• Exercice Conscience Février 2017

     

    Exercice Maitri

     

    Pack étudiant spirituel

    « Avoir l’Esprit Universel »

    Février 2017

     

    Sécurité et peurs

      

    Exercice Conscience Février 2017

     

    C’est en prenant conscience de la peur, que nous prenons conscience du sentiment d’insécurité.

     

    Au jour d’aujourd’hui, l’insécurité se ressent un peu partout dans tous les lieux du monde. Personne ne se sent en sureté nulle part malgré des résidences ultra sécurisées, malgré le renforcement de la police et malgré des mesures sécurisantes exagérées. Etymologiquement,  insécurité vient du préfixe latin in, privé de, et de sécurité, issu du latin securitas, absence de soucis, tranquillité de l'âme, dérivé de securus, exempt de soucis, exempt de crainte, tranquille. L'insécurité est tout simplement un manque ou  une absence de sécurité. Pour un lieu, c'est le fait de ne pas être sûr, d'être soumis à différentes formes de dangers ou de délinquance. Par exemple, l'insécurité de certaines banlieues où encore l'insécurité des routes. Elle est aussi l'état de quelque chose qui n'est pas stable, qui est précaire, comme par exemple l'insécurité d'un emploi. Pour une personne, un animal ou une collectivité, l'insécurité est l'inquiétude qui résulte du manque de sécurité et de l'éventualité d'un danger réel ou imaginé. Dans notre société, elle est l'ensemble des menaces physiques, morales, économiques, sociales, politiques, environnementales et culturelles rencontrées dans la vie quotidienne et qui font que la sûreté physique et la tranquillité ne sont plus assurées. Le sentiment d'insécurité est lié à la perception de la gravité du danger. La sensibilité collective aux facteurs angoissants varie selon les pays, les périodes ou les segments de population. Voici une liste des thèmes pouvant être perçus comme facteurs d'insécurité : la délinquance, l’emploi, le chômage, les retraites, le logement, la santé, l’instabilité ou l’arbitrage juridique, la présence d’une minorité culturellement différente, le terrorisme, la peur et la guerre. L'insécurité sociale, résulterait de grandes modifications sociétales qui n'ont pas été anticipées, provoquant un sentiment de mal-être qui dissout les liens sociaux. Les peurs collectives sont aussi fréquemment exploitées, voire suscitées, par certains partis ou courants politiques, ainsi que par des sectes, afin d'attirer des populations sensibles aux discours sécuritaires et exercer un pouvoir sur elles. L'insécurité s'oppose au sentiment de sécurité ou de sérénité. En contre partie, la sécurité est une situation dans laquelle quelqu'un, quelque chose n'est exposé à aucun danger, à aucun risque, en particulier d'agression physique, d'accidents, de vol, de détérioration. La sécurité est aussi l'état d'esprit d'une personne ou d'un groupe qui se sent tranquille, rassurée, en confiance, et à l'abri du danger. Une sécurité est un dispositif qui est conçu pour empêcher le déclenchement intempestif d'un mécanisme, par exemple sur une arme à feu. La sécurité prend donc en compte, les risques liés à une erreur, à une faute, au système lui-même. Mais aussi aux menaces, qu’elles soient criminelles, terroristes, politiques, militaires, financières, et environnementales. On distingue, la sécurité subjective avec ses aspects psychologiques de la sécurité objective qui s’intéresse aux causes et effets. Il y a aussi la sécurité passive ou prévention qui cherche à réduire les risques de survenance, de la sécurité active ou protection qui vise à diminuer les conséquences d’un évènement dommageable s’il survient. La sécurité nationale est l'ensemble des moyens, institutions, doctrines, activités et ressources, de nature civile, politique, diplomatique, économique, juridique, et de nature militaire mis en œuvre par un Etat pour protéger ses intérêts nationaux essentiels que ce soit en temps de guerre, de  crise  ou de paix. De même, la sécurité civile  a pour but de protéger des populations civiles, personnes morales et personnes physiques, ainsi que leurs biens et activités, contre des risques et des menaces de toute nature, civile ou militaire. Il faut bien admettre qu’être victime de délinquants est particulièrement traumatisant et insécurisant. Psychologiquement, l’insécurité induite par la malveillance ou la délinquance est plus difficile à supporter que la force majeure ou le cas fortuit. Si le hasard dans la vie peut être partiellement maîtrisé par un esprit prévoyant, et si le risque inhérent à la vie peut être accepté, il est bien plus insécurisant et révoltant d’être tributaire de la malveillance d’un de ses semblables, qui s’acharne à déjouer nos plans pour nous nuire. Etre l’objet d’une agression est bien plus traumatisant que d’être victime du sort ou d’une calamité naturelle. De plus, le fait d’être agressé méchamment donne une impression d’abandon par la collectivité et les institutions qui sont chargés de protéger les citoyens. Cette impression est particulièrement traumatisante pour un être social. Pourtant la sécurité ne peut jamais être absolue. L’insécurité et l’imprévisibilité font partie intégrante de la vie. Mais ils doivent être perçus à un niveau acceptable. Dans la vie, la seule certitude absolue est la mort. En naissant, on n’est sûr que d’une seule chose, c’est de mourir un jour. Paradoxalement, la sécurité totale ne peut donc être atteinte qu’avec la mort. Par ailleurs, une société qui tenterait d’arriver à une sécurisation absolue tendrait à la paralysie et donc également à la mort. Sécurité et insécurité deviennent donc des notions très subjectives. Leur niveau s’évalue par comparaison avec les expériences antérieures. Par exemple, une personne ayant couru des risques importants précédemment estimera un risque donné comme faible, tandis qu’une personne n’ayant jamais été exposée au risque, dans le passé, le ressentira comme important. La confusion entre sécurité et sentiment d'insécurité est alors permanente, et ceci est bien compréhensible. La seule sécurité est donc dans l’état d’esprit que nous véhiculons. Penser que l’univers ne nous veut aucun mal est un euphémisme car l’univers est autant peuplé de personnes malintentionnées que bien intentionnées. Il reste alors à l’être qui souhaite se placer dans la voie du milieu, c'est-à-dire celle entre sécurité et insécurité, de croire en « sa paix intérieure ». Parce qu’entre échauffer et relaxer, entre affliger et réconforter, ou encore entre maltraiter et materner,  une certaine zone de confort apaisante en elle-même existe,  celle de la foi en soi. Afin de soutenir cette assurance, cette confiance, et cette tranquillité, croire en des êtres supérieurs « protecteurs » est un plus, et même peut-être aussi une forme de bien-être stimulante pour l’esprit. Il n’y a rien de pire que d’être vulnérable après une agression, d’être inquiété à tout bout de champ, de tomber dans l’anxiété pour un risque qui n’arrivera sans doute jamais, de vivre dans l’instabilité d’un faux danger quelconque, où de tomber dans la précarité juste par « peur » de manquer. La grotte du cœur offre cette chaleur maternante qui guérit l’être de toutes les agressions. Être vigilance tout en étant confiant en la vie reste quand même la meilleure manière de vivre tout en se protégeant.  

