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Exercice symbolique novembre 2016
Exercice philosophique/symbolique
Pack étudiant spirituel
« Être un Esprit Universel »
Novembre 2016
Symbolique de Source
Module philosophique « éveilleur »
La sacralisation des sources est universelle, du fait qu’elles constituent la bouche de l’eau vive ou de l’eau vierge. Par elles se fait la première manifestation, sur le plan des réalités humaines, de la matière cosmique fondamentale, sans laquelle ne pourrait être assurées la fécondation et la croissance des espèces. L’eau vive qu’elles répandent est, comme la pluie*, le sang divin, la semence du ciel. Elle est un symbole de la maternité. Aussi les sources sont-elles protégées par des tabous : chez les descendants des Maya-Quiché (Amérique centrale), il est interdit d’y pêcher et d’ébrancher les arbres qui les ombragent. L’eau de source est l’eau lustrale, la substance même de la pureté (DURS).
Les sources sont chez les Gaulois, les Divinités, qui ont surtout comme propriétés de guérir les blessures et de ranimer les guerriers morts.
Dans une sorte de court poème ésotérique, dont l’interprétation symbolique serait inépuisable, tant il est riche, notamment pour un analyste, les Tablettes Orphiques présentent une source, dont l’eau fraîche conduit ceux qui la boivent dans le royaume des héros ; mais il faut bien se garder de la confondre avec toute autre source : Tu trouveras dans la maison d’Hadès, à gauche, une source ; près d’elle se dresse un cyprès blanc ; de cette source, garde-toi-même de t’approcher. Tu en trouveras une autre, une eau fraîche qui s’écoule du marais de Mémoire : les gardiens se tiennent devant elle. Dis-leur : je suis l’enfant de la Terre et du Ciel étoilé ; vous le savez bien vous-mêmes. Je suis desséché par la soif et je me meurs : donnez-moi donc immédiatement de l’eau fraîche qui s’écoule du marais de Mémoire. Et alors ils te donneront à boire de la source divine et tu iras régner ensuite parmi les héros (fragment 32 a, trad. J. Defradas). On sait que, dans les cultures traditionnelles, la source symbolise l’origine de la vie, et, d’une façon plus générale, toute origine, celle du génie, de la puissance, de la grâce, celle de tout bonheur. Si la source découle elle-même du marais de la Mémoire, comment ne pas évoquer ici l’inconscient ? C’est que la Mémoire était adorée comme le réceptacle de toute science. La source dont il s’agit ici, est bien la source de la connaissance, mère de cette connaissance qui conduit à la perfection et qui dérive de la Mémoire, lieu sacré du Savoir. Comme épouse de Zeus, la mémoire est devenue la mère des Muses. Selon la conception courante, les morts, en absorbant l’eau du Léthé, l’Oubli, perdent tout souvenir de vie antérieure. Dans un système religieux où l’initiation reçue pendant la vie, et qui consiste en partie en la possession des formules du passé qui permettent de trouver la bonne voie dans l’autre monde, doit être conservée pour accéder à la béatitude, on comprend que le rôle de la mémoire soit primordial. (J. Defradas, 300). La première source dont parle le texte orphique et dont il faut se garder est celle du Léthé, qui endort dans le sommeil de la mort ; l’autre source est celle de la Mémoire, qui assure un éveil immortel. C’est à celle-ci qu’il faut se désaltérer, si l’on est l’enfant de la Terre et du Ciel étoilé.
C’est ce même symbolisme de la source archétypale que traduit Jung en la considérant comme une image de l’âme, en tant qu’origine de la vie intérieure et de l’énergie spirituelle.
(Dictionnaire des symboles – Robert Laffont)
LE SYMBOLISME DE LA SOURCE
Par JP. KAYA
Pédagogie initiatique
INTRODUCTION
Pour un adepte de l’initiation, c'est-à-dire un serviteur de la Maât, la nature est un véritable livre vivant, ouvert, où il peut tout apprendre et tout connaître, jusqu’à percer les mystères mêmes de la Création, sans l’intermédiaire d’un instructeur, à condition de maîtriser le savoir initiatique et notamment, le symbolisme.
Lorsqu’il observe par exemple une araignée en train de construire une toile aux dimensions parfaites, avec un fil qu’il a lui-même secrété, cela le conduit à méditer sur le Créateur de l’Univers, et à découvrir comment il a émané la Création à partir du Néant. Lorsqu’un Serviteur de la Maât, rencontre un escargot, celui-ci interpelle son esprit sur une vérité transcendante. Car l’escargot nous fait penser au Créateur, exactement comme dans la conception africaine du monde, où après avoir créé le monde, Il ne s’est pas retiré de celui-ci, mais continue à l’habiter, comme l’escargot, qui porte sa maison sur son dos.
