dans des mondes sans limites)
    • Force du pouvoir (accomplissement de tous les espoirs)
    • Force de la connaissance
    • Force de la prière
    • Force des perfections
    • Force de l’amour universel
    • Force de la compassion universelle (totale dispersion des souffrances de tous les êtres)
    • Force de la nature des phénomènes
    • Force de la grâce de tous CEUX AINSI-ALLÉS (orientation vers la sagesse omnisciente) Obtention des 4 connaissances correctes : connaissances de la désignation, de la chose désignée, de l’expression et de l’élocution.

    10e Terre : Nuage de la Doctrine. Possession de l’initiation indifférenciée de la sagesse fondamentale/connaissance omnisciente établissant l’aséité de tous les phénomènes. Il/elle est à même d’initier à son tour les êtres. Il/elle est à la frontière de l’état des êtres illuminés.

    Ainsi se termine le chemin du Bodhisattva en dix étapes. Traditionnellement, pour commencer ce chemin on prend ses vœux, on médite devant un autel sur lequel se trouve une statue de Bouddha, la photographie d'un maître etc. Ceci pour être certain qu'on ne fait rien de douteux, ou de louche, d'incertain. Ceci est aussi le symbole pour montrer qu'il y a des témoins qui se portent garants de notre engagement. C'est pourquoi il est nécessaire de prendre des vœux de Bodhisattva ou d'autres sinon nous pouvons aller à fond dans la pratique et puis s'arrêter, personne n'en saura rien. Mais quand les vœux sont pris…….impossible d’arrêter en chemin…..l’univers veille aux respects des engagements et vous poussera toujours dans la bonne direction.


    Le matérialisme spirituel: Rinpoché appelle matérialisme spirituel tout ce qui mêle l'ego à la pratique spirituelle. Nous pouvons penser que nous marchons sur le chemin spirituel, mais si on regarde de plus près, on se rend compte qu'on construit son ego. Ceci est le matérialisme spirituel. C'est utiliser une pratique spirituelle pour conforter son ego, pour le renforcer, intentionnellement ou non. D'une certaine façon, l'ego est très intelligent, il n'est pas stupide, il peut convoiter tout ce qui se présente pour l'utiliser à ses fins, à son avantage, même la spiritualité. Cela donne le matérialisme spirituel. Et dans le cas du Bodhisattva, le matérialisme spirituel bien qu'il ne soit pas aussi fort que pour les êtres ordinaires comme nous, il en demeure quand même certaines traces pendant les six premières étapes, un faible sentiment de reconnaissance "je fais ceci, je fais cela." un faible ego demeure encore. Et ce matérialisme spirituel nécessite la septième étape pour le trancher. Les moyens habiles (7ème terre de Bodhisattva) c'est regarder les deux polarités, la découverte constante de la non-dualité et cette non-dualité ou la découverte de la non-dualité nous conduit à la compréhension qui tranche le matérialisme spirituel. 

    http://pema.free.fr/

    Le mois prochain nous développerons ses dix terre beaucoup plus pour bien les comprendre !  


     

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    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur 

    Janvier 2015

     

    Module proposition d’étude de texte sacré

     

    Bouddhisme

     

    Textes sacrés Janvier 2015

     

     

    L’idéal du Boddhisattva

     

    Définition de Boddhisattva suivant Wikipedia : Bodhisattva (devanāgarī : बोधिसत्त्व ; pâli : bodhisatto ; chinois traditionnel : 菩薩 et simplifié : (púsà) ; japonais : 菩薩 (bosatsu) ; thaï : พระโพธิสัตว์ ; coréen : 보살 (bosal) ; tibétain : changchub sempa tibétain : བྱང་ཆུབ་སེམས་དཔའ།, Wylie : byang-chub sems-dpa  ;vietnamien: Bồ Tát ; sattva être, bodhi éveil, vocabulaire du bouddhisme) est un terme sanskrit qui désigne celui qui a formé le vœu de suivre le chemin indiqué par le Bouddha Shākyamuni, a pris le refuge auprès des trois joyaux (Bouddha, dharma et sangha) et respecte strictement les disciplines destinées aux Bodhisattvas, pour aider d'abord les autres êtres sensibles à s'éveiller tout en progressant lui-même vers son propre éveil définitif, qui est celui d'un bouddha.

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bodhisattva

     

    Cette page est à lire en entier si possible car elle est vraiment significative en matière d’informations sur le rôle des Boddhisattvas.  

     

     

    Le boddhisattva

     

    Jnaña est la Connaissance « vraie », la compréhension claire et universelle acquise par la pratique de l’attention « juste », dans l’Octuple Sentier.

     

    1° / La sagesse du Dharmadhatu (Vairocana) est la sagesse de base. Les quatre autres sagesses en étant des aspects particuliers.

    « Dhatu » est le domaine, le royaume, le champ (du cosmos).

    « Dharma » est la réalité, la vérité, l’ultime.

    La sagesse du Dharmadhatu est donc :

    Le cosmos est la réalité et la réalité est le cosmos.

    Rûpa est sunyata et sunyata est rûpa.

    (Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut).

     

    2°/ la Sagesse semblable au miroir (Aksobhya) est la sagesse du miroir qui reflète tout. Il voit tout, de tout il comprend la vraie nature. Si vous regardez dans les profondeurs de l’esprit éveillé, vous voyez tout. En d’autres termes, dans l’esprit éveillé, il n’y a pas de réaction subjective, pas d’attachement artificiel. Il y a seulement une objectivité pure et parfaite, tout comme un miroir réfléchissant tout ce qui existe.

     

    3°/ La sagesse de l’égalité ou de l’identité (Ratnasambava) voit la même réalité dans tout, la même sunyata dans tout. Il a donc la même attitude envers tout. Il a le même amour, la même compassion envers tout le monde, sans aucune distinction, ni aucune discrimination. Son esprit éveillé brille d’amour et de compassion sur le grand comme sur le petit, sur le « bon » comme sur le « mauvais ».

     

    4°/ La sagesse toute discriminante (Amitabha) reflète les moindres détails. Ceci signifie que son esprit éveillé ne voit pas seulement l’unité des choses, où seulement leur diversité, mais qu’il voit les deux à la fois. Il y a l’unité et la différence, le monisme et le pluralisme, ce ne sont pas des différences mais des complémentarités. L’amour et la haine sont une seule et même valeur à des degrés différents.

     

    5°/ La sagesse toute accomplissante (Amoghasiddhi) se voue au bien-être de tous les êtres sensibles. En faisant cela, elle conçoit de nombreux « moyens habiles » pour aider les gens, tout en fonctionnant librement, spontanément, et naturellement. (Cette sagesse est au-là de tout, que ce soit de la politique où encore des religions, etc.)  

     

    La sagesse semblable au miroir est immuable et elle tient lieu de support aux trois autres sagesses, celle de l’égalité, celle du discernement et celle de l’accomplissement.

     

    Le terme sanskrit d’arhat est utilisé pour désigner celui qui de son vivant s’est affranchit du samsara (la roue de l’existence). A partir du moment où il atteint le nirvana complet à sa mort, l’arhat jouit de l’éveil mais n’œuvre pas nécessairement au salut des êtres sensibles qui demeurent dans le samsara.

     

    On peut considérer que le terme d’arhat correspond de manière générale à l’atteinte de l’éveil, des distinctions pouvant par ailleurs être introduites en fonction des différentes voies d’éveil menant à l’état d’arhat. On distingue principalement trois voies :

     

    1. La voie des auditeurs (sravaka) est celle de ceux qui reçoivent l’enseignement d’un parfait bouddha (samyaksambuddha) et le mettent en pratique pour atteindre leur propre libération.
    2. La voie des « bouddha par soi » (pratyekabuddha) n’implique pas de recevoir l’enseignement d’un bouddha. Le pratyekabuddha atteint la libération en se retirant volontairement du monde pour pratiquer en solitaire.
    3. La voie de boddhisattva mène à l’état de parfait bouddha (samyaksambuddha). Cette voie est la seule capable à son tour de conduire les êtres à l’éveil. Ce qui caractérise le bodhisattva c’est que sur le seuil de l’éveil, il renonce à entrer dans l’état d’arhat et se destine à devenir un bouddha en se consacrant au bien de tous les êtres.

     

    Dans le bouddhisme ancien, l’accent n’est pas mis sur la voie du bodhisattva, car l’état d’éveil complet d’un bouddha est considéré comme beaucoup plus difficile à atteindre que l’état d’éveil de l’arhat.

     

    C’est principalement à travers les références du bouddha Sakyamuni à ses vies antérieures que le terme de bodhisattva est utilisé. Le bouddha Sakyamuni à en effet pris « le vœu de bodhisattva » auprès du bouddha Dipamkara, alors qu’il était le brahmane Sumedha dans l’une de ses vies antérieures.

     

    C’est traditionnellement cette prise de vœu devant un bouddha qui marque l’entrée du pratiquant sur le chemin du bodhisattva. 

     

    La vertu essentielle des bodhisattvas est celle de la compassion. Traditionnellement, leur voie est toutefois jalonnée par la réalisation des vertus transcendantes, plus connues sous le nom de pâramitas. Elles sont au nombre de six où dix suivant la tradition, sachant que les quatre supplémentaires dans ce dernier cas peuvent être considérées comme un développement de la dernière des six, celle de la connaissance supérieure.

     

    La classification des paramita en dix paramita permet d’établir un lien avec la notion des dix terres des bodhisattvas (bhumi), qui correspondent à dix étapes rencontrées par le bodhisattva sur le chemin de l’éveil.

     

    La progression le long des dix terres est le résultat d’une absence de souillure ou d’obscurcissement que celui d’une construction.  

     

    L’arrivée dans la première terre s’effectue lorsque le bodhisattva, animé d’une profonde dévotion et d’une grande détermination dans son comportement et son désir de pénétrer le sens de la vacuité, a pu déjà vaincre les dix passions qui s’opposent aux dix perfections :

     

    1. L’avarice à la générosité (Donner-concilier-aimer inconditionnellement)
    2. L’immoralité à la discipline (vertu-éthique-honnêteté-intégrité-entraide)
    3. La colère à la patience (imperturbabilité-tolérance-indulgence-constance)
    4. La paresse à l’énergie (Activité-effort-courage-ardeur)
    5. La distraction à la concentration (Attention-méditation-vigilance)
    6. L’inconséquence à la connaissance supérieure (Sagesse-réflexion-discernement)
    7. La malhabileté à l’habileté des moyens (Savoir-méthodologie-aptitude)
    8. Le manque d’inspiration au vœu (foi, aspiration et détermination à sauver les autres)
    9. La faiblesse à la force (pouvoirs-spirituels-en-action).
    10. L’infatuation stupide à la sagesse (connaissance suprême-sagesse absolue).

     

    L’infatuation est la satisfaction du « soi », de la fatuité, de la suffisance, de la vanité.

     

    A ce stade, qui correspond à la voie de l’application ou de la préparation, le bodhisattva obtient un aperçu de la réalité. Ici, il a déjà dissipé ses croyances conceptuelles naïves sur la vacuité, l’éternalisme, le nihilisme et la saisie du sujet sur l’objet. En entrant dans la voie de la vision, il devient un aryabodhisattva et pénètre directement la double vacuité du soi et des phénomènes. Son éveil est désormais assuré. 

    Le nihilisme est une idéologie qui rejette toute croyance et qui refuse toute contrainte sociale.

    C’est à ce stade que commence la progression en dix bhumi (terre) au cours de laquelle il va progressivement éliminer les passions constitutives de l’obscurcissement passionnel ainsi que l’ignorance subtile d’où découle l’obscurcissement cognitif (qui concerne la connaissance rationnelle). Dès la première étape, il acquière douze types de pouvoirs spéciaux, dont la capacité sera multipliée par dix à chaque nouvelle terre. A chacune de ses terres correspondra aussi la maîtrise de l’une des dix paramita (générosité-discipline-patience-énergie-concentration-connaissance supérieure, auxquelles s’ajoutent l’habileté des moyens-le vœu-la force-et la sagesse).


