•  

     

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Février 2017

     

    Exercice symbolique février 2017

     

    (Vous pouvez copier cette image, l’imprimer et méditer à l’aide de ce support.

     Voir explication plus bas.)

     

    Symbolique de Dodécaèdre

    Module philosophique « éveilleur »

     

     

    Forme géométrique d’un solide convexe à douze faces pentagonales. Il existe aussi des dodécaèdres étoilés à douze sommets. On a trouvé en Etrurie et en Gaule une trentaine de ces objets, en bronze, la face ajourée d’ouvertures circulaires et les angles trièdres protégés de petites boules, objets qui remontraient au début de l’ère chrétienne et auraient été enfouis vers la fin du IIIe ou le début du Ive siècle.

     

    Le dodécaèdre prend tout son sens dans les perspectives de la symbolique pythagoricienne des nombres et de l’idéalisme platonicien. Le nombre, comme l’idée, exprime les réalités intelligibles, suprasensibles, qui sont les types ou les modèles éternels des choses d’ici-bas ; celles-ci ne sont qu’une participation plus ou moins adéquate de ces perfections immuables, que sont les nombres et les idées.

     

    Le dodécaèdre dérive du pentagramme : douze pentagrammes se touchant par un côté en surface et reliés par une spirale, s’ils sont redressés et unis dans l’espace, composent le solide dodécaèdre. Ce passage de la deuxième à la troisième dimension, à partir du pentagramme est considéré par Matila C. Ghyka comme l’archétype idéal de la croissance dynamique (GHYN, 1, 46).

     

    Dans la série des cinq grands polyèdres réguliers, qui s’engendrent successivement des nombres, le Dodécaèdre exprime la synthèse la plus parfaite. Rappelons que, suivant la symbolique géométrique, le tétraèdre (pyramide triangulaire à quatre faces) représente le feu ; l’octaèdre, l’air ; l’icosaèdre (corps solide à vingt faces qui sont des triangles équilatéraux), l’eau ; le cube, la terre. Le dodécaèdre, lui, assume le rôle d’exprimer l’univers tout entier. C’est pourquoi il a été doté, dans la tradition pythagorisante, des propriétés les plus surprenantes, d’ordre mathématique, physique et mystique. Le dodécaèdre n’est pas seulement l’image du Cosmos, il en est le nombre, la formule, l’Idée. La terre des Bienheureux affecte cette forme. C’est la réalité profonde du Cosmos, c’en est l’essence. On peut dire sans forcer les mots que c’est le Cosmos lui-même. (Léonard Saint-Michel dans Lettres d’humanité, Paris X, p. 101). Les objets anciens qui ont été trouvés servaient de support à cette valeur symbolique ; chacun d’eux était microcosme de poche, semblable en tous points au macrocosme qu’il exprime, selon les lois analogiques de la Magie traditionnelle, symbole semblable au sens géométrique du terme, identique d’essence, trans-substancié si l’on ose dire, Univers réel et vivant, sous les apparences d’un simple dodécaèdre (ibid. p. 101).

     

    Rien de surprenant, dès lors, que ces objets mystérieux aient servi à des opérations magiques. La tentation de passer de la connaissance au pouvoir est constante. L’utilisation magique, opératoire ou divinatoire est une perversion habituelle de la perception du symbole. La valeur antique et profonde du symbole, qui devrait conduire l’âme à une vue mystique des choses, et détournée à des fins de domination. Il n’est pas exclu, non plus, que ce symbole du Cosmos ait été utilisé à des fins culturelles et soit devenu une idole.

     

    Comme un certain nombre de dodécaèdres ont été retrouvés en Gaule, certains interprètes les ont rapprochés des œufs* de serpents, dont parle Pline l’Ancien et qui étaient très renommés dans les Gaules. Ces œufs seraient formés de reptiles enlacés et noués en boule. Ils seraient dotés de toutes sortes de vertus bénéfiques. Les Druides les utilisaient. Camille Jullian les assimile à des fossiles d’oursins. Léonard Saint-Michel les rapproche plutôt des dodécaèdres, dont les angles trièdres sont surmontés de petites boules, aujourd’hui sans relief, mais qui pouvaient évoquer à l’origine les têtes saillantes des serpents entrelacés. Quoi qu’il en soit de l’identification des figures, le rapprochement des symboles de l’œuf magique et du dodécaèdre n’est pas fortuit : ils symbolisent l’un et l’autre le développement de l’univers. 

     

    Symbole géométrique de valeur insigne, le dodécaèdre construit sur le nombre d’or (et à partir du pentagramme, dont la puissance bénéfique est connue) est la forme la plus riche d’enseignements eurythmiques, cosmogoniques et métaphysiques. Il évoque en effet le mystère des évolutions du physico-chimique au vital, du physiologique au spirituel, en quoi se résument l’histoire et le sens de l’univers.

     

    Il existe dans tout l’ancien domaine celtique un certain nombre de dodécaèdre en bronze ajourés et bouletés, d’une dimension et d’un poids variables (entre 35 et 1100g), sur l’utilité et l’emploi desquels on a longtemps hésité, mais dont le rôle religieux ne fait plus aucun doute. Ils représentent vraisemblablement le ciel, ou l’univers et ont sans doute servi de clés dans des jeux de divination par le sort. Ils constituent en outre une coïncidence remarquable des conceptions celtiques et pythagoricienne (OGAC, 7, 302-305).

    Dictionnaire des symboles – Robert Laffont


     

    Le dodécaèdre, symbole de l’Univers, du cosmos et de l'Esprit Divin, relié à l'Ether 



     

    Se fondant sur le principe dictant que la Nature a horreur du vide, Aristote emploie le terme d' 'Éther' pour désigner un supposé cinquième élément, composant la sphère céleste, par opposition aux quatre Éléments physiques classiques (Terre, Eau, Air, Feu). 

     

    Il est composé de 12 faces qui sont des pentagones réguliers (facettes à cinq côtés identiques). C’est un volume inscriptible dans une sphère et donc parfaitement équilibré dans l'espace. Il a 20 sommets et 30 arêtes. Il est associé à Mars d’après le modèle de l’univers de Kepler. 

      

    Longtemps le nombre cinq et le nombre d'or furent des objets fétiches,  ils étaient automatiquement associés au dodécaèdre de Platon, qui représentait alors le cinquième élément sacré.  Il en est resté le mot “quintessence”.  D’aucuns ont vu dans ce nombre d’or une preuve de l’existence de Dieu.  Comme chacune des pointes du dodécaèdre, tout en nous se rapporte également au nombre cinq : les cinq doigts de la main, les cinq orteils au pied, les cinq ouvertures au visage ainsi que nos cinq sens. 

     

    Si vous méditez en vous aidant d’un dodécaèdre, il faut savoir que celui-ci est le plus puissant des cinq polyèdres parfaits de la géométrie sacrée. Il favorise la communication, purifie l'énergie d'une pièce, amplifie l'intention et dynamise les chakras. Les ondes de forme qu'il émet favorisent l'évolution spirituelle, et enracinent le sentiment d'unité (plénitude). Le dodécaèdre n'a pas besoin d'être rechargé. De plus, il dynamise le chakra du cœur, siège de la conscience sociale dans une harmonie des énergies yin et yang.

     

    Le dodécaèdre est celui, des 5 volumes de Platon, qui est le plus relié à l'énergie spirituelle. Il symboliserait l'énergie sous-jacente à tous les éléments formels, l'Ether, appelé Prana en Inde et que les chinois appellent Chi.


    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « Dodécaèdre » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur et unitaire, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

    1/ Que représente pour vous le dodécaèdre et la symbolique du dodécaèdre ? Connaissiez-vous le dodécaèdre et les nombreux mystères qu’il cache en lui-même ?

     

    2/ Croyez-vous en la magie symbolique du dodécaèdre, en sa valeur antique, opératoire, divinatoire, ou spirituelle? Argumentez votre réponse avec des exemples.

     

    3/ Entre réalité et illusions, entre élévation et pouvoir, entre enseignement et authenticité, ou se trouve exactement la vérité ultime ? Ne serait-ce point finalement, juste une question d’élévation, et de pouvoir ? Expliquez-vous sur ce sujet ?

     

    4/ Le pouvoir est-il pour vous un moyen de connaissance ou un moyen de contrôle sur les autres ? Argumentez votre réponse avec des exemples ?

     

    5/ La valeur symbolique de certains objets est de conduire les âmes vers une vue spirituelle et mystique des choses. Pourtant certaines personnes pervertissent l’utilisation même de ces objets. Cela vient-il, selon vous,  de leurs multiples distorsions inconscientes, ou tout simplement de leur immense « besoin » de dominer les autres ?

     

    6/ L’utilisation du dodécaèdre aide les êtres à franchir toutes les étapes spirituelle, à ouvrir l’esprit sur un nouveau champ de conscience, et donc une nouvelle réalité. Chaque marche gagnée ouvre sur un nouveau pouvoir. Mais, pour franchir une nouvelle étape, il faut être prêt à lâcher ce que l’on à durement obtenu, pour continuer de s’élever. Un autre pouvoir beaucoup plus grand viendra par la suite. Mais certain, ne sont pas prêt à lâcher ce pouvoir qui les rend « tout puissant » ! Pensez-vous être capable de renoncer à votre pouvoir actuel pour en obtenir un autre plus important ? Soyez extrêmement honnête avec vous-même avant de répondre ? Que feriez-vous de ce nouveau pouvoir ? Serait-il pour approfondir votre connaissance, donc pour vous faciliter la vie et celle des autres ? Ou au contraire pour exercer un pouvoir sur les autres et en quelque sorte les réduire à votre volonté ? Défendez votre point de vue en exerçant votre pouvoir ?

     

    Le dodécaèdre est une forme géométrique, solide convexe à 12 faces pentagonales. Il prend tout son sens dans les perspectives de la symbolique pythagoricienne et du platonisme. Il représente un  modèle de croissance dynamique. Le dodécaèdre manifeste l’assemblage le plus parfait des 5 grands polyèdres réguliers. Il exprime tout l'univers. Il est construit sur le nombre d'or.  "Le dodécaèdre n'est pourtant pas seulement l'image du cosmos. Il en est aussi le nombre, la formule, l'idée. La terre des bienheureux affecte cette forme. C'est la réalité profonde du cosmos. Le dodécaèdre est le symbole de l’expansion de l'univers. Les chercheurs d’aujourd’hui, avancent l’idée que l’Univers aurait la forme d’un Dodécaèdre.  

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°•

     

     

    Que la philosophie dégagée par les symboliques éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

     

    Véronique-Arlette

     

    Namaste  

     

     

     

    Partager via Gmail Pin It

  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Janvier 2017

     

     

    Exercice symbolique janvier 2017

     

     

     

    Symbolique de Fleurs

    Module philosophique « éveilleur »

     

     

    Si chaque fleur possède, au moins secondairement, un symbole propre, la fleur n’en est pas moins, de façon générale, un symbole du principe passif. Le calice de la fleur est, comme la coupe*, le réceptacle de l’Activité céleste, parmi les symboles de laquelle il faut citer la pluie* et la rosée*. En outre, le développement de la fleur à partir de la terre et de l’eau (lotus*) symbolise celui de la manifestation à partir de cette même substance passive.

     

    Saint Jean de la Croix fait de la fleur l’image des vertus de l’âme, le bouquet qui les rassemble étant celle de la perfection spirituelle. Pour Novalis (Heinrich von Ofterdingen), la fleur est le symbole de l’Amour et de l’harmonie caractérisant la nature primordiale ; elle s’identifie au symbolisme de l’enfance et, d’une certaine façon, à celui de l’état édénique.

     

    Le symbolisme tantrico-taoïste de la fleur d’or est aussi celui de l’atteinte d’un état spirituel : la floraison est le résultat d’une alchimie intérieure, de l’union de l’essence (tsing) et du souffle (k’i), de l’eau et du feu. La fleur est identique à l’Elixir de vie ; la floraison est le retour au centre, à l’unité, à l’état primordial.

     

    Dans le rituel hindou, la fleur (pushpa) correspond à l’élément Ether.

     

    Outre la méthode et l’attitude spirituelle qui lui sont essentielles, l’art japonais de l’arrangement des fleurs (ikebana) comporte un symbolisme très particulier. La fleur y est effectivement considérée comme le modèle du développement de la manifestation, de l’art spontané, sans artifice et cependant parfait ; comme aussi l’emblème du cycle végétal, résumé du cycle vital et de son caractère éphémère. L’arrangement lui-même s’effectue selon un schéma ternaire : le rameau supérieur est celui du Ciel, le rameau médian celui de l’Homme, le rameau inférieur, celui de la Terre ; ainsi s’exprime le rythme de la triade universelle, dans laquelle l’Homme est le médiateur entre le Ciel et la Terre. Pas d’arrangement vivant en dehors de ce rythme. Comme ces trois forces naturelles doivent s’harmoniser pour former l’univers, les tiges doivent s’équilibrer dans l’espace sans effort apparent. Tel est le mode vrai de l’Ikebana depuis le XIVe siècle ; mais il en existe un mode complexe ou coulé, aux tiges descendantes. Cet arrangement de fleurs tend à exprimer la pente déclinante de la vie, l’écoulement de toutes choses vers l’abîme. C’est pour cela que la courbe des tiges doit s’infléchir de plus en plus vers les extrémités. L’Ikebana peut aussi bien exprimer un ordre cosmique que les traditions des ancêtres ou des sentiments de joie ou de tristesse. Une autre école, du VIIIe au XIVe siècle, vise partout à arranger les fleurs, en les faisant tenir debout (Rikka) : l’élan des fleurs symboliserait la foi en Dieu, en l’Empereur, en l’époux ou l’épouse, etc. Au début, les bouquets sont raides, notent les maîtres de Rikka : ils sont intransigeants, comme la foi du néophyte.

     

    Si l’on classe les bouquets en styles formel, semi-formel et informel, il apparaît évident que les notions qu’ils s’expriment ne sont jamais véritablement formelles. Ce qu’on peut rapprocher du symbolisme de la fleur montrée par le Bouddha à Mahâkashyapa, et qui tenait lieu de toute parole et de tout enseignement : à la fois résumé du cycle vital et image de la perfection à atteindre, de l’illumination spontanée ; expression même de l’inexprimable (AVAS, DANA, GRIF, GUES, HERF, OGRJ).

     

    On ne possède que des éléments très vagues sur le symbolisme floral du monde celtique. Il a existé, car les fleurs entrent quelquefois dans les comparaisons de forme ou de couleur, mais on ne peut rien en dire de précis. Une Galloise, Blodeuwedd, et une Irlandaise, Blathnat, portent le nom de fleur. L’une, créée par magie d’un grand nombre de fleurs, est la femme du dieu Llew, et elle le trahit au profit d’un seigneur du voisinage. L’autre est la femme du roi du monde Curoi, et elle le trahit pour l’amour de Cuchulainn (OGAC, 10, 399-402).

     

    La fleur semble être un symbole d’instabilité, non d’une versatilité qui serait propre à la femme, mais de l’instabilité essentielle de la créature, vouée à une évolution perpétuelle, et tout particulièrement du caractère fugitif de la beauté.

     

    C’est le sens de la corbeille de fleurs, chez Lan Ts’ai ho, qui est souvent représenté portant une corbeille de fleurs, pour mieux mettre en contraste sa propre immortalité avec l’éphémère brièveté de la vie, de la beauté et des plaisirs.

     

    Chez les Mayas, la fleur de frangipanier est un symbole de fornication. Elle peut représenter le soleil, en fonction de la croyance à la hiérogamie fondamentale soleil-lune. Elle peut également signifier singe. Elle comporte cinq pétales (chiffre lunaire), mais n’en présente souvent que quatre dans son glyphe, quatre étant le chiffre solaire (THOH).

     

    Dans la civilisation aztèque, les fleurs des jardins étaient non seulement un ornement pour le plaisir des dieux et des hommes et une source d’inspiration pour les poètes et les artistes, mais elles caractérisaient de nombreux hiéroglyphes et des phases de l’histoire cosmogonique. Alfonso Reyes a décrit le symbolisme des fleurs à partir des hiéroglyphes et des œuvres d’art du Mexique : l’ère historique de l’arrivée des conquistadors au Mexique coïncida exactement avec cette pluie de fleurs qui tomba sur la tête des hommes à la fin du quatrième soleil cosmogonique. La terre se vengea de ses mesquineries antérieures, et les hommes agitaient des bannières de jubilation. Dans les dessins du Codex Vaticanus, elle est représentée par une figure triangulaire ornée de torsades de plantes ; la déesse des amours licites, suspendue à un feston végétal, descend sur la terre, tandis que, tout en haut, des graines éclatent, laissant tomber fleurs et fruits… L’écriture hiéroglyphique nous offre les plus abondantes et les plus variées des représentations artistiques de la fleur. Fleur était un des signes des jours, le signe aussi du noble et du précieux, elle représente encore les parfums et les boissons. Elle surgissait su sang du sacrifice et couronnait le hiéroglyphe de la prière. Les guirlandes, l’arbre, le maguey alternaient dans les désignations de lieux. La fleur était peinte d’une manière schématique, réduite à une stricte symétrie, vue tantôt de profil, tantôt par la bouche de la corolle. Pour la représentation de l’arbre, on usait aussi d’un système défini : soit un tronc divisé en trois branches égales se terminant en touffes de feuilles, soit en deux troncs divergents qui se ramifiaient de manière symétrique. Dans les sculptures de pierre et de glaise il y a des fleurs isolées, sans feuille, et des arbres fruitiers rayonnants, tantôt comme attributs de la divinité, tantôt comme ornements d’un personnage, ou comme décoration extérieure d’un ustensile. (Nouvelles du Mexique).

     

    Dans ce récit, comme des nombreuses images de fleurs dont est riche l’art mexicain, il apparaît que les fleurs manifestaient l’extrême diversité de l’univers, la profusion et la noblesse des donc divins ; mais ce symbolisme très général était ici particulièrement lié au cours régulier du temps et avec les âges cosmogoniques ; il exprimait des phases particulières dans les relations entre les hommes et les dieux. La fleur était comme une mesure de ces relations.

     

    Associés analogiquement aux papillons, comme ceux-ci, les fleurs représentent souvent les âmes des morts.

     

    Ainsi la tradition mythologique grecque dit-elle que Perséphone, future reine des enfers, fût enlevée par Hadès dans les plaines de Sicile, alors qu’elle jouait avec ses compagnes à cueillir des fleurs (GRID).

     

    La fleur se présente, en effet, souvent comme une figure-archétype de l’âme, un centre spirituel. Sa signification se précise alors selon ses couleurs, qui révèlent l’orientation des tendances psychiques : le jaune* revêt un symbolisme solaire, le rouge* un symbolisme sanguin, le bleu* un symbolisme d’irréalité rêveuse. Mais les nuances du psychisme se diversifient à l’infini.

     

    Les emplois allégoriques des fleurs sont également infinis : elles sont parmi les attributs du printemps, de l’aurore, de la jeunesse, de la rhétorique, de la vertu, etc. (TERS, 190-193).

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique de « l’Ange » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur et unitaire, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique de Fleur ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Nous sommes tous des fleurs de toute beauté, alors pourquoi y a-t-il des êtres qui semblent plus beaux que d’autres ? Se pourrait-il qu’ils connaissent mieux comment développer toujours plus d’amour, ou exprimer leur amour d’une plus belle façon ? Expliquez pourquoi, selon vous, il y a tant de différence en matière d’amour ?

     

    3/ Les fleurs sont belles, légères, colorés, parfumées de senteurs, elles tapissent le sol de la terre,  puis disparaissent pour revenir l’année où des années plus tard, souvent avec plus d’intensité. Que vous inspirent-elles ? Aimez-vous offrir ou recevoir des fleurs ? Pourquoi ?

     

    4/ La délicatesse des fleurs est subtile, et celles-ci égaient notre quotidien tout au long de l’année. Connaissez-vous plusieurs espèces, d’où elles proviennent et la richesse de chacune ? Faites un résumé de celles que vous connaissez, de ce que vous aimez chez elles, et du message qu’elles laissent dans votre esprit ? Il ne doit y avoir que du beau, que du bien, et des choses positives dans ce large résumé ? Une belle manière d’apprendre à ne saisir que leurs côtés positifs, à ne pas discriminer en voyant l’essentiel ?

