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Texte Sacré Septembre 2014
Pack étudiant spirituel
Être un cœur créateur
Module proposition d’étude de texte sacré (Septembre 2014)
Les quatre incommensurables (partie 1)
Les quatre incommensurables sont quatre qualités de l’esprit, ou sentiments du cœur, qui peuvent être développées indéfiniment. Quand ses qualités deviennent immenses, elles deviennent des vertus. Aussi profondes que l’océan primordial dans lequel nous baignons, qu’elles soient cultivées sans intention de quoi que ce soit, ou avec le souhait d’aider les autres, elles favorisent toutes les quatre, une renaissance dans le monde de Brahma, avec des conditions de vie qui seront de plus en plus favorables. Si elles sont développées avec une intention soutenue, de mener tous les êtres sensibles vers la libération ultime, alors elles en deviennent « incommensurables » et conduisent l’être vers l’éveil complet. Ses sentiments positifs très particulier favorisent le développement de l’être. En décuplant avec rapidité son avancement sur la voie, elles éclairent l’observation de l’étudiant et sa vision des choses se modifie, produisant des changements importants au cœur de son être. Les quatre incommensurables sont des qualités très favorables qui dévoilent une spiritualité emplie de Sagesse. Pour devenir de plus en plus positif, être porté par une vague ascensionnelle, grandir et s’affranchir de tous les miasmes matériels, ses richesses du cœur sont à considérer comme des trésors enfouis.
Les quatre incommensurables sont : La bienveillance, la compassion, la joie altruiste et l’équanimité ou égalité d’âme.
1/La Bienveillance ou Metta en langue pali, ou Maitri en langue sanscrite est celle de l’Amour Inconditionnel, ou plutôt celle de l’Amitié Bienveillante Fraternelle. C’est ressentir envers tous les autres êtres, comme envers soi-même, un sentiment de cœur, d’amour pur et bienveillant, né d’une véritable reconnaissance fraternelle. Nous provenons tous de la même Source d’Amour et d’éternité. Une solidarité affective dont nous témoignons à chaque instant, une réelle nécessité inconsciente d’être reconnu comme tel, tout simplement, sans besoin d’être ceci ou cela, ou d’afficher une perfection pour briller de cette authenticité. Chacun ici en ce monde à besoin d’amour et de lumière pour s’épanouir, besoin de tendresse et de douceur pour s’affirmer, et besoin d’affection pour naitre et renaitre à travers l’expérience terrestre. Comprendre ce besoin, c’est l’offrir aux autres, pas pour être « aimer » d’eux en retour, mais juste parce que c’est « bon » pour tous. Avoir compris que chaque être cherche au travers de l’expérience de la vie, à sortir de la souffrance, comme nous tous en ce monde. En admettant que nous sommes tous semblable, tous guidé par le même désir de libération et d’affranchissement, afin de sortir des tourments liés à la difficulté matérielle. Nos entraves sont peut-être différentes, mais nous souhaitons tous comprendre leurs origines, nous défaire des peines que cela occasionne, et en finir une bonne foi pour toute, avec nos douleurs. La bienveillance est un baume sur la souffrance. Elle calme les tourments, soulage les conflits, et instaure un renouvellement favorable fait de douceur, de grâce et de diplomatie. Alors à juste titre, en nous considérant comme identique aux autres, dans tous les domaines, « soulager les peines » devient un élément essentiel, pour une prise de Conscience Individuelle, au cœur de la Conscience Universelle. La bienveillance est la conscience du bien, qui est en corrélation avec la bienveillance de la source de la Conscience Universelle. Une inversion de l’infiniment petit individuel vers l’infiniment grand commun, fraternel et universel. Car c’est la Conscience qui inverse le processus, en produisant l’étincelle nourricière favorable à l’abondance. Que les autres soient nos Amis ou pas, qu’il soit de notre nationalité, de notre couleur, qu’ils véhiculent nos valeurs, qu’ils soient différent de nous, ne change rien dans le processus, de notre manière d’aimer nos frères et sœurs de vie. L’Amour Inconditionnel affranchit de ses servitudes, de ses fausses interprétations, de ses multiples croyances erronées, parce qu’il purifie des poisons de l’esprit et élève tous les êtres sensibles au même niveau, celui de la justice fraternelle. La bienveillance de « Maitri » souhaite le bien collectif, parce qu’elle est consciente, que cet ensemble favorise l’unité, qui est nécessaire à la Paix mondiale. La bienveillance fraternelle est le contraire de la malveillance individuelle, et peut-être développée avec une méditation particulière appelée Metta bhavana. Cultiver la qualité de « bien », comme de la bienveillance au travers d’un travail de sensibilisation sur tous les êtres sensibles. En souhaitant toujours plus de joie aux autres, plus d’amour, en partageant leurs réussites et en se réjouissant pour tous les trésors qu’ils reçoivent dans la vie, l’être purifie sa propre jalousie. Il baigne dans un bain de bienveillance continuelle, prend conscience de cette lumière et devient lui-même cette lumière. Sa propre conscience augmente inexorablement jusqu’au jour ou l’être bascule complètement dans la lumière de la Conscience Universelle. Cela est « Maitri », l’amour inconditionnel parfait de celui qui est illimité et incommensurable. Maitri offre l’éveil complet, un immense épanouissement à celui qui prend naissance dans la bienveillance primordiale.