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    Être un cœur créateur

     

    Module proposition d’étude de texte sacré (Décembre 2014)

    Les 5 poisons du Bouddhisme

     

    Textes sacrés Décembre 2014

     

     

    Dans le Bouddhisme, les cinq sagesses dont nous avons parlé le mois dernier, correspondent aux cinq poisons où souillures de l’esprit. Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que le simple fait que « l’esprit » se penche dans une direction où une autre, est un facteur de perturbation de l’esprit d’éveil. Les cinq poisons sont le désir, la colère, l’orgueil, la jalousie, et l’ignorance. Ces souillures sont considérées comme des émotions qui agitent l’esprit. Quand  l’esprit de l’être est agité par l’un où l’autre de ces cinq poisons, il produit inévitablement du karma négatif. Quand l’être travaille à redresser ses penchants, il produit un Dharma positif. Le but de la méditation, du yoga, où de la pratique d’une discipline spirituelle est d’aller contre les mauvaises tendances, de devenir plus participatif, plus volontaire, plus résistant, pour redresser donc devenir plus droit, en accompagnant son esprit dans une discipline spirituelle. Celle-ci nous permettant de « sortir » en quelque sorte du négatif. Entrer dans un nouvelle discipline et maintenir cet apprentissage demande un investissement certain et du temps. Développer ses qualités grâce aux antidotes neutralise les cinq poisons. L’emprise des impuretés sur l’esprit est anéantie par une discipline spirituelle régulière, l’utilisation des antidotes dans la vie quotidienne, et une expérimentation journalière. L’entraînement est toujours gage de réussite.

     

    Les Cinq poisons qui souillent l’esprit humain sont : 

     

    1.  Le désir où attachement, sa couleur est le rouge, sa direction est l’Ouest, son antidote est la méditation sur la dépendance.

    2.  La colère où haine, sa couleur est le bleu, sa direction est l’Est, son antidote est la méditation sur l’Amour compatissant.

    3.  L’orgueil où Amour-propre, sa couleur est le jaune, sa direction le Sud, son antidote est de donner de l’importance aux autres.

    4. La jalousie où Ombrage, sa couleur est le vert, sa direction est le Nord, son antidote est de se réjouir de la réussite et du bonheur des autres.

    5. L’Ignorance où Non-savoir, sa couleur est le blanc, sa direction le Centre, son antidote est la méditation sur les 12 causes interdépendantes.

     

    Pour l’enseignement du Bouddha, les cinq émotions perturbatrices sont considérées comme des « Sagesses » qu’il convient de purifier complètement afin d’accéder à l’éveil parfait. Ses émotions ne doivent pas « être refoulées » mais au contraire assainies afin de retrouver leur nature primordiale. C’est pourquoi, elles seront toutes acceptées en « soi » par l’aspirant, donc reconnu comme telles à l’intérieur même de chacun. C’est alors qu’un travail de déracinement profond permettra leur éradication complète.

     

    A chaque poison correspond donc une sagesse à développer ou retrouver en « soi ».

     

    1.    Le désir devient un « besoin » ou plutôt une dépendance douloureuse pour quelque chose d’extérieur afin de se sentir bien. Par exemple, un besoin d’amour de l’autre, un besoin de tendresse, de compliments, de reconnaissance, de drogue, d’alcool, de sexe, de consommation, afin de se sentir exister, etc. La sagesse qui lui correspond est la sagesse de l’Amour, de la compassion, et de l’empathie. Bref, une sagesse qui prend en compte son « manque » d’amour et son « manque » de connaissance. Cette ignorance (vide intérieur) franchie et reconnue en « soi », agit comme une évidence, et facilite l’ouverture envers tous les autres êtres sensibles. En effet, chaque être humain est en quelque sorte en « manque d’amour » et en « manque de connaissance » sur bien des sujets. L’être ne peut pas avoir toute la connaissance en lui tout seul. Cette connaissance est partagée entre nous tous et nous en détenons tous une parcelle. Ensemble nous formons l’univers. C’est cette « prise de conscience » qui permet à l’Amour et à la Compassion d’émerger en nous. Nous sommes tous UN, à la fois unique et tous semblables. Nous dépendons les uns des autres, nous sommes relier entre nous et ensemble nous formons l’humanité. Nous trouvons notre chemin grâce à notre solitude mais nous ne sommes pas « seul » pour y arriver. Autour de nous, les autres nous aident en cela, comme nous aidons les autres aussi. Chaque « vide existentiel » trouve sa solution grâce à l’aide des autres. la Sagesse du Dharmadhatu représente la pureté intérieure primordiale de chacun et du tout. Elle était là avant nous et sera encore là après nous. Elle remplie le cœur existentiel de tous les êtres sensibles, les aides à évoluer dans leur vie, sur le chemin de l’Amour, de la compassion et de l’empathie. Elle permet d’aimer, de comprendre et de remplir notre mission de vie ici sur terre. La sagesse du Dharmadhatu est ce centre vers lequel nous devant retourner, le lieu d’origine de toutes les autres sagesses, le point d’éveil et de libération de l’être.

     

    2.    La colère devient un moyen d’imposer son point de vue, de contrôler, d’avoir l’emprise sur, de s’indigner, de refuser, de s’opposer, de se protéger surtout, etc. Comme l’être est en pleine construction intérieure, il n’est pas encore très solide, souvent il a du mal à imposer ses propres choix, et vivre avec les avis des autres et les pressions extérieures sont « difficiles ». Son noyau propre est en train de se structurer, de se renforcer, et de se solidifier. En même temps, il apprend à affirmer sa personnalité, à développer ou retrouver son savoir, à acquérir de la technicité et doit évaluer et partager ce « savoir faire » avec les autres. Alors ici, les egos s’affrontent et les prises de « pouvoir » s’intensifient. Entre « connaissances », l’amour et la compassion ne sont pas toujours au rendez-vous et la coexistence est ardue. Vivre ensemble s’apprend tous les jours, l’espace est vaste et il y a de la place pour tout le monde malgré que certain pensent le contraire. Vivre et s’affirmer au milieu des autres est un chemin plein d’embûches. Chacun à ses propres problèmes à résoudre, chacun à des revendications à formuler, et tout le monde doit faire un effort d’intégration au sein du groupe. Les conflits aident les êtres sensibles à devenir plus aimant, plus compatissant, plus autonome, et plus sociable. En trouvant des solutions à leurs problèmes, les êtres sensibles grandissent au cœur du monde en privilégiant l’amour, la joie de vivre et le bonheur. La Sagesse semblable au miroir les aide en cela puisqu’elle leur offre l’opportunité de profiter de cette vie pour s’élever spirituellement. La colère correspond à la passion qui se transforme, au discernement qui se développe en toutes circonstances, à la vivacité intellectuelle qui se développe et s’intensifie dans le perfectionnement et surtout à un engagement indispensable au maintient de l’équilibre et de l’harmonie sur tous les plans. Le détachement découle progressivement, et la colère laisse la place au calme intérieur.

     

    3.    L’orgueil devient une parade pour masquer un manque, soit d’amour, soit de compassion, soit de travail sur « soi ». Par manque d’intérêt, d’investissement, de développement,  de connaissance, de qualité, etc. La personne refuse de se sentir inférieure à, moins forte que, moins grande, moins compatissante, plus ignorante, etc. Son manque de confiance en elle, vient de ce « manque » qui est en train de se manifester de plus en plus. A force, elle comprend qu’elle doit faire quelque chose pour remplir ce déficit. Mais surtout, elle apprend à se servir de cette faiblesse comme une béquille pour changer. Reconnaître en « soi » un défaut, un vide ou encore une déficience n’est pas facile. Mais c’est seulement quand cette faiblesse est reconnue, qu’elle peut être acceptée, puis dépassée. Reconnaître que les autres sont plus que nous, c’est accepter consciemment d’être dépassé par plus vaste que « soi ». Mais c’est aussi et surtout profiter de ces immenses connaissances misent à notre disposition pour évoluer. La sagesse est surtout une question d’élégance, de partage, et d’Amour du tout. C’est là que la Sagesse de l’égalité et de l’identité propre à chacun intervient.  Nous sommes tous des êtres extraordinaires, nous sommes tous égaux dans l’apprentissage, tout en ayant une identité propre et personne ne peut remettre en cause cette affirmation. De cette prise de conscience naît une grandeur d’âme extraordinaire et aussi vaste que l’infini. Nous nous enrichissons mutuellement, nous progressons sur la voie grâce à notre ouverture sur les autres, nous nous élevons ensemble grâce aux uns et aux autres si nous acceptons de partager nos trésors. Ici, la sagesse de l’égalité et de l’identité prend toute sa dimension dans le fait de « donner » de l’importance aux autres, de les accueillir en « soi », de les chérir, de les comprendre, de les écouter, de leurs donner des outils pour développer leurs qualités,  de recevoir tout ce qu’ils ont à donner, de mettre en lumière leurs « dons », leurs efforts, leurs savoirs et de soutenir leurs actions. Cette sagesse est dans le partage des connaissances, des savoir-faire, des savoir-être, des savoir vivre. Nous ne sommes pas supérieurs aux autres, il ne doit y avoir aucun mépris envers les autres êtres sensibles dans notre nature propre, dans nos démarches et dans nos actions. La confiance en « soi » est une question d’éducation, le résultat d’un travail conséquent sur nous-mêmes, mais également d’un investissement honorable auprès des autres.

     

    4.    La jalousie est une question d’ombrage ou plutôt un besoin inconsidéré d’occuper l’espace conquit par soi-même. L’être ne supporte pas d’être remis en cause dans ses propres fondations, sur son terrain, dans ses convictions profondes, par quelqu’un d’autre. Il à réussit à construire sa base tout seul et sans aucune notice et maintenant il entend bien progresser pour arriver tout en haut. Alors, il est prêt à tout et parfois à dégommer les audacieux  qui voudraient en découdre avec lui. Il n’apprécie pas ceux qui voudraient passer devant lui ou s’accaparer ses biens. Son efficacité, son action graduée, sa pratique, et son réalisme doivent maturer tous les jours davantage afin de dépasser la peur, les doutes, et le scepticisme. Sa confiance et son courage ont déjà réalisé tant de choses aux prix de nombreux sacrifices alors il entend maintenir son espace coûte que coûte. Pourtant le détachement est obligatoire pour avancer plus en avant sur la voie de l’éveil. Celui-ci doit être complet et entier, et la jalousie n’est qu’un attachement supplémentaire dont il convient de s’affranchir. C’est ici que la Sagesse discriminante intervient en cela qu’elle unifie l’être fragmenté en une seule et unique chose. L’individu doit s’ouvrir sur l’infini, et devenir « UN » avec tout l’univers tout en conservant son individualité. Cette connexion est un passage sur une autre dimension beaucoup plus subtile. Dans l’invisible, une autre manière d’être et d’aimer est demandée. Ce partage est indispensable à l’évolution spirituelle de chacun. L’audition, la réflexion et l’expérience personnelle viennent finaliser le développement de la finesse de cet esprit là.  La sagesse discriminante n’a nulle besoin de prendre toute la place pour s’épanouir et exister complètement. Elle se dissout dans le tout comme dans une scène à l’œuvre parfaite. L’être trouve finalement sa place au cœur du puzzle qu’est l’univers sans perdre son identité propre. Savoir se fondre dans la masse au point de faire partie intégrante du tableau, en pleine contemplation de  cette unité, tout en comprenant la diversité de chacun.  

     

    5.    L’ignorance est une question de non savoir, une absence de connaissance, un blanc sur l’intellectuel. Ce n’est pas de la débilité où de la bêtise, mais simplement un vide à combler. Toutes les choses sont interdépendantes et reliées entre elles. L’ignorant ne sait pas cela, il ne peut pas en parler, ni défendre son point de vue sur le sujet car il méconnait cette vérité. Alors, il se moque, plaisante, émet des doutes, s’intéresse à autre chose, ou passe son chemin. Ne pas « savoir » n’est pas une tare, mais juste un manque d’information. Souvent, certains êtres ont honte de ne pas avoir toute la connaissance qu’il souhaiterait obtenir. L’humilité est gage de sagesse. Pourtant c’est en reconnaissant ce manque de connaissance sur un sujet bien précis que ceux qui savent nous éclairent immédiatement de leur chandelles. C’est pourquoi nous devons toujours nous entourer avec des êtres qui nous sont supérieurs, qui sont plein de sagesse, qui ont une connaissance étendu et qui souhaitent la partager avec le plus grand nombres d’êtres sensibles. C’est ici qu’intervient la Sagesse toute accomplissante, celle qui nous encourage à « offrir » notre propre savoir aux autres. Se vouer au bien-être des autres, vouloir leur élévation matérielle et spirituelle, souhaiter qu’ils deviennent autonome, aspirer à leur accomplissement, est un bien pour l’humanité toute entière. Cette sagesse agit naturellement, avec spontanéité, libre de toute attache, elle trouve des moyens habiles pour favoriser la compréhension de tous les êtres sensibles, elle les aide à franchir les obstacles, guide leur avancement sur la voie, parce qu’elle souhaite le bonheur et l’éveil de tous.  Elle sait au fond d’elle-même que c’est dans un ensemble que le monde avance. Dans la contemplation de tous et grâce à la méditation, cette sagesse œuvre en permanence pour le bien universel. Ses champs de conscience sont vastes et variés, car ils sont complètement purifiés et unifiés. Elle voit spontanément tout ce qui doit être fait et élève tout ce qu’elle peut jusqu’à la source de l’inconditionné.