     

    5/ Pendant que vous êtes dans la non discrimination, dressez la liste de tous vos amis. Expliquez l’endroit ou vous vous êtes rencontrés, les circonstances de cette rencontre, les qualités et les vertus dégagées par cette personne et le lien qui fait selon vous, que cette relation dure dans le temps ? Faîtes la même chose avec les amis qui vous ont marqués par leurs passages dans votre vie, mais qui n’y sont pas restés ? Pourquoi, selon vous ?

     

    Être à fleur de peau : le mot fleur vient du latin "florem". Il a un autre sens qui désignait " la meilleure partie d'une chose". C'est de là que découle l'expression "à fleur de" pour dire "à la surface de". Par ailleurs, pour comprendre le sens figuré " réagir à la plus petite sollicitation", nous pouvons nous pencher sur le domaine des relations entre hommes et femmes. En effet, chez l'homme la main d'une femme posée sur le corps peut provoquer la chair de poule. Dans ce cas, le contact léger produit une réaction immédiate. C'est par analogie à cette situation que l'on dit qu'une personne a une sensibilité "à fleur de peau". En d'autres termes, il est susceptible de réagir de manière brutale à ce qu'il peut prendre pour une agression. Comme dans le cas où un homme touche une femme sans son consentement, pour s’approcher d’elle toujours un peu plus près, créant ainsi un contact physique avec elle.

       

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

     

    Partager via Gmail Pin It

  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

     

    Décembre 2016

     

    Exercice symbolique décembre 2016

     

    Symbolique de l’Ange

     

    Etres intermédiaires entre Dieu et le monde, mentionnés sous des formes diverses dans les textes akkadiens, ougaritiques, bibliques et autres. Ils seraient ou des êtres purement spirituels, ou des esprits doués d’un corps éthéré, aérien ; mais ils ne pourraient revêtir des hommes que les apparences. Ils rempliraient pour Dieu les fonctions de ministres : messagers, gardiens, conducteurs des astres, exécuteurs des lois, protecteurs des élus, etc., et seraient organisés en hiérarchies de sept ordres, de neuf chœurs, ou de trois triades. Le Pseudo-Denys l’Aréopagite en a élaboré la plus parfaite et la plus mystique des théories dans ses Hiérarchies célestes.

     

    Sans préjuger des interprétations théologiques données par les Eglises et la foi catholique en l’existence des anges, on peut cependant noter que, pour beaucoup d’auteurs, les attributs donnés aux anges sont considérés comme des symboles d’ordre spirituel.

     

    D’autres voient dans les anges des symboles des fonctions divines, des symboles  des relations de Dieu avec les créatures ; ou, au contraire – mais les opposés coïncident en symbolique -, des symboles de fonctions humaines sublimées ou d’aspirations insatisfaites et impossibles. Pour Rilke, de façon plus large encore, l’ange symbolise la créature dans laquelle apparaît déjà réalisée la transformation du visible en invisible que nous accomplissons.

     

    Les anges à six ailes, les séraphins (littéralement les Brûlants), entourent le trône de Dieu ; ils ont chacun six ailes ; deux pour se couvrir la face (par peur de voir Dieu), deux pour se couvrir les pieds (euphémisme désignant le sexe), deux pour voler. (Isaïe, 6, 1-2). Un tel entourage ne convient qu’à la pure divinité. On verra aussi ses anges autour de la figure du Christ, attestant sa divinité.

     

    Les anges jouent aussi le rôle de signes avertisseurs du Sacré. Pour les Pères de l’Eglise, ils sont la cour du roi des cieux. Pour certains, reliant leurs croyances à la philosophie aristotélicienne, ils seraient les animateurs des astres*, chacun d’eux étant préposé au mouvement d’un astre, si bien qu’on s’est demandé si le nombre des anges n’était pas égal à celui des astres. L’immense coupole du firmament tournerait sous leur action. Ils influeraient aussi, soit par l’effet des conjonctions astrales, soit plus directement à tous les échelons de la création matérielle (CHAS 14). Ils annoncent ou réalisent l’intervention divine. D’après le Psaume 18, 10-11, êtres célestes, ils servent de trône à Yahvé :

     

    Il inclina les cieux et descendit,

    une sombre nuée sous ses pieds;

     

             il chevaucha un chérubin et vola,

     

             il plana sur les ailes du vent.

     

    Il existe une équivalence symbolique et fonctionnelle entre les messagers de l’Autre Monde celtique, qui se déplacent souvent sous la forme de cygnes, et les anges du christianisme, qui portent des ailes de cygnes. Les anges sont du reste très fréquemment les messagers du Seigneur. Dans la version la plus récente du récit irlandais intitulé la Mort de Cuchulainn, il existe une interpolation chrétienne significative : au héros en danger de mort et se rendant au combat apparaissent des cohortes d’anges, qui lui chantent une musique céleste (CELT, 7, 14 ; CHAB, 67-70).

    Les hiérarchies célestes sont une image des hiérarchies terrestres et leurs relations réciproques doivent inspirer celles des hommes. Le Pseudo-Denys l’Aéropagite, le grand angélologue du christianisme, s’exprime ainsi :

     

    C’est à l’ordre des principautés, des archanges et des anges qu’appartient la fonction révélatrice ; c’est lui qui, à travers les degrés de sa propre ordonnance, préside hiérarchies humaines, afin que se produisent de façon ordonnée l’élévation spirituelle vers Dieu, la conversion, la communion, l’union et en même temps le mouvement processif de Dieu lui-même qui, selon une très sainte ordonnance, gratifie littéralement toutes les hiérarchies de ses dons, et les illumine tout en les faisant entrer en communion avec lui. De là vient que la théologie réserve aux anges le soin de notre hiérarchie, appelant Michel l’archonte du peuple juif, et d’autres anges les archontes des autres nations, car le Très-Haut a établi les frontières des nations selon le nombre des anges de Dieu (PSEO, 218-219).

     

    Cette affirmation ne saurait signifier qu’il y a exactement autant de nations que d’anges de Dieu ; elle indique seulement qu’il y a un rapport mystérieux entre le nombre des nations et le nombre des anges.

     

    Ces rapports peuvent varier selon le nombre des nations au cours de l’histoire ; mais ils demeureront toujours aussi mystérieux, ne serait-ce que du fait que le nombre des anges est lui-même inconnu. L’Ecriture parle de mille fois et dix mille fois dis mille :

     

             Mille milliers le servaient,

             Myriades de myriades, debout devant lui.

                                                   (Daniel, 7, 10).

     

    Mais si elle multiplie par eux-mêmes les nombres les plus élevés que nous connaissions, c’est, précise le Pseudo-Denys, pour nous révéler clairement que le nombre des légions célestes échappe pour nous à toute mesure. Telle est, en effet, la multitude de ses armées bienheureuses qui ne sont pas de ce monde, qu’elle surpassent l’ordre débile et restreint de nos systèmes de numération matérielle, et que seules les peuvent connaître et définir leur propre intelligence et leur propre science, qui n’est pas de ce monde, mais qui appartient au ciel et qu’elles ont reçue en don parfaitement généreux de la Théarchie, car cette Théarchie connaît l’infini, car elle est la source de la sagesse, le principe commun et suressentiel de toute existence, la cause qui donne rang d’essence à tout être, la puissance qui contient et le terme qui embrasse la totalité de l’univers (PSEO, 234).

     

    Les anges forment l’armée de Dieu, sa cour, sa maison. Ils transmettent ses ordres et veillent sur le monde. Les anges tiennent un rôle important dans la bible. Leur hiérarchie est liée à leur proximité du trône de Dieu. Citons les noms des trois principaux archanges : Michel (vainqueurs des dragons), Gabriel (messager et initiateur), Raphaël (guide des médecins et des voyageurs).

     

    Les propos concernant les anges sont divers. Selon Justin, qui est un des principaux auteurs à parler du culte des anges, ceux-ci, en dépit de leur nature spirituelle, possède un corps analogue au corps humain. Bien entendu, leur nourriture est sans rapport avec celle des humains, ils sont nourris dans les cieux. Pour Justin, le péché des anges consiste dans leurs rapports sexuels avec les femmes appartenant à la race humaine. Leurs enfants sont appelés démons. Le Pseudo-Denys insiste sur le rôle d’illumination qu’exercent les anges à l’égard des hommes. Clément d’Alexandrie décrit le rôle protecteur exercé par les anges sur les nations, les cités.

     

    L’Ecriture Sainte ne fait aucune allusion aux anges gardiens. Toutefois, d’après Enoch (100, 5), les saints et les justes possèdent leurs protecteurs. Chaque fidèle est assisté d’un ange, dira Basile ; cet ange guide sa vie, il est à la fois son pédagogue et son protecteur. Ce rôle de protection nous le trouvons affirmé dans l’Ecriture Sainte pour Lot (Genèse 19), Ismaël (Genèse 21), Jacob (Genèse 48). Un ange délivre Pierre et Jean. Au Moyen Age les anges interviennent dans les dangers, les guerres, les croisades, etc.

     

    L’ange en tant que messager est toujours porteur d’une bonne nouvelle pour l’âme.

    Dictionnaire des symboles – Robert Laffont


     

    Messagers invisibles, habitants des cieux, êtres de lumière et symboles de légèreté mais également du feu et du pouvoir martial, les anges ont, de tous temps, été présents dans l’imaginaire de l’homme. Toutes les civilisations connaissent l’existence de ces esprits bénéfiques qui collaborent avec le Créateur, selon leur rang dans la hiérarchie céleste.

    Intermédiaires entre Dieu et le monde, dotés parfois d’un corps éthéré, les anges symbolisent les fonctions divines et les relations entre Dieu et ses créatures. Les hiérarchies terrestres sont le reflet des hiérarchies célestes. Les anges sont des annonciateurs du sacré qui nous accompagnent et nous aident en cas de besoin. La tradition judéo-chrétienne nous révèle quelques noms, comme, par exemple, les noms des trois grands archanges : Michel, vainqueur des dragons ; Gabriel, messager et initiateur, et Raphaël, protecteur des médecins et des voyageurs.

    En Inde, l’univers est conçu comme une hiérarchie de forces actives, angéliques et démoniaques, divines et héroïques. Cet univers est composé de sept plans (lokas) qui vont de l’origine invisible jusqu’à la manifestation concrète. Il est habité par des myriades de dieux, anges et démons qui, ensemble, s’efforcent de servir le « Dharma », la grande Loi universelle, par le biais du « Karma », la loi d’action et de réaction, les deux lois fondamentales dans la culture orientale.


    En Grèce, Platon nous décrit le « daimon » par la bouche de Socrate qui affirme que dans chaque homme de bien réside un de ces « génies tutélaires », situé entre le mortel et l’immortel, entre l’humain et le divin, entre le sensible et l’intelligible, qui aime la vérité et qui pousse l’homme vers le bien, le beau et le bonheur.


    Ainsi, chaque être humain aurait, selon toutes les traditions, un ange gardien (ou trois selon la doctrine de C. Agrippa, qui octroie un ange gardien à chaque plan de la personnalité humaine : mental, émotionnel et physique). Cet ange veille sur l’être humain dont il a la garde afin de le faire progresser vers sa propre réalisation spirituelle. Toutes les religions affirment que Dieu n’a jamais abandonné les humains et qu’il a voulu doter chacun de nous d’un ange gardien afin que nous puissions entendre sa voix nous susurrer des paroles mystérieuses ou nous donner des ordres impérieux, afin d’éveiller notre conscience.

    Source internet


     

     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique de « l’Ange » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur et unitaire, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Que représente pour vous, la symbolique des anges ? Savez-vous quel ange est votre ange gardien, quel ange est l’ange de votre cœur, et quel ange est l’ange de votre esprit ? Croyez-vous en les anges ? Croyez-vous en leurs protections ? Croyez-vous en leurs « pouvoirs » ?

     

    2/ Avez-vous déjà effectué des recherches en ce qui concerne les anges ? Avez-vous essayé de comprendre leurs modes de fonctionnement ? Avez-vous déjà senti leur présence autour de vous ? Vous êtes-vous déjà senti investi de leurs pouvoirs, ou protégé par eux ? Croyez-vous en leurs messages ?

     

    3/ Etes-vous prêt à essayer un exercice pour « voir » l’efficacité des anges ?  Si « oui », trouvez le nom de l’ange de ce jour. Puis ce soir, vous glisserez sous votre oreiller, son nom écrit sur un morceau de papier, ainsi que son « pouvoir ». Avant de vous endormir, vous prononcerez son nom 7 fois, en lui demandant de vous assister cette nuit. Au réveil, notez vos impressions, bien ou mal dormi, rêves, sensations, intuitions. Continuez cet exercice avec le même ange pendant toute la journée. Notez son nom, sur votre poignet par exemple, pour y « penser ». Soyez continuellement à son écoute, en sa présence bienveillante et rassurante. A faire au moins pendant  7 jours avec le même ange. Et notez « tout » ce qui vous arrive pendant ce laps de temps. 

     

    Il y a quelque chose de très important à comprendre avec les anges, avec les présences, avec les intuitions, avec les « pouvoirs », avec les « protections ». Je vous laisse faire votre propre expérience, et profiter de leurs immenses magies, avec ses quelques liens……

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ange

    http://zacary-lesieur.forumactif.org/t100-les-anges-et-ceux-qui-nous-represente

    http://www.ucm.ca/

    http://www.ucm.ca/fr/angeologie/les-72-anges.html

    http://archangebleu.free.fr/les_3_anges_gardiens.html

    http://lestextesdeclara.com/mes_textes_suite_4.htm

    http://monjardinsecret.forumactif.com/t3305-dons-de-chaque-ange-gardien

    http://aucoeurdesanges.over-blog.com/article-le-pouvoir-des-anges-et-des-pierres-51779892.html

    http://www.aucoeurdelastrologie.com/Esoterisme/ANGES/Introduction-aux-Anges.html

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

    Partager via Gmail Pin It

  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Être un Esprit Universel »

     

    Novembre 2016

     

    Exercice symbolique novembre 2016

     

     

    Symbolique de Source

    Module philosophique « éveilleur »

     

    La sacralisation des sources est universelle, du fait qu’elles constituent la bouche de l’eau vive ou de l’eau vierge. Par elles se fait la première manifestation, sur le plan des réalités humaines, de la matière cosmique fondamentale, sans laquelle ne pourrait être assurées la fécondation et la croissance des espèces. L’eau vive qu’elles répandent est, comme la pluie*, le sang divin, la semence du ciel. Elle est un symbole de la maternité. Aussi les sources sont-elles protégées par des tabous : chez les descendants des Maya-Quiché (Amérique centrale), il est interdit d’y pêcher et d’ébrancher les arbres qui les ombragent. L’eau de source est l’eau lustrale, la substance même de la pureté (DURS).

     

    Les sources sont chez les Gaulois, les Divinités, qui ont surtout comme propriétés de guérir les blessures et de ranimer les guerriers morts.

     

    Dans une sorte de court poème ésotérique, dont l’interprétation symbolique serait inépuisable, tant il est riche, notamment pour un analyste, les Tablettes Orphiques présentent une source, dont l’eau fraîche conduit ceux qui la boivent dans le royaume des héros ; mais il faut bien se garder de la confondre avec toute autre source : Tu trouveras dans la maison d’Hadès, à gauche, une source ; près d’elle se dresse un cyprès blanc ; de cette source, garde-toi-même de t’approcher. Tu en trouveras une autre, une eau fraîche qui s’écoule du marais de Mémoire : les gardiens se tiennent devant elle. Dis-leur : je suis l’enfant de la Terre et du Ciel étoilé ; vous le savez bien vous-mêmes. Je suis desséché par la soif et je me meurs : donnez-moi donc immédiatement de l’eau fraîche qui s’écoule du marais de Mémoire. Et alors ils te donneront à boire de la source divine et tu iras régner ensuite parmi les héros (fragment 32 a, trad. J. Defradas). On sait que, dans les cultures traditionnelles, la source symbolise l’origine de la vie, et, d’une façon plus générale, toute origine, celle du génie, de la puissance, de la grâce, celle de tout bonheur. Si la source découle elle-même du marais de la Mémoire, comment ne pas évoquer ici l’inconscient ? C’est que la Mémoire était adorée comme le réceptacle de toute science. La source dont il s’agit ici, est bien la source de la connaissance, mère de cette connaissance qui conduit à la perfection et qui dérive de la Mémoire, lieu sacré du Savoir. Comme épouse de Zeus, la mémoire est devenue la mère des Muses. Selon la conception courante, les morts, en absorbant l’eau du Léthé, l’Oubli, perdent tout souvenir de vie antérieure. Dans un système religieux où l’initiation reçue pendant la vie, et qui consiste en partie en la possession des formules du passé qui permettent de trouver la bonne voie dans l’autre monde, doit être conservée pour accéder à la béatitude, on comprend que le rôle de la mémoire soit primordial. (J. Defradas, 300). La première source dont parle le texte orphique et dont il faut se garder est celle du Léthé, qui endort dans le sommeil de la mort ; l’autre source est celle de la Mémoire, qui assure un éveil immortel. C’est à celle-ci qu’il faut se désaltérer, si l’on est l’enfant de la Terre et du Ciel étoilé.

     

    C’est ce même symbolisme de la source archétypale que traduit Jung en la considérant comme une image de l’âme, en tant qu’origine de la vie intérieure et de l’énergie spirituelle.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

    LE SYMBOLISME DE LA SOURCE

    Par JP. KAYA


    Pédagogie initiatique


    INTRODUCTION 



    Pour un adepte de l’initiation, c'est-à-dire un serviteur de la Maât, la nature est un véritable livre vivant, ouvert, où il peut tout apprendre et tout connaître, jusqu’à percer les mystères mêmes de la Création, sans l’intermédiaire d’un instructeur, à condition de maîtriser le savoir initiatique et notamment, le symbolisme.


    Lorsqu’il observe par exemple une araignée en train de construire une toile aux dimensions parfaites, avec un fil qu’il a lui-même secrété, cela le conduit à méditer sur le Créateur de l’Univers, et à découvrir comment il a émané la Création à partir du Néant. Lorsqu’un Serviteur de la Maât, rencontre un escargot, celui-ci interpelle son esprit sur une vérité transcendante. Car l’escargot nous fait penser au Créateur, exactement comme dans la conception africaine du monde, où après avoir créé le monde, Il ne s’est pas retiré de celui-ci, mais continue à l’habiter, comme l’escargot, qui porte sa maison sur son dos.


    I - OBSERVATION : LA SOURCE EST SYMBOLIQUEMENT LA MANIFESTATION DE L’ESPRIT DIVIN


    Lorsqu’un Serviteur de la Maât, contemple une source, ses capacités mentales le mettent en face d’un phénomène qui exprime la puissance même de l’esprit divin. S’il est suffisamment réceptif et spirituellement évolué, en regardant la source, il peut sentir se produire en lui-même un phénomène semblable. Il sentira couler dans son for intérieur la Force Vitale Elle-même. En effet qu’est ce qu’une source ? Certes, il s’agit de l’endroit précis où naît un cours d’eau.


    Imaginons que quelqu’un de malveillant, vienne y déposer des ordures, ou même du poison. Pendant un certain temps, il est clair, que la source sera inutilisable, car empoisonnée. Impossible de venir y puiser son eau. Mais ce que l’Initié sait, c’est que par sa propre dynamique, la source va progressivement rejeter au loin toute la pollution engendrée par la malveillance. Ce, quel que soit le temps qu’il faudra pour nettoyer l’endroit. Elle possède en effet une capacité d’auto-nettoyage.


    La source fonctionne ainsi comme le soleil, à sa manière, elle rayonne. Par ce rayonnement, elle repousse très loin tous les obstacles, tous les déchets, qui tenteraient de l’empêcher de s’exprimer. Cette force qui lui permet de rejeter au loin tout ce qui fait obstacle à sa nature profonde, c’est précisément le symbole même de la Nature Divine : le désintéressement.