I - OBSERVATION : LA SOURCE EST SYMBOLIQUEMENT LA MANIFESTATION DE L’ESPRIT DIVIN
Lorsqu’un Serviteur de la Maât, contemple une source, ses capacités mentales le mettent en face d’un phénomène qui exprime la puissance même de l’esprit divin. S’il est suffisamment réceptif et spirituellement évolué, en regardant la source, il peut sentir se produire en lui-même un phénomène semblable. Il sentira couler dans son for intérieur la Force Vitale Elle-même. En effet qu’est ce qu’une source ? Certes, il s’agit de l’endroit précis où naît un cours d’eau.
Imaginons que quelqu’un de malveillant, vienne y déposer des ordures, ou même du poison. Pendant un certain temps, il est clair, que la source sera inutilisable, car empoisonnée. Impossible de venir y puiser son eau. Mais ce que l’Initié sait, c’est que par sa propre dynamique, la source va progressivement rejeter au loin toute la pollution engendrée par la malveillance. Ce, quel que soit le temps qu’il faudra pour nettoyer l’endroit. Elle possède en effet une capacité d’auto-nettoyage.
La source fonctionne ainsi comme le soleil, à sa manière, elle rayonne. Par ce rayonnement, elle repousse très loin tous les obstacles, tous les déchets, qui tenteraient de l’empêcher de s’exprimer. Cette force qui lui permet de rejeter au loin tout ce qui fait obstacle à sa nature profonde, c’est précisément le symbole même de la Nature Divine : le désintéressement.II- APPLICATION
Lorsqu’un Serviteur de la Maât, est parvenu à laisser la Nature Divine s’installer en lui, il crée ainsi une source en lui-même. Alors, rien ne peut plus le salir, ni l’arrêter. Car cette Nature agit et s’exprime comme une source, ou mieux encore comme le soleil lui-même, qui n’est qu’une source géante. Dans les textes précédents, j’ai déjà expliqué comment mettre en place les conditions d’expression en soi même de cette Nature Supérieure. C’est poser en réalité la question de l’évolution spirituelle, que nous pouvons ramener ici, à quelques principes de base.
Pour que la Nature Divine daigne s’incarner dans l’Homme, ou s’éveiller dans son psychisme, celui-ci, doit poser la pureté comme base de sa vie quotidienne, autrement dit sa conduite doit être fondée sur le désintéressement : qualité fondamentale de la Nature Divine. C’est ce mimétisme, si on peut dire, qui va éveiller, ranimer la Nature Divine dans le psychisme de l’Homme, puisque nous avons reconnu que Dieu n’a jamais quitté sa propre Création depuis qu’il l’a créée.
III- MORALE
Dans la vie quotidienne, et ordinaire, et à plus forte raison, dans la vie spirituelle, l’Homme rencontre nécessairement une opposition qu’il déclenche chez autrui, dès qu’il souhaite atteindre des objectifs qui sortent de l’ordinaire. Les Initiés estiment que, lorsqu’un individu prend conscience que la vie habituelle qu’il mène est en opposition avec son épanouissement spirituel, et qu’il décide de changer de cap, il déclenche d’abord en lui-même des forces opposées, représentées par sa propre nature inférieure, mais c’est aussi le cas des personnes qui composent son environnement social. Il se heurte ainsi à l’incompréhension, à la réprobation, à la malveillance, à la médisance, à la trahison, à la mauvaise foi et à l’irrationalité.
Notre Parti, dont l’idéologie est la Maât, rencontrera nécessairement tôt ou tard, les mêmes difficultés. Mais si les Serviteurs de la Maât, connaissent parfaitement l’enseignement de THOT, (DJEOUTI de son nom africain), le Maître de tous les Maîtres de l’Initiation, et Gardien des secrets du ciel. S’ils travaillent avec abnégation à faire jaillir dans leur psychisme, la source, qui représente la Nature Divine Elle-même, alors, ils deviendraient inaccessibles, intouchables, rien ne pourrait les déstabiliser, ni les salir, ni les décourager. Parce que l’expérience de cette source qui agit au-dedans d’eux-mêmes, les ferait vivre dans une félicité impossible à perturber.Car, elle transforme aussi leur volonté en puissance, leur intelligence en Sagesse, et leur affectivité en Amour Impersonnel et universel.
Il n’y a pas de Vérité supérieure à la Maât. La Maât Seule est l’Unique Vérité.
