• Exercice symbolique janvier 2016

     

    Exercice philosophique/symbolique

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Janvier 2016

     

    Date des 4 méditations de la Conscience Universelle :

    Nouvelle lune 10 janvier 2016 - Premier quartier 16 janvier 2016

    Pleine lune 24 janvier 2016 – dernier quartier 1er février 2016.

     

     

    Exercice symbolique janvier 2016

      

    Symbolique de la Coupe

    Module philosophique « éveilleur »

     

    Le symbolisme très étendu de la coupe se présente sous deux aspects essentiels : celui du vase d’abondance ; celui du vase contenant le breuvage d’immortalité.

     

    Dans le premier cas, elle est souvent comparée au sein maternel produisant le lait. Une inscription gallo-romaine d’Autun, vouée à Flore, assimile la coupe d’où coule la grâce à la mamelle d’où sort le lait nourricier de la cité (Devoucoux). Même symbolisme et même assimilation dans le cas de Mahâ-Lakshmî hindou : toutefois le lait est ici le soma*, ce qui nous ramène à la notion du breuvage d’immortalité (voir sève*). La coupe d’oblation du soma est aussi assimilée au croissant lunaire, dont la lumière se compare traditionnellement à la couleur du lait.

     

    Le symbolisme le plus général de la coupe s’applique au Graal* médiéval, vase qui recueillit le sang du Christ et qui contient à la fois – mais les deux choses s’identifient au fond – la tradition momentanément perdue et le breuvage d’immortalité. La coupe contient le sang – principe de vie - ; elle est donc l’homologue du cœur et, en conséquence, du centre. Or l’hiéroglyphe égyptien du cœur est un vase. Le Graal est étymologiquement à la fois un vase et un livre, ce qui confirme la double signification de son contenu : révélation et vie. Une tradition veut qu’il ait été taillé dans une émeraude* tombée du front de Lucifer : cette pierre rappelle l’urnâ çivaïte et bouddhique, le troisième œil associé au sens de l’éternité (Guénon). Or, quand on polit une gemme, écrit le maître zen Dôgen, elle devient un vase : le contenu de ce vase est l’éclat de la lumière révélé par le polissage, comme l’illumination s’établit dans le cœur de l’homme par la concentration de l’esprit.

     

    Le Graal était encore désigné comme le Vaissel : symbole du navire, de l’arche contenant les germes de la renaissance cyclique, de la tradition perdue. A noter que le croissant de lune, est aussi une barque.

     

    Du symbolisme du Graal se rapproche de celui de la calotte crânienne tantrique contenant du sang (parfois du thé ou de l’alcool) : c’est encore l’expression de l’immortalité ou de la connaissance obtenue au prix de la mort à l’état présent, donc de la renaissance initiatique ou suprahumaine.

     

    Certains ouvrages hermétiques occidentaux recommandent l’usage d’une calotte crânienne pour la réalisation du Grand Œuvre alchimique,  ce qui relève évidemment d’un symbolisme analogue. Les Alchimistes chinois, eux, à défaut de réussir la préparation directe de l’Elixir de vie, faisait de l’or obtenu dans le creuset la vaisselle et les coupes, qui étaient manifestement destinées à recevoir nourriture et breuvages d’immortalité.

     

    Les coupes eucharistiques, contenant le Corps et le Sang du Christ, expriment un symbolisme analogue à celui du Graal. Car si vous ne mangez ma chair, et si vous ne buvez mon sang, vous n’aurez pas la vie éternelle, dit Jésus. Le rite communiel auquel elles sont destinées et qui réalise la participation virtuelle au sacrifice et à l(union béatifique  se retrouve en diverses traditions, notamment dans la Chine ancienne. (Nous ne considérons ici que les apparences extérieures des rites, non leurs significations dogmatiques. ) Il y est surtout rite d’agrégation,  d’union consanguine (ainsi dans le serment* du sang des sociétés secrètes), mais aussi symbole d’immortalité. Boire à la même coupe est un rite de mariage toujours usité en Extrême-Orient. En Chine, on buvait autrefois dans les deux moitiés d’une même calebasse (voir courge*).