     

    II- APPLICATION

     

    Lorsqu’un Serviteur de la Maât, est parvenu à laisser la Nature Divine s’installer en lui, il crée ainsi une source en lui-même. Alors, rien ne peut plus le salir, ni l’arrêter. Car cette Nature agit et s’exprime comme une source, ou mieux encore comme le soleil lui-même, qui n’est qu’une source géante. Dans les textes précédents, j’ai déjà expliqué comment mettre en place les conditions d’expression en soi même de cette Nature Supérieure. C’est poser en réalité la question de l’évolution spirituelle, que nous pouvons ramener ici, à quelques principes de base.


    Pour que la Nature Divine daigne s’incarner dans l’Homme, ou s’éveiller dans son psychisme, celui-ci, doit poser la pureté comme base de sa vie quotidienne, autrement dit sa conduite doit être fondée sur le désintéressement : qualité fondamentale de la Nature Divine. C’est ce mimétisme, si on peut dire, qui va éveiller, ranimer la Nature Divine dans le psychisme de l’Homme, puisque nous avons reconnu que Dieu n’a jamais quitté sa propre Création depuis qu’il l’a créée.


    III- MORALE


    Dans la vie quotidienne, et ordinaire, et à plus forte raison, dans la vie spirituelle, l’Homme rencontre nécessairement une opposition qu’il déclenche chez autrui, dès qu’il souhaite atteindre des objectifs qui sortent de l’ordinaire. Les Initiés estiment que, lorsqu’un individu prend conscience que la vie habituelle qu’il mène est en opposition avec son épanouissement spirituel, et qu’il décide de changer de cap, il déclenche d’abord en lui-même des forces opposées, représentées par sa propre nature inférieure, mais c’est aussi le cas des personnes qui composent son environnement social. Il se heurte ainsi à l’incompréhension, à la réprobation, à la malveillance, à la médisance, à la trahison, à la mauvaise foi et à l’irrationalité.


    Notre Parti, dont l’idéologie est la Maât, rencontrera nécessairement tôt ou tard, les mêmes difficultés. Mais si les Serviteurs de la Maât, connaissent parfaitement l’enseignement de THOT, (DJEOUTI de son nom africain), le Maître de tous les Maîtres de l’Initiation, et Gardien des secrets du ciel. S’ils travaillent avec abnégation à faire jaillir dans leur psychisme, la source, qui représente la Nature Divine Elle-même, alors, ils deviendraient inaccessibles, intouchables, rien ne pourrait les déstabiliser, ni les salir, ni les décourager. Parce que l’expérience de cette source qui agit au-dedans d’eux-mêmes, les ferait vivre dans une félicité impossible à perturber.

    Car, elle transforme aussi leur volonté en puissance, leur intelligence en Sagesse, et leur affectivité en Amour Impersonnel et universel.


    Il n’y a pas de Vérité supérieure à la Maât. La Maât Seule est l’Unique Vérité.


    VIE, FORCE, SANTE

     

    (Internet :http://kamitewoman.over-blog.com/article-le-symbolisme-de-la-source-par-jp-kaya-50237464.html )

     


      

     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « cygne » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique de la Source ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ L’eau de source à une valeur de guérison et de purification, pourquoi selon vous ? Expliquez ce que vous en pensez à l’aide d’exemples ?

     

    3/ la source est surtout en rapport avec la mémoire ? Le saviez-vous ? Pourquoi en est-il ainsi selon vous ?

     

    4/ La source symbolise une remontée ou une descente, une espèce de transcendance ou de transformation, d’acceptation ou de refus de quelque chose. Que recherche l’être qui s’abreuve à la source, selon vous ? Argumentez votre point de vue, même s’il est différent de celui qui est exposé ici ? 

     

    5/ La source est souvent liée au monde divin, à une quête d’absolu, à la manifestation d’une entité supérieure, qu’en pensez-vous personnellement ?

     

     

    Retour aux sources

     

    Le sanskrit résonne puissamment dans notre langue issue du latin, car ce dernier a bien conservé les structures de l'ancienne langue commune, la souche indo-européenne. Une racine-base dei véhicule l'idée de « briller » ; augmentée d'un suffixe dei-wo, elle indique le ciel lumineux, considéré comme une divinité. En sanskrit, nous avons le dérivé deva, dieu, et divya, divin, céleste. Citons le grec proche, dios, et le latin deusdivinusdivinitasdevinare.

     

    Le mot sanskrit DEVA, traduit habituellement par « Dieu, divinité », est formé sur une double racine div/dyu, dont le sens général est « briller, illuminer ». Les Deva sont, par essence, des êtres de lumière, des « Rayonnants », investis de forces et de fonctions positives : créer, protéger, maintenir et rétablir l'ordre cosmique, le ritam ou Dharma universel, souvent représenté, d'ailleurs, par le Soleil, Sûrya, « qui jamais ne dévie de sa course ».

     

    Belle image védique, d'une harmonie cosmique immuable mais fragile, projet divin sans cesse menacé par les forces négatives qui cherchent à l'engloutir. La source de lumière, le Soleil, coexiste forcément avec l'Ombre, son épouse discrète. L'Aurore, autre épouse du Soleil sort chaque matin des ténèbres de la nuit, triomphante, précédant le char de Sûrya « aux sept chevaux d'or et à la roue unique. »

     

    Les équivalents français sont Dieu, divin, devin, deviner, divinité, et aussi, dive (bouteille, bien sûr). Un autre aspect de cette racine dei, par permutation de la voyelle en consonne, se trouve sous la forme dy-em, qui est la base commune de nombreux dérivés importants. Le mot sanskrit dyaus, désignant le ciel lumineux, la lumière du jour, en est issu, de même que jyotis, la lumière, particulièrement spirituelle. En grec, le dérivé de cette racine est Zeus, lumineux souverain du ciel, qui devient en latin Ju-piter, le père des dieux, Ju/jovis au génitif a donné le sympathique mot jovialis (jovial).

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

    Partager via Gmail Pin It

  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l'Esprit Universel »

    Octobre 2016

      

    Exercice symbolique octobre 2016

     

    Symbolique AUM sacré et triangle

    Module philosophique « éveilleur »

     

     

    Placé en tête et au terme de toute récitation liturgique, Aum est le premier mantra, l’un des plus puissants et le plus célèbre de la tradition indienne. Symbole le plus fort de la divinité, qu’il exprime à l’extérieur et réalise à l’intérieur de l’âme, il résume en lui-même le souffle créateur ; la tradition védique veut en effet que l’univers se soit développé à partir de l’énergie cosmique mise en branle lorsque le démiurge prononça cette première formule appelant à l’éveil de toutes choses :

     

    AUM BHUR BHUVAH SVAH

    (AUM TERRE ! ATMOSPHETE ! CIEL

     

    Etant le son primordial, le verbe de l’univers, son énoncé contient une charge énergétique considérable extraordinairement efficace en vue de la transformation spirituelle. Dans la pensée hindoue, le son qui est à la fois Dieu, l’origine de toutes choses et tout être, confère aux mantras leur valeur quasi magique. Le mot exprimant l’être dans un son est à la fois cet être même et l’Etre d’où tout dérive et en quoi tout se résorbe. Exprimer le son de Dieu, c’est se diviniser. Aum est, selon Vivekânanda et la tradition védantique, la manifestation par excellence de la divinité.

     

    La signification totalisante du mot Aum se trouve renforcée par le fait que les trois lettres qui le composent contiennent le rythme ternaire, si important dans la pensée, l’organisation du monde et la cosmogonie indiennes. En voici quelques exemples : triple est la divinité suprême, sous les apparences de Brahma, Vishnu, Çiva ; triple sont les qualités cosmiques, matérialité, énergie, essentialité ; il y a trois mondes, la terre, l’espace, le ciel ; et l’humanité est divisée en trois castes, clergé, noblesse, tiers état, à l’égal de la personne humaine, faite du corps, de la pensée et de l’âme ; ce qui rejoint l’énoncé du Moyen Age chrétien (spiritus, anima, corpus).

     

    A ces doctrines métaphysiques les Hindous cherchent des correspondances physiologiques qui entraînent une véritable théologie du son. La technique de prononciation du mot sacré Aum, selon Vivekânanda, en éclaire le symbolisme.

     

    Lorsque nous exprimons un son, nous faisons jouer le souffle et la langue en utilisant le larynx et le palais comme plaque de résonance. La manifestation la plus naturelle du son est précisément la syllabe Aum qui renferme tous les sons. Aum est composé de trois lettres : A.U.M. 

    A est le son fondamental, la clé, qui se prononce sans contact avec aucune partie de la langue et du palais. C’est le son le moins différencié de tous, celui qui fait dire à Krishna dans la Bhagavad-Gitâ : « Parmi les lettres je suis le A et le Binaire des mots composés ; c’est Moi qui suis le Temps infini ; je suis le Dieu dont la face est tournée de tous côtés. » Le son de la lettre A part du fond de la cavité buccale, il est guttural.

    U (prononcé ou) se souffle depuis la base même de la plaque de résonnance de la bouche jusqu’à son extrémité. Il représente exactement le mouvement en avant de la force, qui débute à la racine de la langue et vient finir sur les lèvres.

    M correspond au dernier son de la série labiale, car on le produit avec les lèvres closes. Prononcé correctement, Aum représente tout le phénomène de la production du son, ce que ne peut faire un autre mot. Il est symbole naturel de tous les sons diversifiés ; il condense toute la série possible de tous les mots que l’on peut imaginer. La meilleure expression du son, la meilleure expression du souffle, Aum est la meilleure manifestation du divin ? Traversant tous les mots, tous les êtres, il se déploie dans un mouvement créateur perpétuel, universel, illimité. Il est la traduction la plus subtile de l’Univers manifesté.

     

    On en a rapproché le mot hébraïque Amen, adopté par la liturgie chrétienne, mot qui termine les prières et dont la musique se compose généralement d’une suite puissante d’arsis et de thésis, d’élans et de repos, s’achevant dans un souffle. Ce mot, ces chants obéiraient pour certains psychologues, à la même pulsion archétypique que Aum et symboliseraient aussi, dans le vœu final de la prière, le souffle créateur appelé pour exaucer la prière.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)


     

    Le symbolisme du triangle recouvre celui du nombre trois. Il ne peut-être pleinement dégagé qu’en fonction de ses rapports avec les autres figures géométriques.

     

    Selon Boèce, qui reprend les conceptions géométriques platoniciennes et que les auteurs romans étudient, la première surface est le triangle, la deuxième le carré, et la troisième le pentagone. Toute figure, si des lignes partent de son centre jusqu’aux angles, peut-être partagée en plusieurs triangles. Le triangle est à la base de la formation de la pyramide.

     

    Le triangle équilatéral symbolise la divinité, l’harmonie, la proportion. Toute génération se faisant par division, l’homme correspond à un triangle équilatéral coupé en deux, c'est-à-dire à un triangle rectangle. Celui-ci, selon l’opinion de Platon dans le Timée, est aussi représentatif de la terre. Cette transformation du triangle équilatéral en triangle rectangle se traduit par une perte d’équilibre.

     

    Parmi les différentes figures géométriques, viennent après le triangle équilatéral le carré* et le pentagone. Le pentagone* étoilé devient un pentagramme désignant l’harmonie universelle. On le retrouve souvent, car il est employé comme talisman contre les mauvaises influences. Il est la clé de la géométrie et à la base de la sectio aurea nommée encore proportio divina. Le docteur J.-E. Emerit a montré, à propos du pentagone et du dodécaèdre*, comment s’effectue la transition du pentagone, désignant le monde des plans, au dodécaèdre représentant le monde des volumes et correspondant aux douze signes zodiacaux. Il reprend un texte de Davisson. Chacun des solides primaires (hexaèdre, tétraèdre, dodécaèdre) a son plan propre : le cube, le carré ; la pyramide, le triangle ; le dodécaèdre, le pentagone. Les correspondances entre les nombres et les figures géométriques sont absolues. Tant que l’homme est le jeu des contraires, il ne peut avoir aucun sens du cercle, qui symbolise l’unité et la perfection. Tout lui échappe : le triangle, le carré, l’étoile à cinq branches et le sceau de Salomon à six raies. Si l’homme n’est pas né spirituellement, ces figures géométriques conservent secrets leurs symboles, qui correspondent aux nombres 3, 4, 5, 6. Le dodécaèdre ne devient accessible que dans l’ordre de la perfection.

     

    Les affinités du carré et du rectangle dans la construction ont longuement été traitées par Matila Ghyka. Les triangles et les rectangles jouent un rôle important ; d’où le rôle de l’équerre* dans l’art de la construction. Thomas Walter, dans sa critique des travaux de Moessel, cite les vers du livret des tailleurs de pierre concernant les angles et les rectangles. L’essentiel est de trouver le centre, de définir le point. Ch. Funck-Hellet a tenté une restitution proportionnelle, qui nous permet d’avoir un sens exact du donné primitif. La symétrie* est toujours fondamentale. Si nous examinons par exemple la cathédrale d’Angoulême, il apparaît indéniable que la disposition architecturale de la façade est le reflet d’une disposition intérieure. Il en est de même pour toute construction d’église romane fidèle à la tradition ; mais cette réalisation est plus ou moins évidente. A Cunault ou à Candé par exemple, elle s’impose au regard du plus ignorant des touristes. De tels exemples montrent comment, au XIIe siècle, la sculpture et la peinture ne sont pas distinctes des autres aspects de la vie spirituelle (DAVR, 201-203 ; FUNP, 114).

     

    Le triangle est le glyphe du rayon solaire chez les anciens Mayas, analogue au petit clou que forme le germe de maïs* naissant, lorsqu’il crève la surface du sol, quatre jours après l’enfouissement de la graine (GIRP, 198).

     

    Rattaché au soleil et au maïs, le triangle est doublement symbole de fécondité.

     

    Le triangle est très souvent utilisé dans les fresques ornementales, en Inde, en Grèce, à Rome… Sa signification paraît constante.

     

    Le triangle, la pointe en haut, symbolise le feu et le sexe masculin ; la pointe en bas, il symbolise l’eau et le sexe féminin. Le sceau* de Salomon est composé de deux triangles inversés et signifie notamment la sagesse humaine. Le triangle équilatéral, dans la tradition du judaïsme, symbolise Dieu, dont il est interdit de prononcé le nom.

     

    Outre son importance bien connue dans le Pythagorisme, le triangle est alchimiquement le symbole du feu ; c’est aussi celui du cœur. Il faut toujours envisager à ce propos les rapports entre le triangle droit et le triangle inversé, le second étant le reflet du premier : il s’agit des symboles respectifs de la nature divine du Christ et de sa nature humaine ; ce sont encore ceux de la montagne et de la caverne*. Le triangle inversé est en Inde, le symbole de la yoni, ou matrice ; les deux triangles figurent Purusha et Prakriti, Çiva et Shakti*, le linga*et la yoni, le feu* et l’eau*, les tendances sattva et tamas. Leur équilibre sous la forme de l’hexagramme étoilé (le bouclier de David) est rajas, l’expansion sur le plan de la manifestation. Leur conjonction, sous la forme du damaru et Çiva, s’effectue par la pointe : c’est le bindu, le germe de la manifestation (BHAB, DANA, ELIF, GRAG, GUED, GUEM, GUEC, GUET, GUES, MUTT, SAIR).

     

    On sait l’importance accordée par la Franc-Maçonnerie au triangle, qu’elle nomme le delta lumineux, par référence, non à l’embouchure d’un fleuve aux multiples bras, mais à la forme de la majuscule grecque Δ. Le triangle sublime est celui dont le sommet est de 36°, et les deux angles de base de 72° (voir le symbolisme de ces nombres à trente-six*). Chaque triangle correspond à un élément ; l’équilatéral à la terre, le rectangle à l’eau, le scalène à l’air, l’isocèle au feu. Aux triangles sont liées de nombreuses spéculations sur les polyèdres réguliers, qui dérivent des équilatéraux ; sur les innombrables triades de l’histoire religieuse (voir trois*) ; sur les triptyques de la moralité : bien penser, bien dire, bien faire ; sagesse, force, beauté, etc., sur les phases du temps et de la vie : passé, présent, avenir ; naissance, maturité, mort ; sur les trois principes de base de l’alchimie : sel, soufre et mercure, etc. De telles énumérations conduisent vite du symbolisme au conventionnel.

     

    Le triangle maçonnique signifiait à sa base la Durée et, sur les côtés qui se rejoignent au sommet, Ténèbres et Lumière ; ce qui composerait le ternaire cosmique. Quand au delta lumineux de la tradition, il serait un triangle isocèle à la base plus large qu’un côté, comme le fronton d’un temple : avec 108° au sommet et 36° de chaque côté de la base, un tel triangle correspondrait au nombre* d’or. En outre, dans un tel triangle s’inscriraient parfaitement l’étoile flamboyante et le pentagone (BOUM, 86-94).

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « cygne » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique du A.U.M. ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Que représente pour vous la symbolique du Triangle ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    3/ Tout est vibration dans le monde. AUM comme le triangle, ils ont ensemble une double sonorité quand ils s’unissent ? Comprenez-vous pourquoi, à la lecture de leurs deux symboliques ? Dites-nous ce que vous avez compris avec des exemples en rapport avec la musique ?

     

    4/ AUM pourrait-il développer  le son vibratoire de l’amour universel, au même titre que le fait le triangle harmonique de la géométrie sacrée, développée par nos soleils intérieurs ? L’un peut-il nous relier à l’autre, nous permettant tous, d’évoluer d’une manière ou d’une autre ? Que ce soit par le son, par le chant, ou par la méditation, l’énergie spirituelle  unit ceux qui vibrent dans la même harmonie, celle de l’amour universel. Pensez-vous que cette maxime soit vraie ?

     

    5/ En bref, l’unité dégagée par ses deux soleils sonores, peut-elle favoriser l’éveil spirituel des êtres ? Argumentez votre réponse en 10 lignes au moins ?

     

    AUM Om,  (sanskrit ; en devanāgarī : ) est une syllabe sanskrite que l'on retrouve dans plusieurs religions : l'hindouisme et ses yogas, le bouddhisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le brahmanisme. On la nomme aussi udgitha oupranava mantra (« mantra primordial », le mot prāṇa signifiant également « vibration vitale »). D’un point de vue hindouiste, cette syllabe représente le son originel, primordial, à partir duquel l'Univers se serait structuré. Elle est décrite ou mentionnée dans certaines upaniṣads notamment la Chāndogya Upanisad.

    Om̐ provient de la fusion des phonèmes sanskrit A, U et M :

    1.   A représente le commencement, la naissance, et le dieu créateur Brahmā ;

    2.   U représente la continuation, la vie, et le dieu Vishnu ;

    3.   M représente la fin, la mort, et le dieu destructeur Shiva.

    La syllabe représente donc la totalité de ce qui existe, elle est ce « qui contient le passé, le présent et le futur, tout en étant d'essence autre », ainsi que la trinité hindoue. (Wikipédia)

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

     

    Partager via Gmail Pin It

  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l'Esprit Universel »

    Septembre 2016

     

     

    Exercice symbolique Septembre 2016

     

     

    Symbolique du cygne

    Module philosophique « éveilleur »

     

    De la Grèce ancienne à la Sibérie, en passant par l’Asie Mineure, aussi bien que par les peuples slaves et germanique, un vaste ensemble de mythes, de traditions et de poèmes célèbre le cygne, oiseau immaculé, dont la blancheur, la puissance et la grâce font une vivante épiphanie de la lumière*.

     

    Il y a toutefois deux blancheurs, deux lumières ; celle du jour, solaire et mâle ; celle de la nuit, lunaire et femelle. Selon que le cygne incarne l’une ou l’autre, son symbole s’infléchit dans un sens différent. S’il ne se clive pas et s’il veut assumer la synthèse des deux, comme c’est parfois le cas, il devient androgynal et de plus chargé de mystère sacré. Enfin, de même qu’il y a un soleil* et un cheval noirs*, il existe un cygne noir, non pas désacralisé, mais chargé d’un symbolisme occulte et inversé.