     


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Véronique-Arlette

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    Module proposition d’étude de texte sacré (Novembre 2014)

    Les 5 Sagesses du Bouddhisme

     

    Texte Sacré Novembre 2014

     

     

    En ce moment, nous entendons beaucoup parler d’enseignements spirituels. Quelques-uns ont comme approche relationnel, comme mode d’expression, et comme sujet de communication la soi-disant « Conscience ». Certains ont comme principal sujet d’enseignement, le miroir relationnel. Ils considèrent que « l’autre », celui qui est en face d’eux, leur renvoient ce qu’ils sont eux-mêmes où qu’il convient de «  juste renvoyer » sans essayer de comprendre. Il y a beaucoup de confusion dans les esprits actuellement. En rajouter sur le sujet ne fait qu’empirer les choses. C’est pourquoi, j’aimerais encourager votre évolution un peu plus loin sur la voie. Dans cette alternative, je porte à votre connaissance les 5 sagesses essentielles du Bouddhisme, qui sont toutes très explicites. Chaque sagesse représente un élément, un monde, une couleur, une direction, un défaut à surmonter et une qualité à développer. Elles élèvent toutes l’esprit, accompagnent sur le chemin de la spiritualité et guident toujours plus loin. Les sagesses sont considérées comme des « portes de délivrance » que le disciple emprunte pour purifié son cœur et atteindre l’éveil.  

     

    Ether / La première sagesse est la Sagesse du Dharmadhatu et symbolise le royaume du Cosmos.  Au commencement, nous sommes tous semblable, parfaitement au centre de la neutralité et de la paix intérieure, symbolisé par l’élément Ether. Cette sagesse représente l’universalité primordiale et englobe la totalité du monde intérieur, celui du devoir spirituel, et de tous les éléments qui la constitue. C’est la sagesse sur laquelle « tout » repose éternellement, la conscience transparente et lumineuse, complètement purifiée des voiles de l’illusion. C’est un champ immense, un fil qui nous relie tous ensemble. Elle est à la fois le fondement et l’aboutissement de toutes les activités, puisqu’elle est l’étincelle qui deviendra soleil, grâce à la méthode, à la pratique, et à la maîtrise. C’est la prise de conscience de l’ignorance qui est l’élément déclencheur. Grace à cette prise de conscience fondamentale, l’être entreprend une activité spirituelle. Dans cette sagesse, il y a la forme, les phénomènes et  l’espace appelé vacuité. Ce vide est de l’ordre de la nature ultime de toute chose.  Cette sagesse est la base de toutes les autres sagesses, puisqu’elle est à la fois l’étincelle de lumière primordiale, plus toutes les autres couches qui viennent englober cette vérité fondamentale. C’est l’interdépendance de la chaine conditionné ou chaque partie conserve son identité propre. C’est la lumière pure de la conscience qui pénètre tout. Cette sagesse libère de la sphère des Dieux, car l’être prend conscience des choses, et entreprend une véritable démarche de pacification. Elle enseigne l’attitude juste et l’émotion saine qui élève vers les hauteurs. Sa couleur est le blanc parce que le désir d’illumination est la base causale de cette sagesse. Notre origine est un prétexte à la vie, un formidable parcours qui nous oblige à remonter vers la source de cette même vie, pour en comprendre pleinement l’utilité. Au cœur de cette sagesse, les quatre autres sagesses fonctionnent sur deux axes, l’un  horizontal qui va de l’est vers l’ouest se rapporte au domaine de la connaissance et l’axe vertical qui va du sud au nord correspond à l’affectivité et à l’action. Quand l’être éveillé reste bien centré au cœur du Dharmadhatu et déploie sa compréhension des autres sagesses autour de cet axe central, le but final est l’illumination. C’est la croix de l’Amour qui tisse la Sagesse, ou la spirale ascensionnelle de l’homme qui devient par la force de son activité un surhomme.

     

    Eau / La deuxième sagesse est la Sagesse Semblable au miroir. L’être devient un miroir qui réfléchit tout ce qui existe sans s’y attacher. C’est l’eau adamantine, tous les niveaux en relation avec l’eau, juste au dessus de la boue, et qui conduit inexorablement vers un effet d’éclaircissement. C’est l’esprit vif de la curiosité, l’organisation, la précision,  les purifications,  les guérisons, les éclaircissements et l’indestructibilité des conceptualisations. Ici l’esprit se clarifie, il voit dans les profondeurs de l’eau transparente aussi nettement qu’un miroir, avec une grande précision de tous les détails, sans commentaire. La projection de l’autre retourne à lui-même sans mauvaise intention. Cette sagesse purifie de la haine et de la colère. Mais, il faut cultiver le tranchant du détachement, ne pas fixer les images qui passent, et accepter de changer de positionnement. Si l’être reste calme, posé et concentré sur l’instant présent, il ne solidifie pas les images, et continue sa progression vers plus de clarté. Si les images se figent, l’être devient le miroir de lui-même, ou le miroir de l’autre, dans un face à face destructeur. Attention donc, à l’aversion et à la répulsion qui sont des distorsions, avec une intention de nuire, avant  même d’être inquiété réellement. Cette sagesse enseigne l’impassibilité, l’immuabilité et aide à devenir inébranlable devant l’adversité, la colère et le mépris. Elle libère de la sphère des états infernaux de la négativité, du monde des enfers, et de la fixation intellectuelle. Sa direction est l’est et sa couleur est le bleu symbole de l’eau. En effet, l’eau peut-être nébuleuse et turbulente est donc de nature agressive et défensive comme la colère, ou peut-être claire et limpide et de nature éclatante et précise comme le miroir. L’acuité du miroir doit être sans ambages, sans détour, sans intention, et sans déplacement. Tout est dans la détermination de l’esprit (aspect masculin) qui cherche la vérité dans la vacuité (aspect féminin). Le miroir doit être purifié de tout désir, de tout ressentiment, de tout but, pour être transparent et sans projection personnelle.

     

    Terre / La troisième sagesse est la Sagesse de l’égalité ou de l’identité. L’être brille avec son amour et sa compassion sur « tout » le grand et le petit, sur le bon et le mauvais, au travers de l’expérience terrestre. C’est la sagesse qui considère tout le monde comme son propre « soi ». Cela arrive quand l’eau à purifié ses poisons, qu’elle ne subit plus aucun trouble, et qu’elle maintient cet équilibre avec une égalité d’âme propre à tous. Consciente de son implication avec les autres au cœur de la terre mère, elle œuvre avec bonté pour tous. De cette sagesse ressort une certaine sérénité faite de générosité continuelle. Il y a une forme de dépassement de l’orgueil et de l’avidité qui ouvre sur une sagesse réalisée matériellement à partir de l’expérience du « don de soi ». Ce joyau porte l’égalité avec impartialité et reconnait l’esprit Divin en chacun. Cette sagesse permet de voir la nature universelle des êtres et d’entrer en communication avec cette richesse. Les sentiments sont complètement ouverts et en attente d’épanouissements. L’émerveillement s’enrichir de ce contact, sans chercher à se hisser au dessus des autres. La valorisation n’est que dans l’envahissement d’être enfin « soi-même ». Cette sagesse symbolise la pureté de l’esprit qui clarifie complètement le cœur. C’est l’Unité avec la Divinité, avec l’enseignement, les frères et les sœurs de lumière.  C’est l’accomplissement d’un vœu offert à toute l’humanité, du souffle vital au niveau du nombril, à la vision de l’œil divin. Il y a concrétisation au travers d’un vœu, évaluation à l’autre sans mépris, au travers de l’expérience terrestre de l’enseignement. Cette sagesse est de couleur jaune, sa direction est le sud, son élément est la terre, elle libère de la sphère des humains, avec une nécessité de prendre ses distances avec le monde, pour emprunter une voie beaucoup plus spirituelle. L’orgueil est la racine de toutes les émotions perturbatrices. En aiguisant notre attention et notre patience, cette sagesse apaise notre désir d’arrogance et de supériorité.

     

    Feu / La quatrième sagesse est la Sagesse toute discriminante. C’est voir l’unité des choses, leur diversité et les deux à la fois en même temps. Cette sagesse vainc toutes les formes de passion comme la convoitise, la cupidité, les besoins maladifs et les désirs sexuels. Elle règne sur l’élément feu et transmute la chaleur de la passion en chaleur de compassion. C’est la connaissance de l’observation analytique, le dépassement du désir passionné, et l’affranchissement de la satisfaction, qui coupent l’attachement. Il n’y a plus d’espérance, ni d’insatisfaction, quand le désir est éteint, l’esprit se retire progressivement dans la matrice, pour se développer et s’épanouir pleinement dans la Divinité. Cette sagesse génère la lumière infinie et l’éveil jusqu’aux confins de l’univers. C’est le déploiement spirituel dans sa plus grande sublimation, au travers de la profondeur de la méditation. Le mental est complètement concentré sur l’objet, il ne fonctionne plus et est hors de portée de la conscience. La pureté dégagée par ses hauts états méditatifs est une protection contre les influences extérieures. Arrivé à ce terme, l’être est immunisé contre tous les serpents même les plus vénéneux, contre tous les poisons et autres souillures de l’esprit. Il brille d’une parfaite lumière sur tout, car il y a union entre spirituel et matériel. L’éclaircissement total est dans la contemplation. C’est l’élixir de l’immortalité, le nectar de la délectation suprême. C’est le désir intense qui nous conduit vers l’Amour véritable et Inconditionnel. Cette sagesse est de couleur rouge, et nous libère de la sphère des esprits avides, de l’avarice et des appétits insatiables. Le royaume de la félicité est situé à l’ouest, c’est un quartier très favorable pour atteindre l’éveil rapidement. De façon plus significative, cette sagesse est un lieu immense, c’est le champ d’Amour bienveillant dont nous avons tous besoin pour transformer, notre désir intense en amour inconditionnel. L’Amour est un océan immense ou l’immersion dans ce champ de mérites, est un partage qui profite à tous.

     

    Air / La cinquième sagesse est la Sagesse toute accomplissante. L’être se voue au bien-être de tous les êtres. C’est la sagesse qui avance invariablement vers son but, le conquérant tout puissant qui accomplit pleinement son destin, dans des actes emprunt de discernement. C’est la subtilité de l’air dans toute son activité, du souffle vital, à la traversée de la naissance à la mort, de la compréhension des rivières sacrées de samsara la roue de l’existence. C’est l’élément Air, le vent de l’été et la force accomplissante qui surgit au bon moment. La persévérance du perfectionnement aboutie à un jugement et une action infaillible. L’esprit à une connaissance pratique innée, et de cela nait une solution spontanée. C’est la félicité que rien ne peut venir ternir, ou aucun sentiment de frustration ou d’inhibition n’existe. C’est la force tranquille, légère et efficace qui avance inexorablement. C’est l’union des opposés, la croix formée par l’Amour qui rencontre la Connaissance et l’union sacrée entre le féminin et le masculin. C’est le dharma qui s’accomplit dans la franchisse, l’authenticité et la justesse d’esprit. Il n’y a aucun contrôle, pas de désir et d’attachement, pas de manipulation dans cette finalité, mais juste une simple réjouissance à aider les autres. C’est une pensée vers tous les êtres qui doivent être délivrés de leurs peines et conduit au véritable bonheur. Ici, la peur est intrépide parce qu’elle est entièrement transcendée. C’est l’état d’homme à l’état de surhomme. Cette sagesse est située à l’ouest, est de couleur verte et libère de la sphère des anti-Dieux, de la haine, du ressentiment et de la vanité. Dans ce monde particulier ou la jalousie et l’envie dominent, beaucoup aimeraient s’emparer de « l’Arbre accomplissant tous les souhaits », mais cette sagesse les encourage à rechercher plutôt la connaissance de la paix intérieure, que la puissance et l’argent.

