• Texte sacré Juillet 2014

    Pack étudiant spirituel

    Être un cœur créateur

     

    Module proposition d’étude de texte sacré (Juillet 2014)

     

    Texte sacré Juillet 2014

     

    Bouddhisme

    Le chemin octuple du Bouddha

     

    Le chemin octuple ou noble sentier du Bouddha est en réalité le chemin qui lui à permis d’arrivé jusqu’au Nirvana. C’est la quintessence de tout son enseignement. Cette voie du milieu qu’il prône à partir des quatre nobles vérités, il la développe pleinement à partir de la dernière comme étant très exactement le remède ou l’accomplissement de sa doctrine. Il explique comment pratiquer de manière à avancer sur le chemin de la libération de la souffrance. Cette voie comporte huit aspects, ou plutôt huit embranchements qui doivent être pratiqués simultanément car ils sont complètements interdépendants. Dans l’enseignement du Bouddha il y a trois aspects importants qui sont principaux et considérés comme tripode.  S’il manque un pied, cela ne fonctionne pas, la voie ne peut pas être véritablement réalisée. Il s’agit de la sagesse, de l’éthique et de la méditation. C’est par ses trois pratiques conjointes que le chemin octuple peut s’ouvrir et être appréhendé dans toute sa lumière.

     

    La première étape du chemin est la sagesse ou discernement (Prajna) qui consiste en une vision directe de la réalité. Puis un développement des trois caractéristiques principales de l’existence de tout être. A savoir : L’avidité ou soif de désir, la colère ou aversion et l’ignorance ou l’indifférence. C’est la sagesse primaire de l’individu, celle que tout le monde peut appréhender.

     

    La deuxième étape est l’éthique (Sila) qui consiste en une bonne moralité, une discipline adéquate et en résonnance l’une de l’autre. Ne pas mentir par exemple, ne pas semer la discorde, ni séparer les êtres entre eux. Respecter les préceptes et les appliquer dans notre vie, conformément à la doctrine. Exercer également une profession honnête qui respecte cette éthique et qui garantie une moralité saine.

     

    La troisième étape est la méditation (Samadhi) qui consiste à pratiquer une discipline mentale pour travailler la concentration. Un effort et une persévérance juste pour vaincre ce qui est néfaste et entreprendre ce qui est favorable. Une attention juste favorise les prises de conscience. Une absorption établir l’être dans l’éveil.

     

    Le chemin octuple est le chemin de la « justesse » qui conduit à la perfection de l’être « parfait ». C’est la parabole du médecin qui à pour tâche de guérir les souffrances des êtres. Ce chemin guide l’être en constatant simplement tous les symptômes, en les diagnostiquant, puis il propose la guérison avec une méthode adaptée en prescrivant le médicament. L’être n’a plus qu’à suivre l’ordonnance pour sortir de la souffrance.

     

    La quatrième Noble vérité du Bouddha nous enseigne le chemin octuple menant à la cessation des souffrances. C’est la vision parfaite, l’intuition parfaite, la parole parfaite, l’action parfaite, les moyens d’existences parfaits, l’effort parfait, l’attention parfaite et la contemplation parfaite.

     

    1/ La vision parfaite (sammā diṭṭhi) c’est la compréhension de la souffrance, de son origine, de sa cessation, et de la voie qui mène à sa fin. Ce sont les vues et les croyances qui conditionnent tous les choix que nous entreprenons dans l’existence. Il est nécessaire que cette vision  soit correcte et repose sur une réalité non déformée par l’illusion, le désir ou l’aversion. Par cette compréhension, nous réalisons et mettons en place des actions qui vont venir structurer notre vie.  C’est cette vision globale parfaite, des quatre nobles vérités dans toutes leurs justesses,  qui nous guide sur le chemin octuple, sur le chemin de la guérison. Elle est le point de départ qui nous donne envie de nous impliquer dans cette pratique, parce qu’elle est expliquer concrètement, et saisie avec  une vue de toute la profondeur de cette réalité. Ce premier aspect de cette vision nette et précise nous lie au chemin octuple. La vision est l’intermédiaire, le guide sublime qui ouvre le sentier pour nous, pour allez plus loin. La vision parfaite est donc la connaissance de la souffrance, la connaissance de l’origine de la souffrance, la connaissance de la cessation de la souffrance et la connaissance de la voie menant à la cessation de la souffrance.