2/ La Compassion est un sentiment qui porte à percevoir et ressentir la souffrance des autres. Cette prise de Conscience, oblige à trouver des solutions efficaces aux problématiques, grâce au recul et à la compréhension qui en découlent. Celle-ci est un sentiment calme et raisonné, face aux événements, qui permet de comprendre que « tout être » désire le bonheur, ce qui est bien normal. Mais aussi et malheureusement, que chaque être vivant, à sa propre part de souffrance dans ce monde. Cette « vue » compatissante sur la vie, contraint l’être à reconnaitre qu’incontestablement, la souffrance est toujours le résultat d’une ignorance, sous une forme ou une autre ! Tous les êtres vivants étant liés à la vie, même les plus évolués, ont leur part de douleur physique ou morale. Croire le contraire est la première des ignorances. C’est pourquoi, il faut en tenir compte, accepter que nous souffrons tous de quelque chose, ne pas s’en attrister, ni se lamenter, mais rechercher la lumière. Sortir de la souffrance est un chemin commun que nous empruntons tous, que nous soyons évolué ou pas n’y change rien! Enrichi de cette connaissance, la sagesse émerge car nous relions la « souffrance » à sa cause « l’ignorance ». Une compréhension surgit alors porteuse du désir mutuel d’en sortir tous ensemble. Cette première libération devient un chemin commun. Pour cela, il nous suffit juste d’essayer de comprendre en profondeur « la compassion », de s’emparer de ce trésor aux multiples facettes, qui est caché dans chaque cœur. Bien sûr, cette compassion dissimule « des pièges » qu’il faut connaitre afin de les écarte. Mais prendre le temps de la découvrir, apporte mille récompenses. Elle est un écrin dans lequel il fait bon s’aventurer et qui conduit l’être sur le chemin de la libération. Attention, le manque de compassion se reconnait quand quelqu’un ne ressent aucun sentiment devant la douleur des autres. Gros modo « quand » les gens souffrent cela ne lui fait absolument rien, bien au contraire, il se réjouie, cela lui procure un immense plaisir, un léger rictus déforme son visage et un grand sentiment de supériorité l’habite. De la souffrance que subit l’autre, il ne se sent ni touché, ni coupable, et n’aura aucun regret d’avoir aucun sentiment.
Sur les pièges de la Compassion : Les pièges ou distorsions de la compassion sont identifiables sous quatre formes. Voyez cela comme un lotus avec quatre pétales. Au centre il y a l’empathie axée sur la douleur. Les quatre pétales fonctionnent par deux en face à face. A droite il y a « la complaisance » qui est aveuglée par la vanité. C’est une compassion qui est beaucoup « trop près », celle de la mère qui s’arrange des travers de son enfant par exemple. A gauche et donc en opposition, il y a « la pitié » qui a un très grand désir d’aider coûte que coûte, mais qui est placer beaucoup « trop loin » pour pouvoir le faire. En bas il y a « l’apitoiement » larmoyant qui pleure et se noie avec la personne à aider. C’est une compassion placée beaucoup « trop bas », qui fait que celui qui aide (n’est pas encore sorti du problème) partage et compatit avec l’aidé (du problème qui devient commun aux deux parties). En haut et en opposition, il y a « la condescendance » qui écrase et méprise tout sur son passage. Cette compassion est placée beaucoup « trop haut » et fait que celui qui compatit ne souhaite pas être en contact avec ce genre de problème par « peur » que cela lui arrive. Alors il comprend, mais de haut, sans mouiller sa chemise !