     

    Les Bouriates content qu’un chasseur surprit un jour trois femmes splendides qui se baignaient dans un lac* solitaire. Elles n’étaient autres que des cygnes, qui s’étaient dépouillés de leur manteau de plumes pour entrer dans l’eau. L’homme ravit un de ces costumes et le cacha, ce qui fit qu’après leur bain, deux seulement des femmes-cygnes purent reprendre possession de leurs ailes et s’envoler. Le chasseur prit la troisième pour épouse. Elle lui donna onze fils et six filles, puis repris son costume et s’envola après lui avoir tenu ce discours : vous êtes des êtres terrestres et vous restez sur la terre, mais moi, je ne suis pas d’ici, je viens du ciel et je dois y retourner. Chaque année, au printemps, lorsque vous nous verrez passer, volant vers le Nord, et chaque automne, quand nous redescendons vers le Sud, vous célébrerez notre passage par des cérémonies spéciales (HARA, 319).

     

    Un conte analogue se retrouve chez la plupart des peuples altaïques, avec des variantes, ou l’oie* sauvage se substitue souvent au cygne. Dans tous ces récits, l’oiseau de lumière, à la beauté éblouissante et immaculée, est la vierge céleste, qui sera fécondée par l’eau* ou la terre* - le lac ou le chasseur –pour donner naissance au genre humain. Mais comme le souligne justement J.-P. Roux (ROUF, 351), cette lumière céleste cesse ici d’être masculine et fécondatrice, pour devenir féminine et fécondée. On rejoint par ses mythes la représentation égyptienne de la hiérogamie Terre-Ciel : Nout, déesse du Ciel, est fécondée par Geb, dieu de la Terre. Il s’agit alors en ce cas de la lumière lunaire, laiteuse et douce, d’une vierge mythique. Cette acception du symbole du cygne semble avoir prédominé chez tous les peuples slaves, ainsi que chez les Scandinaves, les Iraniens et les Turcs d’Asie Mineure. L’image – ou pour mieux dire la croyance – est parfois poussée jusqu’à ses plus extrêmes conséquences. Ainsi, dans le bassin du Iénisséi, on crut longtemps que le cygne a des règles, tout comme la femme (ROUF, 353). Mais le cygne, au hasard des peuples, a de nombreux avatars : outre l’oie sauvage, déjà mentionnée, signalons la mouette* chez les Tchouktches, la colombe* et le pigeon* en Russie (ibid. p. 353).

     

    Le signe incarne le plus souvent la lumière mâle, solaire et fécondatrice. En Sibérie même, cette croyance, bien qu’elle ne soit pas généralisée, a laissé quelques traces. Ainsi, Uno Harva note que, chez les Bouriates, les femmes font une révérence et adressent une prière au premier cygne qu’elles aperçoivent au printemps (HARA, 321). Mais c’est dans la lumière pure de la Grèce que la beauté du cygne mâle, inséparable compagnon d’Apollon, a été le plus clairement célébrée ; dans les mythes cet oiseau ouranien est également le lien qui fait correspondre, par ses migrations saisonnières, les peuples méditerranéens et les mystérieux Hyperboréens*. On sait qu’Apollon*, dieu de la musique, de la poésie et de la divination, est né à Délos, un jour sept*. Des cygnes sacrés firent, ce jour-là, sept fois le tour de l’île, puis Zeus remit à la jeune divinité, en même temps que sa lyre, un char* attelé de ces blancs oiseaux. Ceux-ci l’emmenèrent d’abord dans leur pays, sur les bords de l’océan, au-delà de la partie des vents du Nord, chez les Hyperboréens qui vivent sous un ciel toujours pur (GRID, 41). Ce qui fait dire à Victor Magnien, dans son ouvrage sur les mystères d’Eleusis, que le cygne symbolise la force du poète et de la poésie (MAGE, 135). Il sera l’emblème du poète inspiré, du pontife sacré, du druide habillé de blanc, du barde nordique, etc. Le mythe de Léda semble, à première vue, reprendre la même interprétation, mâle et diurne, du symbole du cygne. A l’examiner de plus près on remarque, cependant, que, si Zeus se change en cygne pour approcher Léda, c’est, nous précise le mythe grec, après que celle-ci s’est métamorphosée en oie pour lui échapper (GRID, 257). Or, nous avons vu que l’oie est un avatar du cygne dans son acception lunaire et femelle. Les amours de Zeus-Cygne et de Léda-Oie représentent donc la bipolarisation du symbole, ce qui conduit à penser que les Grecs, rapprochent volontairement ses deux acceptions diurne et nocturne, ont fait de cet oiseau un symbole hermaphrodite où Léda et son divin amant ne font qu’un.

     

    Cette même idée sous-tend l’analyse que fait Gaston Bachelard d’une scène du second Faust (BACE, 50 sq). Dans les eaux fraîches, ces eaux voluptueuses dont Novalis dit qu’elles se montrent avec une céleste toute-puissance comme l’élément de l’amour et de l’union, apparaissent les vierges au bain ; des cygnes les suivent, qui ne sont tout d’abord que l’expression de leur nudité permise (Bachelard) ; puis, enfin, le cygne, et il nous faut ici citer Goethe :

     

    Comme fièrement et avec complaisance la tête et le bec se meuvent…

    Un d’entre eux, surtout, semble se rengorger avec audace,

    Et fait voile rapidement à travers tous les autres ;

    Ses plumes se gonflent comme une vague sur la vague,

    Il s’avance en ondulant vers l’asile sacré…

    (vers 7300 -7306)

     

    L’interprétation de cette tête et de ce bec, celle de ces plumes gonflées, celle enfin de l’asile sacré se passent de commentaires : voici le cygne mâle en face du cygne femelle, représenté par les jeunes filles ; et Bachelard de conclure : l’image du cygne est hermaphrodite. Le cygne est féminin dans la contemplation des eaux lumineuses, il est masculin dans l’action. Pour l’inconscient, l’action est un acte. Pour l’inconscient, il n’y a qu’un acte… (BACE, 152). L’image du cygne, dès lors, se synthétise, pour Bachelard, comme celle du Désir, appelant à se confondre les deux polarités du monde manifestées par ses luminaires. Le chant du cygne, dès lors, peut s’interpréter comme les éloquents serments de l’amant… avant ce terme si fatal à l’exaltation qu’il est vraiment une mort amoureuse (ibid.). Le cygne meurt en chantant et chante en mourant, il devient de fait le symbole du désir premier qui est le désir sexuel.

     

    Poursuivant l’analyse du chant du cygne, il est troublant de retrouver, par le biais de la psychanalyse, la chaîne symbolique lumière-parole-semen, si présente dans la pensée cosmogonique des Dogon : Jung, note G. Durand (DURS, 161), rapprochant le radical sven du sanscrit svan, qui signifie bruire, va même jusqu’à conclure que le chant du cygne (schwan), oiseau solaire, n’est que la manifestation mystique de l’isomorphisme étymologique de la lumière et de la parole.

     

    Je ne citerais qu’un seul exemple de l’inversion symbolique à laquelle se prête l’image du cygne noir. Dans le conte d’Andersen Le camarade de voyage, qui puise aux sources du folklore scandinave, une vierge ensorcelée et sanguinaire apparaît sous la forme d’un cygne noir. Plongée par trois fois dans un bassin d’eau purifiante, ce cygne devient blanc, et la princesse, exorcisée, sourit enfin à son jeune époux (ANDC, 87).

     

    En Extrême-Orient, le cygne est aussi symbole d’élégance, de noblesse et de courage. C’est pourquoi, selon Lie-tseu, les Mongols firent boire du sang de cygne à l’empereur Mou des Tcheou. Il est encore symbole de la musique et du chant, tandis que l’oie sauvage, dont on sait l’extrême méfiance, est un symbole de prudence, dont le Yi-king fait usage pour indiquer les étapes d’une progression circonspecte. Cette progression est susceptible, bien entendu, d’une interprétation spirituelle.

     

    Ces différents animaux sont mal distingués par l’iconographie hindoue, dans laquelle le cygne de Brahma (hamsa), qui lui sert de monture, possède la morphologie de l’oie sauvage. La parenté étymologique de hamsa et d’anser est flagrante, dit M.T. de Mallmann. Le hamsa, monture de Varuna, c’est l’oiseau aquatique ; monture de Brahma, c’est le symbole de l’élévation du monde informel vers le ciel de la connaissance. Dans un sens voisin, des textes sanscrits du Cambodge identifie Çiva au kalahamsa qui fréquente le lac du cœur des yogi, au hamsa qui siège dans le bindu, hamsa signifiant en même temps l’anser et l’Atmâ ou le Soi, l’Esprit universel. Attribué à Vishnu, il devient un symbole de Narâyana, l’un des noms du Dieu créateur, et l’âme du monde personnifiée.

     

    Le symbole du cygne ouvre d’autres perspectives encore en ce qu’il pond ou qu’il couve l’œuf du monde. Telle est l’oie du Nil dans l’Egypte ancienne. Tel encore le hamsa couvant le Brahmanda sur les Eaux Primordiales dans la tradition de l’Inde. Tel enfin l’œuf de Léda et de Zeus, dont sont issus les Dioscures, coiffées chacun d’une moitié de cet œuf dont ils figurent la différenciation. Il n’est pas utile d’ajouter que, selon des croyances fort répandues encore à une époque récente, les enfants, nés de la terre et de l’eau, étaient apportés par des cygnes (BHAB, DANA, ELIM, GUET, MALA, SOUN).

     

    Dans les textes celtiques, la plupart des êtres de l’Autre Monde qui, pour une raison ou pour une autre, pénètrent dans le monde terrestre, empruntent la forme du cygne et voyagent le plus souvent par deux, reliés par une chaîne d’or ou d’argent. Sur beaucoup d’œuvres d’art celtiques, deux cygnes figurent chacun sur un côté de la barque solaire, qu’ils guident et accompagnent dans son voyage sur l’océan céleste. Venant du nord ou y retournant, ils symbolisent les états supérieurs ou angéliques de l’être en cours de délivrance et retournant vers le principe suprême. Sur le continent, et même dans les îles, le cygne est souvent confondu avec la grue, d’une part, et l’oie, d’autre part ; ce qui explique l’interdit alimentaire dont cette dernière faisait l’objet, d’après César, chez les Bretons (OGAC, 18, 143-147 ; CHAB, 537-552).

     

    Le cygne fait également partie de la symbolique de l’alchimie. Il a  toujours été regardé, par les Alchimistes, comme un emblème du mercure. Il en a la couleur et la mobilité, ainsi que la volatilité proclamée par ses ailes. Il exprime un centre mystique et l’union des opposés (eau-feu), en  quoi l’on retrouve sa valeur archétypale d’androgyne. Au monastère franciscain de Cimiez, la devise latine dégage l’ésotérisme de l’image Divina sibi canit et orbi. Il chante divinement pour soi et pour le monde. Ce sifflement est nommé le chant du cygne (le signe chantant, parce que le mercure, voué à la mort et à la décomposition, va transmettre son âme au corps interne issu du métal imparfait, inerte et dissous. (Basile Valentin, les 12 clefs de la Philosophie, trad. Eugène Canseliet, Ed. de Minuit, Paris 1956, p. 152).

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « cygne » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique du Cygne ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Le cygne est un animal qui nous est très familier, et qui fait partie intégrante de nos vies, par une utilisation massive de sa représentation, sur de multiples supports, tels que les avis de mariage par exemple. Pensez-vous que cette image représente le couple parfait ou du moins une tentative de couple d’opposés maîtrisé ? Argumentez votre point de vue avec des exemples ?

     

    3/ La beauté et la force du cygne, cachent encore beaucoup de mystères, lesquels selon vous ? Développez vos points de vue ?

     

    4/ Il y a encore le cygne noir ou le cygne solitaire. Comment percevez-vous celui-ci par rapport à l’autre, Blanc et représentant le couple ?

     

    5/ Que le cygne nage ou qu’il s’élève au-dessus des flots, qu’il sache séparer l’eau du lait, ou encore qu’il détienne des savoirs ancestraux, il est l’aboutissement d’un degré initiatique. Lequel selon-vous ? Pourquoi, lui accorde t-on tant de valeurs ?

     

     

     Le « Cygne Suprême » ou « Paramahamsa »

     

    Epithète attribuée aux divinités majeures, mais aussi à de grands « Sages », ou à tout être ayant atteint à la plus haute réalisation spirituelle. Dans le contexte des Upanishads et des enseignements postérieurs de l’Advaita Vedanta, ce terme désigne l’atman, le Brahman, ou le « Soi pleinement réalisé ». L’image du Cygne (ou oie sauvage, Anser Indicus) fut choisit du fait que cet oiseau à la capacité de séparer le lait de l’eau. Ce qui en fait un symbole tout trouvé de celui qui a séparé l’irréel du réel, l’obscurité de la lumière, et la mortalité de l’immortalité. S’étant lui-même séparé de tout ce qui n’est pas la Divinité Suprême, et ayant totalement fusionné avec elle, devenant ainsi une incarnation vivante de la Divinité manifestée au sein de l’humanité.

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

      

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

     

    Partager via Gmail Pin It

  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Être un Esprit Universel »

    Février 2016

     

    Date des 4 méditations de la Conscience Universelle :

    Nouvelle lune 8 février 2016 - Premier quartier 15 février 2016

     

    Pleine lune 22 février 2016 – dernier quartier 1er mars 2016.

     

    Exercice symbolique février 2016

     

     

    Symbolique du chiffre trois

    Module philosophique « éveilleur »

     

     

    Trois est universellement un nombre fondamental. Il exprime un ordre intellectuel et spirituel, en Dieu, dans le cosmos ou dans l’homme. Il synthétise la tri-unité de l’être vivant ou il résulte de la conjonction de 1 et de 2, produit en ce cas de l’Union du Ciel et de la Terre. Le Tao produit un ; un produit deux ; deux produit trois… (Tao-te king, 42). Mais le plus souvent, 3 comme nombre, premier impair, est le nombre du Ciel et 2 le nombre de la Terre, car 1 est antérieur à leur polarisation. 3, disent les Chinois, est un nombre parfait (tch’eng), l’expression de la totalité, de l’achèvement : il ne peut y être ajouté. C’est l’achèvement de la manifestation : l’homme fils du Ciel et de la Terre, complète la Grande triade. C’est d’ailleurs pour les Chrétiens, la perfection de l’Unité divine : Dieu est Un en trois Personnes. Le Bouddhisme possède son expression achevée en un Triple Joyau, Triratna (Bouddha, Dharma, Sangha) ; ce que les taoïstes ont traduit à leur propre usage : Tao, Livres, Communauté. Le temps est triple (Trikâla) : passé, présent, avenir ; le monde est triple (Tribhuvana) : Bhu, Bhuvas, Swar, terre, atmosphère, ciel ; en mode hindou encore, la Manifestation divine est triple (Trimûrti) : Brahma, Vishnu, Çiva, aspects producteur, conservateur, transformateur, correspondant aux trois tendances (guna) : rajas, sattva, tamas, expansive, ascendante ou centripète, descendante ou centrifuge. E, mode Çivaïste, celui du Cambodge, Çiva est au centre, regardant vers l’est, flanqué de Brahma, à droite ou au Sud, de Vishnu, à gauche ou au Nord. D’autres ternaires ont été signalés à propos du monosyllabe sacré Om, qui comporte trois lettres (AUM*), de même qu’il y a trois états de la manifestation. Les Rois mages sont trois : ils symbolisent, a noté Guénon, les trois fonctions du Roi du Monde, attestées dans la personne du Christ naissant : Roi, Prête et Prophète. Trois encore sont les vertus théologales ; trois les éléments du Grand Œuvre alchimique : le soufre, le mercure et le sel.

     

    En Chine, les Hi et les Ho, qui sont maîtres du soleil et de la lune, sont trois frères. Trois frères également sont les maîtres de l’univers : Zeus, le Ciel et la Terre ; Poséidon, les Océans ; Hadès, les Enfers. La formation par trois est, avec le carré, et d’ailleurs en conjonction avec lui, la base de l’organisation urbaine et militaire (Granet, voir trigrammes*). Pour Allendy également, le ternaire est le nombre de l’organisation, de l’activité, de la création (ALLN, 39).

     

    Le ternaire s’exprime par divers symboles graphiques, tels le trident*, la trinacria (qui est un triple poisson à tête unique), et plus simplement, bien sûr, par le triangle*. Le caractère chinois tsi, anciennement figuré par le triangle, exprime la notion d’union et d’harmonie. Le triangle, seul ou contenant le Tétragramme hébraïque, ou encore l’Œil Divin, est un symbole de la Trinité ; c’est d’autre part un symbole de la Grande Triade chinoise.

     

    Dans les traditions iraniennes, le chiffre trois apparaît le plus souvent doté d’un caractère magico-religieux. On remarque déjà la présence de ce chiffre dans la religion de l’Iran ancien dont la triple devise est : Bonne pensée, bonne parole et bonne action ; on désigne également ces trois bûkht comme les trois sauveurs. La mauvaise pensée, la mauvaise parole et la mauvaise action sont attribuées à l’Esprit du Mal.

     

    Les différentes parties de l’Avesta, celles qui traitent des questions rituelles aussi bien que des sujets moraux, abondent en allusions au chiffre trois, qui symbolise toujours la triade morale du mazdéisme.

     

     Plusieurs paragraphes de l’Avesta (Vendidad, 8, 35-72 et 9, 1-36) décrivent les rites de purification que doit suivre un homme souillé par le contact du nasu (cadavre) : on doit creuser trois séries de trois trous que l’on remplit de gômez (urine de bœuf) ou d’eau. L’homme commence toujours par se laver trois fois les mains, puis le prêtre asperge les différentes parties de son corps pour chasser les mauvais esprits.

     

    Une cérémonie ancienne magico-religieuse consiste à tirer au sort en lançant trois roseaux (ou trois flèches).

     

    Le chiffre trois se rattache également au rite du tirage au sort au moyen de flèches divinatoires (azlâm) : la troisième flèche désigne l’élu, l’endroit, le trésor, etc. Ce rite était répandu chez les Arabes, dès avant l’Islam. Il s’agit d’une tradition populaire sans doute très ancienne, qui recouvre une aire géographique très vaste. On le retrouve, avec des variantes, chez les nomades de la plaine, mais aussi bien en Iran que chez les Bédouins arabes.

     

    Lorsque le nomade arabe hésitait devant une décision à prendre, il choisissait trois flèches ; sur l’une il écrivait mon Seigneur m’ordonne et sur la seconde mon Seigneur m’interdit. La troisième ne portait aucune inscription. Il replaçait les flèches dans son carquois, puis en retirait une au hasard et suivait ses conseils. S’il retirait la flèche où rien n’était inscrit, il recommençait l’opération.

     

    En cas d’hésitation sur une route à choisir, ou une direction vers laquelle se tourner (par exemple le mausolée du saint auquel on adresse des prières), la coutume était de faire trois tours sur soi-même et d’adopter au troisième la direction vers laquelle le visage se trouve orienté. Ces trois tours symbolisent non seulement l’idée d’un accomplissement intégral, lié au chiffre trois pour les pratiques psycho-magiques, mais encore une participation au monde invisible supra-conscient, qui décide d’un évènement, d’une façon étrangère à la logique purement humaine.

     

    C’est au troisième appel lancé par un roi désirant envoyer un guerrier dans une mission périlleuse que le volontaire se désigne lui-même, témoignant ainsi de sa bravoure sur celle des autres.

     

    De même, le héros qui part à la rencontre d’un démon déclare à ses amis qu’il poussera trois cris : le premier, en voyant le démon ; le deuxième, lors de sa lutte avec lui ; le troisième, au moment de la victoire. Il demande également à ses compagnons de l’attendre trois jours, lorsqu’il part pour combattre un démon, pour pénétrer seul dans le palais enchanté, ou même pour se rendre à un rendez-vous galant. Il est implicitement convenu que son caractère héroïque lui assure la vie sauve durant les trois premiers jours.

     

    Une coutume symbolique ancienne,  répétée dans les contes, consiste à se lever et à se rasseoir à trois reprises pour témoigner son respect et son admiration. Une autre coutume légendaire fréquemment rapportée consiste dans le lancer de l’aigle (bâz-parânî). Quand un roi mourrait sans descendance, les habitants de la ville faisaient s’envoler un aigle. L’homme sur la tête duquel il se posait trois fois de suite était choisi pour souverain. Cet aigle s’appelait bâz-edawlat, l’aigle de la prospérité.