     

    2/ L’intention parfaite (sammā saṅkappa) c’est la volonté qui surgit du cœur et qui vise le cœur de la cible avec une parfaite perfection. L’intention est à la hauteur de la pureté du cœur, et la volonté que l’on a de faire quelque chose.  Mais cette intention est soulevée par les vues et les visions que nous observons dans notre vie de tous les jours. Ce sont elles qui vont conditionnées nos projets. Encore faut-il que ces vues soient éclairées et véridiques pour soutenir  des actes profitables qui garantiront la justesse de ces actions. La première intention est de prendre conscience que le désir est la cause de la souffrance et que le renoncement est le remède. Il convient donc d’opposer une résistance à l’attraction  des désirs en les abandonnant, non pas parce qu’ils sont moralement mauvais mais parce qu’ils sont la racine de nos souffrances. En brisant la chaîne du désir, en comprenant la vraie nature de cet attrait, l’être s’apaise et retrouve progressivement le bien-être intérieur. De plus, il peut s’affranchir complètement de cette dépendance petit à petit. La deuxième intention est la bienveillance pour faire contre poids à l’aversion. L’intention  d’aimer tous les autres êtres aide à développer les qualités de cœur dans un travail régulier et progressif. Une belle façon de se recentrer et de rayonner dans une apogée de bonheur pour tous. La troisième intention est celle de la compassion symbole de non violence qui fait contre poids aux pensées négatives et agressives envers les autres êtres sensibles. En s’apercevant que tous les êtres souffrent de la même souffrance que la notre, il est plus aisé de travailler pour que nous sortions tous de cette difficulté mageur. Ces trois intentions dites « négatives » sont des tendances naturelles de l’être et celui-ci doit se positionner fermement en sens contraire, pour modifier sa nature et remonter le courant dans l’autre sens. Avec une pratique méditative régulière il soutient cette inclinaison et découvre tous les bénéfices liés à cette régularité. De cette culture intensive nait une intention nouvelle particulièrement positive, bénéfique et salutaire. L’intention parfaite est l’intention de renoncer à toute forme de désir, avec une intention d’être bienveillant et salutaire avec tous les êtres sensibles en pratiquant la non-violence.

         

    3/ La parole parfaite (Samma vaca) est divisée en quatre catégories :

    L’abstention du mensonge, l’abstention de la calomnie, l’abstention des paroles dures et méchantes, l’abstention du bavardage. Un entrainement permanent permet d’ aller contre une nature qui choisit la facilité du mensonge et une pédagogie pour que le pratiquant sorte de ses tendances naturelles. Mais le Bouddha s’explique : « Il faut éviter le mensonge et s’en abstenir. Il faut dire la vérité, être fidèle à la vérité, fiable et digne de confiance ».  Aucune exception n’est acceptable !  Il vaut mieux choisir le silence. Le mensonge à des conséquences beaucoup trop dramatique, dévastatrice, pour envisager son emploi. Il doit être évité et la sagesse est la réalisation de cette vérité. Une manière toute particulière de se positionner soi-même dans cette vérité et très loin de toute illusion.

    L’abstention de la calomnie est une manière d’éviter la discorde des êtres entre eux. Le bouddha s’explique : « Il évite la calomnie et s’en abstient. Ce qu’il a entendu ici, il ne le répète pas là-bas pour ne pas causer de dissension. Ainsi, il réunit ceux qui sont divisés et il encourage ceux qui sont unis. Il se réjouit de la concorde, il se plaît et est heureux dans la concorde. C'est la concorde qu'il répand par ses paroles ».

    L’abstention de paroles dures et méchantes est une manière d’éviter les paroles criantes et leur contenu malveillant. Fuir les propos injurieux, blessants et dévalorisants et choisir plutôt leurs contraires. Le Bouddha s’explique : « Il évite les paroles dures et s’en abstient. Il prononce des mots doux, agréables à l’oreille, affectueux. De tels mots vont droits au cœur. Ils sont polis, amicaux et agréables pour tous ».

    L’abstention de bavardages est d’éviter des bavardages intempestifs qui n’apportent rien, des paroles superficielles et vides de sens, et choisir plutôt leurs contraires. Le Bouddha s’explique : «  Il évite le bavardage et s’en abstient. Il parle au bon moment, en rapports avec les faits. Il parle de ce qui est utile, du Dharma. Sa parole est comme un trésor, prononcée au moment opportun, accompagné par la raison, modérée et sensée ». La parole parfaite est donc l’abstention de mentir, de calomnier, de répandre des paroles dures et méchantes et de pratiquer le bavardage.

     

    4/ L’action parfaite (sammā kammanta) est divisé en trois catégories : 

    Le pratiquant doit s’abstenir de prendre la vie, que ce soit celle d’un simple moustique à celle d’un être humain. Le Bouddha s’explique : Il évite de prendre la vie et s’en abstient. Sans bâton et sans épée, conscient, plein de sympathie, il désire le bien de tous les êtres sensibles ».

    Le pratiquant doit s’abstenir de voler ou plus précisément de « prendre ce qui n’a pas été donné. » Nous devons apprendre à nous contenter de ce que nous avons et développer l’honnêteté qui est une qualité sociale importante. 

    Le pratiquant doit s’abstenir d’inconduite sexuelle comme commettre l’adultère ou fréquenter des personnes aux mœurs  douteuses. L’action parfaite est donc d’éviter de commettre le meurtre, le vol, et avoir une pratique sexuelle correcte.

     

    5/ Les moyens d’existences parfaits (sammā ājīva)

    Les moyens d’existences justes sont une richesse acquise par des moyens honnête, pacifiques et légaux. La richesse ne doit pas provenir d’activités basées sur la souffrance des êtres comme la boucherie, le trafic d’êtres humains ou d’armes, la vente de poisons tels que les drogues.  Avoir des moyens d’existence parfaits est donc  de vivre avec des moyens d’existence honnête.   