     

    L’Amour et la sagesse liés ensemble sont le résultat de l’éveil qui se produit dans l’être. Il se tisse l’un avec l’autre et sont la trame de fond de toute notre existence. Chacun d’entre nous possède en lui-même un aspect féminin et un aspect masculin, dont il lui convient de réaliser l’union sacrée à l’intérieur de lui-même. Dans notre vie, si nous sommes un homme ou une femme, nous recherchons inconsciemment la perle qui équilibrera parfaitement notre part féminine et notre part masculine. L’équilibre de notre communication avec l’autre, de la beauté de notre mode relationnel, réside ici même. Si nous ressentons de la frustration ou de l’unité, dans cette recherche, c’est parce que le mystère n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Savoir nous ouvrir et recevoir l’autre ou au contraire savoir être ferme et plonger dans l’autre pour le pénétrer, sont des apprentissages plein de richesse et de sagesse. Ils ne conviennent pas seulement à un homme ou à une femme mais à un être désireux de trouver l’harmonie relationnelle. L’équation de cette résolution est une question de complémentarité entre les forces du yin et du yang, et de l’équilibre entre ses deux polarités.  Trop de yang engendre des conflits, des luttes et de la colère. Trop de yin engendre beaucoup de laisser-aller et de la négligence. Un être bien équilibré utilise ses deux énergies suivant ce qu’il a besoin de faire dans son quotidien. Il peut-être complètement soumit ou complètement dominant, sa souplesse d’esprit à une grande capacité d’adaptabilité. S’il cherche à vivre en couple, ou un partenaire professionnel, ou relationnel,  il recherchera cette même stabilité chez son partenaire.  S’il est très équilibré, aura-t-il réellement besoin de quelqu’un d’autre, ou préfèrera t-il plutôt sa solitude ? La vérité de notre unité n’est pas chez l’autre, mais bien en nous même. La sexualité n’est qu’un moyen qui nous aide à comprendre cette dualité homme femme, cette différence entre deux énergies opposées, cette unité entre les forces yin et yang. Donner des conseils et guider les êtres est une source de toute beauté ou le respect de chacun doit être préservé. Avant d’offrir notre connaissance, avant de renvoyer systématiquement vers l’autre, avec peut-être un effet miroir destructeur, peut-être devrions-nous avoir expérimenté l’éveil. Peut-être devrions-nous d’abord être bienveillant et fraternel, essayer de comprendre véritablement le tourment et le problème que traverse l’autre, afin d’éviter de lui causer une souffrance supplémentaire. L’Amour et la patience sont en cela des vues de l’esprit qui élargissent notre Conscience. Ce sont des moyens essentiels à notre portée, qui nous aident à « prendre du temps » pour AIMER malgré nos différences et prendre du recul pour observer et affiner notre compréhension. C’est après une longue maturité, que nous comprenons que « renvoyer » n’est souvent pas la bonne solution. Il vaut mieux aimer pleinement, observer pour voir si le problème demeure, être patient avec l’autre, pour favoriser sa progression sur la voie. L’Amour est un soutien incroyable, un tuteur de guérison, et un pouvoir évolutif. De cet Amour Bienveillant peut naitre une « envie de devenir semblable », de grandir dans les pas du Maitre, et d’atteindre le bonheur suprême de l’esprit Universel. La force qui jaillit de cette unité est mystérieuse et incommensurable. L’absence de dualité entraine un équilibre riche de simplicité, d’humilité et de libération. C’est pour cette raison que nous pouvons l’utiliser sans modération.

     


     

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.

     

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    Très bon travail

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    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module proposition d’étude de texte sacré (Octobre 2014)

     

    Les quatre incommensurables (partie 2)

     

    Texte Sacré Octobre 2014

     

    La joie et l’égalité d’âme sont des joyaux incommensurables

     

    Les quatre incommensurables sont quatre qualités de l’esprit, ou sentiments du cœur, qui peuvent être développées indéfiniment. Quand ses qualités deviennent immenses, elles deviennent des vertus.  Aussi profondes que l’océan primordial dans lequel nous baignons, qu’elles soient cultivées sans intention de quoi que ce soit, ou avec le souhait d’aider les autres, elles favorisent toutes les quatre, une renaissance dans le monde de Brahma, avec des conditions de vie qui seront de plus en plus favorables. Si elles sont développées avec une intention soutenue, de mener tous les êtres sensibles vers la libération ultime, alors elles en deviennent « incommensurables » et conduisent l’être vers l’éveil complet. Ses émotions positives très particulières favorisent le développement de l’être. En décuplant avec rapidité son avancement sur la voie, elles éclairent l’observation de l’étudiant et sa vision des choses se modifie, produisant des changements importants au cœur de son être. Les quatre incommensurables sont des qualités très favorables qui dévoilent une spiritualité emplie de Sagesse.  Pour devenir de plus en plus positif, être porté par une vague ascensionnelle, grandir et s’affranchir de tous les miasmes matériels, ses richesses du cœur sont à considérer comme des trésors enfouis. 

     

    Les quatre incommensurables sont : La bienveillance, la compassion, la joie et l’équanimité ou égalité d’âme. La bienveillance et la compassion ont été expliquées le mois dernier. Maintenant voici la joie et l’équanimité.

     

    3/La troisième Brahma Vihara est la joie sympathique ou joie altruiste. Cette attitude saine consiste à se réjouir des réussites, du bonheur, et des belles qualités dégagées par les autres êtres. Une joie profonde trouve son nectar dans le bien-être des autres plutôt que de nourrir des pensées envieuses et jalouses à leurs égards. Il convient d’être heureux de leur bonheur et de partager leurs plaisirs avec une joie intense. Quand nous voyons d’autres personnes heureuses, nous devions être heureux nous aussi. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas. Il y a souvent un sentiment de jalousie ou d’injustice qui se soulève en nous. Nous souhaiterions presque, avec un brin de cynisme, que les mésaventures s’acharnent sur eux….. ! Ce sentiment est naturel mais il  occasionne en nous une prise de conscience importante. Nous devons faire l’effort d’aller contre cette mauvaise tendance. En nous  obligeant à réagir favorablement au bonheur et à la joie des autres, nous participons à notre bien-être et au bien-être collectif. Si nous ne sommes joyeux, que lorsqu’il nous arrive personnellement quelque chose de « bon »,  alors nous limitons nos moments de bonheur, nos instants de joies, et nos temps de satisfactions. Alors que si nous partageons les joies des autres, nous sommes continuellement aspirés dans le bonheur tout court.  La joie sacrée se définit par le souhait que tous les êtres connaissent le bonheur parfait dénué de toute souffrance. Cette réjouissance devant le bonheur général est une joie salvatrice. La joie sympathique est un antidote puissant contre toute forme de jalousie. En nous réjouissant du bonheur des autres, de leurs qualités, de leurs vertus, de leurs bonnes actions, de leurs possessions, et de leurs réussites, nous souhaitons que ce bonheur s’amplifie encore et encore. Cette joie nous délivre de l’envie, de la compétition et du dénigrement. Au fur et à mesure de ce travail sur la joie, celle-ci augmente et devient incommensurable quand elle est contemplative. Malheureusement, Il est vraiment difficile de trouver la joie, quand les circonstances sont particulièrement difficiles. Par exemple, quand quelqu’un que nous aimons meurt, ou que la guerre fait rage tout autour de nous, ou encore que l’agressivité domine un peu partout, nous avons beaucoup de mal à avoir envie de réjouissances ! Comment pourrions-nous trouver une satisfaction heureuse, avec des individus qui se comportent mal, qui sont beaucoup plus portés à persécuter, à blâmer, et qui trouvent leur plaisir dans la méchanceté ? Il faut beaucoup de caractère, de force intérieure et de volonté, pour aller chercher cette joie tout au fond de notre être. Grâce à la patience, et à la bienveillance, nous pouvons attendre des jours meilleurs pour solidifier notre structure et avancer sur le chemin du sourire, puis de la joie nouvellement retrouvée. Parfois la joie des autres est comme un remède sur nos plaies, elle est contagieuse, nous sort des ornières et nous éclabousse agréablement.  La joie sympathique est une bonté qui se partage généreusement, un tissu social qui lie les genres entre eux, et une excellente manière de faire connaissance avec les autres. Le contraire de la joie est le chagrin, la tristesse, et l’abattement. Il y a deux ennemis à la joie. L’euphorie qui est un attachement excessif à la satisfaction des expériences plaisantes. Et l’envie qui nous fait détester les joies et les bonheurs des autres.  Soyons donc vigilant à être toujours prêt à recevoir la joie des autres en nous. Soyons « heureux » de percevoir le côté plaisant des choses, le côté positif des autres,   et le côté distrayant et agréable de l’existence.

     

    4/ La quatrième Brahma vihara est L’égalité d’âme ou équanimité : L’équanimité est une valeur fondamentale qui consiste à considérer chaque créature avec le même regard. L’égalité d’âme est la source de la non-violence. Elle est également la source du végétarisme. Elle est surtout une disposition affective de détachement et de sérénité à l’égard de toute chose, de toute sensation, que cette chose soit bonne ou mauvaise. L’équanimité est essentiellement la résultante d’une pratique spirituelle importante, l’acceptation de soi-même, des circonstances, et du bien fondé de la vie. Le fruit du lâcher-prise progressif est guidé directement vers un apaisement intime de l’être.  Mais cette impartialité n’est pas de l’indifférence ou de la passivité. Seulement, l’équanimité  à beaucoup de  recul et une vision compréhensive des autres. L’égalité d’âme « voit » la totalité de la perfection de l’Univers, et cette sagesse l’oblige à contempler le « tout » d’une manière indifférenciée. Dans ce regard,  il y a une acceptation complète de ce qui est au moment même ou cela est, sans souci d’autre chose. Une large pièce de bienveillance soutient l’égalité d’âme, un peu comme si tout était indiscutablement à sa place, et que chaque partie du puzzle avait droit à la même chose, dans un souci d’unité parfaite. L’ouverture d’esprit est claire, précise et circonspecte. Elle ne désire rien changer, et n’essaie même pas de contrôler quoi que ce soit. Juste elle est en totalité. Il n’y a pas de résistance, aucune lutte, pas de rejet non plus, aussi bien, devant ce qui est agréable que devant ce qui est désagréable. En accueillant en soi, toutes les circonstances de la vie, l’équanimité ouvre son cœur à tout l’univers. Parce qu’elle ne peut pas changer celui-ci, elle accepte ce fait et décide consciemment que c’est elle qui doit se modifier. L’égalité d’âme est l’alternative d’une grande souplesse d’esprit. Elle sait comprendre intuitivement pourquoi, comment, quand et ou agir rapidement avec une fraîcheur renouvelée et  une présence d’esprit rapide. Parce que tout est impermanent dans ce monde et que rien ne saurait durer, elle choisit la paix du cœur, la stabilité de la pensée, et la simplicité de l’unité. En pratiquant le lâcher-prise elle relâche toutes les tensions et s’harmonise avec le « tout ». En étant conciliante, elle s’unifie avec les êtres et avec l’univers. En permettant aux choses d’être ce qu’elles sont, elle ressent un très grand bien-être et une grande paix intérieure. Quand l’équanimité domine chez quelqu’un, chaque instant qu’il vit est un instant normal en soi. La personne est arrivé à un stade ou tous les moments sont appréhender de la même manière. Cet être sait très bien que dans une journée, il y aura de tout, des moments de joie, des moments de fatigue, des moments de tristesse, des moments de tranquillité, des moments de tension, des moments de pure harmonie, des moments de tendresse, bref des moments de toutes sortes. Mais il sait très bien que ceux-ci ne dureront pas, alors ils les regardent passer sans s’y arrêter. C’est cela être équanime, regarder la vie avec beaucoup de détachement. C’est laisser passer les airs de musique sans vouloir les écouter 100 fois, ne pas s’arrêter sur un moment de vie particulièrement agréable en souhaitant qu’il dure toute la vie, ou essayez de fuir un moment de profonde tristesse en disant qu’on a jamais de chance. Parce que tous ses moments sont tout simplement passagers et qu’il est impossible de les contrôler.  Nous ne pouvons pas faire surgir les choses parce que nous les souhaitons ardemment, nous ne pouvons pas nous débarrasser rapidement des choses difficiles, mais nous pouvons être ouverts au « tout » de l’instant présent sans parti pris. Avec une pratique correcte, l’équanimité s’affine car la sagesse et la compréhension émergent tout naturellement. Une motivation sincère, un désir d’être captivé par l’instant présent, un sens de l’observation dans la retenue, une grande patience pour arroser généreusement ce travail d’intériorité, beaucoup d’amour envers les autres, alors l’intuition pourra surprendre en offrant ses meilleurs atouts. Quand toutes ses qualités sont pleinement développées, l’esprit devient lumineux, pur et léger, la joie surgit à chaque instant, la liberté s’envole  vers une paix réelle,  faite d’équilibre et d’harmonie en soi. Et personne ne peut venir déranger cette égalité d’âme parfaite.