     

    Ces trois actes successifs, qu’on retrouve dans de nombreux contes magiques, assuraient le succès de l’entreprise et en même temps constituaient un tout indissoluble.

     

    Les contes exposent la bravoure du héros dans les combats corps à corps par un geste symbolique : le héros soulève son adversaire – souvent un démon- et le fait tourner trois fois au-dessus de sa tête ; ce n’est qu’après ce geste qu’il le jette à terre.

     

    Pour rendre plus effrayante la force sauvage du démon, le conteur le décrit arrivant au combat armé d’un tronc d’arbre surmonté de trois énormes meules.

     

    La colère et l’irritation du roi ou du héros au sein d’une assemblée se manifeste par trois rides qui se forment sur leur front : personne n’ose alors s’approcher ou prendre la parole.

     

    Pour qu’un rêve garde son efficacité et porte bonheur, le rêveur doit le garder secret pendant les trois premiers jours. La non-observance de cette recommandation – plutôt d’ordre psychologique – risque d’amener des conséquences fâcheuses. Ici encore, c’est le chiffre trois qui marque la limite entre le favorable et le défavorable.

     

    Dans la tradition des Fidèles de Vérité (Ahl-i Haqq) en Iran, un caractère sacré est attaché au chiffre trois. On le retrouve fréquemment soit dans les récits de cosmogonie, soit dans la description des actes rituels.

     

    Avant que Dieu ait créé le monde visible, au sein de la perle primordiale, il fit surgir de sa propre essence trois anges ou plutôt trois entités appelées se-djasad (= trois personnes) : Pir-Binyâmîn (Gabriel), Pir-Dâwûd (Michaël), Pir-Mûsî (Raphaël) et c’est plus tard qu’il créa Azraël (ange de la mort) et Ramzbâr (ange féminin, Mère de Dieu) représentant respectivement son courroux et sa miséricorde ; puis deux autres anges furent créés, ce qui porta à sept* le nombre des entités divines.

     

    Dans le domaine éthique, le chiffre trois revêt également une importance particulière. Les choses qui détruisent la foi de l’homme sont au nombre de trois : le mensonge, l’impudence et le sarcasme. Celles qui mènent l’homme vers l’enfer sont encore au nombre de trois, la calomnie, l’endurcissement et la haine. Trois choses, au contraire, guident l’homme vers la foi : la pudeur, la courtoisie et la peur du Jour du Jugement.

     

    Parmi les récits visionnaires des Ahl –i Haqq, il s’en trouve plusieurs dans lesquels le chiffre trois est lié à la réalisation d’un fait de caractère magique et psychique, telle cette vision où Khân Atash se fait reconnaître comme théophanie, en changeant trois fois d’apparence aux yeux de ses disciples.

     

    Même les objets symboliques sont groupés par trois, ainsi, le tapis, la marmite et la nappe d’une des incarnations divines, objets doués de propriétés magiques.

     

    Trois est le nombre symbolique du principe mâle chez les Dogons et les Bambaras, pour lesquels son glyphe représente la verge et les deux testicules. Symbole de la masculinité, il est aussi celui du mouvement, par opposition au 4*, symbole de la féminité et des éléments. Pour les Bambaras, écrit G. Dieterlen, le premier univers est 3, mais il n’est réellement manifesté, c’est-à-dire pris en conscience, qu’avec le 4. Ce qui fait, ajoute-t-elle, que la masculinité (3) est considérée par les Bambaras comme un stimulus de départ, déterminant la fécondité, tandis que l’épanouissement de cette dernière et sa connaissance totale ne peuvent être accomplis que dans la féminité.

     

    De ce fait, le triangle*, qui a plus souvent une signification féminine, surtout s’il a la pointe en bas, est chez les Dogons un symbole de la virilité fécondante. On le voit, renversé, dans le glyphe que le Hogon voie ! Hogon est le nom du chef religieux, couvert de pollen, qui perce de sa pointe le sommet de l’œuf représentant la matrice utérine (GRIS).

     

    Chez les Peuls, aussi, le nombre trois est lourd de sens secrets. Il y a trois classes de pasteurs : ceux qui paissent le caprin, ceux des ovins, ceux des bovidés. Mais, surtout, trois est le produit de l’inceste de lui et de sa chair, car l’unité, ne pouvant pas être hermaphrodite, copule avec elle-même pour se reproduire.

     

    Le trois est encore la manifestation, le révélateur, l’indicateur des deux premiers : l’enfant révèle son père et sa mère, le tronc d’arbre à hauteur d’homme révèle ce qui le dépasse en l’air, branches et feuilles, et ce qui se cache sous terre, les racines.

     

    Enfin, le trois équivaut à la rivalité (le deux) surmontée ; il exprime un mystère de dépassement, de synthèse, de réunion, d’union, de résolution (HAMK).

     

    La kabbale a multiplié les spéculations sur les nombres. Elle semble avoir privilégié la loi du ternaire. Tout procède nécessairement par trois qui ne font qu’un. En tout acte, un par lui-même, se distingue en effet :

     

    1. Le principe agissant, cause ou sujet de l’action ;
    2. L’action de ce sujet, son verbe ;
    3. L’objet de cette action, son effet ou son résultat.

     

    Ces trois termes sont inséparables et se nécessitent réciproquement. De là cette tri-unité que nous retrouvons en toute chose (WIRT, 67). Par exemple, la création implique un créateur, l’acte de créer, la créature. D’une manière générale, des termes du ternaire, le premier est actif par excellence, le second est intermédiaire, actif par rapport au suivant, mais passif par rapport au précédent, alors que le troisième est strictement passif. Le premier correspond à l’esprit, le second à l’âme et le troisième au corps (ibid. 68).

     

    Les premiers Sephiroth (nombre, selon la Kabbale) sont eux-mêmes classés en trois ternaires. Le premier est d’ordre intellectuel et correspond à la pensée pure ou à l’esprit ; il inclut le Père-principe, le Verbe – pensée créatrice, la Vierge-Mère qui conçoit et comprend. Le second ternaire est d’ordre moral et relatif au sentiment et à l’exercice de la volonté, autrement dit à l’âme ; il réunit la grâce miséricordieuse, le jugement rigoureux et la beauté sensible. Le troisième ternaire est d’ordre dynamique : il se rapporte à l’action réalisatrice et par ce fait au corps ; il englobe le principe directeur du progrès, l’ordre juste de l’exécution, les énergies réalisatrices du plan (WIRT, 70-72).

     

    Les psychanalystes voient avec Freud un symbole sexuel dans le nombre trois. La divinité elle-même est conçue dans la plupart des religions, au moins à une certaine phase et sous une certaine forme, comme une triade, dans laquelle apparaissent les rôles de Père, de Mère et d’Enfant. La religion la plus spiritualiste, comme le catholicisme, professe le dogme de la Trinité, qui introduit dans le monothéisme le plus absolu un principe mystérieux de relations vivantes. Pour prévenir toute tentation de polythéisme, l’Islam exclut avec rigueur toute formulation qui pourrait entamer la croyance de l’unicité d’Allah.

     

    En ce qui concerne l’Égypte, il semble que les triades divines ne soient que des schèmes secondaires, à des fins commodes, culturelles ou théologiques. On peut même se demander si la notion de triade n’est pas une illusion des modernes ayant voulu voir dans quelques cas de groupements divins en familles une règle ancienne généralement appliquée (POSD, 291).

     

    Trois désigne encore les niveaux de la vie humaine : matériel, rationnel, spirituel ou divin, ainsi que les trois phases de l’évolution mystique : purgative, illuminative, unitive.

     

    Ce nombre exprime aussi la totalité de l’ordre social, et notamment la composition tripartite des sociétés indo-européennes. Selon Georges Dumézil, cette tripartition, qui se vérifie dans l’analyse de toute structure sociale, n’a été érigée que par certains peuples en une philosophie globale du monde et en une hiérarchie des valeurs. Cette tripartition des fonctions ou des ordres est nette, si l’origine en demeure inconnue. Elle s’exprime en diverses triades, qui se recouvrent aisément : le sacré, la guerre, le travail ; souveraineté, force guerrière, fécondité ; sacerdoce, puissance, production ; le prêtre, le guerrier, le producteur (Brahma, Vishnu, Çiva) ; Brahmana, Ksatrya (guerrier), Vaisya (paysans et marchands), les Sudras, ou serviteurs, sont comme déclassés ; Jupiter, Mars, Quirinus ; sénateurs, chevalier, plèbe. Une interaction s’est produite entre l’organisation socio-politique et l’organisation mythologique. Les deux structures se reflètent l’une dans l’autre, mais elles n’évoluent pas toujours au même rythme. Le mythe change moins vite que la réalité, mais parfois il la précède.

     

    Les naturalistes ont observé de nombreux ternaires dans le corps humain. Il semblerait que toute fonction importante d’un organisme possède cette structure de base. Ces observations illustrent le sens fondamental d’un ternaire : la totalité vivante des types de relations à l’intérieur d’une unité complexe. Il indique à la fois l’identité unique d’un être et sa multiplicité interne, sa permanence relative et la mobilité de ses composants, son autonomie immanente et sa dépendance. Le ternaire traduit aussi bien la dialectique dans l’exercice logique de la pensée que le mouvement en physique et la vie en biologie. La raison fondamentale de ce phénomène ternaire universel est sans doute à chercher dans une métaphysique de l’être composite et contingent, dans une vue globale de l’unité-complexité de tout être dans la nature, qui se résume dans les trois phases de l’existence : apparition, évolution, destruction (ou transformation) ; ou naissance, croissance et mort ; ou encore, selon la tradition et l’astrologie : évolution, culmination, involution.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     

     


     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du chiffre « trois » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Trois est un chiffre de perfection. Que représente pour vous la symbolique du chiffre trois ? Ecrivez en 10 lignes maximum, ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Quelles sont selon vous, les trois états de conscience avec lesquels un humain fonctionne? Expliquez ce que vous avez compris sur le sujet, argumentez avec des exemples concrets ? 

     

    3/ Tout fonctionne dans l’univers de manière ternaire ? Selon vous, pourquoi ?

     

    4/ Le chiffre « trois » véhicule, une dynamique, une énergie, et une mise en mouvement verbale ? Avez-vous une bonne manière de communiquer avec les autres ? Laquelle ? En bref, comment faites-vous pour faire passer vos messages, c'est-à-dire « ce que vous penser », auprès des autres ?

     

    5/ Il y a un rythme à respecter avec le trois. Pensez-vous que toute chose dans l’univers, soit régie par cette rythmique, et ne puisse fonctionner réellement qu’avec le respect de cette rythmique ? Expliquez votre point de vue, avec des exemples ?

     

     

    Chez les chrétiens, la trinité divine c´est le père, le fils et le saint esprit. Chez les kabbalistes, on a les trois premières représentations (sephirot): La couronne, l´intelligence, la sagesse (Kether, Binah et Hohmah) qui représente la première "trinité" et qui par 22 sentiers aboutissent a Malkuth (Le royaume). La trinité est représentée par une figure géométrique, le triangle (Triquetra) qui est aussi une représentation de Dieu pour beaucoup d´autres religions. La trinité ce sont aussi deux opposés et un équilibre, une dualité et son milieu...Le yin le yang et le Tao (la voie). 

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Avoir l’esprit universel »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

      

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Janvier 2016

     

    Date des 4 méditations de la Conscience Universelle :

    Nouvelle lune 10 janvier 2016 - Premier quartier 16 janvier 2016

    Pleine lune 24 janvier 2016 – dernier quartier 1er février 2016.

     

     

    Exercice symbolique janvier 2016

      

    Symbolique de la Coupe

    Module philosophique « éveilleur »

     

    Le symbolisme très étendu de la coupe se présente sous deux aspects essentiels : celui du vase d’abondance ; celui du vase contenant le breuvage d’immortalité.

     

    Dans le premier cas, elle est souvent comparée au sein maternel produisant le lait. Une inscription gallo-romaine d’Autun, vouée à Flore, assimile la coupe d’où coule la grâce à la mamelle d’où sort le lait nourricier de la cité (Devoucoux). Même symbolisme et même assimilation dans le cas de Mahâ-Lakshmî hindou : toutefois le lait est ici le soma*, ce qui nous ramène à la notion du breuvage d’immortalité (voir sève*). La coupe d’oblation du soma est aussi assimilée au croissant lunaire, dont la lumière se compare traditionnellement à la couleur du lait.

     

    Le symbolisme le plus général de la coupe s’applique au Graal* médiéval, vase qui recueillit le sang du Christ et qui contient à la fois – mais les deux choses s’identifient au fond – la tradition momentanément perdue et le breuvage d’immortalité. La coupe contient le sang – principe de vie - ; elle est donc l’homologue du cœur et, en conséquence, du centre. Or l’hiéroglyphe égyptien du cœur est un vase. Le Graal est étymologiquement à la fois un vase et un livre, ce qui confirme la double signification de son contenu : révélation et vie. Une tradition veut qu’il ait été taillé dans une émeraude* tombée du front de Lucifer : cette pierre rappelle l’urnâ çivaïte et bouddhique, le troisième œil associé au sens de l’éternité (Guénon). Or, quand on polit une gemme, écrit le maître zen Dôgen, elle devient un vase : le contenu de ce vase est l’éclat de la lumière révélé par le polissage, comme l’illumination s’établit dans le cœur de l’homme par la concentration de l’esprit.

     

    Le Graal était encore désigné comme le Vaissel : symbole du navire, de l’arche contenant les germes de la renaissance cyclique, de la tradition perdue. A noter que le croissant de lune, est aussi une barque.

     

    Du symbolisme du Graal se rapproche de celui de la calotte crânienne tantrique contenant du sang (parfois du thé ou de l’alcool) : c’est encore l’expression de l’immortalité ou de la connaissance obtenue au prix de la mort à l’état présent, donc de la renaissance initiatique ou suprahumaine.

     

    Certains ouvrages hermétiques occidentaux recommandent l’usage d’une calotte crânienne pour la réalisation du Grand Œuvre alchimique,  ce qui relève évidemment d’un symbolisme analogue. Les Alchimistes chinois, eux, à défaut de réussir la préparation directe de l’Elixir de vie, faisait de l’or obtenu dans le creuset la vaisselle et les coupes, qui étaient manifestement destinées à recevoir nourriture et breuvages d’immortalité.

     

    Les coupes eucharistiques, contenant le Corps et le Sang du Christ, expriment un symbolisme analogue à celui du Graal. Car si vous ne mangez ma chair, et si vous ne buvez mon sang, vous n’aurez pas la vie éternelle, dit Jésus. Le rite communiel auquel elles sont destinées et qui réalise la participation virtuelle au sacrifice et à l(union béatifique  se retrouve en diverses traditions, notamment dans la Chine ancienne. (Nous ne considérons ici que les apparences extérieures des rites, non leurs significations dogmatiques. ) Il y est surtout rite d’agrégation,  d’union consanguine (ainsi dans le serment* du sang des sociétés secrètes), mais aussi symbole d’immortalité. Boire à la même coupe est un rite de mariage toujours usité en Extrême-Orient. En Chine, on buvait autrefois dans les deux moitiés d’une même calebasse (voir courge*).

     

    La coupe est encore un symbole cosmique : l’œuf du monde séparé en deux formes, deux coupes opposées, dont l’une, celle du ciel, est l’image du dôme. C’est de ses deux moitiés que sont coiffés les Dioscures.

     

    Le sacrifice védique de la division de la coupe unique de Tvashtri par les trois Ribhu en quatre coupes brillantes comme les jours désigne l’œuvre cosmique de l’extension du centre de la manifestation vers les quatre directions cardinales. Inversement, lorsque le Bouddha fait un seul bol des quatre bols à aumône apportés des quatre points cardinaux par les quatre Mahârâja, il ramène le quaternaire cosmique à l’unité primordiale. (DANA, DAVL, DEVA, ELIF, GOVM, GRAD, GUEM, GUES, MALA, SILI).

     

    Au Japon l’échange de coupes (Sakazuki o Kawasu) symbolise la fidélité. On le fait dans la cérémonie du mariage. Les gangsters également échangent des coupes en buvant avec le nouvel engagé, et par extension un patron avec son nouveau subordonné.

     

    Dans le monde celtique, la coupe remplie de vin ou d’une boisson enivrante (bière ou hydromel) qu’une jeune fille tend ou remet au candidat-roi est un symbole de souveraineté et c’est bien ce qui se présente dans la fameuse histoire du Baile an Scail ville du héros. Le roi d’Irlande, Conn, s’y voit remettre la coupe par une jeune fille d’une beauté merveilleuse, en présence du dieu Lug, qui lui prédit que sa race régnera pendant de nombreuses générations. La coupe, dans la tradition chrétienne, s’est confondue avec le chaudron* du Dagda, si bien que la Saint Graal est à la fois le continuateur de la coupe de souveraineté et l’héritier du chaudron du Dagda (OGAC, 14, 365-366).

     

    La coupe, utilisée pour les libations rituelles comme dans les repas profanes, a servi de support à un symbolisme assez développé dans les traditions juives et chrétiennes.

     

    La coupe du salut (ou des délivrances) que le Psalmiste élève à Dieu (Psaumes, 116, 13) est évidemment à la fois une réalité culturelle et un symbole de l’action de grâces. Ainsi encore, la coupe eucharistique (ce qui signifie : coupe d’action de grâces) ou coupe de bénédiction (I Corinthiens, 10, 16).

     

    Mais le principal accent du symbolisme de la coupe porte, dans la Bible, sur la destinée humaine : l’homme reçoit de la main de Dieu son destin comme une coupe, ou comme contenu dans une coupe. Il peut alors s’agir d’une coupe débordante de bénédictions (Psaumes, 25, 5) ou d’une coupe pleine du feu du châtiment (Psaumes, 11, 6) ; c’est la coupe de la colère de Dieu (Apocalypse, 16, 19). C’est pourquoi l’instrument dont Dieu se sert pour châtier (un homme, un peuple, une ville…) peut-être comparé à une coupe (Jérémie, 51, 7 ; Zacharie, 12, 2). Quand Jésus parle de la coupe qu’il doit boire (Matthieu, 20, 22 s) et qu’il demande à son père de la lui épargner (Matthieu, 26, 39, et parallèles), ce n’est pas sa mort seulement qu’il désigne ainsi, mais plus généralement la destinée que Dieu lui propose et qu’il accepte en connaissance de cause.

     

    Dans la littérature mystique de l’Islam, la coupe symbolise généralement le cœur*, entendu au sens d’intuition, de fine pointe de l’âme.

     

    Le cœur de l’initié (ârif), qui est aussi un microcosme, est souvent comparé à la coupe de Djamashîd ; ce roi de Perse légendaire possédait, dit-on, une coupe dans laquelle il pouvait voir l’univers.

     

    Dans Les secrets de Hamza, il est dit qu’un des compagnons de l’Emir Hamza, l’oncle de Mohammad, s’étant rendu au tombeau d’Adam dans l’île de Serendib ou Ceylan, avait reçu d’Adam en personne une coupe magique qui devait lui permettre de revêtir telle forme qu’il lui plairait. N’est-ce pas le symbole du pouvoir de devenir ce que l’on connaît, au sens le plus fort de co-naître ?

     

    La coupe d’amour ou le vin de la joie sont octroyés aux saints privilégiés au Paradis : Les saints, venus de loin, déposent leurs bâtons à la porte et sont admis à entrer, pour boire le vin, versé dans la coupe par des échansons (les Anges) ; puis ils reçoivent à la lueur des cierges, la salutation d’une être mystérieux, apparu soudain, sous les traits d’un jeune homme d’une beauté solennelle : et ils se prosternent devant cette Idole qui recèle l’Essence divine (MASL, 109-110). La coupe, symbole de la préparation à la communion dans l’adoration et dans l’amour.