Sur le détachement : Pour que votre compassion soit juste et équilibrée, il faut sortir de cette double dualité, car vous ne devez pas vous pencher, dans aucune de ces quatre directions. C’est en restant parfaitement « centrer » au cœur du lotus, dans « le détachement », que vous sortez de ces quatre distorsions. Ainsi le recul vous fait faire le bon geste où « la bonne action ». Sa compréhension est donc essentielle. Ainsi la solution apparait tel un flash. Vous la trouver sans réfléchir, spontanément et faites exactement le geste qui convient. Pour cette raison il est extrêmement difficile d’aider ceux que nous aimons. Sans le détachement, il faut souvent accepter l’intervention de quelqu’un d’extérieur, qui apportera un éclaircissement favorable au problème.
Les Bouddhistes distinguent la Bienveillance qu’ils nomment « Metta » et la Compassion qu’ils nomment « Karuna ». La première souhaite leur apporter le bonheur et le bien. La deuxième est le désir d’éviter aux autres la douleur et le mal. Ainsi la Bienveillance et la Compassion sont les Seigneurs du cœur, des fruits de pure Sagesse. Elles doivent régner sur nos pensées, parce qu’elles sont profondément liées à l’Amour et à nos origines Divines.
Voici un exercice pour développer la compassion et la Bienveillance ensembles :
Maintenant essayons de savoir quelle Bienveillance et quelle Compassion vous avez envers vous-même. Réfléchissez pendant quelques secondes sur ces quelques questions : « Etes-vous Compatissant et Bienveillant envers vous-même ? Êtes-vous parfaitement centré et totalement détaché ? En bref, utilisez-vous correctement votre bienveillance et votre compassion, dans vos rapports avec les autres ? Trouvez-vous rapidement des solutions efficaces à vos problèmes qu’ils soient personnels ou relationnels ? Répondez-vous favorablement et en toute Conscience à tous les défis que vous offre la vie ? Vous sortez-vous rapidement des périodes de crise et aidez-vous rapidement les autres à sortir de la crise ?
Prenez 15 minutes chaque jour juste pour vous, pour faire le point sur les quatre distorsions, que vous redresserez avec une attitude bienveillante.
1/ Acceptez qui vous êtes dans votre imperfection,
Pour vous recentrer sur vous-même et augmenter vos possibilités.
Dites : « J’accepte qui je suis dans mon imperfection, mais mon origine est l’Amour Bienveillant. »
2/ Pour reprendre confiance en vous,
Et lutter contre l’apitoiement, trop de laisser aller et la tristesse.
Dites : « Je suis un être extraordinaire, aimant et bienveillant, je donne et reçois dans les deux sens. »
3/ Pour retrouvez la force intérieure,
Et lutter contre la pitié et les attendrissements.
Dites : « Je suis maintenant assez fort et bienveillant pour lutter contre tous mes travers.»
4/Pour maintenir l’effort journalier,
Et lutter contre la complaisance et les arrangements.
Dites : « Chaque jour qui passe je suis beaucoup plus aimant et bienveillant, je ne laisse personne me décourager »
5/ Pour déployer toute votre envergure,
Et lutter contre toutes les peurs existentielles et la condescendance.
Dites : « Mon cœur brille d’amour bienveillant envers tous les êtres sensibles, j’ai foi en moi, foi en les autres et foi en notre avenir commun ».
Vous pouvez écrire ce texte sur votre miroir de salle de bain, ainsi vous y aurez accès chaque jour.
Travaillez avec humilité, éclairé par l’Amour Bienveillant et la Compassion. Quand vous acceptez vos travers, vous acceptez plus facilement ceux des autres. Cela produit à l’intérieur de votre conscience, une inversion des pôles qui vous propulse à l’opposé, vers le bien, la bienveillance et la fraternité. Aussi vives que les prises de consciences, les tendances de votre esprit se purifient, mutent, se transforment et vous transcendent jusqu’à l’absolu de l’éveil. Le changement que vous espériez depuis des lustres, entre alors en activité. Après des années et des années de luttes sans merci, la légèreté et la luminosité pénètrent votre être tout entier, pour régénérer agréablement votre corps, votre cœur et votre esprit.
Le mois prochain, nous parlerons de la deuxième partie : la joie et l’équanimité ou égalité d’âme.
L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension.
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Très bon travail
Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême.
Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.
Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment
Véronique-Arlette
ღ Namasté ღ
Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012
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Tags : pack, etudiant, texte, sacré, septembre, 2014, enseignement, maitri, veronique, arlette, mahamaitri, grande, bienveillance, universelle
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