     


     

     

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    Véronique-Arlette

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    Module proposition d’étude de texte sacré (Septembre 2014)

     

    Les quatre incommensurables (partie 1)

     

    Texte Sacré Septembre 2014

     

     

    Les quatre incommensurables sont quatre qualités de l’esprit, ou sentiments du cœur, qui peuvent être développées indéfiniment. Quand ses qualités deviennent immenses, elles deviennent des vertus.  Aussi profondes que l’océan primordial dans lequel nous baignons, qu’elles soient cultivées sans intention de quoi que ce soit, ou avec le souhait d’aider les autres, elles favorisent toutes les quatre, une renaissance dans le monde de Brahma, avec des conditions de vie qui seront de plus en plus favorables. Si elles sont développées avec une intention soutenue, de mener tous les êtres sensibles vers la libération ultime, alors elles en deviennent « incommensurables » et conduisent l’être vers l’éveil complet. Ses sentiments positifs très particulier favorisent le développement de l’être. En décuplant avec rapidité son avancement sur la voie, elles éclairent l’observation de l’étudiant et sa vision des choses se modifie, produisant des changements importants au cœur de son être. Les quatre incommensurables sont des qualités très favorables qui dévoilent une spiritualité emplie de Sagesse.  Pour devenir de plus en plus positif, être porté par une vague ascensionnelle, grandir et s’affranchir de tous les miasmes matériels, ses richesses du cœur sont à considérer comme des trésors enfouis. 

     

    Les quatre incommensurables sont : La bienveillance, la compassion, la joie altruiste et l’équanimité ou égalité d’âme.

     

    1/La Bienveillance ou Metta en langue pali, ou Maitri en langue sanscrite est celle de l’Amour Inconditionnel, ou plutôt celle de l’Amitié Bienveillante Fraternelle. C’est ressentir envers tous les autres êtres, comme envers soi-même, un sentiment de cœur, d’amour pur et bienveillant, né d’une véritable reconnaissance fraternelle. Nous provenons tous de la même Source d’Amour et d’éternité. Une solidarité affective dont nous témoignons à chaque instant, une réelle nécessité inconsciente d’être reconnu comme tel,  tout simplement, sans besoin d’être ceci ou cela, ou d’afficher une perfection pour briller de cette authenticité. Chacun ici en ce monde à besoin d’amour et de lumière pour s’épanouir, besoin de tendresse et de douceur pour s’affirmer, et besoin d’affection pour naitre et renaitre à travers l’expérience terrestre. Comprendre ce besoin, c’est l’offrir aux autres, pas pour être « aimer » d’eux en retour, mais juste parce que c’est « bon » pour tous. Avoir compris que chaque être cherche au travers de l’expérience de la vie, à sortir de la souffrance, comme nous tous en ce monde. En admettant que nous sommes tous semblable, tous guidé par le même désir de libération et d’affranchissement, afin de sortir des tourments liés à la difficulté matérielle. Nos entraves sont peut-être différentes, mais nous souhaitons tous comprendre leurs origines, nous défaire des peines que cela occasionne, et en finir une bonne foi pour toute, avec nos douleurs. La bienveillance est un baume sur la souffrance. Elle calme les tourments, soulage les conflits,  et instaure un renouvellement favorable fait de douceur, de grâce et de diplomatie. Alors à juste titre, en nous considérant comme identique aux autres, dans tous les domaines, « soulager les peines » devient un élément essentiel, pour  une prise de Conscience Individuelle, au cœur de la Conscience Universelle. La bienveillance est la conscience du bien, qui est en corrélation avec la bienveillance de la source de la Conscience Universelle. Une inversion de l’infiniment petit individuel  vers l’infiniment grand commun, fraternel et universel. Car c’est la Conscience qui inverse le processus, en produisant l’étincelle nourricière favorable à l’abondance. Que les autres soient nos Amis ou pas, qu’il soit de notre nationalité, de notre couleur, qu’ils véhiculent nos valeurs, qu’ils soient différent de nous, ne change rien dans le processus, de notre manière d’aimer nos frères et sœurs de vie. L’Amour Inconditionnel affranchit de ses servitudes, de ses fausses interprétations, de ses multiples croyances erronées, parce qu’il purifie des poisons de l’esprit et élève tous les êtres sensibles au même niveau, celui de la justice fraternelle.  La bienveillance de « Maitri » souhaite le bien collectif, parce qu’elle est consciente, que cet ensemble favorise l’unité, qui  est nécessaire à la Paix mondiale. La bienveillance fraternelle est le contraire de la malveillance individuelle, et peut-être développée avec une méditation particulière appelée Metta bhavana. Cultiver la qualité de « bien », comme de la bienveillance au travers d’un travail de sensibilisation sur tous les êtres sensibles. En souhaitant toujours plus de joie aux autres, plus d’amour, en partageant leurs réussites et en se réjouissant pour tous les trésors qu’ils reçoivent dans la vie, l’être purifie sa propre jalousie. Il  baigne dans un bain de bienveillance continuelle, prend conscience de cette lumière et devient lui-même cette lumière. Sa propre conscience augmente inexorablement jusqu’au jour ou l’être bascule complètement dans la lumière de la Conscience Universelle. Cela est « Maitri », l’amour inconditionnel parfait de celui qui est illimité et incommensurable. Maitri offre l’éveil complet, un immense épanouissement à celui qui prend naissance dans la bienveillance primordiale.

    2/  La Compassion est un sentiment qui porte à percevoir et ressentir la souffrance des autres. Cette prise de Conscience, oblige à trouver des solutions efficaces aux problématiques, grâce au recul et à la compréhension qui en découlent. Celle-ci  est un sentiment calme  et raisonné, face aux événements, qui permet de comprendre que « tout être » désire le bonheur, ce qui est bien normal. Mais aussi et malheureusement, que chaque être vivant, à sa propre part de souffrance dans ce monde. Cette « vue » compatissante sur la vie, contraint l’être à reconnaitre qu’incontestablement, la souffrance est toujours le résultat d’une ignorance, sous une forme ou une autre ! Tous les êtres vivants étant liés à la vie, même les plus évolués, ont leur part de douleur physique ou morale. Croire le contraire est la première des ignorances. C’est pourquoi, il faut en tenir compte, accepter que nous souffrons tous de quelque chose, ne pas s’en attrister, ni se lamenter, mais rechercher la lumière. Sortir de la souffrance est un chemin commun que nous empruntons tous, que nous soyons évolué ou pas n’y change rien!  Enrichi de cette connaissance, la sagesse émerge car nous relions la « souffrance » à sa cause « l’ignorance ». Une compréhension surgit alors porteuse du désir mutuel d’en sortir tous ensemble. Cette première libération devient un chemin commun. Pour cela, il nous suffit juste d’essayer de comprendre en profondeur « la compassion »,  de s’emparer de ce trésor aux multiples facettes, qui est caché dans chaque cœur. Bien sûr,  cette compassion dissimule « des pièges » qu’il faut connaitre afin de les écarte. Mais prendre le temps de la découvrir, apporte mille récompenses. Elle est un écrin dans lequel il fait bon s’aventurer et qui conduit l’être sur le chemin de la libération. Attention, le manque de compassion se reconnait quand quelqu’un ne ressent aucun sentiment devant la douleur des autres. Gros modo « quand » les gens souffrent cela ne lui fait absolument rien, bien au contraire, il se réjouie, cela lui procure un immense plaisir, un léger rictus déforme son visage et un grand sentiment de supériorité l’habite. De la souffrance que subit l’autre, il ne se sent ni touché, ni coupable, et n’aura aucun regret d’avoir aucun sentiment.  

    Sur les pièges de la Compassion : Les pièges ou distorsions de la compassion sont identifiables sous quatre formes. Voyez cela comme un lotus avec quatre pétales. Au centre il y a l’empathie axée sur la douleur. Les quatre pétales fonctionnent par deux en face à face. A droite il y a « la complaisance » qui est aveuglée par la vanité. C’est une compassion qui est beaucoup « trop près », celle de la mère qui s’arrange des travers de son enfant par exemple. A gauche et donc en opposition, il y a « la pitié » qui a un très grand désir d’aider coûte que coûte, mais qui est placer beaucoup « trop loin » pour pouvoir le faire.   En bas il y a « l’apitoiement » larmoyant qui pleure et se noie avec la personne à aider. C’est une compassion placée beaucoup « trop bas », qui fait que celui qui aide (n’est pas encore sorti du problème) partage et compatit avec l’aidé (du problème qui devient commun aux deux parties). En haut et en opposition, il y a «  la condescendance » qui écrase et méprise tout sur son passage. Cette compassion est placée beaucoup « trop haut » et fait que celui qui compatit ne souhaite pas être en contact avec ce genre de problème par « peur » que cela lui arrive. Alors il comprend, mais de haut, sans mouiller sa chemise ! 

    Sur le détachement : Pour que votre compassion soit juste et équilibrée, il faut sortir de cette double dualité, car vous ne devez pas vous pencher, dans aucune de ces quatre directions. C’est en restant parfaitement « centrer » au cœur du lotus,  dans « le détachement », que vous sortez de ces quatre distorsions. Ainsi  le recul vous fait faire le bon geste où « la bonne action ». Sa compréhension est donc essentielle. Ainsi la solution apparait tel un flash. Vous la trouver sans réfléchir, spontanément et faites exactement le geste qui convient. Pour cette raison il est extrêmement difficile d’aider ceux que nous aimons. Sans le détachement, il faut souvent accepter l’intervention de quelqu’un d’extérieur, qui apportera un éclaircissement favorable au problème.

    Les Bouddhistes distinguent la Bienveillance qu’ils nomment « Metta » et la Compassion qu’ils nomment « Karuna ».  La première souhaite leur apporter le bonheur et le bien. La deuxième est le désir d’éviter aux autres la douleur et le mal. Ainsi la Bienveillance et la Compassion sont les Seigneurs du cœur, des fruits de pure Sagesse. Elles doivent régner  sur nos pensées, parce qu’elles sont profondément liées à l’Amour et à nos origines Divines.

     

     

    Voici un exercice pour développer la compassion et la Bienveillance ensembles :

    Maintenant essayons de savoir quelle Bienveillance et quelle Compassion vous avez envers vous-même. Réfléchissez pendant quelques secondes sur ces quelques questions : « Etes-vous Compatissant et Bienveillant envers vous-même ? Êtes-vous parfaitement centré et totalement détaché ? En bref, utilisez-vous correctement votre bienveillance et votre compassion, dans vos rapports avec les autres ? Trouvez-vous rapidement des solutions efficaces à vos problèmes qu’ils soient personnels ou relationnels ? Répondez-vous favorablement et en toute Conscience à tous les défis que vous offre la vie ?  Vous sortez-vous rapidement des périodes de crise et aidez-vous rapidement les autres à sortir de la crise ?

     

    Prenez 15 minutes chaque jour juste pour vous, pour faire le point sur les quatre distorsions, que vous redresserez avec une attitude bienveillante.

     

    1/ Acceptez qui vous êtes dans votre imperfection, 

    Pour vous recentrer sur vous-même et augmenter vos possibilités.

    Dites : « J’accepte qui je suis dans mon imperfection, mais mon origine est l’Amour Bienveillant. »

     

    2/ Pour reprendre confiance en vous, 

    Et lutter contre l’apitoiement, trop de laisser aller et la tristesse.

    Dites : « Je suis un être extraordinaire, aimant et bienveillant, je donne et reçois dans les deux sens. » 

     

    3/ Pour retrouvez la force intérieure, 

    Et lutter contre la pitié et les attendrissements.

    Dites : « Je suis maintenant assez fort et bienveillant pour lutter contre tous mes travers.»

     

    4/Pour maintenir l’effort journalier, 

    Et lutter contre la complaisance et les arrangements.

    Dites : «  Chaque jour qui passe je suis beaucoup plus aimant et bienveillant, je ne laisse personne me décourager »

     

    5/ Pour déployer toute votre envergure, 

    Et lutter contre toutes les peurs existentielles et la condescendance.

    Dites : « Mon cœur brille d’amour bienveillant envers tous les êtres sensibles, j’ai foi en moi, foi en les autres et foi en notre avenir commun ».

     

    Vous pouvez écrire ce texte sur votre miroir de salle de bain, ainsi vous y aurez accès chaque jour.

     

    Travaillez  avec humilité, éclairé par l’Amour Bienveillant et la Compassion.  Quand vous acceptez vos travers, vous acceptez plus facilement ceux des autres. Cela produit à l’intérieur de votre conscience, une inversion des pôles qui vous propulse à l’opposé, vers le bien, la bienveillance et la fraternité. Aussi vives que les prises de consciences, les tendances de votre esprit se purifient, mutent, se transforment et vous transcendent jusqu’à l’absolu de l’éveil.  Le changement que vous espériez depuis des lustres, entre alors en activité. Après des années et des années de luttes sans merci, la  légèreté et la luminosité pénètrent  votre être tout entier, pour régénérer agréablement votre corps, votre cœur et votre esprit.  