     

    La coupe est encore un symbole cosmique : l’œuf du monde séparé en deux formes, deux coupes opposées, dont l’une, celle du ciel, est l’image du dôme. C’est de ses deux moitiés que sont coiffés les Dioscures.

     

    Le sacrifice védique de la division de la coupe unique de Tvashtri par les trois Ribhu en quatre coupes brillantes comme les jours désigne l’œuvre cosmique de l’extension du centre de la manifestation vers les quatre directions cardinales. Inversement, lorsque le Bouddha fait un seul bol des quatre bols à aumône apportés des quatre points cardinaux par les quatre Mahârâja, il ramène le quaternaire cosmique à l’unité primordiale. (DANA, DAVL, DEVA, ELIF, GOVM, GRAD, GUEM, GUES, MALA, SILI).

     

    Au Japon l’échange de coupes (Sakazuki o Kawasu) symbolise la fidélité. On le fait dans la cérémonie du mariage. Les gangsters également échangent des coupes en buvant avec le nouvel engagé, et par extension un patron avec son nouveau subordonné.

     

    Dans le monde celtique, la coupe remplie de vin ou d’une boisson enivrante (bière ou hydromel) qu’une jeune fille tend ou remet au candidat-roi est un symbole de souveraineté et c’est bien ce qui se présente dans la fameuse histoire du Baile an Scail ville du héros. Le roi d’Irlande, Conn, s’y voit remettre la coupe par une jeune fille d’une beauté merveilleuse, en présence du dieu Lug, qui lui prédit que sa race régnera pendant de nombreuses générations. La coupe, dans la tradition chrétienne, s’est confondue avec le chaudron* du Dagda, si bien que la Saint Graal est à la fois le continuateur de la coupe de souveraineté et l’héritier du chaudron du Dagda (OGAC, 14, 365-366).

     

    La coupe, utilisée pour les libations rituelles comme dans les repas profanes, a servi de support à un symbolisme assez développé dans les traditions juives et chrétiennes.

     

    La coupe du salut (ou des délivrances) que le Psalmiste élève à Dieu (Psaumes, 116, 13) est évidemment à la fois une réalité culturelle et un symbole de l’action de grâces. Ainsi encore, la coupe eucharistique (ce qui signifie : coupe d’action de grâces) ou coupe de bénédiction (I Corinthiens, 10, 16).

     

    Mais le principal accent du symbolisme de la coupe porte, dans la Bible, sur la destinée humaine : l’homme reçoit de la main de Dieu son destin comme une coupe, ou comme contenu dans une coupe. Il peut alors s’agir d’une coupe débordante de bénédictions (Psaumes, 25, 5) ou d’une coupe pleine du feu du châtiment (Psaumes, 11, 6) ; c’est la coupe de la colère de Dieu (Apocalypse, 16, 19). C’est pourquoi l’instrument dont Dieu se sert pour châtier (un homme, un peuple, une ville…) peut-être comparé à une coupe (Jérémie, 51, 7 ; Zacharie, 12, 2). Quand Jésus parle de la coupe qu’il doit boire (Matthieu, 20, 22 s) et qu’il demande à son père de la lui épargner (Matthieu, 26, 39, et parallèles), ce n’est pas sa mort seulement qu’il désigne ainsi, mais plus généralement la destinée que Dieu lui propose et qu’il accepte en connaissance de cause.

     

    Dans la littérature mystique de l’Islam, la coupe symbolise généralement le cœur*, entendu au sens d’intuition, de fine pointe de l’âme.

     

    Le cœur de l’initié (ârif), qui est aussi un microcosme, est souvent comparé à la coupe de Djamashîd ; ce roi de Perse légendaire possédait, dit-on, une coupe dans laquelle il pouvait voir l’univers.

     

    Dans Les secrets de Hamza, il est dit qu’un des compagnons de l’Emir Hamza, l’oncle de Mohammad, s’étant rendu au tombeau d’Adam dans l’île de Serendib ou Ceylan, avait reçu d’Adam en personne une coupe magique qui devait lui permettre de revêtir telle forme qu’il lui plairait. N’est-ce pas le symbole du pouvoir de devenir ce que l’on connaît, au sens le plus fort de co-naître ?