     

    6) L'effort parfait (sammā vāyāma) 

    C’est face à quelque chose de mal et de non salutaire qui n’est pas encore apparu, élever sa volonté, appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de mal et de non salutaire qui apparait, élever sa volonté, y appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de salutaire qui n’est pas encore apparut, élever sa volonté, y appliquer son esprit et lutter.

    C’est face à quelque chose de salutaire qui apparait, pour le maintenir et ne pas le négliger, pour le développer, l’amener à pleine maturité, le faire grandir, éveiller sa volonté, appliquer son esprit et lutter.

    L’effort parfait est donc l’effort de restreindre les formations mentales, l’effort d’abandonner les formations mentales, l’effort de cultiver les états favorables et l’effort de maintenir les états favorables.

     

    7/ L’attention parfaite (sammā sati)

    C’est demeurer dans la contemplation des sensations sur les sensations, la contemplation de l’esprit sur l’esprit, des objets mentaux sur les objets mentaux, avec une claire compréhension et sans convoitise ni soucis envers le monde. C’est une simple observation dans un détachement complet. Dans la pratique de l’attention parfaite, l’esprit s’entraine à demeurer, calme, ouvert et en alerte. Toutes les interprétations et projections sont suspendues et délaissées. Cela permet au pratiquant de se tenir entièrement dans le présent sans en être chassé par les vagues incessantes des pensées. Mais l’attention parfaite est cultivée à travers une pratique appelée « les quatre fondements de l’attention ». L’attention parfaite est donc une attention consciente du corps, une attention consciente des sensations, une attention  consciente de l’esprit, et une attention consciente des phénomènes.

     

    8/ La concentration parfaite (sammā samadhi) 

    Il y a quatre formes de concentrations justes qui correspondent à quatre états de dhyâna.

    Le premier dhyâna,  c’est être détaché des plaisirs grossiers, détachés des choses non salutaires, avec la pensée appliquée à un objet et la pensée analysant cet objet, avec la joie et le bonheur nés de cette discrimination, entrer dans cette première absorption et y demeurer.

    Le deuxième dhyâna se produit quand la pensée appliquée à un objet et la pensée analysant cet objet se sont calmées, et qu’intérieurement l’esprit est tranquillisé et unifié, il entre dans un état libre de pensée appliquée et de pensée analytique, avec le ravissement et le bonheur nés de cette composition de l’esprit, entrer dans la deuxième absorption et y demeurer.

    Le troisième dhyâna c’est avec le détachement du ravissement, demeurer dans l’équanimité, attentif et clairement conscient, éprouvant dans son corps ce bien-être dont les Nobles disent : « équanime et attentif, demeure dans le bonheur » ainsi entrer dans la troisième absorption et y demeurer.

    Le quatrième dhyâna est dans l’abandon du bonheur, dans l’abandon de la douleur et dans la résorption du plaisir et de la peine précédente, se trouver dans un état au-delà du plaisir et de la souffrance, purifiée par l’équanimité et l’attention, ainsi entrer dans la quatrième absorption et y demeurer.

    La concentration parfaite est la réalisation des quatre dhyânas.

     

    Ces huit aspects de ce chemin octuple sont la vérité de la Voie menant à la cessation de la souffrance. Avec une vision parfaite, une intention parfaite, une parole parfaite, une action parfaite, une activité parfaite, un effort parfait, une attention parfaite et une contemplation parfaite, le pratiquant se libère de toute forme de souffrance et gagne la libération par l’atteinte du but ultime de Nirvana.

     

    Il est conforme à l'ordre des choses que chez une personne vertueuse, à la vertu achevée, émerge l'absence de remord. Il est conforme à l'ordre des choses que chez une personne libérée du remord, le contentement émerge. Que chez une personne contentée, le ravissement émerge. Que chez une personne ravie, le corps soit apaisé. Qu'une personne dont le corps est apaisé ressente du plaisir. Que l'esprit d'une personne qui ressent du plaisir se concentre peu à peu. Qu'une personne dont l'esprit est concentré voit les choses telles qu'elles sont réellement. Qu'une personne qui voit les choses telles qu'elles sont, en soit détachée. Qu'une personne détachée n'ait plus de passions. Qu'une personne sans passion réalise la connaissance et la vision de la libération. 

     

     

    L’étude des textes sacrés est le véhicule de la compréhension. 

    Le mois prochain, nous continuerons cette étude avec « les douze liens interdépendants ».

     

     

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    Très bon travail

    Par l’étude le disciple oriente son esprit dans la bonne direction, celle de la sagesse suprême. 

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants « Être un cœur créateur »©Véronique-Arlette 2012

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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  • Commentaires

    2
    Dimanche 6 Juillet 2014 à 11:13

    Merci magiedantan pour votre passage ici et votre petit com. A très bientôt. Namasté!

    1
    Samedi 5 Juillet 2014 à 10:06

    Namasté Véronique-Arlette !

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