     

    La coupe symbolise non seulement le contenant, mais l’essence d’une révélation. On rapporte que lorsque le Prophète parvint à Jérusalem, lors de son voyage nocturne, il entra dans le Temple. Quand j’en suis sorti, dit-il, Gabriel vint à moi avec une coupe contenant du vin et une autre contenant du lait caillé. J’ai choisi ce dernier. Gabriel me dit : Tu as choisi la Fitra, c'est-à-dire la nature humaine, dans sa conception originelle, en dehors de toute référence au baptême chrétien et à la loi mosaïque. La tradition ajoute : On me dit (après qu’il eu bu le lait) : Si tu avais pris le vin, ta communauté aurait suivi l’erreur (HAYL, 286).

    Selon une autre version, lors de l’arrivée de Mohammad à Jérusalem, tous les prophètes l’accueillirent ; on lui présenta trois coupes, l’une contenait du lait, l’autre du vin, et la troisième de l’eau. C’est le lait qu’il choisit ; car le choix de l’eau aurait présagé, pour lui et sa nation, le naufrage (gariqa) et celui du vin l’égarement (gawiya), alors que celui du lait leur présage l’entrée dans la bonne voie (hudiya).

     

    Cette allégorie peut avoir deux signification : l’une, préislamique, fait du lait le symbole des pasteurs et du vin celui des agriculteurs, l’eau leur étant un symbole commun ; l’autre, islamique, représente les trois religions monothéistes : celle des Hébreux dans laquelle l’eau joue un rôle à la fois destructeur (le déluge) et salvateur (le passage de la Mer Rouge) ; celle des Chrétiens ou le vin joue un rôle transcendantal ; celle de l’Islam, qui fait triompher les valeurs du nomadisme par un retour aux vraies sources abrahamiques. Car le lait* représente, dans la symbolique des rêves, la religion naturelle et la science (FAHN, 206-207).

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique de la « coupe » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique de la Coupe ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Croyez-vous au Saint Graal ? Et que représente pour vous la symbolique du Saint Graal ? Expliquez votre point de vue sur le sujet ?

     

    3/ Croyez-vous que la coupe soit représentative du cœur, et d’un vide qu’il faut emplir avec quelque chose ? Est-ce que  c’est ici, dans la coupe, et dans le vide de ce récipient, que les qualités des êtres doivent être développées ?

     

    4/ Est-il possible d’emplir le cœur avec autre chose que de l’Amour ? Argumentez votre point de vue avec des exemples précis ?

     

    5/ La coupe est comme un œuf, à la fois vide ou pleine, à la fois séparée en deux moitié, à la fois cela et son opposé, à la fois donner et recevoir, à la fois tout et rien. Que comprenez-vous dans ses couples d’opposés ?

     

    L’identité entre la coupe et le cœur ou caverne est couramment adoptée dans la symbolique universelle. Le saint graal présente un double aspect divin et humain mais de plus exprime une relation spéciale et beaucoup plus directe avec le cœur même du Christ. La coupe est surtout associée à la réceptivité, celle du vase d’abondance et celle du vase contenant le breuvage d’immortalité. C’est aussi l’attribut du Bouddha de la Vision discriminante, Amitabha, le symbole de la Lumière infinie et de la Connaissance.

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Avoir l’esprit universel »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Décembre 2015

     

    Date des 4 méditations de la Conscience Universelle :

    Nouvelle lune 11 décembre 2015 - Premier quartier 18 décembre 2015

     

    Pleine lune 25 décembre 2015 – dernier quartier 2 janvier 2016.

     

    Symbolique Décembre 2015

     

     

     

    Symbolique du neuf

    Module philosophique « éveilleur »

     

    Dans les écrits homériques, ce nombre a une valeur rituelle. Déméter parcourt le monde pendant neuf jours à la recherche de sa fille Perséphone ; Letô souffre pendant neuf jours et neuf nuits les douleurs de l’enfantement ; les neufs Muses sont nées de Zeus, lors de neuf nuits d’amour. Neuf semble être la mesure des gestations, des recherches fructueuses et symbolise le couronnement des efforts, l’achèvement d’une création.

     

    Les Anges, selon le Pseudo-Denys l’Aréopagite, sont hiérarchisés en neuf chœurs, ou trois triades : la perfection de la perfection, l’ordre dans l’ordre, l’unité dans l’unité.

     

    Chaque monde est symbolisé par un triangle, un chiffre ternaire : le ciel, la terre, les enfers. Neuf est la totalité des trois mondes.

     

    Neuf est un des nombres des sphères célestes. Il est encore, symétriquement, celui des cercles infernaux. C’est la raison des neuf nœuds du bambou taoïste, des neuf (ou des sept) encoches du bouleau axial sibérien. C’est la raison aussi des neuf degrés du trône impérial chinois, et des neuf portes qui le séparent du monde extérieur, car le microcosme est à l’image du Ciel. Aux neuf Cieux s’opposent les neuf Sources, qui sont le séjour des morts. Les cieux bouddhiques sont neuf également, mais, selon Houai-nantsen, le ciel chinois à 9 plaines et 9999 coins. Le nombre 9 est à la base de la plupart des cérémonies taoïstes du temps des Han. Neuf est le nombre de la plénitude : 9 est le nombre du yang. C’est pourquoi les chaudrons de Yu sont neuf et pourquoi le cinabre alchimique ne devient potable qu’à la neuvième transmutation.

     

    Neuf est aussi la mesure de l’espace chinois : nombre carré du lo-chou, nombre des régions dont les neufs pasteurs apportèrent le métal pour la fonte des neuf chaudrons. Ultérieurement, la Chine comptait 18 province, soit deux fois 9 ; mais, selon Sseu-ma ts’ien, elle occupait 1/81 du monde. Dans le mythe de Houang-ti Tch’eyeou n’est pas un, mais 81 (ou 72), ce qui exprime la totalité d’une confrérie. Et ce n’est pas par hasard si le Tao-te king compte 81 chapitres (9X9).

     

    Si neuf est chez Dante comme partout ailleurs le nombre du Ciel, il est aussi celui de Béatrice, laquelle est elle-même un symbole de l’Amour (GRAP, GUED).

     

    Selon l’ésotérisme islamique, descendre neuf marches sans chute signifie avoir dompté les neuf sens. C’est également le nombre qui, correspond aux neuf ouvertures de l’homme, symbolise pour lui les voies de communication avec le monde.

     

    Chez les Aztèques, le roi Tecoco, Nezahualcoyotl, construisit un temple de neuf étages, comme les neuf cieux, ou les neuf étapes que devait parcourir l’âme pour gagner le repos éternel. Il était dédié au Dieu inconnu et créateur de toutes choses, celui du voisinage immédiat, celui par qui nous vivons (MYTF, 187). Dans la mythologie mezo-américaine, le chiffre neuf symbolise les neuf cieux, sur lesquels gravite le soleil. D’autre part, neuf est également le chiffre sacré de la déesse lune : dans la glyptique maya, Bolon Tiku, Déesse Neuf, est la déesse de la pleine lune (GIRP, 309).

     

    Neuf, pour les Aztèques, est spécifiquement le chiffre symbolique des choses terrestres et nocturnes ; l’enfer est fait de neuf plaines et le panthéon aztèque compte neuf divinités nocturnes, gouvernés par le dieu des enfers, qui se situe, dans leur liste, au cinquième rang, donc au milieu des huit autres. Dans la plupart des cosmogonies indiennes, il existe également neuf mondes souterrains. Chez les Maya, le nombre neuf, au contraire comme faste, est particulièrement important en magie et en médecine (THOH). La divinité du 9e jour est le serpent, qui commande aussi le 13e jour. Mais dans la croyance populaire aztèque, neuf, étant lié aux divinités de la nuit, de l’enfer et de la mort, est un nombre redouté.

     

    Le nombre neuf joue un rôle éminent, tant dans la mythologie que dans les rites chamaniques des peuples turco-mongols. A la division du ciel en neuf couches s’associe souvent la croyance aux neufs fils ou serviteurs de Dieu qui, selon Gonzarov, correspondraient à neuf étoiles adorées par les Mongols. Les Tchouvaches de la Volga, qui classent leurs dieux par groupes de neuf, observent des rites sacrificiels, comprenant souvent neuf sacrificateurs, neuf victimes, neuf coupes, etc. Les Tchérémisses païens offrent aux Dieux du Ciel neuf pains et neuf coupes d’hydromel. Les Yakoutes placent également neuf coupes sur leurs autels de sacrifices ; à titre de comparaison mentionnons que, selon Masmoudi, les Sabéens Syriens organisèrent leur clergé d’après les neufs cercles célestes (HARA, 117-118).

     

    Selon René Allendy (ALLN, 256, s) le nombre neuf apparaît comme le nombre complet de l’analyse totale. Il est le symbole de la multiplicité faisant retour à l’unité et, par extension, celui de la solidarité cosmique et de la rédemption. Tout nombre, quel qu’il soit, dit Avicienne, n’est autre que le nombre neuf ou son multiple, plus un excédent, car les signes des nombres n’ont que neuf caractères et valeurs avec le zéro. Les Egyptiens nommaient le nombre neuf la Montagne du Soleil : la grande neuvaine était faite de l’évolution dans les trois mondes, divin, naturel et intellectuel, de l’archétype trinitaire Osiris-Isis-Horus, représentant l’Essence, la Substance et la Vie. Pour les  platoniciens d’Alexandrie, la Trinité divine primordiale se subdivisait également par trois, formant les neuf principes. C’est volontairement, ajoute Allendy, que l’architecture chrétienne a cherché à exprimer le nombre neuf : ainsi le sanctuaire de Paray-le-Monial est-il éclairé par neuf fenêtres.

     

    On retrouve neuf principes universels dans les enseignements de la plus ancienne secte philosophique de l’Inde, la Vaïseshika. L’initiation orphique aurait de même admis trois ternaires de principe, le premier comprenait la Nuit, le Ciel, le Temps ; le second, l’Ether, la Lumière, les Astres ; le troisième, le Soleil, la Lune et la nature ; ces principes constituaient les neufs aspects symboliques de l’Univers. Le nombre neuf, dit Parménide, concerne les choses absolues. Les neufs muses représentent, par les sciences et les arts, la somme des connaissances humaines. Liturgiquement, la neuvaine représente l’achèvement, le temps complet. Elle existait dans le culte mazdéen, on la retrouve dans le zend Advesta, où de nombreux rites purificateurs sont formés d’une triple répétition ternaire : ainsi les vêtements d’un mort doivent être lavés neuf fois, dont trois fois avec de l’urine, trois fois avec de la terre et trois fois avec de l’eau. Cette triple répétition ternaire se retrouve dans de nombreux rites de magie et de sorcellerie.

     

    Trois étant le nombre novateur, son carré représente l’universalité. Il est significatif que tant de contes, de toute origine, expriment l’infini, le surnombre, par la répétition de neuf, tels les 999.999 Fravashis des anciens Iraniens : ils gardaient la semence de Zoroastre, dont devaient naître tous les prophètes. L’Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, image du retour du multiple à l’Un, et donc de l’Unicité primordiale et finale, est graphiquement apparenté à la reproduction du nombre neuf dans de multiples alphabet : tibétain, persan, hiératique, arménien, égyptien, etc. Mystiquement, cette acceptation du neuf l’apparente au Hak des Soufis, suprême étape de la Voie, béatitude conduisant au fana : l’annihilation de l’individu dans la totalité retrouvée ; ou, comme dit Allendy la perte de la personnalité dans l’amour universel. La tradition indienne précise cette acception rédemptrice du symbolisme Neuf, avec les neuf incarnations successives de Vishnu qui, chaque fois, se sacrifie au salut des hommes. De même, selon les Evangiles, Jésus, crucifié à la troisième heure, commence son agonie à la sixième heure (crépuscule) et expire à la neuvième. Claude de Saint-Martin voyait dans le neuf l’anéantissement de tout corps et de la vertu de tout corps. Les Francs-Maçons, conclut Allendy, en ont fait le nombre éternel de l’immortalité humaine et neuf maîtres retrouvèrent le corps et le tombeau d’Hiram. Suivant la symbolique maçonnique le nombre neuf représente aussi, dans son graphisme, une germination vers le bas, donc matérielle ; tandis que le chiffre 6 représente au contraire une germination vers le haut, donc spirituelle. Ces deux nombres sont le début d’une spirale. Dans l’ordre humain, le nombre neuf est (en effet) celui des mois nécessaire à l’achèvement du fœtus, qui est néanmoins complètement formé dès le septième mois. (On peut observer aussi que le nombre 6 est celui de l’achèvement de la création, qui culmine au sixième jour avec l’apparition de l’homme). (BOUM, 227).

     

    Le nombre neuf intervient fréquemment dans l’image du monde décrite par la Théogonie d’Hésiode. Neuf jours et neuf nuits sont la mesure du temps qui sépare le ciel de la terre et celle-ci de l’enfer : Une enclume d’airain tomberait du ciel pendant neuf jours et neuf nuits, avant d’atteindre le dixième jour, à la terre ; et, de même une enclume d’airain tomberait de la terre durant neuf jours et neuf nuits avant d’atteindre, le dixième jour, au Tartare (HEST, v, 720-725). De même, la punition des dieux parjures consiste-t-elle à demeurer neuf années pleines loin de l’Olympe, où siège le conseil et se tient le banquet des divinités (ibid. 60-61).

    Neuf, étant le dernier de la série des chiffres, annonce à la fois une fin et un recommencement, c’est-à-dire une transposition sur un nouveau plan. On retrouverait ici l’idée de nouvelle naissance et de germination, en même temps que celle de mort ; idées dont nous avons signalé l’existence dans plusieurs cultures à propos des valeurs symboliques de ce nombre. Dernier des nombres de l’univers manifesté, il ouvre la phase des transmutations. Il exprime la fin d’un cycle, l’achèvement d’une course, la fermeture de la boucle.

     

    C’est en ce sens que l’on peut interpréter le titre et la répartition de l’œuvre de Plotin, tels qu’ils furent transmis par ses disciples, et notamment par Porphyre, sous une influence pythagoricienne : Ennéades (ensemble de neuf). C’est un ensemble de 54 petits traités, assez arbitrairement découpés, mais correspondant au produit de 6X9 ; deux nombres qui sont chacun multiples de trois* et renforcent la symbolique du trois. Porphyre s’en émerveille : J’eus la joie de trouver le produit du nombre parfait six par le nombre neuf. Cette structure numéralogique tend à symboliser la vision totale, cosmique, humaine, théologique, depuis les origines jusqu’à l’eschatologie du monde, que représente l’enseignement du maître. Après l’émanation de l’Un et le retour à l’Un, la boucle de l’univers s’achève. Les Ennéades constituent, par leur seul titre, le manifeste global d’une école et d’une vision du monde.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

    Le neuf en numérologie

    Le chiffre 9 de par sa physionomie est tourné vers les autres : il est la générosité et l'altruisme. La somme des neufs premiers entiers, réduite, égale 9. De plus, il est le seul de ces nombres qui quand il est multiplié se réduit à lui-même (2x9=18=9; 3x9=27=9,...) : il est le symbole de l'accomplissement, de l'aboutissement. A la fin du cycle, le 9 est une phase de purification avant d'entrer dans le cycle suivant...

     

    C’est un chemin difficile si vous ne savez pas vous dépouiller de vos ambitions personnelles, mais généralement, les gens qui sont sur ce chemin ont un sens inné et très développé de la compassion; vous possédez un sentiment de profonde humanité. Votre route est de donner plus que vous ne recevez et même si vous avez conscience de votre valeur, vous devez rester une personne compréhensive et sensible, garder l’esprit ouvert, avoir le sens du dévouement et du courage et ne pas rechercher l’amour.  Vouloir le bien des autres avant le vôtre, comprendre votre prochain et l’aimer sans rien demander en retour, c’est votre rôle principal.  Ce n’est qu’à ce prix, et à celui-là seulement, que vous aurez amour et fortune : les compensations seront très grandes, les rêves et le bonheur seront atteints. Vote chemin est également caractérisé par les voyages, autant pour l’âme et l’esprit que pour la réalité.


    Vous rencontrerez beaucoup de gens, de tous les niveaux, de toutes les classes sociales, qui vous feront connaître des expériences enrichissantes.

     

    Le 9 est le nombre associé à Mars, ce qui vous donne une personnalité agressive sur plusieurs plans, toujours prête à combattre pour vos droits ou ceux des autres. Cependant, vous avez bon caractère et c’est bien involontairement que vous sortez de vos gonds à l’occasion. Doté d’une certaine dose de magnétisme, vous êtes une personne tolérante, émotive, sensible, sentimentale et romanesque. Et il vous faudra parfois vaincre une tendance aux rêves ou aux illusions. Bien vécu, ce chemin apportera une réussite immense si vous poursuivez votre but pour le bien de l’humanité et pour l’évolution de notre civilisation.

     

    Le 9 est le symbole de l’idéal, du savoir, du spirituel, de l’altruisme, du dévouement, de la sensibilité, de la compassion, de la générosité mais aussi du repli, du manque de sociabilité, de la timidité, et de l’austérité. La signification ésotérique du 9 est l’esprit divin. Le 9 possède une grande compassion et un idéalisme profond. Il est un utopiste et passerait sa vie à essayer de réaliser certains aspects de son rêve utopique, sacrifiant l’argent, son temps et son énergie pour un monde meilleur. C’est en donnant qu’il trouvera beaucoup de satisfaction. Le 9, à une large perspective sur la vie. Il a tendance à voir la grande image, plutôt que les moindres détails.
    Il est naturellement attiré par des gens de tout horizon, qui peuvent s’insérer dans ses plans supérieurs, et qui prennent le relais des domaines auxquels il trouve peu d’intérêt. Le 9 a rarement des préjugés et de ce fait accepte rarement les préjugés des autres. Au lieu de cela, il évalue les gens sur la base de ce qu’ils peuvent faire pour une plus grande cause. Le 9 est imaginatif et créatif, en particulier pour révéler les potentiels dans son environnement. Les vocations qui nécessitent un sacrifice de soi, et qui ont un impact social évident, sont communes au 9.


    Le 9 est souvent déçu par les réalités de la vie: les insuffisances des autres ou de lui-même. D’une certaine manière, il ne veut pas accepter les imperfections du monde. Plutôt que d’être satisfait de ses efforts, ou de ceux des autres, il ne relâche jamais ses efforts qu’il pense nécessaire pour réaliser de grandes créations. Il est souvent insatisfait des résultats qui sont rarement à la hauteur de ses grandes espérances. En bref, il lui manque de profiter de la vie plus pleinement, et d’accepter ses limites naturelles et celles des autres. Le 9 a un enthousiasme contrôlé. Une des clés de sa personnalité est la nécessité du sacrifice. L’argent vient à lui par des chemins mystérieux ou inattendus : l’héritage, la bienveillance de quelqu’un qui a été inspiré par votre travail, ou un investissement de chance. Inversement, si il poursuit son  rêve, il est susceptible de se retrouver les mains vides. La route de l’accomplissement pour le 9 est le partage et le sacrifice pour un objectif plus large, sans rien attendre en retour.  Sa vie repose sur l’axiome que plus vous donnez, plus sera votre récompense. Le 9 est de nature romantique, mais son amour est assez impersonnel. Il a tendance à être axé sur ses rêves. Quand il n’est pas en harmonie avec sa vraie nature, il peut connaitre d’importants sauts d’humeur, ou devenir distant et retiré. Il peut devenir timide, incertain, et ingrat, ou blâmer les autres ou le monde pour ses problèmes. Il a un don pour examiner sa vie de manière objective et prendre une certaine distance. Le 9 doit rester honnête avec lui-même. Il doit rester attentif à ses défauts, ainsi que ses points forts, pour développer un équilibre. Il sera ainsi capable d’aimer et de mieux se comprendre. Plus généralement, 9 est le nombre qui termine tout ce qui a été commencé par les chiffres dont il est saisi. Le 9 représente l’intuition très développée et la spiritualité. Le 9 représente également le sommet du développement spirituel humain. Il est considéré comme le numéro suprême du cercle de 1 à 9.

    (Source internet)

     


    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « neuf » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

    Voici les questions:

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique du neuf ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Êtes-vous sensible aux chiffres, et avez-vous une histoire personnelle à raconter par rapport à un chiffre en particulier ? Avez-vous un chiffre porte bonheur et un autre qui vous est défavorable ? Lesquels et expliquez votre ressenti à ce sujet?