     

    Le mois prochain, nous parlerons de la deuxième partie : la joie et l’équanimité ou égalité d’âme.

     

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

     

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module proposition d’étude de texte sacré (Août 2014)

     

     

    Texte sacré Août 2014

    Bouddhisme

    Les douze liens interdépendants

     

    La coproduction conditionnée par les douze liens interdépendants :

    La « loi » de coproduction conditionnée à été découverte par le Bouddha Gautama et s’exprime sous forme de 12 liens qui dépendent les uns des autres.  Ce processus régit absolument « tout », il est la chaine complète de la souffrance, le processus de la naissance qui conduit à la mort, et la succession de toutes les vies et renaissances au travers desquelles passe chaque être pour aller jusqu’à « l’éveil ». Tout est régit par cette loi de cause à effet, parce que rien dans l’existence n’est un commencement ou une fin en soi. Mais il est possible de sortir de ce cercle vicieux, en coupant cette chaine des douze liens interdépendants, afin de se libérer et d’en finir avec cette dépendance. La véritable initiative pour sortir de ce processus  de causalité est expliquée dans cette coproduction. Celui qui parvient à rompre cette chaine est appelé un Arahant. Cette loi doit être vue comme la réunion de deux conditions qui créent la troisième,  et surtout une interprétation qui prend en compte le passé-présent-futur. Cette loi n’est pas une fatalité impossible à contrôler dont on ne peut en aucun cas « échapper ». La loi des douze liens interdépendants  fait surtout référence à la façon dont la souffrance prend naissance dans l’être. C’est dans les désirs qu’elle trouve sa racine, et comprend toutes les étapes interdépendantes et successives par lesquelles elle va passer pour faire de l’être, l’esclave direct de cet engrenage infernal. La souffrance trouve son origine dans l’ignorance en se nourrissant des désirs de l’être, puis s’achemine vers une dépendance de plus en plus forte. Mais la cessation de cette souffrance apparaît dès lors que l’être à compris ce fonctionnement, et qu’il réalise qu’il peut à tout moment rompre cette vicissitude, en rompant avec ses désirs. Ici, chaque lien conditionne le suivant, que ce soit dans l’ordre de l’ignorance et du laisser-aller aussi bien que dans l’ordre évolutif du réactif. A chaque lien, l’être peut amplifier sa propre souffrance ou l’interrompre en faisant ce qu’il faut pour cela.  Dans ce processus découvert par le Bouddha Gautama, il y a à la fois la maladie  qui est diagnostiquée, et également le médicament à prendre pour se soigner. 

     

    Les douze liens interdépendants sont:

     

    1/En dépendance de l’ignorance 

    2/apparait le karma (les facteurs d’existence).
    3/En dépendance des facteurs d’existence apparaît la conscience.
    4/En dépendance de la conscience apparaît l’individualité.
    5/En dépendance de l’individualité apparaissent les six sens.
    6/En dépendance des six sens apparaît le contact.
    7/En dépendance du contact apparaissent les sensations.
    8/En dépendance des sensations apparaît le désir ardent.
    9/En dépendance du désir ardent apparaît l’attachement.
    10/En dépendance de l’attachement apparaît le devenir.
    11/En dépendance du devenir apparaît la naissance.
    12/En dépendance de la naissance apparaissent la décrépitude et la mort.

     

    1/ L’ignorance :

    Le principe d’éveil ou développement du « soi » parfait, ou encore développement de l’être spirituel  complètement éveillé est le contraire de l’ignorance. Celui qui ne sait pas est ignorant.  Il n’est pas stupide ou inintelligent mais simplement « ignorant » de certaines choses. La connaissance spirituelle est immense, demande un investissement conséquent et un travail de longue haleine pour se dévoiler dans l’être. Effectuer un travail pour trouver le savoir divin est considéré comme une élévation spirituelle progressive qui efface l’ignorance. Mais, il n’y a pas de mal à ne pas savoir. Cette reconnaissance est déjà en elle-même un début de connaissance. Malheureusement dans l’existence, cette ignorance crée le karma, dans le sens que l’être est appelé ici dans un but précis, celui d’évoluer. S’il ne fait rien dans ce sens, il est ignorant et demeure dans l’ignorance. Mais s’il décide de développer son « soi », son être spirituel, il est déjà sur la voie de l’élévation, et commence à s’enrichir du savoir spirituel. Quoi qu’il en soit, tant que toute son ignorance n’est pas complètement résorbée, il est amené à revenir dans la roue de l’existence, au travers des renaissances,  jusqu’à son éveil complet. L’ignorance produit le karma.  

    2/ Le karma (les facteurs d’existence) :

    Le karma est déterminé suivant la somme des actions du corps, de la parole et de l’esprit. C’est ainsi qu’il produit son karma, sa prochaine existence terrestre. Y’a-t-il eu volonté de sortir de l’ignorance dans la vie précédente ? Y’a-t-il eu volonté de développer une vie spirituelle, un apprentissage religieux, une étude aux travers des textes sacrés, ou encore une implication dans des causes humanitaires bienfaisantes ? C’est toute cette manne de renseignements antécédents qui détermine votre karma actuel. Mais ce karma n’existe pas pour vous « faire payer » quelque chose ou un manque évident mais pour vous aider à développer votre connaissance spirituelle, votre foi, votre Amour et votre implication auprès des autres êtres. Du karma dans la nouvelle existence naît la conscience.

    3/ La Conscience :

    Dès l’entrée dans cette nouvelle existence, par la naissance dans cette vie, ce qui crée réellement la fondation de cette nouvelle vie c’est la conscience individuelle. Grâce à la conscience matérielle,  l’être « prend conscience » de son corps physique.  Grâce à la conscience intellectuelle, il prend conscience de toutes ses pensées. Grâce à sa conscience discriminante, il prend conscience que son intellectuel peut penser mais qu’en plus il peut formuler des idées et des concepts mentaux, dans un sens ou dans le sens contraire.  C’est toute cette prise de conscience, ce lien avec la psyché qui forme la physiologie et le caractère psychologique de l’être. La conscience ouvre sur les sensations, les perceptions et les volitions.

    4/ L’individualité (le nom et la forme) :

    Quand l’être prend conscience de son corps, il s’ouvre vers les sensations que lui procure ce corps. Quand l’être commence à se découvrir, il découvre également les autres. De cette compréhension naît son individualité.  Quand il perçoit son individualité, il découvre sa volonté et tout ce qu’il peut mettre en place grâce à cette volonté. Quand il veut quelque chose, il peut l’obtenir grâce à son effort. Cette perception ouvre l’être vers de multiples expériences  bonnes mauvaises ou neutres, et vers toutes les volitions qu’il pourra mettre en place dans sa vie pour évoluer.  C’est de cette individualité que naissent les six sens.

    5/ Les six sens :

    En dépendance de son individualité apparaissent les six sens. Le toucher, le goût, l’odorat, la vue, l’ouïe,  et le sixième sens ou « esprit » ouvre sur toutes les expériences que l’être rencontre avec l’extérieur. Ils sont la base qui favorise et développe l’être dans son rapport avec l’extérieur et les autres. C’est de ses six sens que nait le contact.

    6/ Le contact : 

    Le contact est l’impact que ce « toucher » occasionne chez l’être. Par exemple, L’œil entre en contact avec une forme visuelle nommée contact de l’œil. Idem avec tous les autres sens, qui ont leurs propres caractéristiques de contacts. Cette perception n’est pas l’objet, mais ce que l’être déduit de cet effleurement, ce qu’il en retient. Chaque contact est différent et chaque être aussi. Ce sont les six sens qui font apparaitre les sensations.

    7/ les sensations :

    Quand l’être touche, goute, sent, voit, entend, ou fait appel à un de ses six sens, cette proximité occasionne une sensation différente suivant le sens utilisé. Mais elle sera également de trois formes, soit bonne, soit mauvaise ou soit neutre. Cette impression va remonter jusque vers l’intellectuel qui va classer ses impressions dans trois catégories. Il aimera ou il n’aimera pas ou encore il n’aura aucune sensation. De cette classification nait le désir ardent.

    8/ Le désir ardent, la soif :

    Quand la sensation est bonne voir très bonne, l’être s’attache à cette sensation qui lui procure beaucoup de plaisir.  Il désir la faire continuer, pour faire demeurer son plaisir. Ainsi il s’attache à cette empreinte, comme s’il avait toujours besoin de cette chose là. C’est du désir ardent que nait l’attachement. Il y a trois sortes de désir. Le désir d’expériences sensuelles. Le désir d’existence continuelle c'est-à-dire d’aller au Paradis même après la mort. Le désir de l’annihilation ou de la mort c'est-à-dire le désir de mourir le plus rapidement possible. C’est du désir que nait l’attachement. « Cette dernière étape du désir ardent est très importante, parce que c’est exactement ici, que l’être peut être capable de ne pas réagir à la sensation par le désir, et que la chaine peut être brisée ».

     

     9/ L’attachement ou La saisie :

    Quand l’être désir ardemment quelque chose, il s’approprie cette sensation pour la faire continuer et maintenir son désir ardent dans le plaisir. Cette soif de satisfaction avec ce que l’être « aime » devient l’objet de toute son attention, de toute sa convoitise et de toute son expression. Cette saisie est identifiable sous quatre formes : L’attachement aux plaisirs des sens. L’attachement aux opinions. L’attachement aux règles et rituels. L’attachement au concept du « Je ».  C’est de cet attachement que naît le devenir.

    10/ Le devenir :

    Quand l’être saisit  une ou plusieurs de ses quatre formes d’attachements, il produit l’étincelle qui propulse dans le devenir. Quand l’être est attaché, il produit la renaissance de ce quoi il est attaché. Que se soit dans des naissances successives faites de plaisirs charnels, ou dans une naissance pour devenir riche, ou encore dans l’envie de revoir quelqu’un, la naissance aura lieu. Mais ce peut être également, un nouveau projet, un nouveau concept né du « je » ou de la sensation d’être quelqu’un ou quelque chose de permanent. Ce devenir est une force énorme qui produit la naissance.

    11/ La naissance :

    La naissance ou renaissance s’effectue dès lors que l’être souhaite devenir quelque chose. Cette naissance peut être de multiple forme. Ce peut-être quand l’être renait au travers de la roue des naissances successives de Samsara. Mais ce peut-être également une renaissance physique, psychologique ou conceptuelle suivant la forme d’attachement que l’être à exprimé. C’est cette naissance qui conduit inévitablement l’être vers la dégénérescence de la vieillesse, de la maladie et de la mort.

    12 : La décrépitude ou la mort :

    Toute naissance conduit inéluctablement vers la mort, et toute mort conduit vers la renaissance. A partir du moment où l’être naît rien ne peut l’empêcher de tomber en décrépitude, pour finalement mourir et renaitre encore et encore jusqu’à ce qu’il brise la chaine des douze liens interdépendants.

     

     

    Cette chaine des douze liens interdépendants n’existe que pour vous aider à grandir, et à comprendre que l’expérience de l’existence est une forme d’évolution constante. Elle n’existe que pour vous faire comprendre qu’à un moment ou à un autre, vous devrez brisez cette chaine pour sortir de la roue de Samsara. Elle n’existe que pour vous offrir le plus beau des cadeaux, la liberté. Parce que l’être humain, quoi qu’on en dise est en perpétuelle évolution.

     


     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

    Le mois prochain, nous continuerons cette étude avec « Les quatre incommensurables (partie 1) ».

     

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

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    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

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  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module proposition d’étude de texte sacré (Juillet 2014)

     

    Texte sacré Juillet 2014

     

    Bouddhisme

    Le chemin octuple du Bouddha

     

    Le chemin octuple ou noble sentier du Bouddha est en réalité le chemin qui lui à permis d’arrivé jusqu’au Nirvana. C’est la quintessence de tout son enseignement. Cette voie du milieu qu’il prône à partir des quatre nobles vérités, il la développe pleinement à partir de la dernière comme étant très exactement le remède ou l’accomplissement de sa doctrine. Il explique comment pratiquer de manière à avancer sur le chemin de la libération de la souffrance. Cette voie comporte huit aspects, ou plutôt huit embranchements qui doivent être pratiqués simultanément car ils sont complètements interdépendants. Dans l’enseignement du Bouddha il y a trois aspects importants qui sont principaux et considérés comme tripode.  S’il manque un pied, cela ne fonctionne pas, la voie ne peut pas être véritablement réalisée. Il s’agit de la sagesse, de l’éthique et de la méditation. C’est par ses trois pratiques conjointes que le chemin octuple peut s’ouvrir et être appréhendé dans toute sa lumière.