VIE, FORCE, SANTE(Internet :http://kamitewoman.over-blog.com/article-le-symbolisme-de-la-source-par-jp-kaya-50237464.html )
Exercice pratique
Cet exercice est un travail philosophique pour ouvrir votre réflexion sur votre relation avec la symbolique du « cygne » et toutes les particularités que celui-ci véhicule. C’est un entraînement pour vous « observer » vous-même. Pour « observer » votre environnement intérieur et extérieur, pour « observer » votre spatialité, pour vous défaire des contraintes et prendre conscience de certaines corrélations qui existe entre vous et la Conscience Universelle.
L’exercice consiste à faire une retranscription d’au moins une page sur le regard que vous avez sur vous-même, votre mode de penser et votre mode de fonctionnement intérieur, extérieur et fusionnel. Ici les fautes d’orthographes, de français et de grammaire, n’ont aucune importance, puisque seul demeure l’expérience de l’élève et de son cheminement personnel. Ce n’est pas un exercice intellectuel, mais un exercice pour faire connaissance avec son « soi ». Soyez vrai, droit et sincère avec vous-même, avec votre cœur, avec vos pensées, et dans vos écris. N’essayez pas de mentir, de minimiser, ou d’augmenter, mais juste d’être vous-même. Juste de vous accepter tel que vous êtes, pour vous donner la possibilité de vous découvrir en profondeur. Une retranscription simple et véridique, de « qui vous êtes » et « ou vous en êtes » aujourd’hui. Ce travail vous aidera à faire « connaissance » avec vous. Grâce à cette réalisation, vous pourrez aborder « là ou vous en êtes » en toute sérénité et avancer avec un « plan de restructuration » en fonction des découvertes que vous observerez.
Voici les questions:
1/ Que représente pour vous la symbolique de la Source ? Ecrivez juste ce que vous avez retenu de cet exposé ?
2/ L’eau de source à une valeur de guérison et de purification, pourquoi selon vous ? Expliquez ce que vous en pensez à l’aide d’exemples ?
3/ la source est surtout en rapport avec la mémoire ? Le saviez-vous ? Pourquoi en est-il ainsi selon vous ?
4/ La source symbolise une remontée ou une descente, une espèce de transcendance ou de transformation, d’acceptation ou de refus de quelque chose. Que recherche l’être qui s’abreuve à la source, selon vous ? Argumentez votre point de vue, même s’il est différent de celui qui est exposé ici ?
5/ La source est souvent liée au monde divin, à une quête d’absolu, à la manifestation d’une entité supérieure, qu’en pensez-vous personnellement ?
Retour aux sources
Le sanskrit résonne puissamment dans notre langue issue du latin, car ce dernier a bien conservé les structures de l'ancienne langue commune, la souche indo-européenne. Une racine-base dei véhicule l'idée de « briller » ; augmentée d'un suffixe dei-wo, elle indique le ciel lumineux, considéré comme une divinité. En sanskrit, nous avons le dérivé deva, dieu, et divya, divin, céleste. Citons le grec proche, dios, et le latin deus, divinus, divinitas, devinare.
Le mot sanskrit DEVA, traduit habituellement par « Dieu, divinité », est formé sur une double racine div/dyu, dont le sens général est « briller, illuminer ». Les Deva sont, par essence, des êtres de lumière, des « Rayonnants », investis de forces et de fonctions positives : créer, protéger, maintenir et rétablir l'ordre cosmique, le ritam ou Dharma universel, souvent représenté, d'ailleurs, par le Soleil, Sûrya, « qui jamais ne dévie de sa course ».
Belle image védique, d'une harmonie cosmique immuable mais fragile, projet divin sans cesse menacé par les forces négatives qui cherchent à l'engloutir. La source de lumière, le Soleil, coexiste forcément avec l'Ombre, son épouse discrète. L'Aurore, autre épouse du Soleil sort chaque matin des ténèbres de la nuit, triomphante, précédant le char de Sûrya « aux sept chevaux d'or et à la roue unique. »
Les équivalents français sont Dieu, divin, devin, deviner, divinité, et aussi, dive (bouteille, bien sûr). Un autre aspect de cette racine dei, par permutation de la voyelle en consonne, se trouve sous la forme dy-em, qui est la base commune de nombreux dérivés importants. Le mot sanskrit dyaus, désignant le ciel lumineux, la lumière du jour, en est issu, de même que jyotis, la lumière, particulièrement spirituelle. En grec, le dérivé de cette racine est Zeus, lumineux souverain du ciel, qui devient en latin Ju-piter, le père des dieux, Ju/jovis au génitif a donné le sympathique mot jovialis (jovial).
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Que la philosophie dégagée par cette symbolique éclaire votre conscience d’une nouvelle lumière.
Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.
Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment
Véronique-Arlette
ღ Namasté ღ
Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette
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