     

    3/ Votre date de naissance est particulière et comporte certains chiffres. Pensez-vous que la valeur des chiffres de votre date de naissance représente quelque chose à découvrir ? Votre date de naissance vous conduit-elle vers un endroit précis ?  Savez-vous calculer votre chemin de vie en numérologie et pensez-vous que c’est important pour vous de connaître ce chemin de vie personnel ?  Argumentez vos réponses ?

     

    4/ Le chiffre neuf représente une fin de cycle pour un recommencement. Parfois c’est un véritable couronnement, et un moyen magique d’obtenir quelque chose. Si vous connaissiez un rituel magique qui vous permette de terminer quelque chose, quels seraient les choses que vous aimeriez terminer dans votre vie et plus globalement ? Expliquez pourquoi ?

     

    5/ Si le chiffre neuf est le chiffre du ciel, de la béatitude et de l’amour, quel chemin serait le vôtre en ce qui concerne l’Amour ? Choisiriez-vous plutôt l’amour personnel ou plutôt l’amour universel ? Argumentez votre choix ?

     

    Le nombre neuf représente le ciel, la béatitude de l’amour, le nirvana. Il est l’éternel recommencement jusqu’à complète réalisation de l’être dans sa finalité. C’est le chiffre par excellence de la patience et de la méditation.

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Avoir l’esprit universel »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Novembre 2015

     

    Date des 4 méditations de la Conscience Universelle :

    Nouvelle lune 11 novembre 2015 - Premier quartier 19 novembre 2015

    Pleine lune 25 novembre 2015 – dernier quartier 3 décembre 2015.

     

     

    Symbolique novembre

     

    Symbolique du sacrifice et du détachement

    Module philosophique « éveilleur »

     

    Action de rendre quelque chose ou quelqu'un sacré, c'est-à-dire séparé de celui qui l’offre, que ce soit un bien propre ou sa propre vie ; séparé également de tout le monde resté profane ; séparé de soi et donné à Dieu, en témoignage de dépendance, d’obéissance, de repentir ou d’amour. Le bien qui est ainsi offert à Dieu devient inaliénable – c’est pourquoi il est souvent brûlé ou détruit – ou intouchable, comme étant propriété de Dieu, et à ce titre fascinant et redouté.

     

    Le sacrifice est un symbole du renoncement aux liens terrestres par amour de l’esprit ou de la divinité. Dans toutes les traditions, on retrouve le symbole du fils, ou de la fille, immolés, dont l’exemple d’Abraham et d’Isaac est le plus connu… Mais le sens du sacrifice peut-être perverti : c’est le cas d’Agamemnon sacrifiant Iphigénie, où l’obéissance aux oracles dissimule d’autres motifs et en particulier la vanité d’obtenir vengeance. Le seul sacrifice valable est la purification de l’âme de toute exaltation, purification dont un des symboles constants est l’animal innocent, le bélier (DIES, 69). Le sacrifice est lié à l’idée d’un échange, au niveau de l’énergie créatrice ou de l’énergie spirituelle. Plus l’objet matériel est précieux, plus l’énergie spirituelle reçue en retour sera puissante, quelles que soit ses fins purificatrices ou propitiatoires. Toute la force du symbole apparaît dans la conception du sacrifice : parce qu’un bien matériel symbolise un bien spirituel, l’offrande du premier attire le don du second en récompense, on dirait même en juste et rigoureuse compensation. Toute la vertu du sacrifice, qui sera pervertie dans la magie, réside dans cette relation matière-esprit et dans cette persuasion que l’on peut agir par le truchement ou la méditation des forces matérielles sur les forces spirituelles.

     

    L’action ou le geste du sacrifice, dans l’Ancien Testament, symbolise la reconnaissance par l’homme de la suprématie divine. Le sacrifice dans la pensée hébraïque possède un sens très particulier. La vie doit être constamment préférée à la mort ; le sacrifice de l’existence, c'est-à-dire le martyre, n’a de valeur que dans la mesure où il s’agit de sacrifier sa vie mortelle pour témoigner d’une vie supérieure dans l’Unité Divine. Les sacrifices humains sont rigoureusement prohibés et remplacés par des sacrifices d’animaux. Dans l’ordre de l’ascèse, il ne s’agit jamais de sacrifier les besoins corporels en risquant un refoulement. Le sacrifice n’est jamais mutilation de la nature, car il y a unité entre le corps et l’âme, l’un et l’autre se conjuguent et s’aident  mutuellement à leur place respective. Cette union est d’autant plus intense et intime que l’âme, selon la pensée hébraïque, possède un support matériel dans le sang.

     

    Le sacrifice de soi doit être envisagé dans une perspective juste, car l’auto-sacrifice qui proviendrait d’une orgueilleuse humilité serait une erreur qui risquerait d’aboutir au masochisme, éloignant ainsi de la plénitude de l’amour. Toutefois, si Dieu demande des sacrifices, ceux-ci doivent être exécutés. Le cas d’Abraham et d’Isaac est typique à cet égard. La douleur devant le sacrifice accompli n’a pas à être reniée, elle est éprouvée tragiquement, telle la douleur d’Abraham. Plus encore, Sara ne pourra pas supporter l’idée que son fils Isaac aurait pu mourir. Son bouleversement sera si aigu qu’il provoquera sa mort (BARH).

     

    Dans les traditions celtiques, on connaît le nom ancien du sacrifice par la comparaison du néo-celtique m. irl.idpart, gall. aberth, bret. aberzh. Étymologiquement c’est une oblation (ateberta*) ; on n’a ainsi aucune trace concrète du sacrifice sanglant, hormis dans les légendes hagiographiques, sujettes à caution. Les indicateurs de César sur les mannequins remplis d’hommes et auxquels on mettait le feu, celle des Scholies bernoises sur des sacrifices par le feu, la noyade et la pendaison peuvent n’être que des données mythiques incomprises. S’il y a eu des sacrifices humains, ils ont été très rares (malgré les auteurs anciens) et limités à quelques cérémonies bien déterminées. On ne peut, dans ces conditions, s’éloigner de la valeur générale et du symbolisme de substitution qui est celui du sacrifice. Certains rois irlandais ont, en fin de règne, une mort sacrificielle, à la fois par incendie de leur palais, par noyade dans une cuve de vin ou de bière, et par blessure. C'est-à-dire qu’ils sont sacrifiés par les deux principaux éléments, le feu et l’eau, au pouvoir des druides, la boisson sacrificielle et le bûcher ; c’est peut-être un rite de purification avant la mort. Le Druide, dont la présence était indispensable au sacrifice, soit comme sacrificateur, soit comme moteur immobile de la cérémonie religieuse, a disparu lors de la christianisation de l’Irlande, en tant que tel, mais il a pu subsister sous l’aspect du poète (file) après la christianisation et c’est ainsi que la littérature irlandaise ancienne nous a été transmise (OGAC, 12, 197-200, et 450).

     

    Chez les grecs, le sacrifice est un symbole d’expiation, de purification, d’apaisement, d’imploration propitiatoire.

     

    On offrait des victimes de couleur claire aux dieux du ciel, et des victimes de couleur sombre aux divinités chthoniennes. Le sang qui coule de la gorge de la victime doit mouiller l’autel*.

     

    Dans les sacrifices aux morts et aux dieux chthoniens, la victime toute entière appartient à ceux pour qui elle a été immolée, tandis que dans les autres sacrifices, une fois prélevées les entrailles et la part des dieux, la chair est partagée entre les assistants. Après l’immolation, le sacrifiant doit toujours avoir soin de se retirer sans regarder derrière lui (LAVD, 844).

     

    Il ne doit se substituer ni au dédicant, ni à la victime ; il n’est que l’instrument d’exécution du sacrifice. C’est la victime qui est le substitut du dédicant ; c’est en faveur de celui-ci que le sacrifice doit atteindre ses fins bénéfiques.

     

    Les murs des temples égyptiens figurant des massacres d’hommes par le pharaon, des historiens ont cru à l’existence de sacrifices humains en Egypte. Il ne semble pas que ce fût le cas, tout au moins à l’époque historique. Ces scènes sanglantes symbolisent seulement la victoire que tout roi est censé remporter sur ses ennemis. Il implore, certes, l’aide des dieux ; mais les rites ne commandent pas de sacrifices humains. Toutefois, ces représentations symboliques de la victoire sont affectées d’une puissance magique : elles doivent permettre de réaliser ce qu’elles représentent. La réalité n’est qu’une pensée manifestée ; une parole intérieure qui s’extériorise.

     

    Aussi, le sacrifice célèbre-t-il d’abord une victoire intérieure. La scène célèbre de Mithra sacrifiant un taureau sera interprétée par l’école de C.-G. Jung, à la manière des autres sacrifices et en particulier de certains rites dionysiaques, comme un symbole de la victoire de la nature spirituelle de l’homme sur son animalité, dont le taureau est le symbole cornu (JUNS, 147).

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)


     

    Le renoncement ne signifie pas l’ascétisme austère. C’est tout simplement un état d’esprit, un lâcher prise sur quelque chose, une libération qui apporte une grande paix intérieure, une ouverture maintenue…..

     

    Les ascètes, ne vivent pas dans l’aisance matérielle et dans le luxe, car ils savent  que cela n’apporte pas un bonheur permanent, que cela ne résout pas le problème de la naissance, de la souffrance, et de la mort. Ils renoncent ainsi à la vie matérielle.  Ils ont abandonné leur famille, leurs possessions, leurs richesses et sont partis seul, dans la solitude. Grâce au renoncement, ils ont accédé à un degré très élevés de la spiritualité jusqu’à la transcendance complète et totale. Faire, avoir, devenir sont des distractions qui nous tiennent éloignés de l’essence de la vie. Il y a beaucoup d’attachement dans cela.  Pendant les retraites spirituelle, nous laissons pour un moment notre famille, nos amis, notre maison, notre confort, nos habitudes pour suivre l’exemple d’un saint et trouver la vérité ultime.

    Ce renoncement permet de progresser. Le Bouddha, en renonçant à tout, prodigua la voie de l’Amour et de la Vérité. Il nous montra ainsi que la souffrance et le mal être est inhérent à la vie, mais que le détachement de ses causes : le désir, l’avidité, l’attachement, le pouvoir, la renommé, l’orgueil, la haine, la jalousie etc., peut nous déconditionner.

    Le désir nous enchaîne créant l’attachement et la souffrance. Alors que le renoncement apporte la liberté et la sérénité. La racine du désir est profondément ancrée en nous. Nous désirons sans cesse. Nous désirons ce que nous n’avons pas, nous désirons que les choses soient différentes, qu’elles se déroulent selon nos souhaits. Cela génère une grande agitation mentale. Ou bien nous ne voulons pas, nous résistons, nous rejetons, nous évitons, nous nous plaignons. Ces deux très grandes forces du désir sont en nous. L’énergie de vouloir et l’énergie de ne pas vouloir.

    Nous passons notre vie entière à essayer d’obtenir ce que nous désirons et à essayer d’éviter ce que nous ne souhaitons pas. C’est très fatigant. Même quand nous prions et méditons, nous continuons à désirer. Nous souhaitons avoir des sensations agréables et nous rejetons celles qui sont désagréables. Si nous avons eu des expériences agréables, notre esprit cherche à retrouver ces expériences agréables. Si nous n’avons pas d’expérience plaisante, nous souhaitons en avoir. Même envers la spiritualité, nous sommes remplis de désirs. Par exemple, pendant les pèlerinages, nous voulons marcher seul et nous espérons que personne ne se  trouve trop souvent sur notre chemin. Si quelqu’un s’y trouve, nous ne sommes pas bien! Nous pensons que nous souhaitons prier profondément dans la solitude. Nous le désirons fermement, nous nous attachons à cette idée et finalement, nous souffrons. Pendant que nous désirons, nous ne sommes pas présents et nous ne voyons pas ce qui se déroule dans le présent. Le bonheur ne dépend pas de l’objet lui-même, mais de la relation que nous avons avec cet objet. S’il n’y a pas de désir, il n’y a pas de résistance, d’aversion et de souffrance. Quand nous acceptons ce qui est, nous sommes heureux. Nous pouvons par exemple avoir des douleurs et nous énerver, les rejeter, nous plaindre et donc souffrir. Et nous pouvons aussi rester équanime face à ces douleurs, les accepter, les observer calmement et ne pas souffrir. C’est la même situation, mais le rapport à cette situation change. Nous renonçons au confort, au bien-être, et nous acceptons la réalité présente : les douleurs. Nous nous ouvrons au lieu de nous fermer et de rajouter de la tension et de la souffrance. Par conséquent, ce ne sont pas les expériences qui nous font souffrir, mais notre façon de les vivre. Nous pouvons nous demander si, quand nous obtenons ce que nous désirons, cela nous satisfait vraiment ? Nous recherchons en fait un bonheur et une paix durables. Mais quand nous réalisons nos désirs, ceux-ci ne durent pas. Nous pouvons voir cela grâce à la prière et la méditation. Nous voyons que toute expérience est transitoire, constamment changeante, qu’elle soit bonne ou mauvaise, que ce soit la meilleure ou la pire de notre vie, où est-elle maintenant ? Quand nous savons vraiment que tout va et vient, que toute passe, nous nous attachons moins, car rien ne dure. Tenir compte de l’impermanence des choses apporte un grand soulagement. Si vous voyez l’impermanence des formes, des sons, des odeurs, des goûts, des pensées avec sagesse, la joie apparaît. Cette joie est basée sur le renoncement, sur le non-attachement. C’est participer pleinement à l’expérience, sachant qu’elle est impermanente et donc la laisser être et disparaître. C’est ce que nous apprenons avec la pratique : être avec chaque chose agréable ou désagréable avec équanimité. Quelles que soient les circonstances, nous sommes en paix. Quand nous sommes pris par le désir ou la résistance, quand nous nous attachons, que nous voulons atteindre quelque chose dans le présent ou le futur, nous sacrifions notre paix intérieure pour des expériences impermanentes. Tous ces désirs, tous ces espoirs qui naissent dans l’esprit n’ont pas nécessairement besoin d’être comblés car ils sont eux aussi impermanents. Ils apparaissent en fonction des conditions et disparaissent même si ce sont de forts désirs.

    Nous pouvons demeurer paisibles au milieu de ces désirs car ils ont une durée limitée, ils vont disparaître ; nous n’avons pas besoin d’agir sur eux. Ainsi, nous ne sommes plus victimes de la force du désir. Nous avons le choix d’agir en fonction de notre sagesse discriminante. Lorsque notre esprit sera pur, le désir n’apparaîtra plus.

    Quand nous voyons le désir avec l’attention, sans nous identifier, sans en être la proie, il n’y a aucun problème. C’est seulement un état d’esprit comme les autres, un autre phénomène impermanent tout comme la peur, la colère, les douleurs, les pensées, les sons, les formes… Mais si nous nous identifions au désir, nous en devenons « prisonniers » et nous réagissons. Les choses sont hors de contrôle, nous ne pouvons pas les contrôler et si nous désirons ou résistons, nous souffrons. Tout comme le temps, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, nous n’avons aucun contrôle. Nous ne pouvons pas décider du temps qu’il fera. Il en est de même pour notre esprit, nous ne décidons pas des phénomènes qui apparaissent. Cela peut être l’ennui, la colère, la peur, le désir, les pensées, la tristesse. Avons-nous le moindre contrôle sur ce qui apparaît ? Non. Cependant, nous pouvons contrôler notre réaction à leur égard. Nous pouvons réagir, résister, lutter, combattre, ou bien nous pouvons nous ouvrir, accepter et lâcher prise. C’est notre relation aux choses qui change et qui crée le bonheur ou la souffrance. Voilà le renoncement pour le disciple ou l’initié. Même pour la spiritualité nous avons des désirs : atteindre la transcendance, être en paix, libre, devenir quelqu’un, avoir des expériences extraordinaires. C’est toujours la même énergie, avoir, obtenir. Nous traînons avec nous cette tendance au désir partout, y compris dans la prière et la méditation. Suis-je plus calme, plus concentré ? Puis-je rester assis sans bouger plus longtemps ? Puis-je marcher le plus longtemps et en plein état méditatif ? Ai-je fais assez de retraites et de sacrifices ? Il est impossible de posséder réellement quoique ce soit puisque tout est sujet au changement et nous souffrons parce que nous nous attachons. Nous nous attachons même à nos pensées. Le renoncement concerne aussi nos pensées. Nous devons également renoncer à notre vue erronée du soi, au fait que nous nous croyons permanents, séparés des autres et indépendants.

    (Source internet)

     


     

    Exercice pratique

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « sacrifice et du détachement » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

    Voici les questions:

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique du sacrifice et du détachement ? Puis, écrivez 10 lignes de ce que vous avez retenu de cette symbolique ? 

      

    2/ Vous êtes vous déjà sacrifié, dans quel but et pourquoi ? Argumentez votre réponse avec des exemples en 20 lignes minimum ? 

      

    3/ Croyez-vous que la souffrance est essentiellement due aux attachements ? Pouvez-vous argumenter votre réponse avec des exemples personnels ? Vous sentez-vous dans la dynamique du « j’aime ou j’aime pas », de l’acceptation ou du rejet, où encore de l’unité ? 

      

    4/ Vivez-vous dans une grande soif de désirs à combler, et cherchez-vous à répondre favorablement à votre envie de satisfaction ? Êtes-vous capable de trouver du contentement dans l’instant présent ?  Quel sont vos réactions devant votre tristesse, devant votre colère où encore devant un des 6 péchés de l’esprit ?   

      

    5/ Exercez-vous une démarche, ou suivez-vous un enseignement, ou une discipline pour vous détacher, et pour renoncer aux choses un peu trop futiles et matérialistes ? Si oui où non selon votre cas personnel, expliquez-nous vos actions volontaires où subits et les résultats concrets qui sont apparût dans votre vie? 

      

    Le mystère du sacrifice est un sujet vaste et inépuisable. Le voici en quelques mots : le papillon se sacrifie au flambeau, la source se sacrifie à l'assoiffé, l'amant sincère se sacrifie à l'aimée.

    Cette approche est également conditionnée par la recherche de la Vérité, l'acquisition de louables vertus, le dévouement à la cause de la Paix universelle et la sanctification intime.

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Avoir l’esprit universel »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯

     

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Octobre 2015

     

    Date des 4 méditations de la Conscience Universelle :

    Nouvelle lune 13 octobre 2015 - Premier quartier 20 octobre 2015

     Pleine lune 27 octobre 2015 – dernier quartier 3 novembre.

     

    Symbolique octobre

     

    Symbolique du huit

    Module philosophique « éveilleur »

     

    Huit est universellement le nombre de l’équilibre cosmique. C’est le nombre des directions cardinales, auquel s’ajoutent celui des directions intermédiaires ; le nombre de la rose des vents, de la Tour des Vents athénienne. C’est souvent le nombre des rayons de la roue, de la rouelle celtique à la roue de la Loi bouddhique. C’est celui des pétales du lotus et des sentiers de la Voie. C’est celui des trigrammes du Yi-king et des piliers du Ming-t’ang ; celui des anges porteurs du trône céleste ; celui aussi – sans qu’on sache exactement sous quelle forme – du miroir d’Amaterasu. Comme l’indiquent les piliers du Ming-t’ang, les anges du trône, la partie octogonale du linga, le nombre huit, l’octogone, ont aussi une valeur de médiation entre le carré et le cercle, entre la Terre et le Ciel, et sont donc en rapport avec le monde intermédiaire.

     

    L’iconographie et l’architecture hindoues font une large place au symbolisme de l’octade : les bras de Vishnu sont au nombre de huit, correspondant aux huit Gardiens de l’espace ; les grahas (planètes) sont huit, disposées autour du soleil ; les formes (mûrti) de Çiva sont huit, représentées en deux temples du groupe d’Angkor, par huit lingas autour d’un linga central. Dans la Bayon d’Angkor-Thorm, le Bouddha s’établit au centre d’un véritable lotus de huit chapelles rayonnantes, assument par cette disposition les fonctions çivaîstes et celles du roi Chakravartî, celui qui fait tourner la roue au centre même de l’Univers.