     

    La première étape du chemin est la sagesse ou discernement (Prajna) qui consiste en une vision directe de la réalité. Puis un développement des trois caractéristiques principales de l’existence de tout être. A savoir : L’avidité ou soif de désir, la colère ou aversion et l’ignorance ou l’indifférence. C’est la sagesse primaire de l’individu, celle que tout le monde peut appréhender.

     

    La deuxième étape est l’éthique (Sila) qui consiste en une bonne moralité, une discipline adéquate et en résonnance l’une de l’autre. Ne pas mentir par exemple, ne pas semer la discorde, ni séparer les êtres entre eux. Respecter les préceptes et les appliquer dans notre vie, conformément à la doctrine. Exercer également une profession honnête qui respecte cette éthique et qui garantie une moralité saine.

     

    La troisième étape est la méditation (Samadhi) qui consiste à pratiquer une discipline mentale pour travailler la concentration. Un effort et une persévérance juste pour vaincre ce qui est néfaste et entreprendre ce qui est favorable. Une attention juste favorise les prises de conscience. Une absorption établir l’être dans l’éveil.

     

    Le chemin octuple est le chemin de la « justesse » qui conduit à la perfection de l’être « parfait ». C’est la parabole du médecin qui à pour tâche de guérir les souffrances des êtres. Ce chemin guide l’être en constatant simplement tous les symptômes, en les diagnostiquant, puis il propose la guérison avec une méthode adaptée en prescrivant le médicament. L’être n’a plus qu’à suivre l’ordonnance pour sortir de la souffrance.

     

    La quatrième Noble vérité du Bouddha nous enseigne le chemin octuple menant à la cessation des souffrances. C’est la vision parfaite, l’intuition parfaite, la parole parfaite, l’action parfaite, les moyens d’existences parfaits, l’effort parfait, l’attention parfaite et la contemplation parfaite.

     

    1/ La vision parfaite (sammā diṭṭhi) c’est la compréhension de la souffrance, de son origine, de sa cessation, et de la voie qui mène à sa fin. Ce sont les vues et les croyances qui conditionnent tous les choix que nous entreprenons dans l’existence. Il est nécessaire que cette vision  soit correcte et repose sur une réalité non déformée par l’illusion, le désir ou l’aversion. Par cette compréhension, nous réalisons et mettons en place des actions qui vont venir structurer notre vie.  C’est cette vision globale parfaite, des quatre nobles vérités dans toutes leurs justesses,  qui nous guide sur le chemin octuple, sur le chemin de la guérison. Elle est le point de départ qui nous donne envie de nous impliquer dans cette pratique, parce qu’elle est expliquer concrètement, et saisie avec  une vue de toute la profondeur de cette réalité. Ce premier aspect de cette vision nette et précise nous lie au chemin octuple. La vision est l’intermédiaire, le guide sublime qui ouvre le sentier pour nous, pour allez plus loin. La vision parfaite est donc la connaissance de la souffrance, la connaissance de l’origine de la souffrance, la connaissance de la cessation de la souffrance et la connaissance de la voie menant à la cessation de la souffrance.

     

    2/ L’intention parfaite (sammā saṅkappa) c’est la volonté qui surgit du cœur et qui vise le cœur de la cible avec une parfaite perfection. L’intention est à la hauteur de la pureté du cœur, et la volonté que l’on a de faire quelque chose.  Mais cette intention est soulevée par les vues et les visions que nous observons dans notre vie de tous les jours. Ce sont elles qui vont conditionnées nos projets. Encore faut-il que ces vues soient éclairées et véridiques pour soutenir  des actes profitables qui garantiront la justesse de ces actions. La première intention est de prendre conscience que le désir est la cause de la souffrance et que le renoncement est le remède. Il convient donc d’opposer une résistance à l’attraction  des désirs en les abandonnant, non pas parce qu’ils sont moralement mauvais mais parce qu’ils sont la racine de nos souffrances. En brisant la chaîne du désir, en comprenant la vraie nature de cet attrait, l’être s’apaise et retrouve progressivement le bien-être intérieur. De plus, il peut s’affranchir complètement de cette dépendance petit à petit. La deuxième intention est la bienveillance pour faire contre poids à l’aversion. L’intention  d’aimer tous les autres êtres aide à développer les qualités de cœur dans un travail régulier et progressif. Une belle façon de se recentrer et de rayonner dans une apogée de bonheur pour tous. La troisième intention est celle de la compassion symbole de non violence qui fait contre poids aux pensées négatives et agressives envers les autres êtres sensibles. En s’apercevant que tous les êtres souffrent de la même souffrance que la notre, il est plus aisé de travailler pour que nous sortions tous de cette difficulté mageur. Ces trois intentions dites « négatives » sont des tendances naturelles de l’être et celui-ci doit se positionner fermement en sens contraire, pour modifier sa nature et remonter le courant dans l’autre sens. Avec une pratique méditative régulière il soutient cette inclinaison et découvre tous les bénéfices liés à cette régularité. De cette culture intensive nait une intention nouvelle particulièrement positive, bénéfique et salutaire. L’intention parfaite est l’intention de renoncer à toute forme de désir, avec une intention d’être bienveillant et salutaire avec tous les êtres sensibles en pratiquant la non-violence.

         

    3/ La parole parfaite (Samma vaca) est divisée en quatre catégories :

    L’abstention du mensonge, l’abstention de la calomnie, l’abstention des paroles dures et méchantes, l’abstention du bavardage. Un entrainement permanent permet d’ aller contre une nature qui choisit la facilité du mensonge et une pédagogie pour que le pratiquant sorte de ses tendances naturelles. Mais le Bouddha s’explique : « Il faut éviter le mensonge et s’en abstenir. Il faut dire la vérité, être fidèle à la vérité, fiable et digne de confiance ».  Aucune exception n’est acceptable !  Il vaut mieux choisir le silence. Le mensonge à des conséquences beaucoup trop dramatique, dévastatrice, pour envisager son emploi. Il doit être évité et la sagesse est la réalisation de cette vérité. Une manière toute particulière de se positionner soi-même dans cette vérité et très loin de toute illusion.

    L’abstention de la calomnie est une manière d’éviter la discorde des êtres entre eux. Le bouddha s’explique : « Il évite la calomnie et s’en abstient. Ce qu’il a entendu ici, il ne le répète pas là-bas pour ne pas causer de dissension. Ainsi, il réunit ceux qui sont divisés et il encourage ceux qui sont unis. Il se réjouit de la concorde, il se plaît et est heureux dans la concorde. C'est la concorde qu'il répand par ses paroles ».

    L’abstention de paroles dures et méchantes est une manière d’éviter les paroles criantes et leur contenu malveillant. Fuir les propos injurieux, blessants et dévalorisants et choisir plutôt leurs contraires. Le Bouddha s’explique : « Il évite les paroles dures et s’en abstient. Il prononce des mots doux, agréables à l’oreille, affectueux. De tels mots vont droits au cœur. Ils sont polis, amicaux et agréables pour tous ».

    L’abstention de bavardages est d’éviter des bavardages intempestifs qui n’apportent rien, des paroles superficielles et vides de sens, et choisir plutôt leurs contraires. Le Bouddha s’explique : «  Il évite le bavardage et s’en abstient. Il parle au bon moment, en rapports avec les faits. Il parle de ce qui est utile, du Dharma. Sa parole est comme un trésor, prononcée au moment opportun, accompagné par la raison, modérée et sensée ». La parole parfaite est donc l’abstention de mentir, de calomnier, de répandre des paroles dures et méchantes et de pratiquer le bavardage.

     

    4/ L’action parfaite (sammā kammanta) est divisé en trois catégories : 

    Le pratiquant doit s’abstenir de prendre la vie, que ce soit celle d’un simple moustique à celle d’un être humain. Le Bouddha s’explique : Il évite de prendre la vie et s’en abstient. Sans bâton et sans épée, conscient, plein de sympathie, il désire le bien de tous les êtres sensibles ».

    Le pratiquant doit s’abstenir de voler ou plus précisément de « prendre ce qui n’a pas été donné. » Nous devons apprendre à nous contenter de ce que nous avons et développer l’honnêteté qui est une qualité sociale importante. 

    Le pratiquant doit s’abstenir d’inconduite sexuelle comme commettre l’adultère ou fréquenter des personnes aux mœurs  douteuses. L’action parfaite est donc d’éviter de commettre le meurtre, le vol, et avoir une pratique sexuelle correcte.

     

    5/ Les moyens d’existences parfaits (sammā ājīva)

    Les moyens d’existences justes sont une richesse acquise par des moyens honnête, pacifiques et légaux. La richesse ne doit pas provenir d’activités basées sur la souffrance des êtres comme la boucherie, le trafic d’êtres humains ou d’armes, la vente de poisons tels que les drogues.  Avoir des moyens d’existence parfaits est donc  de vivre avec des moyens d’existence honnête.   

     

    6) L'effort parfait (sammā vāyāma) 

    C’est face à quelque chose de mal et de non salutaire qui n’est pas encore apparu, élever sa volonté, appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de mal et de non salutaire qui apparait, élever sa volonté, y appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de salutaire qui n’est pas encore apparut, élever sa volonté, y appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de salutaire qui apparait, pour le maintenir et ne pas le négliger, pour le développer, l’amener à pleine maturité, le faire grandir, éveiller sa volonté, appliquer son esprit et lutter.

    L’effort parfait est donc l’effort de restreindre les formations mentales, l’effort d’abandonner les formations mentales, l’effort de cultiver les états favorables et l’effort de maintenir les états favorables.

     

    7/ L’attention parfaite (sammā sati)

    C’est demeurer dans la contemplation des sensations sur les sensations, la contemplation de l’esprit sur l’esprit, des objets mentaux sur les objets mentaux, avec une claire compréhension et sans convoitise ni soucis envers le monde. C’est une simple observation dans un détachement complet. Dans la pratique de l’attention parfaite, l’esprit s’entraine à demeurer, calme, ouvert et en alerte. Toutes les interprétations et projections sont suspendues et délaissées. Cela permet au pratiquant de se tenir entièrement dans le présent sans en être chassé par les vagues incessantes des pensées. Mais l’attention parfaite est cultivée à travers une pratique appelée « les quatre fondements de l’attention ». L’attention parfaite est donc une attention consciente du corps, une attention consciente des sensations, une attention  consciente de l’esprit, et une attention consciente des phénomènes.

     

    8/ La concentration parfaite (sammā samadhi) 

    Il y a quatre formes de concentrations justes qui correspondent à quatre états de dhyâna.

    Le premier dhyâna,  c’est être détaché des plaisirs grossiers, détachés des choses non salutaires, avec la pensée appliquée à un objet et la pensée analysant cet objet, avec la joie et le bonheur nés de cette discrimination, entrer dans cette première absorption et y demeurer.

    Le deuxième dhyâna se produit quand la pensée appliquée à un objet et la pensée analysant cet objet se sont calmées, et qu’intérieurement l’esprit est tranquillisé et unifié, il entre dans un état libre de pensée appliquée et de pensée analytique, avec le ravissement et le bonheur nés de cette composition de l’esprit, entrer dans la deuxième absorption et y demeurer.

    Le troisième dhyâna c’est avec le détachement du ravissement, demeurer dans l’équanimité, attentif et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce bien-être dont les Nobles disent : « équanime et attentif, demeure dans le bonheur » ainsi entrer dans la troisième absorption et y demeurer.

    Le quatrième dhyâna est dans l’abandon du bonheur, dans l’abandon de la douleur et dans la résorption du plaisir et de la peine précédente, se trouver dans un état au-delà du plaisir et de la souffrance, purifiée par l’équanimité et l’attention, ainsi entrer dans la quatrième absorption et y demeurer.

    La concentration parfaite est la réalisation des quatre dhyânas.

     

    Ces huit aspects de ce chemin octuple sont la vérité de la Voie menant à la cessation de la souffrance. Avec une vision parfaite, une intention parfaite, une parole parfaite, une action parfaite, une activité parfaite, un effort parfait, une attention parfaite et une contemplation parfaite, le pratiquant se libère de toute forme de souffrance et gagne la libération par l’atteinte du but ultime de Nirvana.