     

    La coupe d’amour ou le vin de la joie sont octroyés aux saints privilégiés au Paradis : Les saints, venus de loin, déposent leurs bâtons à la porte et sont admis à entrer, pour boire le vin, versé dans la coupe par des échansons (les Anges) ; puis ils reçoivent à la lueur des cierges, la salutation d’une être mystérieux, apparu soudain, sous les traits d’un jeune homme d’une beauté solennelle : et ils se prosternent devant cette Idole qui recèle l’Essence divine (MASL, 109-110). La coupe, symbole de la préparation à la communion dans l’adoration et dans l’amour.

     

    La coupe symbolise non seulement le contenant, mais l’essence d’une révélation. On rapporte que lorsque le Prophète parvint à Jérusalem, lors de son voyage nocturne, il entra dans le Temple. Quand j’en suis sorti, dit-il, Gabriel vint à moi avec une coupe contenant du vin et une autre contenant du lait caillé. J’ai choisi ce dernier. Gabriel me dit : Tu as choisi la Fitra, c'est-à-dire la nature humaine, dans sa conception originelle, en dehors de toute référence au baptême chrétien et à la loi mosaïque. La tradition ajoute : On me dit (après qu’il eu bu le lait) : Si tu avais pris le vin, ta communauté aurait suivi l’erreur (HAYL, 286).

    Selon une autre version, lors de l’arrivée de Mohammad à Jérusalem, tous les prophètes l’accueillirent ; on lui présenta trois coupes, l’une contenait du lait, l’autre du vin, et la troisième de l’eau. C’est le lait qu’il choisit ; car le choix de l’eau aurait présagé, pour lui et sa nation, le naufrage (gariqa) et celui du vin l’égarement (gawiya), alors que celui du lait leur présage l’entrée dans la bonne voie (hudiya).

     

    Cette allégorie peut avoir deux signification : l’une, préislamique, fait du lait le symbole des pasteurs et du vin celui des agriculteurs, l’eau leur étant un symbole commun ; l’autre, islamique, représente les trois religions monothéistes : celle des Hébreux dans laquelle l’eau joue un rôle à la fois destructeur (le déluge) et salvateur (le passage de la Mer Rouge) ; celle des Chrétiens ou le vin joue un rôle transcendantal ; celle de l’Islam, qui fait triompher les valeurs du nomadisme par un retour aux vraies sources abrahamiques. Car le lait* représente, dans la symbolique des rêves, la religion naturelle et la science (FAHN, 206-207).

    (Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)

     


     

    Exercice pratique

     

     

    Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique de la « coupe » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même.  Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.

     

    L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.

     

     

    Voici les questions:

     

     

    1/ Que représente pour vous la symbolique de la Coupe ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?

     

    2/ Croyez-vous au Saint Graal ? Et que représente pour vous la symbolique du Saint Graal ? Expliquez votre point de vue sur le sujet ?

     

    3/ Croyez-vous que la coupe soit représentative du cœur, et d’un vide qu’il faut emplir avec quelque chose ? Est-ce que  c’est ici, dans la coupe, et dans le vide de ce récipient, que les qualités des êtres doivent être développées ?

     

    4/ Est-il possible d’emplir le cœur avec autre chose que de l’Amour ? Argumentez votre point de vue avec des exemples précis ?

     

    5/ La coupe est comme un œuf, à la fois vide ou pleine, à la fois séparée en deux moitié, à la fois cela et son opposé, à la fois donner et recevoir, à la fois tout et rien. Que comprenez-vous dans ses couples d’opposés ?

     

    L’identité entre la coupe et le cœur ou caverne est couramment adoptée dans la symbolique universelle. Le saint graal présente un double aspect divin et humain mais de plus exprime une relation spéciale et beaucoup plus directe avec le cœur même du Christ. La coupe est surtout associée à la réceptivité, celle du vase d’abondance et celle du vase contenant le breuvage d’immortalité. C’est aussi l’attribut du Bouddha de la Vision discriminante, Amitabha, le symbole de la Lumière infinie et de la Connaissance.

     

     

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    Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

     

    Extrait des Packs étudiants « Avoir l’esprit universel »©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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