     


     

    Exercice

     

    Prendre conscience des choses est un exercice pour ouvrir notre esprit sur des choses qui lui sont totalement étrangères. Mais, cette ouverture peut se produire de multiples façons. Parfois cette prise de conscience est facile et salutaire,  mais la plupart du temps, elle est difficile et obligatoire.  Notre conscience individuelle ou collective à parfois besoin d’éclaircissements violents pour résoudre les adéquations de la vie. Il faut dire que la conscience n’est pas dualitaire mais qu’elle essaie toujours de trouver l’unité dans toutes les circonstances. En préparant notre conscience, en la guidant sur le chemin de la découverte et de l’évolution, en l’aidant avec des exercices appropriés, nous l’éduquons. Ainsi, les prises de consciences deviennent beaucoup plus douces, et beaucoup plus adaptés à notre mode de vie.

     

    Lisez toutes les questions et laissez les agir quelques minutes en vous. Puis, faites un résumé de 10 lignes minimum pour répondre à chaque question. Laissez mariner quelques jours, puis relisez-vous, pour comprendre ou vous en êtes maintenant, dans la prise de conscience de cet exercice. Vous pouvez refaire celui-ci dans un mois, puis dans quelques mois, afin de voir ou en est votre évolution sur le sujet. Quand nous ouvrons une porte à l’esprit, il continue sa progression dans toute la pièce, souvent à notre insu.

     

    Voici les questions

     

     

    1/ Avez-vous confiance en la vie où avez-vous plutôt peur qu’il vous arrive quelque chose, au regard des évènements qui se produisent un peu partout autour de la planète ? 

     

    2/ Avez-vous souvent des « peurs » en tous genres, des obsessions maladives, où des angoisses ? Expliquez-nous comment vous vous y prenez pour gérer ses peurs et inquiétudes sociétales ?

     

    3/ Comment faites-vous pour vous sécuriser, pour vous calmer et reprendre « confiance » en la vie? Les moyens auxquels vous faites appels sont-ils toujours fiables ?

     

    4/ Vivez-vous plutôt bien votre vie, loin de l’agitation de l’insécurité, et dans un cocon sécurisant ? Expliquez-nous votre manière de vous préserver de l’agitation extérieure ?

     

    5/ Comment faites vous pour éviter la violence, les agressions physiques, le danger et les menaces? Expliquez-nous comment vous vous y prenez pour écarter ses problèmes ?

     

    6/ Comment faîtes vous pour gérer la craintes des autres, les peurs de vos proches, les inquiétudes imaginaires et autres anxiétés psychologiques de ceux que vous aimez ?

     

    7/ Combien de temps vous faut-il selon vous pour revenir au calme après un épisode d’insécurité ? Argumentez votre réponse en choisissant des cas différents de stress.  

     

    8/ L’insécurité amène à la vulnérabilité. Vous êtes-vous déjà senti en extrême vulnérabilité, dans une profonde fragilité  ou encore dans une très grande faiblesse psychologique ?

     

    9/ Le degré d’insécurité dépend t-il de l’ouverture, de la sensibilité, et de la clarté d’esprit, selon vous ?  Pourquoi ?

     

    10/ Être solide, adaptable et fort aide t-il selon vous à s’affranchir définitivement de la « peur » ?

     


     

    Très belle « prise de conscience »

     

    Recevez cher étudiant de la Conscience Universelle, toute mon Amitié Bienveillante et salutaire.

    Je vous aime infiniment, je vous aime infiniment, je vous aime infiniment

    Véronique-Arlette

    Namasté  

     

    Extrait des Packs étudiants ©Véronique-Arlette

    Livre protégé par un Copyright intégrant le texte et les images

     

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