     

    Il est conforme à l'ordre des choses que chez une personne vertueuse, à la vertu achevée, émerge l'absence de remord. Il est conforme à l'ordre des choses que chez une personne libérée du remord, le contentement émerge. Que chez une personne contentée, le ravissement émerge. Que chez une personne ravie, le corps soit apaisé. Qu'une personne dont le corps est apaisé ressente du plaisir. Que l'esprit d'une personne qui ressent du plaisir se concentre peu à peu. Qu'une personne dont l'esprit est concentré voit les choses telles qu'elles sont réellement. Qu'une personne qui voit les choses telles qu'elles sont, en soit détachée. Qu'une personne détachée n'ait plus de passions. Qu'une personne sans passion réalise la connaissance et la vision de la libération. 

     

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

    Le mois prochain, nous continuerons cette étude avec « les douze liens interdépendants ».

     

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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    2 commentaires
  • Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

      

    Module proposition d’étude de texte sacré (Juin 2014)

     

    Texte sacré Juin 2014

      

    Bouddhisme

    Les 4 nobles vérités du Bouddha (texte original)

     

    Le Dhammacakkappavattana Sutta est considéré comme le premier enseignement transmis par le Bouddha après son illumination. Ce sermon fut donné à un ascète qu’il croisa sur le chemin de Varanasi, après son éveil à Bodh Gaya. Bouddha trouva cet enseignement trop subtil pour être compris par tout le monde et ainsi il décida de s’abstenir d’enseigner et de retourner méditer sous son arbre dans le calme, loin de l’agitation des hommes. Mais pendant qu’il entretenait de telles pensées, Brahma Sahampati, une divinité hindoue, lui apparue et fut à même de persuader Bouddha qu’il existait des individus qui seraient réceptifs à son enseignement, des êtres avancés spirituellement qui sont prêts à écouter et à comprendre. Dès le début, l’enseignement du Bouddha n’était pas destiné à la masse, dans le sens où il ne souhaitait pas fonder une religion. Mais plutôt garder l’enseignement à un certain niveau d’intensité spirituelle sans le diluer dans des cultes et autres superstitions ésotériques.

     

    Voici le texte original des 4 nobles vérités

     

     

    Quelle est la Noble Vérité de la Souffrance ? 

    La naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance et la mort est souffrance. Etre séparé de ce qu’on aime est souffrance, ne pas obtenir ce que l’on désire est souffrance : en résumé, les cinq catégories d’attachements sont sources de souffrance.

    Il y a la Noble Vérité de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors non exprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par une compréhension complète de la souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par une compréhension complète de la souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité au sujet de l’origine de la souffrance ? 

    C’est l’avidité qui renouvelle l’existence, accompagnée du plaisir et de la convoitise, qui trouve toujours par ci par là de nouvelles jouissances : en d’autres termes, la soif pour les désirs sensuels, la soif d’existence, la soif de non-existence. Mais quel est le terreau de cette avidité qui lui permet d’apparaître et de s’épanouir ? Partout où il y a une apparence de plaisir et de satisfaction, c’est là qu’elle surgit et prospère.

    Voici quelle est la Noble Vérité de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par l’abandon de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par l’abandon de l’Origine de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance ? 

    C’est la disparition totale, la cessation de cette même convoitise ; c’est la rejeter, l’abandonner, y renoncer. Mais quels sont les prémices de cette convoitise qui doit être abandonnée et amenée à sa cessation ? Partout où se trouve ce qui paraît agréable et source de plaisir, sur ces prémices, la convoitise doit être abandonnée et menée à sa cessation.

    Il y a cette Noble Vérité de la Cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée par la réalisation de la Cessation de la Souffrance ; telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée par la réalisation de la Cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui s’éleva en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Quelle est la Noble Vérité qui mène à la cessation de la souffrance ? 

    Elle n’est autre que le Noble Chemin Octuple, c’est-à-dire : la Compréhension Juste, l’Intention Juste, la Parole Juste, l’Action Juste, le Moyen d’Existence Juste, l’Effort Juste, l’Attention Juste et la Concentration Juste.

    Ceci est la Noble Vérité de la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité doit être pénétrée en cultivant la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

    Cette Noble Vérité a été pénétrée en cultivant la Voie qui mène à la cessation de la Souffrance : telle fut la vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière qui apparut en moi au sujet de choses jusqu’alors inexprimées.

     

    Exercice

     

    Ø  La première Noble Vérité est la reconnaissance et l’identification de la souffrance, et de ce qui provoque la souffrance. Quand l’être « aime » il ne supporte pas d’être séparé de l’objet de son « amour », alors il y a souffrance. Mais c’est l’attachement qui créé cette souffrance. Cette vérité est un survol total de toutes les conditions liés à la souffrance afin de les repérer et d’en prendre connaissance. La découverte réalisée ici remonte jusqu’à l’origine, jusqu’à la racine du mal. Les cinq catégories d’attachements sont citées clairement. C’est un listing complet de tout ce qui est désagréable dans la vie et du pourquoi cela est déplaisant.  Ainsi l’être peut identifier l’endroit de ses souffrances par la compréhension et en prendre « conscience ».  S’il accepte cette découverte, il peut la comprendre totalement et agir sur « elle ». « Ceci est la souffrance », c’est une peu comme la « voir » et témoigner d’elle. Mais la souffrance ne peut être comprise en profondeur, si l’attachement qui la caractérise n’est pas identifié. Dans cette formule, Il y a souffrance et je l’ai pénétrée pour la comprendre. Vision, révélation, sagesse, connaissance et lumière, c’est j’ai « vu », je « comprends », je « muris », je « sais », et je « témoigne ». Alors dans la vie de tous les jours, cette souffrance sera « vue, acceptée et comprise». Tant qu’il y a lutte contre la souffrance et qu’il n’y a pas d’acceptation comme quelque chose d’inévitable, alors la souffrance ne pourra pas être assimilée, admise et dépassée. C’est dans cet arrangement en trois temps que la première noble vérité est un début de cessation de la souffrance.  Parce que je prends connaissance ici de tout le fonctionnement de la souffrance dans sa globalité. Il y a une explication à cette souffrance, elle n’est pas gratuite. Il y a une reconnaissance et une explication intellectuelle, qui efface toute fatalité. Et surtout il y a un moyen de sortir de cette souffrance.

     1/ il y a souffrance (je souffre). 2/ la souffrance est comprise (je remonte vers la cause) 3/ La souffrance à été comprise (je connais la cause).

    Faire un résumé de ce que représente la souffrance pour vous.

     

     

    Ø  La deuxième Noble Vérité est l’identification  de la véritable origine de tous les maux des humains. C’est leur soif excessive de désirs et de convoitise en tous genres. Ils ne veulent que du plaisir, et entretiennent ce défaut en permanence. Ils souhaitent que leur vie entière ne soit qu’une source de satisfaction, de bonheur et de prospérité. La vie devient alors pour eux, une course perpétuelle pour épancher et satisfaire cette illusion de plaisir. Mais dès que le bien-être n’est plus là, dès qu’il se sente en manque, la souffrance apparait alors dans toute sa vérité. Parce que le plaisir est un appât dont le résultat est la douleur. Cette course aux envies multiples et abondantes  devient malheureusement le fruit de tous leurs tourments. Parce que c’est une fuite en avant qui leur cause beaucoup de stress et un déséquilibre de tout leur « être ». C’est une échappée qui demande toujours plus, leur fait perdre pieds et les précipite dans le gouffre de la douleur. Comme un refus de se connaitre, il passe a côté de l’essentiel de leur vie, « eux ». Au bout d’un certain temps, ils se rendent compte de cette pratique douteuse et finissent par abandonner. Pour permettre à leur « être » de vivre une vie normale, recentré dans l’accueil de l’instant présent. C’est dans ce lâcher-prise que le réel bonheur de l’être existe et pourra s’installer. Dans cet abandon, l’être pourra faire connaissance et trouver satisfaction avec lui-même et les multiples facettes de sa personnalité.  Cette plénitude s’épanouira alors totalement dans un bonheur loin de tout désir matériel. Chaque être désire avoir des choses et tirer du plaisir de la vie. Mais cette représentation ne doit pas le pousser à rechercher inlassablement cette note plaisante. Parce que c’est cet attachement à vivre toujours dans des choses réjouissantes qui le conduit directement à sa perte, c'est-à-dire la douleur de « l’insatisfaction ». Heureusement le réel bonheur de l’être n’est pas ici, il est dans l’essence de l’être, dans l’essence que chaque individu doit découvrir à l’intérieur de lui-même et très loin de tous désirs extérieurs.

    1/ Il y a désir (je désire). 2/ Le désir doit être abandonné (j’abandonne mes désirs). 3/ Le désir à été abandonné (j’ai lâcher-prise).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous le désir.

     

    Ø  La troisième noble vérité est le rejet et l’abandon de toute forme de convoitise. C’est le renoncement total  de tous les prémisses des désirs quels qu’ils soient. La moindre petite forme de plaisir, la plus minuscule soif d’envie de satisfaction, doit être combattue et abandonnée sur le champ. L’être ne doit pas rechercher l’ivresse du plaisir mais allez vers la cessation de cette recherche, jusqu’à sa complète éradication. Parce que cette extinction est la fin de la souffrance. Alors, l’être doit apprendre à refuser d’écouter ses moindres désirs, il doit apprendre à ne plus y répondre, pour s’affranchir totalement de toute l’affliction.  Celui qui dompte son « moi » et qui refuse de laisser ces désirs dominer sa vie, gagne la victoire sur la souffrance. S’il se détache progressivement de toutes envies, petit à petit il déracine le mal et la douleur de son cœur. La flamme du désir ne trouve plus de carburant et finit par s’éteindre complètement. En agissant ainsi, l’être ne se laisse plus dominer par son « moi » et savoure la plénitude du détachement. Cette noble vérité est la pénétration de la réalisation de la cessation de la souffrance. Il y a une grande compréhension qui s’installe dans l’esprit qui accepte de se séparer de cette dépendance.  En coupant l’arbre du désir, l’être pénètre au cœur de la cessation de la souffrance et goûte le fruit de son effort immédiatement. En expérimentant avec lucidité cette expérience, il progresse sur le chemin de la libération. Cette troisième noble vérité est la révélation de l’ordonnance médicale contre la souffrance et offre symboliquement la prescription pour échapper à cette sentence. Mais comprendre et mettre en pratique cette vérité au travers de la vie de tous les jours, en acceptant de renoncer à toute forme de plaisir, est une difficulté majeure. Pourtant c’est en minimisant, chaque fois un peu plus,  le flot de la recherche du plaisir, dans un renoncement salutaire, que l’être déguste sa liberté  retrouvée.  

    1/ La cessation de la souffrance (l’abandon des désirs). 2/La souffrance est abandonnée(le désir est abandonné). 3/ La souffrance à été abandonnée (le désir à été abandonné).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous l’abandon du désir.

     

    Ø  La quatrième noble vérité est le noble chemin octuple, c'est-à-dire la prescription, le médicament qui sort définitivement de la souffrance. Cet antidote est la compréhension juste, l’intention juste, la parole juste, l’action juste, le moyen d’existence juste, l’effort juste, l’attention juste, et la concentration juste. C’est être tout simplement parfaitement juste dans sa conduite. Il est sauvé celui dont le « moi » disparait devant la vérité. Celui qui exécute cette prescription sans y apporté aucune modification. Celui dont la volonté se subordonne au devoir. Celui qui n’à point d’autre désir que de faire son devoir. Celui qui transforme son karma en dharma. Celui qui se comporte avec la plus grande sagesse devant toute la vérité dévoilée. C’est la découverte du chemin octuple, sa pénétration et sa réalisation. Celui qui à compris ce qu’il doit faire pour échapper à la souffrance et qui le met en pratique dans sa vie de tous les jours. Avec une bonne éthique soutenue dans un effort de compréhension sincère, avec une intention noble, une parole vraie empreinte de justesse, une action non violente, des moyens d’existence sans excès, dans un effort journalier appuyé, une attention et une concentration adéquates, ses huit facteurs lui permettent d’accéder à la parfaite maitrise. C’est ainsi et seulement ainsi, grâce au « noble chemin octuple » que l’être en finira avec  tous ses désirs et toutes ses souffrances. C’est dans cette voie du milieu qu’il franchira tous les stades qui conduise directement vers l’éveil. Dans l’instant présent, en acceptant toutes les conditions de la vie, il découvrira son essence et atteindra à la pleine réalisation.  Bien à l’abri du noble chemin octuple, il grandira tranquillement, dans la conquête du détachement pour s’affranchir chaque jour un peu plus de toute forme de souffrance.

    1/ La voie du chemin octuple (la prescription). 2 Le chemin octuple est pris (la pharmacie). Le chemin octuple à été réalisé (la prise du médicament).

    Faire un résumé de ce que représente pour vous cette quatrième noble vérité.

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

    Le mois prochain, nous continuerons cette étude avec le « chemin octuple ».

     

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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