     

    Ce symbolisme de l’équilibre central, qui est aussi celui de la Justice, se retrouve, notons-le encore, dans l’ogdoade pythagoricienne et gnostique (BHAB, BENA, GUES, HERS).

     

    Un autre aspect du symbole ressort du fait que le Japon, depuis une époque très reculée, est dénommé par ses habitants Grands-Huit-Îles, pour dire qu’il est constitué d’une quantité innombrables d’îles. C’est un chiffre que l’on rencontre très souvent dans les plus anciens textes sacrés shintoïstes avec ce sens de multiple. Il est devenu un chiffre sacré. Mais le huit n’est pas l’innombrable indéfini et dispersé ; c’est l’innombrable constituant une entité qui s’exprime par le huit.

     

    Un exemple de notre époque : à Yokohama a été édifié, en 1932, un centre national d’éducation spirituelle. Il est de plan octogonal et renferme à l’intérieur les statues de huit sages du monde : Câkyamuni, Confucius, Socrate, Jésus, le prince Shôtoku (VIIe siècle), Kôbô Daishi (IXe siècle japonais), les prêtres Shinran et Nichiren (XIIIe siècle japonais). La forme octogonale n’a pas été choisie en raison de l’existence de huit sages dans le monde ; ce nombre de huit sages n’est d’ailleurs pas non plus limitatif ; la forme du temple et ce nombre de sages signifie la sagesse infinie aux formes innombrables, au centre de tout effort spirituel, de toute éducation et de toute recherche.

     

    Tout aussi totalisateur apparaît le chiffre huit dans les croyances africaines. Ainsi en va-t-il des Dogons chez qui le nombre clef de la création n’est pas le quatre mais le huit pour sa qualité de double quatre. Car on sait – nous l’avons signalé ailleurs – que dans la pensée des Dogons, tout ce qui est pur, c'est-à-dire juste et ajusté, est double.

     

    Il y a donc huit héros créateurs, et huit familles humaines, nées des huit ancêtres primordiaux, dont quatre ont une prédominance mâle et quatre une prédominance femelle, bien que tous soient bisexués. Le 7e ancêtre est le maître de la parole, mais le huitième est la parole elle-même ; le verbe est donc symbolisé par le nombre huit, qui recouvre, de plus, l’eau, le sperme et l’ensemble des forces fécondantes. Verbe et sperme s’enroule huit fois autour de la matrice pour féconder celle-ci, de même qu’une spirale de cuivre rouge, autre substitut de l’eau principielle, s’enroule huit fois autour de la jarre solaire pour éclairer le monde. L’homme, enfin, est huit en son squelette, assuré par les huit articulations des membres (GRIE), articulations dont l’importance est primordiale, puisque c’est d’elles que provient la semence masculine.

     

    L’homme image du macrocosme, est commandé par le nombre huit, non seulement dans le mécanisme de la génération et dans la structure de son corps, mais aussi dans la création et l’ordonnance de tout ce dont dépend sa subsistance. Ainsi, les graines des plantes qu’il cultive, amenées sur terre dans les clavicules des ancêtres, sont aux nombre de huit, et ses huit graines primordiales sont plantées dans les huit champs cardinaux du village.

    Enfin la sacralisation du nombre huit, chez les Dogons, recouvre celle de la régénération périodique, huit étant le nombre du Génie et de l’ancêtre – le plus vieil ancêtre – qui s’est sacrifié pour assurer la régénération de l’humanité, lors de son établissement définitif sur la terre (GRIE, DIED). Ce n’est qu’après ce sacrifice que sont tombées sur la terre les premières pluies fécondantes et purificatrices, que le premier champ à été ensemencé et qu’à retenti, au nord du village, le premier bruit de la forge.

     

    Le mythe quechua relatant l’origine de la dynastie des Incas mentionne également huit ancêtres primordiaux, dont quatre frères et quatre sœurs.

     

    La tradition chrétienne, en ce qui concerne ce nombre, recoupe étonnamment celle des Dogons, en faisant du huit un achèvement, une complétude.

     

    Selon saint Augustin, toute action, en cette vie, se rapporte au chiffre quatre, ou encore à l’âme dont le nombre est ternaire. Au-delà du 7e jour, vient le 8e qui marque la vie des justes et la condamnation des impies. (Sur le chiffre 8, voir Augustin Luneau, l’Histoire du salut chez les Pères de l’Eglise, Paris, 1964, pp. 338-339).

     

    Quand au Huitième jour, succédant aux six jours de la création et au sabbat, il est symbole de résurrection, de transfiguration, annonce de l’ère future éternelle : il comporte non seulement la résurrection du Christ, mais celle de l’homme. Si le chiffre 7 est surtout le nombre de l’Ancien Testament, le 8 correspond au Nouveau. Il annonce la béatitude du siècle futur dans un autre monde.

     

    Rappelons pour terminer que le signe mathématique de l’infini est un huit couché, et que la lame huit du tarot de Marseille représente la justice, symbole de complétude totalisante et d’équilibre, ce qui rejoint parfaitement le huit = quatre + quatre des Dogons.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

    Plus qu’un simple nombre, plus qu’une valeur numérique, chaque chiffre possède sa propre signification, qu’elle soit symbolique, mystique ou numérologique. Savez-vous ce qu’il se cache derrière eux ? C’est le chiffre 8 que nous allons décortiquer pour découvrir son véritable sens.

    Le 8 est un symbole d’équilibre et d’éternité. Il est à la fois infini et clos sur lui-même. Il se reflète, reflète le haut et le bas, le Ciel et la Terre. Il est l’image des énergies célestes et terrestres qui circulent de haut en bas et de bas en haut et finissent par se régénérer.

    En mathématique, c’est lui qui, couché, représente l’infini, sorte de symbole du Christ cosmique. Pour Pythagore, il représentait avant tout le symbole de l’harmonie. Ses adeptes en ont fait le symbole de l’amour, de l’amitié de la prudence et de la réflexion et l’ont nommé la Grande Tétrachtys.

     

    Symbolique du 8 dans les pays.

    En Chine, le 8 exprime la totalité de l’univers. Etre 8 à table porte bonheur. Pour eux, ce chiffre est toujours synonyme d’un heureux présage. Il exprime la totalité de l’univers, représente la Terre dans son volume, 8 étant le premier nombre cubique.

    Il est l’équilibre et l’ordre cosmique chez les Egyptiens, exprimant à la fois la matière et l’incarnation de la matière devenant elle-même créatrice et automne, régissant ses propres lois.

    En Afrique, le 8 est le symbole de la création.

    Pour l’Egypte, Babylone et l’Arabie, il fut le nombre consacré au soleil, le disque solaire étant orné d’une croix à huit bras.

    Pour les grecs, c’est le symbole de l’air. Pour les japonais, celui de la multiplicité. Un nombre favorable associé à la prospérité.

     

    Symbolique du 8 dans la religion.

    Chez les chrétiens, il est avant tout le 8ème jour, celui où le Christ ressuscita. Selon Ambroise, le 8 correspond au Nouveau Testament. Il symbolise la Vie nouvelle, la Résurrection, la totalité et la cohérence.  Le cœur du 8 peut être vu comme un X de croisement, un symbole christique. Dans la Bible, il est clairement représentant d’un commencement ou d’un nouveau cycle. Résultat de l’addition du chiffre 7 et du 1, il est l’alliance de ce qui est complet (7) et du commencement (1).

    Dans le bouddhisme : huit chemins existent pour conduire au nirvana. Le bouddhisme est par ailleurs basé sur huit règles de conduite, huit degrés existent pour les moines bouddhistes qui prononcent huit vœux.

    En Islam le paradis a huit portes.

    Remarque et anecdote sur le 8.


    Ce chiffre correspond à la lettre H dans notre alphabet, l’initiale de Huit. Effectivement le 8 signale l’échange perpétuel.

     

    Traits de caractères

    Il est la représentation du matériel, de l’argent, du pouvoir, de l’ambition, de la force, de la vigueur, de l’intelligence, de l’audace mais aussi de ses pendants négatifs : orgueil, intolérance, domination et impulsivité.

     

    En numérologie

    Ce nombre montre une facilité pour diriger, la capacité à accumuler une grande richesse due à un certain talent pour la gestion dans les affaires et les questions financières. Il englobe le monde matériel. Le 8 est un visionnaire pouvant inspirer les gens et les amener à le suivre même s’il ne peut pas partager ses visions des choses. Il prodigue des conseils et encourage. Pour une personne placée sous la domination du 8, son défi sera d’atteindre le détachement et de comprendre que pouvoir et influence doivent être utilisés à bon escient. L’avidité le conduirait à sa perte. Il n’est pas impossible qu’elle soit la cause d’une faillite. De nature joviale, il n’est pas très démonstratif. Il reste attaché à des désirs de luxe et de confort ainsi qu’à son statut social. Supportant mal l’indifférence et l’ingérence d’autrui, il aime garder le contrôle et la maitrise de toute chose qui l’entoure. Gare à ses tendances à devenir arrogant et dominateur, n’hésitant pas à blesser famille et amis, ce qui entrainerait un isolement ou un conflit.

     


     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « sablier » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

    Voici les questions:

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique du huit ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé? Dites-nous ce que vous en pensez personnellement ?

     

    2/ Que ce soit un huit normal ou un huit couché, y’a-t-il un sens caché derrière ce chiffre, selon vous ? Argumentez votre réponse sur le 8 vertical et le 8 horizontal ?

     

    3/ Chiffre exprimant la matière, serait-il  l’incarnation dans cette même matière, qui devient elle-même créative et autonome ? Serait-ce en quelque sorte l’incarnation de notre manifestation matérielle ?

     

    4/ Le chiffre huit est le symbole de l’Amour et de l’amitié pour les pythagoriciens, qu’en pensez-vous ?

     

    5/ Le chiffre huit symbolise la multiplicité, et la prospérité chez les Japonais. Pensez-vous que ce chiffre est chanceux ?  Pourquoi ?

     

    Le huit est la représentation de l’équilibre cosmique. Savoir s’élever vers les hauteurs spirituelles, tout en partageant ses découvertes avec les autres est un challenge de tous instant. L’exigence du 8 est fondamentale dans la compréhension des 4 points cardinaux, dans les tiraillements que subissent les individus dans leur évolution et la force qu’il convient de développer pour s’ouvrir au monde tout en conservant son identité propre. De l’un à l’infini, il faut avoir bon pied bon œil pour trouver l’équilibre et le maintenir dans un monde où tout est impermanent.

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Avoir l’esprit universel »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯ 

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Rentrée septembre 2015

     

    Date des 4 méditations de la Conscience Universelle :

    Nouvelle lune 13 septembre 2015 - Premier quartier 21 septembre 2015 

    Pleine lune 28 septembre 2015 – dernier quartier 4 octobre 2015.

     

    Symbolique septembre

     

     

     

    Symbolique du sablier

    Module philosophique « éveilleur »

     

    Le sablier symbolise la chute éternelle du temps (Lamartine) ; son écoulement inexorable et portant son aboutissement, dans le cycle humain, à la mort. Mais, il signifie aussi une possibilité de renversement du temps, un retour aux origines.

     

    La forme du sablier avec son double compartiments montre l’analogie entre le haut et le bas et la nécessité, pour que l’écoulement se produisent vers le haut, de renverser le sablier. Ainsi, l’attraction s’exerce t-elle vers le bas, à moins de renverser notre manière de voir et d’agir. Il convient de remarquer l’exiguïté de la relation entre le haut et le bas, étroit goulot, par quoi le rapport peut s’établir dans un mouvement continu.

     

    Le vide et le plein doivent se succéder ; il y a donc passage du supérieur dans l’inférieur, c'est-à-dire du céleste dans le terrestre et ensuite par renversement du terrestre dans le céleste. Telle est l’image du choix, mystique et alchimique.

     

    La forme du sablier est parfois donnée au tambour en Asie, mais aussi en pays arabe. Elle se rapproche ainsi de celle de la calebasse, du fourneau des alchimistes chinois, du mont K’ouen-louen, centre du monde. C’est que les deux réservoirs du sablier correspondent au Ciel et à la Terre, le filet de sable, inversé lorsqu’on retourne l’appareil, figurant les échanges entre l’un et l’autre, la manifestation des possibilités célestes, la réintégration de la manifestation dans la source divine. L’étranglement médian est la porte étroite, par laquelle s’effectuent les échanges, le pôle de la manifestation. L’achèvement de l’écoulement marque la fin d’un déroulement cyclique, dont M. Schuon a noté qu’il était exactement conforme au mouvement d’abord imperceptible du sable, puis de plus en plus rapide, jusqu’à la précipitation finale.

     

    Un tel symbolisme se retrouve dans le tambour-sablier de Çiva, le damaru : les deux parties en sont les deux triangles inversés linga-yoni, dont le point de contact est le bindu, origine de la manifestation. Le damaru émet le son primordial, shabda (DAN, MALA, SCHT).

     

    Défini comme un appareil qui sert à mesurer le temps, composé de deux récipients identiques, en verre, superposés et communiquant entre eux par un conduit étroit où s’écoule du sable fin, le sablier est d’usage fréquents dans certains de nos jeux de société. On l’utilise régulièrement pour réglementer des parties. Il permet ainsi, dans de nombreux cas, de limiter le temps de jeux d’un joueur. Le temps imparti à chaque joueur est nécessaire à la réflexion, à la prise de décision et à la réalisation du jeu. Dans le même temps, l’adversaire est tenu d’attendre. 
    Le  message d’importance véhiculé ici est l’invite à la patience ; à l’effort contenu dans la limite du temps imparti ; à la maîtrise de soi et à la gestion rationnelle du temps.


    La symétrie en tous points des deux compartiments par rapport à son centre  serait la traduction de l’opposition du ciel et de la terre, de la spiritualité et de la matérialité, du monde invisible et du monde visible, des ténèbre et de la lumière qui fort heureusement peuvent fusionner ou être ramenés en UN, Un le Tout qui intègre l’infiniment petit et l’infiniment grand, grâce  à l’Initié symbolisé ici par l’allégorie du conduit étroit.

     
    En cela, les deux compartiments identiques (celui du haut et celui du bas), rappelle l’inscription de la table d’Emeraude : « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour le miracle d’une même chose ». L’interpénétration de ces deux mondes, quant à elle, ne peut se faire que par une porte étroite, réservée aux seuls initiés, détenteurs des clés. Le sablier nous enseigne donc, à l’instar du pavé mosaïque, que la loi du binaire ou la dualité régit le monde et que seul les véritables initiés peuvent s’élever au dessus de cette dualité, assurer l’équilibre des contraires afin de ramener cette dualité à l’unité.


    La convergence des parois du vase supérieur vers le goulot, entraîne une contraction, dans l’espace et dans le temps, du sable qu’il contient. Cette contraction figure la difficulté, la douleur de l’enfantement, la naissance à venir et par analogie, la dispersion du sable au sortir du goulot, dans le nouvel espace, traduit un mouvement, une libération, donc la vie. De ce point de vue, le sablier nous enseigne que l’espace-temps du monde invisible préfigure l’espace-temps du monde visible.


    Le sable fin qui symbolise la vie corporelle, nous enseigne que celle-ci n’est que poussière face à l’immensité de l’univers.  Son écoulement progressif, grain par grain, révèle que le temps s’égrène irréversiblement  et induit à terme, un arrêt du mouvement, annonciateur de mort. A cela, il faut ajouter que l’écoulement du sable, du haut vers le bas, est induit par la loi naturelle de la pesanteur qui sous tend, nos lourdeurs profanes, c'est-à-dire, les préjugés du vulgaire, nos vices, nos défauts, nos erreurs, etc. Ces lourdeurs profanes qui découlent de notre héritage social, éducatif, scolaire et religieux, empêchent semble t-il, toute élévation et nous entraînent inexorablement vers le bas, donc vers notre mort spirituelle.


    Aussi, convient-il de se détacher de ce mouvement descendant en nous dépouillant de nos aspérités, de nos vices, de notre ego pour inverser la tendance et amorcer un mouvement ascendant, synonyme  d’élévation spirituelle. Cette inversion de mouvement, à contre courant de l’ordre naturel des choses, ne peut se faire qu’au prix de gros effort sur nous-même et avec l’appui d’une aide ou d’une influence extérieure.  Dans ce sens, le retournement du sablier par la main d’une tierce personne, figure l’espérance d’une nouvelle vie que confère l’initiation maçonnique. Ce message d’espérance est également véhiculé par le sable qui s’écoule non pas dans le vide mais dans le vase du bas.

     
    «  La symbolique tirée du sablier, nous rappelle ici, la comptine pour enfant connue de nous tous et à haute portée initiatique ? celle de la fameuse souris verte qu’on attrape par la queue, donc que l’on retourne, qui est présentée à ces messieurs, c’est à dire qui va subir les épreuves, qui est trempée dans l’eau et huile, donc purifiée, et qui est transformée en escargot chaud, donc née de nouveau. »


    La durée invariable de l’écoulement, à chaque retournement, traduit une relativisation du temps entre la naissance et mort, entre le midi et le minuit maçonnique de chacun d’entre nous. Il matérialise également le cycle incessant de la vie et de la mort, de la lumière et des ténèbres.


    Quant à  l’apparence translucide du sablier, elle  recèlerait également un message  d’importance. En effet, la visibilité ainsi offerte à celui qui observe l’écoulement du sable, permet à ce dernier d’être fixé sur l’état d’avancement de l’écoulement et lui confère, de fait, la maîtrise du temps et de l’espace.

     
    En cela, le sablier révèle au franc maçon, le caractère de préciosité du temps. Le temps du franc maçon doit être géré rationnellement et  mis à profit pour  son perfectionnement moral, intellectuel, matériel et pour son élévation vers les hauteurs célestes.

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     

      

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « sablier » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

    Voici les questions:

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique du sablier ? Selon vous, le sablier est-il seulement un indicateur de temps ou a-t-il d’autres fonctions ? Lesquelles ?

     

    2/ Pouvez-vous expliquer ce que vous ressentez dans le mouvement de renversement, dans ce geste perpétuelle, et dans les notions de ciel et terre ? Argumentez vos réponses ?

     

    3/ L’image des deux pôles magnétiques que contient le sablier ainsi que le passage du goulot, tantôt réductif et tantôt expansif, vous invoque t-ils des notions d’illimité et de dilatation ? Mais aussi, un certain « savoir-faire » et une certaine forme d’initiation ? Expliquez vos réponses ?

     

    4/ Pour que le sablier puisse véritablement agir, il faut une main extérieur pour inverser le processus et repartir avec une nouvelle donne. Croyez-vous que vous pouvez faire cela vous-même ou pensez-vous que c’est mieux si c’est quelqu’un d’autre le fait pour vous ?

     

    5/ Le passage étroit du goulot pourrait-il être une porte ou les passages difficiles qui agrémentent nos vies ? Donnez-nous votre avis sur cette question ?

     

    6/ Se pourrait-il que ce renversement, offre un nouvel espace de vie ? Peut-être un nouvel espace temps, ou peut-être même un perpétuel plein qui se vide ou vide qui s’emplie ? Est-ce selon vous, quelque chose à comprendre relatif au vide ou au plein existentiel ?

     

    Le goulot du sablier est tout d’abord un anéantissement sacrificiel, qui signifie d’une manière profonde, la vie qui coule en nous puis s’échappe pour remonter le courant en sens inverse. C’est peut-être le vide de l’existence terrestre qui s’étiole inexorablement face au temps. Ce qu’il faut retenir, c’est l’analogie entre l’amour et la mort, car l’amour est comme la mort, un véritable abandon de « soi ». L’amour n’est-il pas aussi généreux que la mort ? Pourtant, l’être doit mourir au monde mais il arrive aussi que le monde meure devant l’être lorsque celui-ci dévoile les mystères qui le recouvrent.

     

     

    •°*”˜”*°• ¯`°º·¤.¸¸.¤·º°´¯¸.•°*”˜”*°• 

     

     

    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Avoir l’esprit universel »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

    ¯˜ « *°•**•°* »˜¯ 

     

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique